Enfin faut arrêter de croire que des ouvriers ont à une époque bu des Latour ou des Vosne bien nés, ce ne fut jamais le cas.

Merci pour ce rappel salutaire Benoît car c'est un peu une légende LPVienne l'accessibilité des vins avant.

Bien entendu que la classe moyenne ne se sifflait pas des Lafite ou des Echezeaux du DRC tous les dimanches midi mais on trouvait Angélus 1989 pour 170 F au supermarché. Les amateurs connaisseurs pouvaient se permettre des choses qu'au même statut social actuel il n'est plus possible de réaliser.

starbuck écrit: Bien entendu que la classe moyenne ne se sifflait pas des Lafite ou des Echezeaux du DRC tous les dimanches midi

Pas sûr que ça soit si évident pour tout le monde...

starbuck écrit: Bien entendu que la classe moyenne ne se sifflait pas des Lafite ou des Echezeaux du DRC tous les dimanches midi mais on trouvait Angélus 1989 pour 170 F au supermarché. Les amateurs connaisseurs pouvaient se permettre des choses qu'au même statut social actuel il n'est plus possible de réaliser.

Tout à fait. Quand j'ai commencé à travailler, début des années '90, je gagnais 40.000 francs belges (1.000€). A ce moment là, La Tâche 1982 était vendu à 3.649 francs belges en supermarché (90€). Bref, une folie qu'un jeune passionné pouvait se permettre. Parmi mes achats de l'époque, Trolplong-Mondot 89 à 569 Bef (14€), tandis qu'Angelus 90 était à 829 Bef (20.5€). On n'en buvait pas tous les jours, mais on pouvait quand même se faire plaisir...

Tout de même...
J'achète du vin depuis une bonne dizaine d'années et j'ai pu acquérir des Clos Rougeard à 25 €, des Ganevat à 30 €, des Gonon à 20 €, des Allemand à 35 €, j'en passe et des meilleurs, et je ne parle bien sûr pas de la Bourgogne.
Beaucoup de vins qui aujourd'hui sont quasiment introuvables, à moins d'accepter d'engraisser des intermédiaires qui les revendent au prix fort.
Bien sûr je peux acheter autre chose mais certaines cuvées me manquent car non égalées ou non équivalentes.

Pour revenir au débat concernant le service de personal shopper, il se trouve que j'ai reçu la publicité. Je dois faire partie de ceux qui surpayent sur Idealwine ou alors qui semblent ne pas prendre mes propres décisions ?!

S'il est évident que la plupart des LPViens ne sont pas dans la cible, je trouve tout de même triste que "nous" soyons aujourd'hui amenés à utiliser les services d'un tiers pour effectuer des achats de type "lifestyle" ( désolé pour ce second anglicisme). Autant on peut trouver utile de rechercher de l'aide pour un achat pointu comme celui d'une chaudière, autant déléguer à autrui la sélection de produits essentiellement liés au plaisir et au goût me semble d'une grande tristesse. Ces achats devraient être la cerise sur le gâteau de notre existence. Sans pour autant qu'il faille prendre des heures de recherche pour choisir une bouteille, quiconque peut prendre quelques secondes pour feuilleter un guide ou un forum. A quoi ressemble l'existence de ceux qui recourent à un tel service ? Qu'est-ce qui importe réellement pour eux ? Pourquoi se constituer une cave sans faire soi-même la démarche ?

On me dira : parce que certains ont les moyens. Eh bien, je réitère : c'est triste.

Benji écrit: Pour revenir au débat concernant le service de personal shopper, il se trouve que j'ai reçu la publicité. Je dois faire partie de ceux qui surpayent sur Idealwine ou alors qui semblent ne pas prendre mes propres décisions ?!

