c'est idiot en effet

Et puis bon, ce n'est pas la science qui traite les vignes, l'accuser de tous les maux c'est se tromper d'ennemi et faire preuve d'incompréhension. Il y a la science, qui sont les connaissances acquises par un travail scientifique et qui appellent à la contestation par le même moyen (il ne suffit pas de dire que mon bon sens paysan me l'a dit) et il y a les applications de la science qui sont, par exemple, débarrassons-nous des herbes avec un herbicide (avec le glyphosate par exemple) pour lesquels sont développées des techniques (pulvérisateur dans l'exemple donné).

Après une journée de taille, rude la LPV mais bon maintenant que les présentations sont faites, je dois vous avouez que j'aime énormément la science et il est idiot de ne pas y croire. J'aime la science mais celle qui cherche à comprendre et à nous apprendre à vivre avec notre environnement comme la science de Goethe, de Francis Hallé, celle de Jean Marie Pelt, de Dieter Volkman ou Frantisek Baluska et même de Maria Thun ou Rudolph Steiner(et oui également un homme de science), en viti une science comme le Delinat Institut avec Hans Peter Schmitt ou les recherche de François Dal sur les maladies du bois en viticulture et les recherche de Georg Meissner sur la biodynamie. Une science qui te pousse à comprendre le vivant sans préjuger, pas celle qui veut la transformer ou la combattre de façon binaire. J'ai du mildiou je traite ...mais pourquoi as tu du mildiou? quel déshéquilibre as tu? J'ai de l'esca , c'est la faute des champigons...vite faut les détruires ces nuisibles....mais au fait pourquoi t'as de l'esca? peut être n'as tu pas compris le fonctionnement de la vigne?
La science dogmatique binaire non ," j'ai un mal je donne un medoc"..."j'ai des vignes sensibles au court noué je te donne un plan ogm"... et ne me dites pas que cette science n'existe pas!Par contre la science dont je parle existe également et est tout aussi crédible pourtant différente.

"on doit, si l'on veut travailler avec le monde sauvage, écouter les leçons que nous donne la nature et s'adapter à SES exigences" . Van owen chercheur sud africain
Boris

je dois vous avouez que j'aime énormément la science et il est idiot de ne pas y croire.

science et croire, ce sont deux mots qui sonnent mal à mes oreilles, la science n’est pas une croyance

ok "il est idiot de ne pas s'y intérresser" !!!

Situation sanitaire du vignoble
Relancer la recherche sur les maladies du bois !

www.pleinchamp.com/v...

" ce fléau reste pour l'instant une énigme scientifique, et ce malgré des années de recherche menées sur la question"
L'échec des recherches sur les maladies du bois, fléau sanitaire, conduit les responsables professionnels à revoir la feuille de route en matière d'organisation de la recherche. Face à la nécessité de mobiliser davantage de financement, certains s'interrogent sur la création d'une fondation."

c'est vraiment affligeant de voir que de simples pratiques culturales sont capables d'endiguer ce que l'on appelle les maladies du bois ...et que la "science" publique ou lobbyiste s'en préoccupe en voulant dépenser des millions en créant une fondation pour combattre un ennemi.... naturel ..!
bravo la recherche gouvernementale et/ou européenne soutenu certainement par les firme (vivement qu'ils trouvent un medoc)...

en fait on aime pas quand c'est trop simple....ça rapporte pas assez!!!

Merci françois Dal et le Sicavac pour son pragmatisme...d'ailleur c'est marrant cet organisme est privé et financé par des vignerons ...c'est peut être certainement pour ça que les recherches vont dans le bon sens...? avec des resultats en plus, dont on ne parle même pas!!!!

arnaudm écrivait:

---

> Avec des idées comme celle là , un jour arrivera
> un parasite incontrôlable , et la viticulture
> disparaitra ...... il y aura d'autres "
> phylloxera.".....

Si on devait prendre les paris, je mettrai bien une pièce sur une bactériose.

