CR:Veuve Clicquot La Grande Dame 1983

La robe est peu évoluée, en tout cas, la Dame ne laisse pas paraitre ses 30ans en la contemplant avec les yeux. Le cordon est très fin et discret, l'effervescence est plus implicite qu'explicite. Le nez est sur les fruits secs, à coque.

L'attaque en bouche est d'une très belle délicatesse, avec un coté crémeux et soyeux. La matière est fine, ce champagne est travaillé tout en finesse. Des saveurs torréfiées et de noix se dégagent nettement, sur une acidité tout aussi fine qui donne encore une belle tension. L'équilibre est superbe, aucune fausse note. Belle finale sur la noix, avec une longueur tout en finesse.

Cette Dame ne donne aucun signe de fatigue, et c'est très bon!

Veuve Clicquot Rich Reserve 1996

Une cuvée dosée en "sec" qui n'est plus produite, avec une part importante de pinot noir si j'ai bien tout compris.
Belle couleur dorée, nez sur les agrumes bien mûrs, un peu brioché. Bouche assez vive et vineuse, assez sucrée, sur les agrumes encore, un peu de fruits confits, et un côté légèrement exotique. Finale assez longue. C'est très gourmand et très facile à boire. Dommage que ce ne soit plus produit, j'ai trouvé ça très original et très bon.

D'après mes informations, Veuve Clicquot va sortir durant 2013 une "Cave Privée Prestige 2004"...

Auriez-vous des informations cette éventuelle nouvelle game et sa date de sortie prévue?

Bonne soirée,

La Grande Dame 1998

Bouteille bue étiquette découverte chez des amis.
Le nez est puissant, beurre, brioche, citron, pain grillé et noisette.
La bulle est fine, on a un certain volume en bouche et de la gourmandise. Finale honorable sur la craie et un peu d'épices.
Classique, agréable.
Accord sublime sur un toast de bar cuit au citron, noisettes torréfiées, épices et vinaigrette d'agrumes et d'huile de truffe.

Cette bouteille a manqué un peu d'aération avant dégustation, mais a surtout souffert du vin qui passait après: Campania Remensis de Bérèche.

ici

Vintage Rosé 2004

Dégusté avec de la pata negra,
le nez est très élégant sur des parfums de fruits rouges et de lilas. Très aromatique.
Bulles très fines, la texture est délicate, sur la framboise et les agrumes. Enchanté par sa finesse et une longue finale rafraîchissante et anisée.

Romain

Il y a quelques jours, ma chère et tendre et moi passons devant un supermarché. Prise d'une envie subite de bulles, Madame s'arrête et y achète une bouteille de Veuve, stockée dans un frigo.

On ouvre la bouteille en rentrant chez nous. Le breuvage est plaisant, mais peu expressif. Sans vrai défaut, mais sans génie. Comme dirait François Simon : "le vin est là, il fait le boulot".

Le flacon est resté ouvert deux ou trois heures, mais nous en avons à peine bu la moitié. Je referme alors la bouteille avec un bouchon à air comprimé, et la range dans le frigo.

Quatre jours après, je m'aperçois que cette bouteille n'est pas terminée, et m'attend sagement là où je l'ai laissée.

Par curiosité, je l'ouvre et me sers une flute. Bonne surprise : le vin a évidemment perdu une grande partie de ses bulles et de son acidité, mais se révèle plus complexe et intéressant qu'à l'ouverture, avec, au palais, de très jolies notes de fruits blancs et de citron vert. Ce n'est pas âcre comme peut l'être un champagne éventé, ça me semble assez équilibré et ça reste - relativement - vif.

Bref, j'ai terminé avec un plaisir inattendu ce champagne que je croyais bon pour l'évier.

Voilà, ça m'intéresserait de savoir si certains d'entre vous ont déjà constaté ce genre de phénomène (ou suis-je le seul à aimer boire du champagne dans de telles conditions ?)

Je ne pense pas que ton champagne ait perdu de l'acidité, c'est plutôt ta perception. Peut être as tu bu la première partie à la fin d'un repas ou au cours d'un repas, alors que tu as bu la seconde avant le repas ?

Le champagne est un vin comme un autre, il est donc naturel qu'il évolue, en bien ou en mal, après 4 jours d'ouvertures. Moi j'aime bien en tout cas boire des fonds de bouteille un ou deux jours après, mais il est rare d'en laisser si on est plus d'une personne sur une bouteille ()

Veuve Clicquot la grande dame 1998

Bouteille dégustée en apéritif, la bulle est devenue discrète, belle couleur qui quitte la pâleur des champagnes jeunes pour se diriger vers une couleur plus profonde. Le nez est délicat, rien d'explosif, fruits secs. En bouche c'est fin, complexe, une belle longueur. En résumé un entre-deux agréable d'un champagne qui quitte la jeunesse et prend des airs de grand. Une bien belle bouteille.

