Effectivement.

Mais je ne cherchais pas ici à comparer les vins entre eux, mais plutôt l'émotion que m'a procuré la dégustation. Je m'attendais (à tort peut être, la jeunesse sans doute ) à une grande émotion, comme l'avait été la dégustation de Krug. Mais ce ne fut pas le cas, c'est bon et bien fait mais ca n'a pas provoqué la claque du Krug.

Paul

Bonjour Paul,

Effectivement, très difficile de comparer Krug grande cuvée et Ruinart blanc de blancs ...
Si tu veux trouver des émotions, il faut te tourner vers un Dom Ruinart Blanc de Blancs ou Dom Ruinart Rosé.

Merci pour le conseil

Ayant eu le coffret 3 demi-bouteilles (les fameuses qui se descendent vite à deux), c'etait au tour du :

Ruinart brut, non millésimé, 1/2 bouteille

Belle robe or, avec des bulles très fines. Le nez me semble plus fruité que le bdb. En bouche c'est un bon champagne, d'un bel équilibre malgré une longueur que je n'ai pas trouvé extra.

Paul

Et pour finir le trio de demi bouteilles, c'est désormais le Ruinart Rosé non millésimé :

Les bulles sont fines, le nez est très plaisant sur les fruits rouges. En bouche, je retrouve de la cerise et de la fraise, c'est très bien équilibré, avec une bonne longueur.

Mon préféré des 3 (cf. au dessus).

Paul

Dom Ruinart 1996

En apéritif pour les 18 ans de ma fille

Œil : robe claire, très belle finesse des bulles

Nez : sur la levure de boulanger, puis sur les fleurs blanches

Bouche : Pas du tout évolué, aucune oxydation, très fais, c'est très fin, délicat, belle longueur.

Excellent champagne qui ne fait pas son age.

Cordialement
Gaëtan

Bon choix, Gaëtan, mais ta fille a eu la bonne idée de naître dans un excellentissime millésime en Champagne !

Amicalement,
Jean-Loup

Merci Jean-Loup,

En effet, cela est une réalité.

Cordialement
Gaëtan

Ruinart rosé 1973

Le nez est très sanguin. Le cordon des plus discret même si l'effervescence est perceptible en bouche.

En bouche, l'attaque est généreuse, la matière est ample. Il y a un coté "fauve", alors que l'acidité est assagie. Bon équilibre, même si le vin part un peu dans tout les sens, difficile de dire qu'il a 41ans. Très agréable néanmoins, avec une finale intense mais un peu courte.

Très bien

Dom Ruinart rosé 1988

Le nez est sur un fruit très diffus, la fraise notamment. La bulle est fine.

La bouche est encore sur la retenue, même si il y a une élégance indéniable. Le parallèle avec le vin précédent est intéressant, le 1988 s'avère moins généreux mais plus classieux, un toucher plus doux, une matière plus structurée avec une acidité en filigrane qui offre un excellent équilibre. Malgré tout, l'ensemble reste encore compacte, dommage que sur cette bouteille, il ne se soit pas délié complètement, car c'est superbe. Beaucoup de fraîcheur, avec une finale plus délicate et plus longue. Un vin plus bourgeois.

Très bien

Ruinart Rosé :

[size=x-small]1/2 bouteille[/size]

Robe rose foncé, avec un fin cordon de bulles.
Le nez est agréable sur les fruits rouges : framboise, cerise, fraise.
Bouche bien faite sans défaut. C'est agréable, les bulles sont fines et élégantes.
Moi qui ne suis pas fan des rosés je dois avouer que j'ai bien apprécié ce champagne.

BIEN++

Ruinart rosé Bsa
Bu ce midi à l'apéritif ce bsa de chez Ruinart en rosé.
Peu de sensations, un vin bien fait avec une légère acidité et une trame de fruits rouges très faible.
Clairement déçu, mais je n'avais que ça sous la main.
Je trouve clairement que même ce bsa mérite quelques années de cave car j'en ai bu des anciennes nettement meilleures.

