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Toujours sauf erreur, Champagne Le Mesnil est le nom de la cave coopérative du village du Mesnil/Oger, également appelée Union des Propriétaires Récoltants (UPR) et fondée en 1937.

En blancs la gamme est composée d'un brut grand cru sans année, d'un millésimé grand cru issus de plusieurs villages (Sublime) et d'un millésimé grand cru issu du seul village du Mesnil (Le Mesnil cuvée Prestige).

Champagne Le Mesnil - Blanc de blancs Grand Cru :

Bulle fine, robe pâle. Nez que je qualifierais de pur avec de la profondeur. Egalement floral, sur le citron (sirop), la noisette et la craie. L'attaque est punchy, virile mais correcte. Pas de perception du dosage, le vin est droit et tendu. Belle longueur. Finale crayeuse qui signe le vin.

Un vin de plaisir, d'abord facile, mais tout à fait digne de son classement. Pour une vingtaine d'euros (FAV Monoprix), il n'y a rien à dire.

Le blanc de blanc GC de cette même cave, goûté à l' aveugle par le Jury Monoprix Gourmet en Juin dernier avait vraiment enthousiasmé toute la table, à commencer par Michel Bettane. A ce prix là, cela vaut vraiment le coup d'en encaver quelques bouteilles, ce que je n' ai pas manqué de faire à la dernière FAV ! cr à suivre donc....

Daniel

bonjour,

Comme tout coopérative champenoise qui manipule (entendre travaille le vin), les coopérateurs reprennent le même assemblage que la cuvée BSA vendue sous le nom le mesnil, très proche par ailleurs du champagne de saint gall produit par l'union de copp dont dépend celle du mesnil (union Champagne). Vous me suivez ?

Le tout d'une qualité sans faille, très suivie et seul un dosage un peu appuyé sur les bsa empêche l'accession au haut de gamme AMHA.

Bref, achetez le vin vendu par les coopérateurs, c'est le même en nettement moins cher souvent car la coop ne souhaite pas casser le marché de ses livreurs de raisins, souci légitime et habituel en champagne. C'est compliqué mais une fois qu'on le sait, on ne regarde plus les étiquettes de la même façon, on traque le "RC n°XXXXX, élaboré par union champagne, etc..." pour bien comprendre ce qu'on achète !

Champagne Le Mesnil - Blanc de Blancs - Grand Cru
Acheté la semaine dernière chez Monsieur et Madame Monoprix à 20 km de chez moi, conservé ensuite au frigo, dégusté ce soir dans un verre Chef et Sommelier pour champagne mal lavé dans le fond....
Je reste dubitatif....
Jolie couleur, cordon de fines bulles très actif (vue la propreté du verre...)
Au nez : c'est en vrac
Au goût : la bulle est très agréable, mais le chardonnay n'est pas très "sharp"... Légère amertume en fin de bouche, pas mal...
Si j'osais, de quel droit, je mettrais une note 13/20.
Une question : combien de temps doit-on laisser reposer un vin (effervescent ou pas) avant de le déguster ?... J'ai déjà abimé un Côtes du Jura de Mâcle la semaine dernière en le buvant 1 semaine après 500km de voyage, maintenant je me demande si j'ai le "droit" de boire un vin secoué sur 20km (en plus effervescent...) quelques jours après ?
Merci de vos lumières
Bonne soirée
François

Bu ce soir à l'apéro......
Il est bien "reposé" maintenant...
Si je ne m'abuse il n'y a que du chardonnay dans ce champagne, donc on pourrait s'attendre à une certaine "unité", un certain équilibre...
Rien de bien compréhensible dans le verre... Le vin est vif et part dans tous les sens... Aucun "message" clair.
Si j'osais, de quel droit, je mettrais une note : 12/20....
Bonne nuit
François

Un vin bu avec belle-maman

Champagne Le Mesnil - Blanc de Blancs Grand Cru
Amuse-bouches : sablés au parmesan, cumin et saucisse fumée des Vosges / tuiles à l’andouille et au radis noir / saumon au nori, salade d’asperge verte crue, céleri et gingembre confit

Nez agréable, sur la pomme verte, les agrumes, une petite note de noisette. Elégant.
La bulle est relativement fine, la bouche assez ronde, mais fraîche.
C’est bon, et ça remplit parfaitement sa fonction apéritive.
Bien +

Mathieu

Champagne Le Mesnil - Blanc de Blancs - Réserve Spéciale 1959

Ce champagne est de l'Union des Propriétaires Récoltants.
Lors de l'intronisation de nouveaux confrères à Mesnil sur Oger le jour de la Saint-Vincent, le repas se fait avec le blanc de blancs de la coopérative et j'avais été frappé par sa qualité. Acheter ce champagne me paraissait un bon plan, surtout quand on aime les vins du Mesnil.