Champagne Veuve Cliquot, BSA, Carte Jaune

Une amie m'a fait ce gentil cadeau après avoir été dédommagée avec par Lufthansa car de toute façon, elle ne boit quasiment pas. Merci à elle car cela faisait des années que je n'avais pas revisité ce vin.

Servi à l'aveugle.

Un vin aromatique, typé champagne (au sens où on ne part effectivement pas ailleurs). La bouche est propre, florale et légèrement fruitée. Simple, sans réelle longueur. Le dosage est outrancier, un vrai maquillage de carnaval. On sent le sucre en attaque presque comme un bonbon. A mon avis, on est à la limite du possible pour être Brut et l'acidité est sacrément basse.

C'est du niveau d'un crémant correct qu'on trouverait à 7-8€. Ca demanderait une dégustation en parallèle d'un Crémant de notre ami du domaine Beck-Hartweg car je pense honnêtement que ce dernier l'enterre.

Donc au bout du compte un vin propre, d'un rapport prix plaisir absolument désastreux. C'est comme si vous achetiez une Golf au prix d'une Porsche.

Ton CR ne m'étonne pas, j'ai dégusté ce champagne au Canada courant Juin et j'ai été outré par le RQP. Avec le Lanson Black Label, Le Moet Impérial et le Taittinger Réserve, on tient là une sacrée brochette de catastrophes...

Pour le crémant en revanche ça me paraît un peu gros, pour ma part exception faite de celui de chez Muré qui est carrément excellent (et pas juste "bon"), tous les crémants que j'ai pu boire ont toujours ce côté acide dans le mauvais sens du terme, avec le dosage grossier en parallèle, bref imbuvable.

Le VCP se boit quand même pas mal, ok c'est banal au possible et bien trop cher mais il n'a pas ce côté acide (dans le mauvais sens du terme) qui rend la plupart des crémants imbuvables.

Dans le style brochette de catastrophe, on peut rajouter dans le quinté le Mumm Cordon rouge. Pour ce qui est des crémant, celui de Bott Geyl, bu avec les foréziens ici est joli et bien fait.

HenryMTL écrivait:

---

> Ton CR ne m'étonne pas, j'ai dégusté ce champagne
> au Canada courant Juin et j'ai été outré par le
> RQP. Avec le Lanson Black Label, Le Moet Impérial
> et le Taittinger Réserve, on tient là une sacrée
> brochette de catastrophes...
>
> Pour le crémant en revanche ça me paraît un peu
> gros, pour ma part exception faite de celui de
> chez Muré qui est carrément excellent (et pas
> juste "bon"), tous les crémants que j'ai pu boire
> ont toujours ce côté acide dans le mauvais sens du
> terme, avec le dosage grossier en parallèle, bref
> imbuvable.
>
> Le VCP se boit quand même pas mal, ok c'est banal
> au possible et bien trop cher mais il n'a pas ce
> côté acide (dans le mauvais sens du terme) qui
> rend la plupart des crémants imbuvables.

1/ Taittinger est à mon avis pire que Veuve Clicquot, c'est carrément mauvais. De même le Lanson.

2/ Pour les crémants, j'en ai goûté une palanquée qui valait bien un champagne. Donc, là, je ne suis absolument pas d'accord avec toi.

Oui Taittinger est vraiment mauvais c'est certain.

J'ai aussi goûté beaucoup de crémant et sans exagérer je n'en ai jamais bu de bon, sauf quelques très rares exceptions comme Kientlzer en extra brut ou encore Muré (le grand millésime 2009 est exceptionnel )

Sinon il n'y a pas qu'en Alsace qu'on fait des crémants

Bonjour,

Je goute Cliquot, Lanson et Moet régulièrement (5/6 fois par an chacun peut être depuis 20 ans).

Pour le Moet brut impérial, je reconnais qu'il est aux antipodes de ce que recherche l'amateur : c'est un produit industriel bien fait (donc qui répond à la demande, et sans âme), que les lois du marketing et le prix du raisin en champagne font vendre bien trop cher.