S'il est évident que la plupart des LPViens ne sont pas dans la cible, je trouve tout de même triste que "nous" soyons aujourd'hui amenés à utiliser les services d'un tiers pour effectuer des achats de type "lifestyle" ( désolé pour ce second anglicisme). Autant on peut trouver utile de rechercher de l'aide pour un achat pointu comme celui d'une chaudière, autant déléguer à autrui la sélection de produits essentiellement liés au plaisir et au goût me semble d'une grande tristesse. Ces achats devraient être la cerise sur le gâteau de notre existence. Sans pour autant qu'il faille prendre des heures de recherche pour choisir une bouteille, quiconque peut prendre quelques secondes pour feuilleter un guide ou un forum. A quoi ressemble l'existence de ceux qui recourent à un tel service ? Qu'est-ce qui importe réellement pour eux ? Pourquoi se constituer une cave sans faire soi-même la démarche ?

On me dira : parce que certains ont les moyens. Eh bien, je réitère : c'est triste.

"Cher client, au prix d'efforts héroïques, j'ai réussi à vous dénicher un "must have" IN-CON-TOUR-NA-BLE pour votre cave : ça s'appelle Liber P..... "
Vu comme ça, c'est plus drôle que triste, non ?

Plus sérieusement, ce métier existe depuis des lustres, sous une autre dénomination, moins glamour : un bon caviste.

Merci pour le sourire !
Aller chez le caviste (soi-même), effort, exploit ! Je dis oui !!

Le charme des grands formats!!!

www.idealwine.com/fr...

 

écrit:

Le charme des grands formats!!!

www.idealwine.com/fr...

Quelle peine...

C'est une vente caritative apparemment. 

écrit:

C'est une vente caritative apparemment. 

Je comprends mieux alors.
 

Oui une vente caritative sans prix de réserve ; il peut y avoir des choses intéressantes à condition de sortir des étiquettes.

C'est en effet une vente caritative pour l'association Vendanges solidaires.

Marché
Le co-leader mondial des ventes aux enchères électroniques de vins et spiritueux vient de dévoiler les principales orientations observées sur ce marché l’an passé, avec quelques surprises, des tendances qui s’affirment et des piliers qui restent bien ancrés.

www.terredevins.com/...

On va dire que je leur en veux ! mais non, pas du tout, je veux juste lever ce que j'appellerai pudiquement un "malentendu".

Je raisonne sur un exemple de ventes que j'ai suivi très récemment (vente actée le 5 mai dernier) : dans une collection particulière, il y avait plusieurs lots de Sauternes Raymond Lafon 1989.
-1 lot de 6 bouteilles
-1 lot de 3 bouteilles
-1 lot de 2 bouteilles.

La cote avant la vente était de 57 euros, correspondant peu ou prou au prix de vente des précédents lots, en 2019.

La vente, le 5 mai 2021, de ces trois nouveaux lots, se conclut par un prix par bouteille de : 
-55 euros pour le lot de 6
-79 euros pour le lot de 3
-80 euros pour le lot de 2.

Devinez quoi ? la cote est, à l'issue de la vente, immédiatement ajustée par IdW à... 79 euros ! est-il nécessaire de commenter ?

Deux remarques tout de même :
-il est évident que la cote qui "devrait" être affichée est la moyenne des prix de vente des bouteilles, soit (6*55 + 3*79 + 2*80)/11 = 66 euros ;
-quel est le statut de cette fameuse cote ? je suppose qu'elle n'a aucune valeur juridique ? elle est quasiment publique, tout de même, donc constater de si grossières erreurs d'évaluation me pose problème !
Car cette cote de Raymond Lafon, c'est une preuve par l'exemple. On peut en trouver des dizaines comme ça. Soit la cote est correctement évaluée (minorité de cas), soit elle est ultra-surévaluée. Jamais sous-évaluée évidemment.

On n'est bien sûr pas obligés de sa calquer sur la cote pour enchérir ou acheter, et chacun est responsable de ses achats ! mais cette cote sert quand même beaucoup de référence et d'arguments de hausse des prix. Je sais que le sujet a déjà été soulevé et débattu ; mais les cotes issues de calculs grossièrement faux, avec l'erreur toujours dans le même sens...