A ce sujet, j'imagine que VDTerres emploie du cuivre, donc utilise les résultats de la science......en méprisant le vivant ( ben quoi, la bactérie a droit aussi à mener une vie pépère, non ? )

Champagne
Confusion sexuelle : la force du collectif !

www.mon-viti.com/con...

VDterres peux tu expliquer en details simples pratiques culturales sont capables d'endiguer ce que l'on appelle les maladies du bois

jull écrivait:

---

> VDterres peux tu expliquer en details simples
> pratiques culturales sont capables d'endiguer ce
> que l'on appelle les maladies du bois

Arrachage des plants infectés et en enlevant rigoureusement les racines, brulage des bois de taille (et non broyage),... => ensemble de mesures prophylactiques

Je ne pense pas que ce soit ce dont VDterres veuille dire ...
Et malheureusement l'arrachage et le brulage ne suffisent pas à endiguer les maladies du bois

Bien sûr ce serait connu si ces simples tâches suffisaient, mais c'est un début... Le problème est (était) souvent dû aux pépiniéristes qui ne traitaient (jadis) pas systematiquement les plants et divulguaient à grande echelle le "mal".

Depuis quelques temps, la désinfection des sols est prohibée (ce qui n'est pas un mal d'un point de vue ecologique). Donc je ne vois pas trop quelles seraient les pratiques dont veut parler VDterres... ?

Le repos du sol pendant une période de 7 ans minimum après arrachage est aussi une pratique simple. Mais est-ce de ça qu'il veut parler ??

Argumente des propos VDterres, ça nous intéresse !!

Bonjour,
Je reprendrais simplement ce qu'a écrit david Lefebvre sur le forum "la conservation du vin par Louis Pasteur" ....François Dal a permi de vérifier la "thèse" de Monsieur Poussard...lorsque l'on respecte à la taille les flux de sèves de la vigne, le dépérissement de la vigne est moindre voir plus....le bois mort peut être facilement digéré par celle ci et l'amadou (nid à toxines de l'esca) n'apparait plus dans les pieds de vigne. Allez sur gallica.bnf.fr/ark:/... le livre qui parle de la taille poussard date de 1921....rien de nouveau
Finalement en comprenant la vigne on la gère en respectant sa "personnalité" .C'est une liane il faut la tailler en le comprenant , la laisser suivre son chemin de liane tout en la maitrisant.

DL écrit:
Maladies du bois de la vigne : Autre exemple de fondamentalisme pasteurien qui a empêché l'émergence de solutions
jusqu'à ce que la taille guyot poussard soit relancée par François Dal

Réfléchir la taille pour pérenniser la vigne

Le conseiller viticole François Dal qui préconise la taille poussard pour préserver la vigne de l’esca.

Pour l’esca comme pour bien d’autres problématiques agronomiques, et médicales aussi d’ailleurs, deux thèses s’affrontent entre les partisans de Louis Pasteur et ceux de Claude Bernard.
Les uns considèrent que c’est en éradiquant le pathogène qu’on traite la maladie, les autres estiment que le développement de la maladie et des pathogènes est avant tout lié aux caractéristiques du milieu.

La vérité est probablement entre les deux.

Cela fait plusieurs décennies que le vigneron avait comme solution contre l’esca, l’arsénite, produit visant, selon les fondements pasteuriens, à éradiquer les champignons pathogènes responsables du dépérissement de la vigne. Après l’interdiction du produit au début des années 2000, d’autres réflexions agronomiques ont émergé.

Ce qui a mis en opposition les deux écoles de pensées Pasteur et Bernard.
D’un côté, celle défendue par Bernadette Dubos (Inra) et Philippe Larignon (IFV), et de l’autre, celle du chercheur Pascal Lecomte (Inra) qui en 2008 a privilégié des problèmes physiologiques plutôt que les phénomènes parasitaires pour tenter d’expliquer les maladies du bois.

«ça ne collait pas avec ce que j’observais»
«Face aux questions parasitaires, les théories ne collaient pas avec ce que j’observais sur le terrain», souligne François Dal. Pour lui, la question des champignons pathogène «est très secondaire».