Julien

Dom Ruinart 2002, Blanc de Blancs

Bu pour l'anniversaire de ma femme. Très joli bouchon, très resserré. Bouteille dégorgée en mars 2012. La robe est jaune dorée, les bulles sont très fines. Le nez est assez frais et élégant, tout en étant assez discret sur des notes empyreumatiques. En bouche, l'attaque est vive, les bulles sont très fines. Le vin paraît très tendu au départ, porté par une belle acidité et une arômatique complexe sur les fruits jaunes, les agrumes (écorces d'orange, zestes de citron confit). On retrouve aussi des notes de torréfaction, d'amande et de noisette grillée. Puis, dans le verre, il s'arrondit, s'amplifie, tout en restant d'une extrême délicatesse. Le dosage est juste (il doit être aux alentours de 6.5 g de SR) et pas imposant. Le vin se termine sur une très grande longueur crayeuse au sein de laquelle les amers sont extrêmement nobles. Excellent à exceptionnel Vin 17,5/20, déjà très plaisant maintenant mais qui peut largement vieillir, sans l'ombre d'un doute de nombreuses années. Dom Ruinart 2002, sur ce millésime et à l'heure actuelle, est largement supérieur à Dom Pérignon 2002, bu la semaine passée.

bonjour à tous,

je me sens tout petit à coté des cuvées que vous dégustez de chez Ruinart mais je pose quand même la question: est-ce que le Ruinart Brut Rosé vaut le coup par rapport à un Thiénot Rosé, vendu 25e de moins quasiment?

J'ai goûté le Bollinger Rosé BSA samedi dernier et je l'ai trouvé excellentissime, d'où ma question.

Merci à vous !

Ruinart Brut BSA

Ca faisait un an qu'elle reposait dans ma cave.

J'ai été vraiment déçu... c'est pas mauvais loin de la mais très plat, fade.

Pour le prix c'est clairement une blague, on aurait dit un très bon crémant à 10e dégorgé dans les deux mois (donc sans réel gout)

Ruinart en BSA, c'est fini pour moi.

Totalement d' accord avec toi, le blanc de blanc qui est mis en avant de temps à autre ici n' a pas non plus mes faveurs.
Quand je pense que mon caviste à encore les "anciennes" Bollinger à 33 euros...
Les entrées de gamme de Ruinart sont ruineuses et ennuyeuses au possible à mon avis.

Je partage entièrement votre avis sur l'entrée de gamme de Ruinart.

et dire qu'il y a encore 6 mois quand je m'y connaissais beaucoup moins le BSA de Ruinart était une référence... :

d'où ma grande deception...

Bollinger et Roederer dans les grandes maisons sont a mes yeux les seuls a faire du beau travail sur leurs BSA, malheureusement.

J'ai goute Mumm, Moet, Ruinart, Taittinger et encore bien d'autres maisons "commerciales" ces deux derniers mois et c'etait deception sur deception... vraiment du champagne pour des gens qui n'y connaissent rien, pas mauvais mais sans aucune ame ni gout.

vu les prix c'est clairement une honte.

A mon avis Henry, tu devrais vite d'intéresser aux récoltant-manipulateurs de qualité qui te feront découvrir des champagnes d'une classe largement supérieure aux champagnes BSA de marque à des prix bien moindres. Et avec des personnalités parfois plus intéressantes que les champages que tu cites, même vs Bollinger ou encore Roederer [size=x-small](qui flirte avec Ruinart et Mumm dans ce qui se fait de plus tape à l'oeil à mon goût... Mais c'est un autre débat )[/size]

Pour les très grandes cuvées (Bollinger RD et GA, Dom Ruinart, Winston de Pol Roger, Clos des Goisses pour celles que j'ai pu gouter. Cristal, Krug... pour celles que j'espère gouter) il est difficile de trouver des équivalents mais à moins de 35 euros les RM peuvent proposer autre chose qu'un BSA de négoce... Après c'est un océan de noms qui s'ouvre à toi, heureusement LPV est là

(Quelques noms qui me sautent à l'esprit : Tarlant, Boulard, Bedel, Lallemant puisque j'en reviens, bon et puis Selosse aussi mais c'est >35€ )

Timo

Ahhhhhh Ruinart.....

