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Témoignage
Deuxième nuit blanche sur Chablis.


1089.fr/vie-locale/d...

Bon bein on sait comment va suivre la courbe tarifaire des vins sur le millésime 2021...
Je reste également assez dubitatif sur l'utilité de l'hélicoptère dans ce cas là...

Frisette écrit: Bon bein on sait comment va suivre la courbe tarifaire des vins sur le millésime 2021...

Les tarifs vont...s'enflammer

L'épisode de gel pourrait provoquer «au moins 50%» de dégâts en Bourgogne

www.lefigaro.fr/conj...

«En 2016, le gel avait frappé plus par zone. Cette fois, la vague de froid est tombée sur tout le monde»

Frisette écrit: Bon bein on sait comment va suivre la courbe tarifaire des vins sur le millésime 2021...
Je reste également assez dubitatif sur l'utilité de l'hélicoptère dans ce cas là...

Malheureusement pas besoin de gel pour que la courbe tarifaire des vins flambe notamment dans certaines régions comme la Bourgogne et d'autres...

Aujourd'hui ils font l'état des lieux des dégâts et demain ils plancheront sur l'augmentation tarifaire à 2 chiffres...

Aujourd'hui ils font l'état des lieux des dégâts et demain ils plancheront sur l'augmentation tarifaire à 2 chiffres...

Pour certains, à voir la catastrophe, cela risque d'être une question de survie.
Comment leur en vouloir dans ce cas?
D'autant plus qu'acheter reste toujours un choix. Et si le choix est d'aider ou pas...

jlj

Tu as raison Jean-Luc mais ce ne sont pas les plus gros multi assurés qui vont le plus en pâtir, mais surtout les petits ou les nouvellement installés.

Laurent à a peu près résumé ma pensée.

Bien sur j'ai de la compassion pour tous les vignerons "anonyme" qui travaillent dans des régions plus compliqué commercialement.
Evidemment pour le vigneron méconnu dans le Jura, dans la Vallée de la Loire entre Orléans et Amboise, Dans le centre de la France...

Mais pardon, je ne vais pas pleurer pour les vignerons de la Côte d'Or, de la Champagne, de Sancerre, ou d'une partie de la Vallée du Rhône.

Je ne suis pas du tout là entrain de dire "bien fait pour eux", pas du tout. C'est très dommageable, et pénible et il est clair que le lendemain matin on doit avoir mal à la tête.
Mais de là à presque vouloir nous faire pleurer, ça s'appelle du foutage de gueule de mon point de vu.

je ne sais pas à quel stade en était le vignoble, et sans doute la période chaude que nous avons connu précédemment à fait tout redémarrer en trombe, mais ce n'est pas forcément à ce moment de l'année que c'est le plus problématique. A partir du 20 avril, c'est plus délicat.
Il y a toujours un phénomène de compensation de la plante dont on ne parle pas souvent (et pas assez). Je ne nie pas l'immense chagrin de ceux qui ont perdu et sans doute perdu beaucoup, mais apporter cette nuance me semble important.
Je tiens également à dire que le coût des chaufferettes à l'hectare doit tourner entre 2000 et 3000 euros l'hectare. C'est spectaculaire, ça passe bien au JT, mais qui peut se le permettre ?
Mes pensées vont donc à tous les producteurs qui ne peuvent pas se permettre de lutter contre le gel et qui n'auront pas les reins assez solides pour faire face aux pertes.

En revanche, concernant les fruits, la situation est terrible.

"Il y a toujours un phénomène de compensation de la plante dont on ne parle pas souvent (et pas assez). Je ne nie pas l'immense chagrin de ceux qui ont perdu et sans doute perdu beaucoup, mais apporter cette nuance me semble important."

C'est vrai mais ça rajoute un pari sur l'année en cours, surtout dans les zones septentrionales, car si 2021 est une année disons fraîche, il y a bien peu de chance qu'en plus d'une quantité réduite, nombre de vigneron puisse amener leurs raisins à maturité.

Apparemment, les chaufferettes sont efficaces jusqu’à -3 degrés. Or le thermomètre est descendu à -4 degrés voir -5.

Suffit de faire les comptes pour un domaine de 10ha à un coût de 3000 l’hectare en sachant qu’il a fallu tenir 2 voir 3 nuits...

Et puis il y a aussi ces gros ventilateurs censés rabattre l’air chaud en hauteur vers la vigne et éviter le givre comme on les a vu en Champagne. Un tel appareil ne peut protéger que quelques hectares et de ce que j’en sais, seules des maisons comme Roederer peuvent se le permettre. Certains doivent déjà regretter la baisse des rendements décidés sur 2020 dans la région...