Mais pour le Black Label (Lanson) ou le carte jaune de Cliquot, je vous trouve très durs. Le premier est un vin de garde car sans fermentation malolactique, et après 3/5 ans en cave, c'est tout à fait acceptable. Sa capacité au vieillissement prolongé est même surprenante (2 vins des années 80 bus en 2014 et pas mals du tout).
Le second est l'archétype du champagne passe partout, mais souvent d'un bien autre niveau que le moet ou le taittinger( que je goute beaucoup moins, c'est une chance, certes).
Maintenant, l'un ou l'autre à plus de 25 €, cela relève de l'achat de dépannage quand rien de bien n'est disponible, mais pas de honte à proposer ces bulles à table, à mon humble avis.

Mort et Taittinger, sur des dégustations récentes, oui, on est d'accord, c'est une autre dimension dans la médiocrité.

Pour Lanson, ne mélangeons pas tout. Il n'y a aucune continuité dans cette marque revendue plusieurs fois et dépouillée de ses vignes. Lanson 80's n'a rien à voir avec maintenant. De surcroît, ne pas faire de malo n'est pas un gage de garde. Pour ma part j'ai trouvé immonde Black Label, mais je ne l'ai goûté que rarement.

Pour Veuve Clicquot, on est aussi dans l 'industriel, positionné un peu différemment du Brut impérial. C'est moins affreux mais c'est sans intérêt. Même pour dépanner, je ne considèrerais pas l'achat. 25€? Noń, je mettrais maximum 12€ là dessus.

Je ne mets pas non plus Moët et Lanson au même niveau que VCP et Taittinger que je trouve dans la gamme au dessus...

Bonsoir,

Ouvert ce week-end une Grande Dame 1995.

dégustation difficile car une première dans ce niveau de gamme et peu habitué à "décortiquer" un champagne (désolé!).

La robe est assez pâle avec des reflets verts. L'effervescence est très fine (d'ailleurs, j'ai été surpris au débouchage...).
Le nez est dominé par des notes beurrées et noisette. Aucune réduction.
En bouche c'est la surprise (la bonne). L'acidité relève la part aromatique et on sent les prémices de la madérisation. Les bulles sont très fines et laissent venir une finale toute en longueur. C'est un vin assez complexe et gras en bouche.

Au plaisir de pouvoir en déguster une autre...

Laurent

Veuve Clicquot BSA Carte Jaune

dégusté pour lui-même a l'apéritif, aux cotés d'un crémant Becker Extra Brut

robe or claire
nez typique d'un champagne banal, bein dosé, sans intérêt
aucune finesse en bouche, aucune puissance, aucune acidité, dosage grossier et très perceptible
finale absente

Ca se boit mais pour le prix c'est une blague, le Crémant lui a mis "la honte"

mauvais

09/20

Bonjour,
Veuve Clicquot la grande dame 1996
Bouteille dégustée hier midi accompagnée de quelques tranches de Bellota.
Une jolie robe dorée, de très fines bulles...
Des arômes assez vineux, une belle longueur en bouche et une acidité pas trop présente pour un 1996.
Un très beau champagne.

Veuve Clicquot Rosé

Bu chez un ami à qui cela a été offert, aucune idée de la provenance ni de la qualité de conservation...qui auront bien fait défaut.
Un nez agrumé, très simple et en retrait, monogamme mais frais.
La bouche tapisse légèrement en attaque avec un accent doux en entrée (dosage ?), la bulle est bien perceptible, c'est passe partout en l'état mais semble bien silencieux aromatiquement...belle étiquette mais un vin massacré par des conditions de conservation sous néon et bien trop au chaud...dommage

Veuve Clicquot Ponsardin - La Grande Dame 2000

Bue lors d'une soirée éclectique!

Flo:

Vin 2: [size=x-small](non à l'aveugle)[/size]. L'apéritif venant tout juste de commencer et la première bulle étant vidée très vite, j'en ouvre une, un peu en dernière minute: La robe est jaune claire, la bulle est très fine. Au nez, c'est puissant, oxydatif, un peu de noix, beaaucoup de fruits secs, un côté un peu terreux/champignon. Certains évoquent un problème de bouchon, que je ne sens pas dans mon verre (j'y suis assez peu sensible), mais il est vrai que celà est assez prégnant dans le verre de Nico. (Pour les spécialistes, comment l'expliquer?) En bouche, l'attaque est puissante, mais ronde et crémeuse en même temps. Il possède une grande longueur, sur le champignon, les fruits jaunes apparaissent dans un second temps. Le dosage est un peu plus important que le précédent, ce qui le rend moins amer. A noter que le potentiel défaut évoqué ne s'amplifie pas avec le temps. Il s'agit d'un Très Bon à Excellent Champagne (16,5 / 20), pour cette Grande Dame 2000 de Veuve Clicquot Ponsardin.