Un ami m'a fait goûter ce Mesnil 1959 "réserve spéciale", mais qui n'est pas un grand cru, je crois (?). En tout cas, ce n'est pas écrit comme sur les étiquettes ci-dessus.

Je l'ai trouvé bien conservé pour un 1959, c'est-à-dire ayant encore une belle cohérence, mais ce qui m'a frappé, c'est qu'il est beaucoup trop simple. Le manque de complexité est flagrant. Il est probable que le vieillissement simplifie le vin contrairement à ce qui se passe pour des grands vins.

C'était quand même un vin agréable, avec un acidité bien contrôlée.

A noter qu'en relisant ce fil, je cherche quelle est la base du BSA actuel que je trouvre assez droit...hé bien c'est 2008 : voilà les fiches dispo sur ce site de la coop :
www.union-champagne....

On peut y remarquer mon grief principal envers cette union de coop : un dosage appuyé, mais je dois avouer qu'en lisant "10 gr/l" sur plusieurs fiches, je ressentai pour ma part plutot 8/9 gr. Cela fait 10 ans que je fais part de cette remarque. C'est dommage, avec une telle source d'approvisionnement (plusieurs centaines d'hectares des meilleurs terroirs de champagne) il y a de quoi faire des vins encore plus denses et plus purs, à mon humbe avis. sans forcement devoir se tourner vers la cuvée Orpale, exceptionnelle, mais très onéreuse.
Bien sûr le rapport qualité prix des cuvées spéciales et millésimées vendu par les coopérateurs sous leur nom propre est superbe : pour environ 20 euros, les 2005 ou 2006 sont actuellement à la vente...

Je restais sur ma faim après le petit excès de dosage ci dessus. Nous avons ici Champagne Le Mesnil, avec la cuvée "Sublime", sans fermentation malolactique, millésime 1998.

15 ans. Et pourtant, c'est pile-poil à point. Le côté tranchant initial s'est marié (ou pacsé, faut voir) avec la brioche et une relative douceur enrobe la bouche. Damned, serait-ce un poil dosé à mon gout ? Conservée depuis 4 ans en cave, les 7/8 gr se font encore sentir mais je fais la fine bouche car cela rend bien sûr le vin moins exclusif et le mariage avec un mont d'or au four est réussi.

Un très beau vin dont j'ignore le prix de vente à la coopérative, allez : google donne 25 € pour le 2005. Raisonnable.

Le Mesnil Blanc de Blanc.

Acheté un peu au hasard hier pour une soiree chez des amis.

Bu à l' apéritif, champagne agréable. Le chardonnay est bien présent mais sans excés type "boulangerie au petit matin"

C est rond , agreable mais ma moitié et moi l' avons trouve un poil trop dosé sans que cela ne gâche le vin.

J aimerais le gouter avec un dosage plus software car la base est très bonne. A 20 euros la bouteille c est un RQP très correct.

Pour info, comme champagne moins dosé élaboré par l'union champagne, il y a un extra-brut blanc de blancs (5g/l) et une cuvée "spéciale" (pas blanc) dont les dosages sont souvent assez faible (moins de 10).
Personnellement, je les vends respectivement à 15,10 € et 18,60 €
Je suis nouveau sur le forum, je ne sais pas si je peux laisser ma marque de champagne.

Champagne Le Mesnil GC Blanc de Blancs
cr tiré de: Le soir où je sombrai dans la dernière année de la moitié de ma septième décade .