La demande est forte, extrêmement forte pour cette maison, les tarifs explosent (pros comme particuliers), le marketing est hyper efficace, tellement efficace même que lorsque le clampin moyen achète un Ruinart blanc de blancs il a l'impression de s'offrir un Cristal .... Elle est là leur force, avoir réussi a segmenter le marché, celui des vraies et belles têts de cuvées (Dom Pé, Cristal, Gd siècle, Comtes de champagne etc etc) des BSA de base....

Moi je dis chapeau au directeur marketing & com', et j'envoie au bureau de la compta le responsable de cave....

Mais non, les filles adooorent

C'est un truc de dingue, elles n'ont même pas bu le Ruinart qu'elles aiment déjà, à cause (grâce à...) la forme du flacon.

Un pourcentage de réussite quasi-garanti -

Non, sérieux, moi je suis sage (si si).

Mais par contre je n'en reviens pas de ce succès auprès de la gente féminine.

´ Sont trop forts, certains du marketinge, parfois... hum...

Eric

attention c'est pour ça que je précisais bien: "dans les grandes maisons"

Les champagnes des RM que tu cites sont certes très bons mais aussi très chers, et s'en procurer n'est pas une chose aisée...

J'ai un caviste qui vend du Giraud et du LeNoble, et ça ça me plaît, je peux m'en procurer facilement du coup.

L'avantage du Roederer en BSA c'est qu'il vieillit bien, qu'il est bon et qu'il n'est pas trop cher en grande distri, 31e au Leclerc chez moi ce qui est tout à fait correct (lors de mes cocktails dinatoires avec des filles ca fait toujours très "chic" sur la table - )

En tout cas le BSA de Ruinart... ok il "pete", mais franchement le contenu mérite tout juste la moyenne tellement c'est fade. Allez, 10/20 pour le principe. Surtout que celui que j'ai bu était déja dégorgé depuis plus de un an... je n'ose pas imaginer la fadeur du truc avec un dégorgement plus récent :

Le Roederer pour les cocktails, les champagnes de vignerons/petites maisons entre amis haha

ci-joint le CR d'une dégustation de Roederer: lapassionduvin.com/p...

Les champagnes des RM que tu cites sont certes très bons mais aussi très chers

Pas assez si cher mon fils...

Boulard, en dehors des Rachais, rien de dépasse 31-32€.
Bedel, commence à 26.50€ (voir leur site)
Tarlant, la cuvée prestige fait moins de 40€ et l'entrée de gamme bien sous les 30€.

Et encore, ces références qui me paraissent facilement trouvables, et très réputée, et avec des prix relativement élevés. On peut trouver bien moins cher et très bon par ailleurs...
[size=small]
Perso un BSA de Roderer à 31€ me paraît bien plus cher qu'une Prestige de Tarlant à 37€. En plus Tarlant la bouteille gravée plaira bien aux filles (si ça doit être un critère)
[/size]
Timo

Moi je dis chapeau au directeur marketing & com'

Le repose pas, Bernard, il peut encore servir !

www.thedrinksbusines...

J' ai ouvert quelques beaux Champagnes cet été, dont ce Dom Ruinart blanc de blancs 1996 la semaine dernière. J' ai pas
réussi à trouvé la date de dégorgement mais elle a au minimum 4 ou 5 ans...

La robe jaune d' or fait vraiment très jeune pour sa majorité...
Le nez offre un fruité jeune et mûr sur la poire, les fruits secs style amande, nougat et noisette ainsi qu' une touche de miel. C' est fin, c' est beau mais j' attendais mieux.
La bouche est riche et bien mûr en attaque, gourmande, le chardonnay est clairement identifiable de par ses goûts de noisettes, de fleurs et de miel. J' ai un peu peur à un vin
un peu mou, mais en milieu de bouche le vin se fait vif, clair jusqu'à sa finale de longueur correct au vu du prestige. C' est bien mais pas superbe, pas ce petit plus...

Clairement le genre de vin que j' aurais aimé boire à l' aveugle, pour éviter le parasitage à la c"n. J' en ai acheté deux bouteilles (avec coffret attention!) dans un Leclerc avec
cave climatisée pour 80 euros le col. Quand je vois les prix sur internet, c' est clairement surpayé. Pour 80 euros, c' est toujours surpayé à mon avis (je pense par exemple aux superbes
blanc de blancs de Gimonnet) mais c' est encore très jeune. A attendre pour plus de plaisir?? Merci d' avance car il m' en reste une de ce millésime.