«Je suis convaincu que les champignons sont toujours présents mais ne se développent qu’à la faveur de beaucoup de bois mort.»
Depuis cette époque, François Dal avec le soutien du Sicavac à Sancerre, a donc développé des techniques de taille moins mutilantes pour la plante, ceci afin qu’il y ait beaucoup moins de bois mort accumulé d’année en année. Et aujourd’hui, ses cours et le livre dédié du Sicavac «Réfléchir la taille pour pérenniser la vigne, tome 2» connaissent un succès très important parmi le monde viticole.

Respecter les flux de sève
L’idée de sa taille poussard est simple : il faut respecter les flux de sève et ne pas tailler trop près des bois lignifiés de la charpente pour que les cicatrisations n’entravent pas les flux de sève. 6 ans après, entre une parcelle témoin et une parcelle taillée selon sa méthode poussard, la fréquence de l’esca est divisée par deux, preuve que cette question des tailles mutilantes et des flux de sèves est réelle. «Au bout de 5 à 7 inversions de sève sur une charpente, suite à un mauvais choix de taille, la charpente dépérit», explique François Dal.
Ce phénomène de la mort d’une des deux charpentes d’un pied de vigne est attribué selon l’école pasteurienne à des champignons spécifiques donnant la maladie du BDA (Black dead arm).

Le cas des points de greffe
Mais il reste encore à expliquer pourquoi le dépérissement des vignes n’est-il pas plus limité par cette taille moins mutilante. Selon François Dal, la qualité des points de greffe est un autre facteur entravant le bon cheminement de la sève, car dans de nombreux cas s’opère un étranglement à ce niveau qui accentue les risques d’apoplexie. Restait donc à contourner ce problème de l’étranglement au point de greffe quand une vigne est implantée depuis des années. Là aussi, François Dal a proposé une solution qui consiste à décapiter le cep juste au-dessous du point de greffe, pour ensuite proposer une nouvelle greffe en place, directement sur le porte-greffe. Technique qui permet de conserver le capital d’enracinement et de relancer un pied productif l’année suivante.

Curetage pour diminuer la toxicité des champignons du bois mort

Selon le technicien, il faut cependant discerner le dépérissement lié à la physiologie de la montée de sève, de l’expression toxique des champignons qui s’installent sur le bois mort appelé amadou et donnant ces feuilles tigrées caractéristiques. C’est pourquoi, il propose désormais pour limiter cette expression toxique un curetage des pieds pour éliminer les bois morts. Assez spectaculaire, le curetage vise à extraire le fameux amadou - bois spongieux colonisé par les champignons de l’esca – au moyen d’une microtronçonneuse. Ca laisse place à un pied troué de part en part. Là encore, le curetage selon les premiers essais avec mesure de fréquence diminuerait significativement l’expression de la maladie.
Les thèses de François Dal et Pascal Lecomte connaissent un véritable succès dans les vignoble. Elles démontrent la faillite de l'approche purement pasteurienne pour tenter de soigner les maladies du bois. En attendant, des milliers de tonnes d'arsénite auront été épandues dans les vignobles pour tenter d'éradiquer en vain les champignons dits pathogènes, responsables de l'esca.

DL

1 : Pour remédier aux problèmes de point de greffe, le regreffage des pieds.

2 : Regreffage : après avoir décapité le pied sous le point de greffe, un greffon en biseau est introduit.

3 : L’amadou qui exprime les symptômes de toxicité de l’esca peut être extrait.

4 : L’opération de curetage est effectuée avec une micro tronçonneuse. (Photos Sicavac - Dal, extraites de l’ouvrage Manuel des pratiques viticoles contre les maladies du bois, 25 e, à se procurer au Sicavac.

5 : Manuel des pratiques viticoles contre les maladies du bois, Sicavac au 02 48 78 51 00.