Cédric:

Champagne cuvée Grande Dame 2000 Veuve Clicquot Ponsardin.
Premier nez aux notes de beurre rance et champignonneuses. Léger liège ou pas, les avis divergent.. perso, je pense plus à l'aromatique qu'au bouchon.. Des fruits jaunes et blancs murs domineront par la suite reléguant les mal-aimées au stade d'effluve.
En bouche, les bulles sont plus discrètes et diffuses que le précédent. C'est cependant plus vineux et charnu, mais par contre un peu moins élégant bu pour lui-même. On retrouve ces notes champignonneuses (ou pas ?) en final.
Un registre moins fringuant (age ?défaut?) que le précédent mais sans doute un bon compagnon de gastronomie. Légère déception tout de même à la vue de l'étiquette.
Bien/Très Bien

Veuve Clicquot Ponsardin Rosé 1985

Bue lors de cette soirée anniversaire

Ouverture immédiate. Robe rose saumonée, presque orangée. Le nez est assez fin et délicat, sur la rose fanée et les fruits à coque. En bouche, la bulle est extrêmement fine, c'est un vin plutôt vineux. Il possède une arômatique très pointue et changeante sur les fleurs séchées (pétales de rose), fruits à coque, amande, un peu d'agrûmes (écorce d'orange...)...Légère notes de rancio, sans que celà soit très oxydatif. On retrouve quelques fines notes de petits fruits rouges, et de balsamique. Le tout est éminent complexe. La finale est longue. C'est un champagne qui ne peut pas laisser indifférent. Je ne connais pas la date de dégorgement, je sais simplement qu'elle est assez récente, les 3 bouteilles bues sortant directement des caves rémoises de Veuve Clicquot Ponsardin. Je le note Excellent (17 / 20)

Champagne
Une verticale de Veuve Clicquot par A. Galloni.

vinous.com/articles/...

Veuve Clicquot La Grande Dame 1989

Robe très claire, cordon de bulle vif, un nez encore fruité... Voilà un champagne qui fait 10ans plus jeune!

La bouche est également toute en vivacité, crayeuse, mais très équilibrée. Le vin est plutôt évanescent, des notes de miel se dégagent au fil de la dégustation, ainsi que de fruit à coque. La matière n'est exceptionnellement dense, mais la finale est très jolie, tout en finesse, sur le fruit sec.

Très bon, mais il lui manque un surcroît de matière pour passer un cap.

Master Class « 25 ans de Carte Jaune en Magnum, surprise pour les 10 ans du Grand Tasting ».

La présentation est faite par Dominique Demarville, chef de cave de Veuve Clicquot et Pierre Casenave, responsable développement et innovation de cette maison de champagne.

Le concept de Carte Jaune est apparu en 1874. Les vins très sucrés de la maison se présentaient toujours avec une étiquette blanche et une étiquette jaune a été créée pour différencier les vins secs. Dans l’esprit de ce vin d’assemblage de plusieurs années, la proportion est de 52 à 55% de pinot noir, de 18 à 20% de pinot meunier et le reste est en chardonnay. Ce qui est visé depuis 1874 c’est de proposer aux clients une constance de style, année après année, en jouant sur 5 à 8 années qui sont utilisées. La collection de vins de réserve est importante et le plus vieux vins de réserve est 1988, non totalement utilisé car ses propriétés sont remarquables.

Le Champagne Veuve Clicquot Carte Jaune magnum base 2009 est le vin qui se vend actuellement. Il comprend 56% de pinot noir, 18% de pinot meunier et 29% de chardonnay, ce qui, on en conviendra, est d’une arithmétique généreuse ! Il y a 36% de vins de réserve s’étalant sur les années 2008 jusqu’à 2000 et le reste, la base, est du 2009. Le dosage est fait à 10 g/litre. Le vin a été dégorgé en janvier 2015. Le nez est de noix, toasté. La bouche est fluide, avec un peu de noisettes. On sent le beurre, le toasté et un peu de fumé. L’amertume dans le finale est jolie. Ce champagne est gourmand.

Le Champagne Veuve Clicquot Carte Jaune magnum base 2004 comprend 52,5% de pinot noir, 19% de pinot meunier et 28,5% de chardonnay ce qui nous ramène à une arithmétique plus terrienne. Il y a 22% de vins de réserve, de 2003 à 1999. Le nez est magique. Il est large et joyeux. La bouche est fraîche. Il y a une belle fluidité en milieu de bouche. Le finale est un peu court. Le vin dégorgé en 2010 est d’une jeunesse folle et va gagner énormément avec le temps. Il a des fruits mûrs, des épices et des notes grillées.