Ruinart brut

j'aurais dû lire LPV plus avidement avant d'acheter ce Champagne à la va vite et prendre n'importe lequel des vins de vignerons qui se trouvaient là.
Pas forcément mauvais, ce qui m'a frappé, c'est ce manque de finesse et d'élégance, qualité première que je demande à un vin de Champagne. Dosage sucraillon un peu écœurant qui impose de boire ce vin très frais.
bien fait pour moi

Oui le Ruinart brut est vraiment très décevant, et dire que c'est "vendu" par le marketing comme quelque chose de prestigieux...

Dom Ruinart 1981
1981 est une année qui ne ferait pas vibrer grand monde en ce qui concerne le champagne.
D'où ma surprise de le voir aussi profond, avec autant de personnalité.
C'est un grand champagne, avec une bulle active. Pas beaucoup de fruit, mais une belle acidité et une belle trace en bouche



A noter la qualité particulière du bouchon

Dom Ruinart 1996

A la vue de la robe, on a peine à distinguer un vin qui entame sa 18ème année d'existence. Le cordon est fin mais vif. Le nez sur les agrumes et la coquille d'huitre.

La bouche est traçante, précise. La matière est magnifique, taillée par une acidité millimétrée. C'est fou comment ce coté coquille d'huitre ressort, "un chablis avec des bulles" ai je entendu de mon voisin... Pas faux! Équilibre hors pair, rien à redire, un sans faute.

Ce vin est un trait de lumière, un laser, précis et vif, il laisse son empreinte. Énormément de fraîcheur dans une très grande finale.

Excellent et certainement grand dans quelques années!!

Un Bollinger RD 1996, un peu en dedans, a souffert de la comparaison lors de cette doublette en aveugle! Ok ok, le style n'est pas comparable et le Bollinger est plus à l'aise à table.

Salut Benoît,

comme toi j' ai trouvé ce vin très jeune, autant pour la robe, le nez ou la bouche. Mais point de coquille d' huître dans le mien, plus fruits à coques
miel et fleurs. D' accord avec toi aussi sur le côté vif et précis malgré la très belle ampleur.
Je ne manquerai pas de laisser un cr pour la prochaine, un vin multi-facettes;)

Paul,

Les bouteilles de 1996 entament leur 18ème année. Il est normal de découvrir des différences entre bouteilles, certaines suivent des chemins d'évolutions différents. Je parle du RD 1996 et cette bouteille n'était pas aussi expressive que les autres. Idem pour mon autre CR concernant Dom Pé 1985. La dernière bouteille était clairement plus sur le côté noisette beurrée que sur les fleurs auxquelles ce Dom Pé m'avait habitué.

J'ai été un peu déçu par Ruinart lors de ma visite au Grand Tasting. Premier stand de la journée. Peut être n'étais je pas encore totalement réveillé donc je suis intéressé par vos éventuels retours.

Ruinart Blanc de blancs
RAS sur le Blanc de blancs que je trouve toujours excellent, un nez fin et frais sur les agrumes (citron, mandarine) et les fleurs blanches, une bouche souple, crémeuse avec des notes briochés et une belle persistance.

Millésimé 2006
Des agrumes plus mûrs sur celui ci et des notes de fruits jaunes (pêche). Bouche également plus gourmande, beurré/brioché. C'est bon, mais j'ai trouvé qu'il manquait de netteté et de précision. La finale minérale et iodée est en revanche agréable.

La déception vient surtout du prochain:
Dom Ruinart 2004
Un nez très peu expressif. Cela viendrait il de la faible quantité de liquide dans le verre ? On perçoit quelque notes de noix de coco, de citron et des notes plus minérales. C'est plus que discret. Le palais est un ton au-dessus avec une attaque vive et ample. C'est frais, tendu et salin avec un beau mélange d'agrumes. Le pamplemouse domine. Un champagne délicat dont j'attendais plus.

Ruinart Rosé
Pas très fan de ce rosé. Le dosage n'est pas énorme (9g je crois) mais il semble vraiment sucré avec des arômes de crème glacée à la fraise. Une bulle fine et très agréable mais une bouche un peu plate. J'ai trouvé qu'il manquait de vinosité, de fruit ...

Romain