Antoine

écrit:

On va dire que je leur en veux ! mais non, pas du tout, je veux juste lever ce que j'appellerai pudiquement un "malentendu".

Je raisonne sur un exemple de ventes que j'ai suivi très récemment (vente actée le 5 mai dernier) : dans une collection particulière, il y avait plusieurs lots de Sauternes Raymond Lafon 1989.
-1 lot de 6 bouteilles
-1 lot de 3 bouteilles
-1 lot de 2 bouteilles.

La cote avant la vente était de 57 euros, correspondant peu ou prou au prix de vente des précédents lots, en 2019.

La vente, le 5 mai 2021, de ces trois nouveaux lots, se conclut par un prix par bouteille de : 
-55 euros pour le lot de 6
-79 euros pour le lot de 3
-80 euros pour le lot de 2.

Devinez quoi ? la cote est, à l'issue de la vente, immédiatement ajustée par IdW à... 79 euros ! est-il nécessaire de commenter ?

Deux remarques tout de même :
-il est évident que la cote qui "devrait" être affichée est la moyenne des prix de vente des bouteilles, soit (6*55 + 3*79 + 2*80)/11 = 66 euros ;
-quel est le statut de cette fameuse cote ? je suppose qu'elle n'a aucune valeur juridique ? elle est quasiment publique, tout de même, donc constater de si grossières erreurs d'évaluation me pose problème !
Car cette cote de Raymond Lafon, c'est une preuve par l'exemple. On peut en trouver des dizaines comme ça. Soit la cote est correctement évaluée (minorité de cas), soit elle est ultra-surévaluée. Jamais sous-évaluée évidemment.

On n'est bien sûr pas obligés de sa calquer sur la cote pour enchérir ou acheter, et chacun est responsable de ses achats ! mais cette cote sert quand même beaucoup de référence et d'arguments de hausse des prix. Je sais que le sujet a déjà été soulevé et débattu ; mais les cotes issues de calculs grossièrement faux, avec l'erreur toujours dans le même sens...

Antoine

 

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Sinon la cote Idealwine est la médiane des prix de vente de l'année en cours.

Trois vente en 2021 : 55 €, 79 € et 80 €

Je te laisse calculer la médiane de (55,79,80)

Bonjour Antoine,

Oui et le problème se pose parce qu'Idealwine est à la fois et juge et partie.
Surévaluer les vins est leur intérêt financier évident.
A leur décharge, ils peuvent le faire parce que globalement le marché mondial des vins qui nous intéressent est en proie à une hausse structurelle de la demande et donc des prix.

écrit:

Bonjour Antoine,

Oui et le problème se pose parce qu'Idealwine est à la fois et juge et partie.
Surévaluer les vins est leur intérêt financier évident.
A leur décharge, ils peuvent le faire parce que globalement le marché mondial des vins qui nous intéressent est en proie à une hausse structurelle de la demande et donc des prix.

 

Mais non, la cote est la médiane des prix de vente de l'année, point barre.

La médiane de 55, 79 et 80 c'est 79.

Michel,

"Pour calculer la médiane : On classe les valeurs de la série statistique dans l'ordre croissant : Si le nombre de valeurs est impair, la médiane est la valeur du milieu. S'il est pair, la médiane est la demi-somme des deux valeurs du milieu."

Ici, 11 bouteilles, il faut regarder la 6ème en partant du prix bas ou en partant du prix haut... on obtient 55 euros   mdr c'est encore plus bas que la moyenne.

Non je n'ai pas vraiment envie de leur écrire pour leur signaler une erreur malencontreuse ; toutes les autres erreurs survivraient à ma démarche, c'est inefficace !

Antoine

Comment obtiens-tu 79 ? en t'affranchissant du fait que le prix à 55 vient d'un lot de 6 bouteilles. Euh... je veux bien que tu défendes bec et ongle IdW mais là...

