totolouga écrit: Ah je constate quand même une évolution nette des mentalités et des usages!!!! En effet quand je vous racontais en 2008 que je congelais mes bouteilles entamées nombreux etaient les sceptiques.....Comme dit plus haut pas besoin de mettre dans des bouteilles en plastique.

Je doute franchement de l'utilité du congélateur pour le vin.
En cuisine, les produits surgelés n'ont pas toujours les mêmes qualités gustatives que les produits frais et je pense qu'il en est de même pour le vin.

Par crainte de manquer de "carburant", cela m'est déjà arrivé, lors d'apéritifs ou de dîners improvisés, de mettre des bouteilles au congélateur pour les rafraîchir rapidement et puis de les y oublier. La dernière fois, c'était avec un rosé assez plaisant dont j'avais acheté une caisse. J'ai retrouvé la bouteille au congélateur quelques jours plus tard. Elle n'avait pas éclaté; simplement, le bouchon avait été poussé vers la sortie. Après décongélation, la bouteille a été bue, à température convenable pour un rosé. Le vin n'était pas devenu mauvais, loin de là, mais cela a tout de même été la moins agréable des douze (les 11 autres ont été bues sans connaître le congélateur). Le vin n'avait plus le même fruité et la même fraîcheur; il manquait "quelque chose".

Certes, même dans une production de plus en plus standardisée, il peut quand même encore y avoir de petites différences d'une bouteille à l'autre et il est possible que je sois justement tombé sur une moins bonne bouteille. Mais tout de même, conserver une bouteille entamée au congélateur, je dis non ! Soit je termine la bouteille, soit je la mets au frais (c'est à dire au frigo, pas au congélo !) pour la terminer le lendemain, ce qui est souvent intéressant pour voir l'évolution du vin avec l'aération.

Silène,
Je ne doute pas de tes capacités gustatives ni d'analyse mais tirer des conclusions sur une seule et unique bouteille n'est-ce pas légèrement hatif voire présomptueux?
Pour ma part je l'ai fait des dizaines de fois, uniquement quand il restait trop de fond de bouteilles ne pouvant être bues assez rapidement et qui se gacheraient.... Ceux qui me connaissent savent que pourtant je ne lésine pas sur l'ouvrage....

Hormis le précipité d'acide tartrique et le vin forcément plus évolué qu'à l'ouverture puisqu'il a été aéré je n'ai jamais trouvé le vin plus mauvais qu'il ne le fut lors de l'entrée en congélation (et non à l'ouverture, note le détail...).
Et il est évident que sur des vins déja fatigués cela ne sert à rien.

De nombreux produits sont effectivement modifiés par la congélation mais principalement en terme de texture et consistence ce qui peut entrainer une sensation gustative différente.
Pour les liquides je n'ai pas noté de différence sensible. Ah si, en effet si on congèle un champagne il ressort sans bulles.....

J'ai cité le cas de ce rosé parce que c'est la dernière fois que j'ai oublié une bouteille au congélateur. Mais comme je l'ai dit dans mon message, ce genre d'oubli m'est arrivé à plusieurs reprises, toujours avec du blanc ou du rosé (il ne m'est jamais venu l'idée saugrenue de mettre un rouge au congélateur !)
Et à chaque fois que cela m'est arrivé, j'ai fait le même genre de constatation : cela ne fait pas du bien au vin (constatation qui ne vaut que pour le blanc ou le rosé puisque je n'ai jamais congelé du rouge).
Certes, la différence avant et après congélation n'est pas énorme mais à mon sens, il y en a une. C'est du moins mon ressenti personnel, qui est forcément subjectif, je le sais; je n'ai pas la prétention d'être infaillible.

Pour émettre un avis plus objectif, l'idéal serait évidemment de réunir un groupe d'oenophiles et leur faire déguster une série de vins par deux bouteilles, une qui a été congelée et une "normale". On verrait bien si les participants arrivent à faire la différence ou non. Voilà une idée de dégustation originale à laquelle je n'ai jamais pensé lorsque j'animais un club d'oenologie et c'est dommage ! Y en a-t-il sur ce forum qui ont jamais tenté ce genre d'expérience ?

Idée saugrenue...?? J'aime beaucoup ceux qui tirent des conclusions par à priori, c'est magistral.

Et quand je congèle ce n'est pas pour démontrer quoi que ce soit c'est pour éviter de mettre les vins restants au vinaigrier. J'ai constaté que les vins restaient bons dans la majorité des cas et l'objectif est donc rempli.