Nez vif et délicat au corps aromatique plein dont les effluves de pomme, de noisette, de champignons et de brioche, s’expriment avec finesse et élégance.
En bouche, la bulle fine au maillage serré, délivre de beaux amers fruités dont la persistance allonge à souhait le coté crayeux. De l’harmonie, du style, le corps d’un GC qui en fait pour moi, depuis que ce vin est labellisé Club Monoprix Gourmet, le meilleur rapport qualité prix des BSA GC de la Côte des Blancs (22€).
Du moins selon mon expérience, car des avis plus autorisés que le mien;) laisseraient supposer "qu'on peut trouver au moins aussi bien voire largement mieux pour moins cher chez pas mal de récoltants (Guiborat, Bonnet-Gilmert, André Jacquart)". Sideway

Daniel

Désolé Daniel si j'ai pu apparaître comme voulant donner un avis plus autorisé que le tien, ce n'était franchement pas mon intention.

Je voulais juste souligner que 22€ restant 22€ il y a d'autres BSA des villages classés grand cru de la Côte des blancs qui peuvent se trouver pour pas loin de 2, 3, 4 voire 5€ de moins. Mais il est vrai que si je vais au Monop' mon choix se portera facilement sur ce Mesnil par rapport aux BSA des " grandes " maisons vendus dans cette enseigne. C'est d'ailleurs suite à un achat de la sorte que j'ai créé le sujet sur LPV.

Comme un message de 2014 le soulignait, le BSA décrit ci dessus à 22 € en GS se trouve chez les coopérateurs à 14/15 €. Cela permet peut être de relativiser ce que l'on attend de lui.
Maintenant, un 14 juillet à 11h45 pour l'apéro de midi...il n'y a que Monop' !!

Champagne Le Mesnil - Blanc de blancs GC - Union des propriétaires récoltants du Mesnil-sur-Oger
Aucune indication de dégorgement hormis l'inscription L B112.15.090.1B gravée sur la bouteille

Sur TV LPV on parlait de ce Mesnil comme d'un redoutable ambassadeur du bon goût pour "petits" moyens. Ben c'était le 14 juillet, les cavistes étant fermés, j'ai tenté !

Allons-y: le nez est très brioché, les fruits sont mûrs avec un peu d'acidulé, gourmands tout en étant compensés par un certaine fraicheur crayeuse. Fond de verre sympathique, fruits jaunes acidulés flirtant avec la pomme verte, légèrement sur la roche (mais pas crayeuse/minérale) ! La bulle s'étant assagie, la bouche se révèle à elle-même: une ampleur correcte, un développement convenable où tout semble équitablement partagé dans la douceur. Le problème étant qu'il y a trop de bisounours !!! Quelques amers joufflus et une acidité bien gentille... la longueur est moyenne (très dépendante des bulles). Le dosage ne va pas du tout me concernant, et je sature au bout de deux verres, bien que servis à 8-9°C. La bouche reste fraiche en finale avec une certaine persistance mais l'ensemble laisse un souvenir édulcoré.

Un vin gâché par son dosage et qui à 22 euros ne vaut pas son prix. Aucun intérêt pour moi de dépenser cette somme pour un Champagne, alors que pour quelques euros de plus le Montgueux de Lassaigne nous y transporte vraiment.

Devrait plaire mais pas mon style du tout.

Pas mauvais mais BOF !

"Un vin gâché par son dosage"...affirmation pour la moins excessive sur ce Champagne dosé à 10g/L ce qui semble être la moyenne pour un brut censé être à moins de 12g. Des gouts et des couleurs certes - d'autant que les miens se portent plutôt du coté d'Agrapart, Gimmonet, Lenoble, Larmandier Bernier, donc vers les tiens apparemment - mais il y'a une forme du jusqu'au boutisme du non dosé à tout crin un peu lassante par son systématisme surtout quand il n'est pas argumenté, surtout après avoir dégusté une seule bouteille achetée visiblement à la va vite..
Juillet est la période des fêtes et si j'en avais eu la possibilité, je t'aurais fait gouter un paquet de bouteilles que les gens amènent, là pour le coup - et à mon gout - vraiment alourdies par leur dosage et vraiment sans intérêt, soit vraiment une autre planète que cette cuvée du Mesnil dont j'ai bu quelques dizaines de bouteilles et qui ressort toujours à l'aveugle à son avantage, aux sessions Monop' où la plupart des dégustateurs n'aiment pas trop les Champagnes trop dosés.