En ajoutant les 20 % de frais acheteur aux 66 €, on s'approche assez des 79 €, non ?

Hervé

Le nombre de bouteilles vendues ne rentre pas dans le calcul ; c'est le prix unitaire qui compte.

Don la médiane de 55, 79, 80 c'est bien 79.

Je ne les défends pas, j'explique le calcul.

En tout cas tu réponds sans doute à la question, non sans soulever une gêne flagrante : comme les lots de 6 donnent des prix moyens toujours bien inférieurs (les lots de 6 déchaînent moins les acheteurs que les bouteilles à l'unité ou les lots de deux), la technique de la médiane semble être utilisée sans tenir compte du nombre de bouteilles par lot !! le résultat est donc purement et simplement FAUX.

Antoine

écrit:

En ajoutant les 20 % de frais acheteur aux 66 €, on s'approche assez des 79 €, non ?

Hervé

Non Hervé, tous les prix indiqués ici, prix de vente et cote, tiennent compte de la commission. Je ne me serais pas permis, sinon

écrit:

Le nombre de bouteilles vendues ne rentre pas dans le calcul ; c'est le prix unitaire qui compte.

Don la médiane de 55, 79, 80 c'est bien 79.

Je ne les défends pas, j'explique le calcul.

Merci pour l'explication... mais bon, ça ne t'inspire pas un commentaire ? pas de pondération par le nombre de bouteilles, ça ne te pose pas de problème ?

C'est leur cote, leur mode de calcul.

Comment pourrait-il être faux ?

Il n'empêche que si tu veux acheter une bouteille de Raymond Lafon, il t'en coûtera 79 € en moyenne.

En plus, si tu regardes cette page (cote détaillée), tu as toutes les explications.

www.idealwine.com/fr...

Et non, je ne vois pas pourquoi il faudrait pondérer par le nombre de bouteilles pour connaître la cote d'une bouteille.

écrit:

écrit:

Bonjour Antoine,

Oui et le problème se pose parce qu'Idealwine est à la fois et juge et partie.
Surévaluer les vins est leur intérêt financier évident.
A leur décharge, ils peuvent le faire parce que globalement le marché mondial des vins qui nous intéressent est en proie à une hausse structurelle de la demande et donc des prix.


 

Mais non, la cote est la médiane des prix de vente de l'année, point barre.

La médiane de 55, 79 et 80 c'est 79.
 

Il faut prendre en compte toute la distribution - donc le nombre de bouteilles - pour calculer la médiane d'un échantillon. Celui-ci comportant 11 bouteilles, dont 6 à 55€, la médiane est à 55€. En outre pour établir la cote, il me semble aussi que le bon indicateur est plutôt la moyenne

Mathieu

écrit:

écrit:

écrit:

Bonjour Antoine,

Oui et le problème se pose parce qu'Idealwine est à la fois et juge et partie.
Surévaluer les vins est leur intérêt financier évident.
A leur décharge, ils peuvent le faire parce que globalement le marché mondial des vins qui nous intéressent est en proie à une hausse structurelle de la demande et donc des prix.




 

Mais non, la cote est la médiane des prix de vente de l'année, point barre.

La médiane de 55, 79 et 80 c'est 79.


 

Il faut prendre en compte toute la distribution - donc le nombre de bouteilles - pour calculer la médiane d'un échantillon. Celui-ci comportant 11 bouteilles, dont 6 à 55€, la médiane est à 55€. En outre pour établir la cote, il me semble aussi que le bon indicateur est plutôt la moyenne

Mathieu

 

Ce n'est pas la formule qu'ils ont choisi...Et je pense que la médiane permet de s'affranchir des résultats aberrants.
D'autre part si on faisait intervenir le nombre de bouteilles, il faudrait alors donner plusieurs cotes suivant le nombre de bouteilles que l'on souhaite acquérir non ?
Car si on donne une cote de 55 € et qu'un acheteur souhaite n'en acquérir qu'une seule, il va être surpris du résultat...