J'ai fait gouter un magnum de SHL 2005 à un bon sommelier parisien il y a quelques années, je lui ai annoncé que le vin avait été congelé deux mois et il a été agréablement surpris n'ayant rien noté de particulier. Ce n'est que vers la fin de la bouteille que l'acide tartrique en plus grande quantité pourrait donner un indice.

Je t'incite donc à faire ton expérience de congélation parallèle puis tu demandes à quelqu'un de te servir à l'aveugle....

Quelques liens qui vont dans le sens de Totolouga ( et du mien) :

www.journaldemontrea...

www.larvf.com/peut-o...

www.lapassionduvin.c...

En voilà un qui va dans l'autre sens : www.science-et-vie.c...

Quant à l'idée saugrenue : Quand je dis que c'est une idée saugrenue de mettre un rouge au congélateur, ce n'est pas une "conclusion par a priori"; c'est tout simplement parce que je n'ai jamais vu la moindre nécessité de refroidir les vins rouges. Si je veux un vin rouge un peu frais, je le remonte de ma cave juste avant de le boire; c'est tout.

Silène écrit: En voilà un qui va dans l'autre sens : www.science-et-vie.c...

Quant à l'idée saugrenue : Quand je dis que c'est une idée saugrenue de mettre un rouge au congélateur, ce n'est pas une "conclusion par a priori"; c'est tout simplement parce que je n'ai jamais vu la moindre nécessité de refroidir les vins rouges. Si je veux un vin rouge un peu frais, je le remonte de ma cave juste avant de le boire; c'est tout.

Un peu de mauvaise foi Silene tout de même sur ce coup là.... comme indiqué dans ton premier post auquel j'ai répondu nous ne parlions pas ici de refroidir mais de conserver...ce que tu as parfaitement lu dans mes précédents posts.

Nous sommes ici passionnés, amateurs et connaisseurs en vins et nous avons testé la congélation. Quant à l'article de S&V très court et absolument pas documenté....sans commentaires....tu avoueras qu'il est difficile de lui apporter du crédit.

L'hypothèse la plus évidente c'est que les rosés et les blancs contiennent souvent un peu de CO2 même si le perlant n'est pas sensible. Une fois dégazé de gré ou de force par la congélation, le vin n'a pas le même goût.
De la même façon je constate cette différence après avoir conservé au frigo une bouteille entamée la veille voire plus longtemps auparavant. Le lendemain ça fait pschiiit (pschiit citron pour les alsace, pschiit orange pour les bourgogne ), moins le surlendemain et plus du tout après avec un vin qui change de goût. Je préfère ainsi les chablis de Droin du lendemain mais pour certains vins ce petit gaz apporte de la gourmandise

totolouga écrit: Un peu de mauvaise foi Silene tout de même sur ce coup là.... comme indiqué dans ton premier post auquel j'ai répondu nous ne parlions pas ici de refroidir mais de conserver...ce que tu as parfaitement lu dans mes précédents posts.

Où vois-tu de la mauvaise foi, Totolouga ? J'ai clairement expliqué dans mes messages que lorsque j'ai utilisé un congélateur pour mes vins, c'est uniquement parce que j'ai eu besoin, à l'improviste, de vin blanc ou rosé frais. En dehors de ce cas-là (que j'essaye d'éviter dans toute la mesure du possible parce que je trouve le procédé trop brutal), je n'utilise jamais le congélateur pour mes vins. Et je n'ai jamais eu besoin de vin rouge glacé, donc je n'ai jamais passé un rouge au congélateur; c'est aussi simple que cela !
Si des gens veulent conserver des vins au congélateur, libre à eux ! Moi, en tous cas, je ne l'ai jamais fait et d'après le peu d'expérience que j'en ai eu suite à mes oublis au congélateur, je ne le ferai pas.

Quant à l'article de Sciences et Vie, j'admets qu'il est assez lapidaire mais il renvoie à un article plus détaillé : D'après Science & Vie QR n°26 « Le guide du vin ».

chrisdu74 écrit: [...]. Je préfère ainsi les chablis de Droin du lendemain mais pour certains vins ce petit gaz apporte de la gourmandise

Comment peut on faire pour laisser suffisamment de Droin au point de devoir en congeler????

Au-delà de ces considérations thermiques, il me semble qu'on s'éloigne du coronavirus et son impact sur le monde du vin...