Frédéric, aucun souci, vois y plutôt une forme d'humour, la preuve c'est que je t'ai cité et que j'ai Jacquart en ligne de mire depuis un certain temps.

Daniel

Cela reste mon point de vue personnel sur une seule bouteille c'est vrai ! Il y a eu quelques fluctuations d'impression mais en moyenne, le vin m'a semblé dénaturé par son dosage. Il nuit à l'aromatique que je recherche en Champagne (pomme verte acidulée, amande, craie, peau de pêche léger), aux amers et à l'acidité (modestement présente), rendant tous ces aspects "bonbonnant" (quart-sec). Pourtant, je ne suis pas un ayatollah du "zéro" ! Tu reconnaitras qu'entre 2 et 10 grammes, il y a de la marge !

Mais on aurait dû la boire ensemble, elle n'en aurait été que meilleure -D

10 grammes effectivement, ça peut commencer à peser .....

Jmm

Le coté "bonbonnant"- pour ne pas dire sucraillon:D - que tu évoques, est vraiment tout ce que je déteste chez un Champagne qui n'échappe pas au fait de se gouter plus ou moins bien selon les circonstances, l'humeur du capitaine, la canicule ou ce que l'on mange avec. Mais là, venant de gouter et regouter, il y'a une semaine, trois bouteilles différentes de cette cuvée, j'ai vraiment eu l'impression que l'on parlait d'un vin différent. Cela serait sympa que l'on en regoute une ensemble...à l'aveugle

"10 grammes effectivement, ça peut commencer à peser ....." Combien çà pèse, un ressenti ?" ;)

Le dosage est un sujet sans fond, tant d'une cuvée à l'autre - dans les Champagnes d'une certaine qualité - une pointe de dosage peut donner un coté "avenant" [size=x-small]avant de sombrer dans le coté bonbonnant[/size], sans que que l'on puisse dire que l'un est meilleur que l'autre, tant ils correspondent à deux styles différents (brut et extra brut jusqu'au non dosé) que j'apprécie l'un autant que l'autre. J'ai des amis qui n'aiment vraiment pas le coté ultra sec, un peu austère - pour moi vertical - de la cuvée Mineral d'Agrapart que j'adore, et préfèrent nettement le Special Club de Gimmonet, un peu plus rond et séduisant, que j'aime autant. Question dosage, on est à 4g pour le premier et 5 pour le second. Etonnant comme ils se goutent si differemment !. Sur le Mesnil, même à 10g, j'avoue ne pas penser une seule seconde au dosage...

Daniel

Bonjour Daniel, bonjour à tous,

Remarquons que depuis toujours (enfin ici le 12/10/12 mais depuis 15 ans au domaine) je fais la remarque d'un dosage consensuel mais trop élevé pour l'ensemble des cuvées de la gamme exceptée Orpale (mais à plus de 50€, heureusement....). Disons que pour les clients Lambda ça passe, mais une grande majorité des amateurs de vin le remarque. Et pour avoir gouté la rare cuvée extra brut de cette maison comme des assemblages avant dégorgement, basés sur un vin très similaires à ce BSA, avec 3 gr de moins ce serait bien, avec 4/5 ce serait parfait pour de nombreux LPViens. Surtout si on sait attendre 1 ou 2 ans en plus après dégorgement.
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Pour boire de ces vins au moins une fois par semaine, pour en être l'ambassadeur d'un rapport qualité prix très honnête, il n'en reste pas moins cette belle épine dans le pied...peut être un -nécessaire- dictat d'un réseau commercial tourné vers une certaine clientèle...c'est parfois aussi simple que ça le choix d'un acte de vinification ?

Comme toujours, la lecture de ce fil par les responsables de cette coop les incitera peut être à aller dans ce sens (promotion d'une version extra brut en BSA ?), je n'en doute pas en ces temps de disette commerciale généralisée sur le marché français.

merci de ce témoignage interessant reposant visiblement sur une certaine expérience. Ce que tu évoquais, il y'a quelques temps, à propos de la cuvée Sublime, me semblait assez juste : - "Conservée depuis 4 ans en cave, les 7/8 gr se font encore sentir mais je fais la fine bouche car cela rend bien sûr le vin moins exclusif et le mariage avec un mont d'or au four est réussi. " - car soulignant que la quête du dosage minimum - dont je suis le premier défenseur - a parfois un petit parfum d'élitisme et que dans le fond, à partir d'une certaine qualité, chaque cuvée correspond à un besoin particulier, apéritif, gastronomique...