C'est donc bien là que je voulais en arriver cher DL (Didier Lef...?), en effet les travaux de Francois Dal sont ultras interressants et ont chamboulé ma façon de tailler
J'ai encore suivi avec interet à distance par videos "ouebesques" ses differentes interventions apres Saumur, Sancerre et dernierement l'Alsace

Cependant, sur une taille en Gobelet palissé tres courante en Touraine sur Chenin, il est bien compliqué d'adapter ses conseils sauf à monter tres rapidement les souches et le curetage necessite le coup d'oeil pour deceler les zones à amadou

Par contre je suis de plus en plus convaincu que la greffe en omega a certes permis de gagner du temps en pepiniere avec un taux de reprise superieur, mais la classique à l'anglaise assure une meilleure circulation de sève
A ce titre, dans mon "grand jardin", je vais desormais assurer la complantation en plantant du pg et en greffant à la parcelle en n+2 ou+3 selon la taille du tronc

jull

A ce titre, dans mon "grand jardin", je vais desormais assurer la complantation en plantant du pg et en greffant à la parcelle en n+2 ou+3 selon la taille du tronc

C'est ce qui se pratique dans un certain nombre de domaine bordelais, avec greffe à l'anglaise. Canon la Gaffelière, par ex (qui pratique aussi le non-rognage).

Il est super intéressant de faire des fosses pour comparer la colonisation du sol par le porte-greffe dans les deux premières années selon qu'il soit greffé ou non/greffé. La différence est spectaculaire

Ravageurs
Drosophila suzukii à surveiller !

www.mon-viti.com/con...

USA
Byctiscus betulae a failli passer les frontières américaines !

www.thedrinksbusines...
www.thedrinksbusines...

Australie
Les escargots menacent les vignes australiennes !

www.winebiz.com.au/d...

Flavescence dorée
Traitement à l'eau chaude : la polémique !

www.mon-viti.com/con...

Un caviste bourguignon me fait part ce matin du procès intenté à Emmanuel Giboulot. Celui-ci aurait refusé de se soumettre à un arrêté préfectoral imposant aux vignerons de pratiquer un épandage chimique anti-cicadelle. Ce traitement aurait l'inconvénient de nuire aux communautés d'abeilles indigènes ainsi qu'à la faune auxiliaire. Mr Giboulot est donc trainé en justice. Il risque 6 mois de prison et 30 000 euros d'amende. L'affaire sera jugée le 24 Février prochain.

Une pétition de soutien se trouve ici ipsn.eu/petition/vit...

lapassionduvin.com/p...
lapassionduvin.com/p...

et hop, deux euros de plus

y'en a encore qui croient que oliv est battable... -

A la difference pres chers amis qu'il y a qqc de nouveau dans ce post, à savoir le lien pour signer la petition et soutenir Emmanuel Giboulot

Je suis tout de même étonné que certains puissent s'indigner qu'on soit poursuivi quand on ne respecte pas la loi...

Luc

Faire avancer les choses c'est aussi parfois aller contre la loi...

Olivier

on peut la contester en effet pour faire avancer les choses, mais la respecter tant qu'elle est applicable me semble le minimum.
donc signer une pétition pour faire évoluer la loi me semble une bonne chose, mais faire une pétition pour soutenir quelqu'un qui ne l'a pas respectée à ses risques et périls, me semble déjà plus contestable.

Cela fait 40 ans que le domaine Giboulot est exploité de manière biologique. Son propriétaire considère qu'il existe des alternatives non toxiques, naturelles, à la régulation de la cicadelle (fougère, argile calcinée, piège...). Il est mis en avant que les traitements chimiques conventionnels éradiquent les prédateurs naturels de cet insecte (araignée, mante religieuse et certains types de punaises). La question reste à savoir si la stratégie biologique est vraiment efficace ou non. Dans le cas où ce ne serait pas le cas et présenterait un risque de contamination aux exploitations environnantes, on pourrait alors accuser Giboulot d'irresponsabilité. Mais avant de l'incriminer, cela reste à prouver.

Moi, je considère que je suis moins dangereux à 160 km/h sur l'autoroute que certains autres à 110.
Je vous ferai donc parvenir une pétition lorsque je recevrai mon prochain procès verbal...
D'autant plus qu'avant de m'incriminer, vous êtes priés de prouver que ce que j'affirme est faux.

Luc