"Et je n'ai jamais eu besoin de vin rouge glacé, donc je n'ai jamais passé un rouge au congélateur; c'est aussi simple que cela !"

Ce n'est pas le sujet je crois...on parle plutôt de vin dont que l'on ne peut consommer parce qu'il en reste trop et que le seul moyen pour éviter de le jeter est de trouver une astuce de conservation et la congélation en est une. Certes ce n'est pas la panacée mais ça reste une solution, pour l'avoir testée, tout à fait satisfaisante...bien plus que le vinaigrier.

Comment peut on faire pour laisser suffisamment de Droin au point de devoir en congeler????
Je suis affreusement seul et mon taux d'acide urique flirte avec la ligne rouge alors en général j'évite de me siffler une bouteille entière
Et puis depuis 3-4 millésimes je trouve qu'il est meilleur le lendemain (moins de soufre et plus de Co2 pour compenser j'imagine)

Et concernant le vinaigrier, jusqu'à maintenant je n'ai jamais jeté de vinaigre maison ni plus acheté de vinaigre du commerce depuis des années donc un fond de bouteille dans le vinaigrier ce n'est pas gâcher non plus

chrisdu74 écrit: De la même façon je constate cette différence après avoir conservé au frigo une bouteille entamée la veille voire plus longtemps auparavant. Le lendemain ça fait pschiiit

En milieu ouvert à l'air ambiant, les pression partielle de chaque gaz du vin s'équilibrent avec les taux du milieu ambiant. Dans le cadre du vin blanc ou rosé, il va tendre naturellement et inexorablement vers 400 mg/l. S'il sort de cuve inox, et de la parenthèse blle avec un bon bouchage, il est encore ( jeune ) à souvent pas loin de 1000, voir 1200 à 1400.

La blle en vidange au frigo diminue le CO2 dissous, et donc la perception de fraicheur, et donc la sensation d'acidité.

Pour un blanc sec qui aurait eu un long élevage barrique, ce n'est plus vrai.

Dans le cadre d'un rouge de garde, celà ne changera pas grand chose à priori ( je pense....)

agitateur écrit: La blle en vidange au frigo diminue le CO2 dissous, et donc la perception de fraicheur, et donc la sensation d'acidité.

Voilà qui confirme l'impression que j'ai eue en buvant ces quelques blancs et rosés oubliés au congélateur : le vin n'est pas devenu mauvais mais il n'est plus le même !

Quand tu me cites, je parle du frigo.

Au congélo c'est pire, puisqu'on précipite tout bonnement et simplement de l'acidité, la vraie. On ne joue pas sur une "sensation", mais sur du réel.

C'est bien ce que je dis : même si des experts avouent n'avoir pu faire la différence entre des vins normaux et les mêmes après congélation, moi je maintiens qu'il y a bien une différence avant/après et que la congélation n'est pas l'idéal pour le vin.

Voici d'ailleurs un avis qui émet quelques réserves sur la congélation : plus.lapresse.ca/scr...
Il paraît que les dégustateurs ont préféré les échantillons décongelés (sans doute parce qu'ils ont perdu de l'acidité). Il ont donc bien senti une différence.

Mais ceci dit, si des internautes de ce forum ont envie de congeler leurs vins, libre à eux !

Bonsoir
J'ai relancé involontairement ce sujet en me plaignant du fait que je ne trouvais pas beaucoup de demies bouteilles chez les cavistes qui travaillent avec les restaurateurs, alors même que je pensais qu'avec la crise de la covid, plus de choix serait offert pour les tristes comme moi qui en ont marre de boire plusieurs jours durant le même vin.
J'ai donc testé le vin au frigidaire en transvasant la moitié du Pessac Léognan du Chateau du Désert 2010 de la galaxie Perrin (Carbonnieux).
La première partie bue sur 3j était très sympathique, pas d'une longueur folle, mais assez caractéristique de ce qu'attends d'un vin des Graves de quelques années - mais à boire - (finesse, trame acide, café, début de notes tertiaires).
Je viens de me servir un verre de la 2e bouteille de 37.5cl dans laquelle j'ai transavé le vin jusqu'en haut, et rebouché avec un bouchon vide d'air avant passage d'une semaine au frigo.
Le nez est moins avenant avec un début d'odeur de pruneaux à l'alcool, et en bouche, il a perdu de sa finesse, l'alcool ressort, il semble s'être épaissi en volume mais ce n'est pas terrible.
Je ne sais pas si j'ai envie de faire de la place au congélateur pour tester la congélation.
Le vin doit rester un plaisir, je n'ai pas l'âme d'une scientifique.
Bonne soirée