Dont acte, je viens d'envoyer un message au Président et à son chef de cave, pour leur proposer d'exposer leur point de vue et leur approche dans le sujet qui leur est consacré !

Daniel

Bonsoir,

On peut aussi avancer, si un des responsables nous lit, que le dosage s'intègre avec le temps, la puissance des arômes masquant ce reproche récurrent.
Mais helas je doute qu une fraction importante des clients achètent pour la garde des Bsa, aussi biens nés fussent ils.
J en veut pour preuve l'excellente tenue des millésimes des années 90 de l'union champagne.

Tout d'abord, je ne sais dans quel fil classer cette bouteille. Elle fut élaborée par l'union de coopérative "Union Champagne", et rendue aux coopérateurs pour la vente sous leur étiquette propre...

Allez, parlons du vin : pour faire le pendant au précis poste de François Audouze sur Clicquot Millésimé d'hier ( lapassionduvin.com/p... ), je décide ce midi d'ouvrir un champagne mature :

Champagne Grand Cru 2000, Union Champagne, brut (dosé en 2008 à 8 gr) :
Le premier nez est difficile d'accès : champignon, figue, noix, pain grillé, une puissance un peu brute pour ce vin qui ouvre l'apéritif. C'est une mauvaise idée de le boire pour lui seul en fin de matinée. Ouverture du frigo, saucisson sec, petit reste de béchamel/champignon de paris sur pain au four et hop, en 5 minutes...le vin prend enfin son essor. C'est sec, le dosage n'est plus qu'une fin de bouche un peu douce mais je n'en parle que pour dire que 5 ans après le dégorgement, celui ci est certes peu utile (disons généreux), mais intégré.
Une partie de l'assemblée, comme toujours, est gênée par les notes d'évolution au nez, alors que pour moi, l'harmonie avec la bouche est excellente. La signature d'un vin de gastronomie : une fraicheur (100% chardonnay sans malo quand même) et une puissance suffisante pour le plat.

Ce post se veut au final didactique : à sa sortie, je critiquais vivement le travail pratiqué sur ce vin, et la dissociation entre l'amertume relative du type Blanc de Blancs et le doucereux dosage, conséquence d'une (nécessaire ?) inféodation à un marché qui demande le consensus.
Ici, seul reste le produit, excellemment conservé malgré un millésime d'origine de moyen niveau. Le parallèle est voulu avec les magnums de Clicquot Vintage du post sus-cité.

Signalons qu'en ce moment, le millésime 2007 est en vente par les coopérateurs à 18/20 €, et je crois que le millésime 2009 va arriver...on en parle bientôt !

Champagne Le Mesnil - Orpale 1995

On m'avait vendu ce vin comme passé. Mais que non ! Les fruits jaunes, la pêche sont enrobés d'une douceur liée à l'âge respectable, sur de fines notes oxydatives. Une pointe de noix fraiche vient soutenir l'ensemble, mais dominée par un citron confit.

C'est comme toujours avec cette cuvée (qui se trouve actuellement sur 2002 ) un beau moment. Ce vin de la coopérative union champagne vaut beaucoup de cuvée du négoce bien plus chères...comme toujours.

Qui aime bien chatie bien : l'union champagne surdose quasi toujours ses vins, mais ici, avec plus de 10 ans en cave, c'est hyper fondu...ou disons qu'on l'oublie, ce qui est suffisant.

Champagne Le Mesnil - Blanc de blancs 2009

Première rencontre avec la version 2009 du Blanc de Blancs ici en version premier cru. Goutée en cave non encore habillée, je ne sais si ce sera sous "De Saint Gall" ou "Le Mesnil" que cette version sortira de la coop..peut être les 2 avec une petite (?) différence d'assemblage...

Enfin. Enfin l'équilibre de la prime jeunesse de ces vins toujours bien travaillés ne s'appuie pas sur de fins amers (qui ne sont pas toujours fédérateurs dans leur jeunesse) mais sur un fruit évident mêlé à un délicat côté vineux.
Ce ne sera jamais un vin où la matière sera prégnante, d'autres cuvées dans la gamme (Orpale, Spéciale en assemblage) le proposant. Mais au prix où les coopérateurs vont vendre ce vin sous leur propre étiquette (18/20 €), c'est l'assurance d'un vrai plaisir.