Bon après, depuis 2010 j’entends les domaines nuitons pleurnicher sur des vendanges pas assez ceci, des conditions climatiques trop comme cela pour justifier des hausses tarifaires démentielles.

Les plus chevronnés (et les moins exposés financièrement) expliquent que l’état des lieux définitif sera dressé d’ici quelques semaines.

c'est évident, on fera les comptes en mai.

Sinon, l'hélico ou les éoliennes, ça ne marche effectivement que quand il y a un air froid au sol et plus chaud en haut.
Ca n'a globalement pas marché cette fois ci, y'a eu du vol hélico pour rien.

Il "fallait" les 2 ( chauffer avec les bougies et remuer ) ou au moins chauffer.

Benoit Hardy écrit: Apparemment, les chaufferettes sont efficaces jusqu’à -3 degrés. Or le thermomètre est descendu à -4 degrés voir -5.

Suffit de faire les comptes pour un domaine de 10ha à un coût de 3000 l’hectare en sachant qu’il a fallu tenir 2 voir 3 nuits...

Et puis il y a aussi ces gros ventilateurs censés rabattre l’air chaud en hauteur vers la vigne et éviter le givre comme on les a vu en Champagne. Un tel appareil ne peut protéger que quelques hectares et de ce que j’en sais, seules des maisons comme Roederer peuvent se le permettre. Certains doivent déjà regretter la baisse des rendements décidés sur 2020 dans la région...

Bon après, depuis 2010 j’entends les domaines nuitons pleurnicher sur des vendanges pas assez ceci, des conditions climatiques trop comme cela pour justifier des hausses tarifaires démentielles.

Les plus chevronnés (et les moins exposés financièrement) expliquent que l’état des lieux définitif sera dressé d’ici quelques semaines.

Ce sont à peu près les données que j'ai :
Avec les bougies, c'est 4 000 € l'hectare, sachant qu'une bougie possède une durée de fonctionnement d'environ 10 heures.
Le prix d'une tour antigel, c'est 30 à 35 000 € et selon le type de tour et la toponymie du terrain, on peut couvrir de 2 à grand max 5 hectares (loin d'être atteignables je pense dans le cadre de ces derniers grands froids) et en effet, si l'air en altitude est aussi froid qu'au sol, l'intérêt est totalement limité...

Bon après, quelle proportion de vignerons peut se permettre de tels investissements? Peu je pense...

Des retours en provenance des vignerons auxquels nous nous rendons régulièrement. Ils évoquent une gelée noire avec cette masse d'air issu du froid polaire (par opposition à la gelée blanche qu'ils ont habituellement). Tous sont bien fatigués. Beaucoup ont bien entendu tâché de protéger les vignes les plus avancées - éclatement du bourgeon à pointe verte - avec les bougies que l'on a vu un peu partout sur les réseaux sociaux. Quelques uns espèrent que leur taille tardive aura également permis de limiter les pertes.

Sur Nuits, ils sont prudents pour le moment :"Il est encore trop tôt pour évaluer les dégâts"; "C'est trop tôt pour faire une estimation sur le gel en côte de Nuits."

Pour Beaune en revanche, des dégâts plus importants, une "perte évidente constatée" "car la vigne était plus poussée".

Ils gardent le moral et se préparent à l'éventuelle seconde vague annoncée pour la semaine prochaine.

Italie
Des dégâts dans le Piémont.


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Rhône
Épisode noir pour gelées blanches.

www.terredevins.com/...

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Yonne
Des pertes considérables pour les viticulteurs de Chablis et les arboriculteurs de Jussy !

www.lyonne.fr/auxerr...

Languedoc
Une gelée noire exceptionnelle dévaste les vignobles !

www.terredevins.com/...

oliv écrit:

Pour mieux comprendre :

Oui ...
Et Le Parisien de se vautrer dans le titre de l’article.

Un élément qui a marché chez moi et je ne sais pas s’il aurait été suffisant dans les vignobles sinistrés : outre une taille la plus tardive possible, la ligature des baguettes sur les fils décalée permet de retarder le débourrement.
Notre riesling a été attaché cette semaine.

L’hélicoptère aurait eu plus d’effet positif à Vougeot que les bougies. 20 à 30% de pertes selon Étienne Grivot

Et à propos de Dédé, il a un avis très pointu à propos de l’hélicoptère

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France
Après le gel, la filière viticole face aux intolérances de l’opinion publique !

www.reussir.fr/vigne...

France
Dans les vignobles situés au nord de l’Hexagone, seule l'Alsace semble tirer son épingle du jeu après une semaine de gel d'une ampleur inédite. Sans pouvoir à ce stade avancer de chiffres sur les dégâts occasionnés, les premières remontées du terrain sont inquiétantes.

www.reussir.fr/vigne...