Hello - sans avoir l'âme d'un scientifique, il y a tout de même une différence entre mettre un vin au frigo qui passe immédiatement d'une température de cave que j'imagine normalisée au frigo qui doit être de 4-5 degré......et une cave qui est de 14-15 degré au coeur de l'été et qui tombe 7-8 degré mini au coeur de l'hiver - mon cas pour la cave que j'ai dans mon appart' à la montagne. Et je ne vois aucune différence sur la qualité des vins, hormis parfois au niveau visuel/esthétque (quelques cristaux).
A contrario, j'ai une autre cave qui tombe à 12 degré en hiver et montre à 20-21 degré en période de grosse chaleur, clairement oui la, le vin certe vieilli plus rapidement (sans surprise) et reste plus alcoolé, mais sans pour autant abîmer le vin.
Nb: retour fait sur quelques années.

Bonne soirée,

Xavier

Agnès C écrit: Bonsoir
Je viens de me servir un verre de la 2e bouteille de 37.5cl dans laquelle j'ai transvasé le vin jusqu'en haut, et rebouché avec un bouchon vide d'air avant passage d'une semaine au frigo.
Le nez est moins avenant avec un début d'odeur de pruneaux à l'alcool, et en bouche, il a perdu de sa finesse, l'alcool ressort, il semble s'être épaissi en volume mais ce n'est pas terrible.

Personnellement Agnès, aux dires de ton expérience je me méfierai plus du rebouchage vide d'air que du frigo.
Pour moi ce système est valable max grand max sur 1 à 2 jours, après j'ai tjs observé une altération des arômes telle que tu la décris (alcool qui ressort, pruneau voire madère...). Au frigo j'ai gardé (sur 1+2j max donc) voire conservé (bouteilles fermées) de nombreux blancs, le vin n'évolue plus mais je n'ai observé aucun défaut.

Pas essayé le congel par contre...

Alex

Tu mélanges un peut tout, désolé.

Un refroidissement brutal ( genre cave vers frigo ) n'est pas préjudiciable s'il n'est pas répété de nombreuses fois. Et à la conditions que la T° du frigo ( pour faire simple ) ne soit pas plus basse que la stabilité tartrique du vin ( selon les T° qu'il a subit pendant élevage et les produits rajoutés avant mise pour inhiber ou retarder cette précipitation ). Sur des blancs et des rosés réalisés avec un peu d'intelligence ( en excluant de fait une bonne proportion de natureux et autres massacreurs de tous poils ), le frigo ne devrait pas être un souci, même brutal.

Intuitivement ( la littérature est rare sur le sujet ), on pense bien cependant qu'un vin qui passe de 5 en hiver à 12 en été vieillit moins vite que celui qui passe de 12 à 22. Cà, c'est pour l'influence de la T° sur la vitesse de vieillissement.
MAIS faut voir aussi que si la T° "presque" stable masque des variations constantes, répétées, d'ordre moindre ( qq degrés ), alors on va favoriser l'introduction ( pus la consommation par le vin ) d'une qté plus importe d'oxygène. Et du coup, on va aussi faire évoluer le vin.

ET les réactions physico chimiques engendrées par un apport oxygène ou par une T° un peu "chaude" ne seront pas forcément les mêmes.
Quand on rajoute les éléments suivants:
- une cuvée peut être issue de plusieurs cuves.....pas forcément identiques.
- dans une même cuve le vin n'est pas forcément identique entre le haut et le bas de cuve,
- le process de mise peut induire des variations d'une bouteille à l'autre ( tous paramètres autres étant égaux ) selon un tas de facteurs.
- l'obturateur peut amener aussi sa part de différence.
Alors au final, pas étonnant qu'on trouve des variations entre bouteilles ( encore faut'il que ce soit à l'aveugle et en // sinon des facteurs psycho entrent en jeux et aussi des éléments liés au service )

Il fait bien chaud le soir sur Aix en ce moment, alors, par précaution, au cas où nous aurions envie d'un verre supplémentaire, j'ai mis une bouteille de Mas des Brousses 2019 au congélo, pour lui faire perdre rapidement quelques degrés...ça marche très bien: j'ai retrouvé la bouteille congelée le lendemain midi
Alors, pour faire avancer la science et savoir si le vin était flingué, je l'ai ouverte le soir. J'ai retrouvé le nez de ronce et de mures de sa jumelle bue la veille, la gourmandise sur les fruits noirs, les tanins présents sur ce vin jeune à  prendre maintenant sur son fruit ou à encaver, la belle longueur. Bref, un bien joli vin Hibernatus!
Pas senti de différence notable, ce qui est plutôt un soulagement, n'étant pas à l'abri d'un nouvel oubli.
L