Le dosage se fait moins ressentir qu'avec le 2005 (ou surtout le 2007) où l'acidité ne se fondait pas avec la finale sucraillonne du dosage, c'est aussi un bon point...même si là encore, 2/3 gr de moins...

Toujours est-il que la preuve est là : avec des raisins plus mûrs qu'a l'accoutumée, la production de masse propose des vins qui ont quelque chose à dire. Les 2009 de l'Union Champagne sont donc à rechercher dans leur différentes versions, cela promet de beaux moments à prix d'ami.

Champagne Le Mesnil - De Saint Gall Orpale 1998

Blanc de Blancs grand cru. Dosage présumé 7 gr. Dégorgement 2010. Malo partielle présumée.

Bon, déjà je me suis trompé dans la cave, je voulais prendre un 1995...mais avouez que la mention du millésime, en tout petit et un peu effacée, hein...pensent pas aux presbytes ces gens là.

La filiation de ce vin avec l'Orpale 1995 ouverte à Noël 2015 (voir ci dessus) est évidente : mêmes arômes de pêche et de confit au nez, même fine oxydation sur le champignon, sensation vineuse sur une effervescence fine mais bien présente....mais ce 1998 n'est pas au même niveau à mon sens.
La dégustation reste monolithique, avec une matière toujours égale à beaucoup de cuvées haut de gamme du négoce mais le nécessaire supplément d'âme n'est pas là.

Est ce très bon ? Oui. Est ce excellent ? Non car inférieur à l'attente . Depuis ma rencontre avec cette cuvée sur le millésime 1986 de mémoire , c'est une version trop "classique" dans un niveau d'excellence général. Le 2002 actuellement sur le marché me va bien vieux et reste d'un rapport qualité prix plus intéressant.

Champagne Le Mesnil : Blanc de Blancs 2003

La robe est jaune pâle, brillante. Un nez très citron confit, avec une pointe de noix fraiche et annonce de fins amers que la bouche confirmera.
La matière n'est pas la plus intense mais c'est bien fait, dans un millésime donc difficile à travailler (maturité alcoolique, mais pas phénolique en général, on est au pays des vendanges trop p'hâtives) et franchement, c'est encore buvable...Bon, je suis rassuré, j'en ouvrirai une de temps en temps, sans me presser, lorsque l'accord le voudra. Là, sur une tartine de fromage persillé léger, c'est bien vu tonton. Bien.

Un produit semble t-il spécifique à la coopérative UPR, membre de l'union Champagne qui fait De Saint Gall.

champagne saint-gall 2002 grand cru blanc de blancs "cuvée orpale"

j'ai très longtemps cherché mon grââl en bulles, je crois que c'est désormais chose faite...

payé 64 euros, j'attendais beaucoup de ce vin...

le nez superbe sur la noisette, les agrumes, de somptueuses notes florales, sa profondeur et sa complexité nous y font rester longtemps....

la bouche allie équilibre, fraicheur, volupté, des amers superbes, une fine acidité qui soutient le vin, la bulle est fine une fois le vin un tant soit peu aéré, mais mazette : quelle matière !

très ample, riche et d'une finesse superlative, ce vin est superbe, ni plus ni moins, à cela ajoutez une énorme longueur...

grand vin !

Bonjour,

Champagne Le Mesnil - Blanc de blancs Grand Cru "Prestige" 2003

Depuis 2016, je goute cette cuvée une fois par an pour suivre son évolution. Hé bien c'est toujours aussi bon et "jeune" : seule la finale trahit une cuvée de plus de 7/8 ans me dit ma vénérable voisine.
Quoi ? 7/8 ans, mais damned, on va sur 16 ans de bouteille !
Fait sans fermentation malo-lactique, c'est un beau vin de garde, très adapté à l'apéritif, mais attention, ne pas servir en deça de 9/10°, sinon, on trouve que c'est droit, citronné et que cela manque de vie...

J'espère là aussi que la coop UPR qui élabore et vend ce champagne sortira le 2008, c'est actuellement le 2006 qui est à la vente....a suivre.