Le Champagne Veuve Clicquot Carte Jaune magnum base 1995 comprend 55% de pinot noir, 16% de pinot meunier et 29% de chardonnay. Il y a 39% de vins de réserve s’étalant sur les années 1994 jusqu’à 1988. Il a été dégorgé en 2003. Le nez de ce vin est encore plus intense. Il est vineux, l’attaque est fraîche et le finale est d’une finesse rare. C’est un vin grandiose. Il y a les épices, le goût toasté, ce qui montre la constance du goût maison, et il est très tranchant ce qui fait qu’on ne sent pas le dosage.

Le Champagne Veuve Clicquot Carte Jaune magnum base 1990 comprend 57% de pinot noir, 13% de pinot meunier et 30% de chardonnay. Il y a 28% de vins de réserve s’étalant sur les années 1989 jusqu’à 1987. Il a été dégorgé en 2003. Le nez est follement toasté. L’attaque est fraîche encore une fois. Il y a du beurre, du toast et du fumé. Le finale est frais et noble, encore plus noble que l’attaque. C’est un vin de fraîcheur.

Dominique Demarville a voulu faire un cadeau pour les 10 ans du Grand Tasting et présente un vin mystère. La couleur est à peine plus dorée que les précédents mais le nez est incroyablement plus raffiné. Lui aussi a été dégorgé en 2003. Il y a des notes de citron, et une fraîcheur mentholée pour la première fois. Le style est boisé. On sent un peu de champignons, de belles épices, et c’est une bombe aromatique. Tout le monde se trompe d’année dans les réponses qui émanent de la salle ou de la table. Qui imaginerait que c’est un Champagne Veuve Clicquot Carte Jaune magnum base 1953 qui comprend 50% de pinot noir, 17% de pinot meunier et 33% de chardonnay ? Il y a 33% de vins de réserve. Ce vin est d’une grande jeunesse et d’une persistance aromatique extrême.

Quand on voit dans cette dégustation que chaque année plus ancienne est meilleure que les précédentes et quand on constate que la plus ancienne est de loin la plus spectaculaire, comment se fait-il qu’il n’y ait pas un appel pour que l’on boive les champagnes beaucoup plus tard. On sait que l’on en est dissuadé par des contraintes de stockage et des questions financières, mais quelle grande démonstration de l’apport inégalable de l’âge sur la valeur des grands champagnes.

Très beau post François, il faut sans cesse répéter que si ces vins de grand négoce sont souvent surdosés à leur sortie et souvent très éloignés des canons de fraicheur ou de matière qu'aiment beaucoup d'amateurs, seul l'âge peut les rendre vraiment intéressants. Clicquot, Lanson en sont de beaux exemples. La garde en magnum amplifiant les choses. Pour ma modeste part, je ne risque l'ouverture de ces bouteilles qu'après 10 ans, même pour les BSA.

Cela ferait presque oublier le niveau moyen de ces vins au vu de leur prix de vente (+/- 50 € quand même à la sortie, le prix de grands vins d'artisans). N'ayant pas encore gouté le 2009, son dosage me fait déjà peur sur un millésime réputé déjà rond. On verra en 2020.

A noter pour les afficionados de la marque, le millésime 2004 est en vente actuellement autour de 40 € sur le net ( il commence à être bien, et oui, se conservera 10 ans encore). là : www.millesimes.com/c...

Je me garderais bien d'extrapoler la tenue du 1953 ou du 1990 à un vin de base 2009. D'autant plus que lesdits vieux millésimes ont été dégorgés en 2003, or, ne dit-on pas qu'un champagne commence réellement à vieillir à partir de la date de son dégorgement. En somme ces vins ont une douzaine d'années

Ce que je veux dire, c'est que 1953 a fait 50 ans sur lie puis 12 ans en bouteille. Si on fait faire 62 ans en bouteilles à un Champagne, le résultat sera bien différent.

Veuve Clicquot millésime 1988

Ultime bouteille d'un très vieil achat , je redoutais un peu car les dernières avaient donné des signes de faiblesse .

Il n'en a rien été. Au contraire , excellent bouchon libérant encore beaucoup de gaz et couleur peu orangée étaient des signes favorables .

En bouche le Champagne est frais , vineux, complexe , très épicé (pain d'épice) et d'une belle persistance.
Tout au plus pourrais je lui reprocher un petit manque de tonus et de relief qui empêchent de transporter vers les mêmes sommets que d'autres Champagne de ce millésime