En effet la congélation du vin ça fonctionne, peu de différence au nez et en bouche. Dire qu'il n y a pas d'impact serait abusif (selon le vin et la durée de congélation sans doute) , mais tous les palais (même parmi les lpviens chevronnés) sont ils capables de le détecter (l'impact)?  Je m'interroge.
Etonnant tout de même que la bouteille n'ait pas explosé quand le liquide s'est dilaté en se transformant en glace..

Jean-Bernard écrit:

Etonnant tout de même que la bouteille n'ait pas explosé quand le liquide s'est dilaté en se transformant en glace..

Le vide dans le goulot permet sans doute la dilatation sans explosion de la bouteille.

Il y a déjà un fil sur le sujet. Pas de souci avec la congélation, y compris d'un vin déjà ouvert.
pas sur que cela fonctionne plusieurs fois sur la même bouteille en décongélant et prélevant un verre chaque jour.
avec une bouteille pleine, le risque (vécu) est que cela pousse le bouchon dehors. En cas de capsule, je ne sais pas.

Il s'agissait du bac à glace d'un petit frigo, dont la température n'est peut-être pas aussi basse qu'un vrai congélateur, et le vin n'y a passé qu'environ 13h...ce qui explique que rien n'a explosé ( bouchon ou bouteille ), je suppose.

A,ors je vais y aller de mon astuce pour mes picnics par exemple!

Je mets une bouteille d’eau au congelo la veille, le lendemain je prends un seau ou autre récipient, je sors la bouteille du congèle avant de partir , le temps que j’arrive au picnic, une partie de la bouteille d’eau a fondu ( 20 % on va dire ) je mets l’eau dans le seau, je découpe la bouteille en plastique avec mon opines pour mettre la glace restante dans le seau et j’y mets ma bouteille de vin et autres boissons, du coup j’ai des boissons fraîches pendant au moins une heure.

simple et efficace, économique, pratique, pragmatique…tout ça ! Huhu

 

Tant qu'on est dans les expériences de la congélation, j'avais il y a quelques années oublié au congélateur une bouteille que j'y avais mise à la va-vite pendant un repas. Le coup classique, une envie irrépressible d'une douzième bouteille pas prévue au départ, parce que les onze d'avant n'ont pas suffi, on ouvre un autre truc en attendant que ça rafraichisse, mais précisément parce qu'il y en a eu onze avant, eh bien omission, congélation, explosion. A ceci près que la bouteille avait cassé proprement, au niveau du goulot, et il fut donc possible de récupérer le breuvage le lendemain - un Auslese de Karl Erbes je crois, dont le millésime m'échappe. Et ce fut une magnifique expérience de cryoextraction à la maison : en récupérant la partie redevenue liquide lorsque le glaçon fond (et alors qu'il restait encore pas mal de glace), on se trouve avec le vin débarrassé d'une bonne partie de son eau. Ce qui reste est alors très concentré, en sucres, en arômes, en acidité. Une sorte d'Eiswein domestique que j'avais trouvé assez convaincant. Je n'ai pas poussé jusqu'à reproduire l'expérience volontairement, cela dit, mais ça se tente.

Mathieu

Mon truc.
J'enveloppe d'une serviette mouillée d'eau froide la bouteille et je place au congélateur 15-20 minutes. Voilà!

Moi je fais des incantations magiques et je psalmodie "vin, rafraîchis toi".

Et ça marche (si on y croit, la base de tout)

Jeanveux écrit:

Le vide dans le goulot permet sans doute la dilatation sans explosion de la bouteille.

De manière insuffisante ( sauf capsule à vis qui a un dégarni plus conséquent ).
A moins 5 dans le compartiment glaçons, ça peut passer parfois mais beaucoup de bouchons seront repoussés.
A moins 18 dans un vrai congel, tous les bouchons seront poussés.

De même, pour le cas du -18, on ne peut pas prétendre que ça ne change pas le vin.
Après, que le dégustateur le ressente ou pas, c'est un problème d'appareil de mesure, mais le changement de paramètres est factuel.