allez voir sur Lavinia.fr....
Elle sera dispo dans les caves françaises mi-octobre...

rémi,

J'ai indiqué que la base 2003 pouvait expliquer un vin un peu moins costaud.

Pour info, j'ai dégusté la seconde bouteille avec un représentant de Bollinger sur Bordeaux ...
J'ai utilisé le sens de la discussion avec lui pour rédiger mon commentaire (c'est disons ma manière d'être influençable .

rémi écrivait:

---

> Salut John,
>
> Tu veux dire qu'il y a du GA 2003? Que ca existe?
> Millesime etrange 2003, il me semble que ces vins
> en Champagne ont tendance a evoluer rapidement
> (pour avoir goute des vins de base 2003 cet
> hiver). Je ne sais pas quelle a ete la politique
> des Grandes Maisons de Champagne a l’epoque et
> s’il y a eu millesime ou pas. Tu peux peut etre
> confirmer, moi ca m’etonnerait.
>
> Si GA 2003 il y a, il doit etre encore en train de
> se reposer sur lattes, et ce pour un bout de temps
> encore. Plus les 5 mois a attendre après
> degorgement, ca fait une paire d’annees avant de
> pouvoir tremper ses levres dedans (Roederer en est
> au 2000 et ils prennent de l'avance eux...:-)

Non, il existe bien un Bollinger nommé "2003". Il ne s'agit pas d'une GA, l'année étant trop atypique et pas à la hauteur d'une GA (en terme d'équilibre et de complexité, il y a un assemblage des différents cépages élévés séparément.

Le tirage est très limité, les distributeurs sont rares. L'objet risque de finir en vente sur ebay !

François

Bon je crois que j'ai rate une occasion de me taire :-)

Un millesime de 3 ans de garde sur lattes qui sort a un tel prix (70euros chez Lavinia), c'est un record non? Bien vu Bollinger!

...ma curiosité me pousse quand même à vouloir le goûter car j'aime bien cette maison...
on en reparle dans 1 mois...

Lavinia est un joli magasin: rentrez pour voir et sortez pour acheter ailleurs.

En voyant les prix pratiqués dans ce magasin, Nicolas et tous les autres cavistes paraissent bon marché.

Je pense que je vais regarder passer le train du marketing sur ce coup-là...
Bye Bye 2003 by Bollinger

rémi écrivait:

---

> Bon je crois que j'ai rate une occasion de me
> taire :-)
>
> Un millesime de 3 ans de garde sur lattes qui sort
> a un tel prix (70euros chez Lavinia), c'est un
> record non? Bien vu Bollinger!

Oui, mais si tu revends la capsule collector, le prix devient correct...

François

Francois, d'ou tiens tu que c'est une edition tres limitee? As tu des chiffres? Moi comme John, je ne rechignerais pas a gouter cette rarete, 2003 c'est atypique, mais Bollinger a l'habitude de faire du bon...Et puis avoir l'occasion de boire un Champagne Bollinger si jeune, sans vins de reserves, c'est pas demain la veille que ca se reproduira!

La production a été très limitée en 2003, faible rendement, 50000 bouteilles

Voilà un lien. Bollinger 2003 by Bollinger

François
Edit : cela étant, je n'aime pas trop les chiffres "ronds" comme ceux donnés...

Merci pour le lien interessant.

En attendant un CR de ce vin sur LPV...

Bollinger RD90
Robe: dorée, légèrement ambré
Nez: une explosion de pommes et poires avec une grande puissance aromatique, une légère touche de bois en final.
Bouche: on retrouve les aromes du nez avec une belle fraicheur et surtout une belle longueur.

Après réchauffement dans le verre la fraicheur disparait pour laisser place au fruits (super).

Note: 17,5/20

Olivier

Je serai très curieux de savoir ce que donne ce 2003 by Bollinger, personne pour faire un petit CR ?

Bonjour à tous,

J'ai eu le privilège d'être reçu la semaine denrière en cette maison légendaire (je ne vous explique pas la classe lors de ce type de récéption réservé aux professionnels, avec visite des deux Clos produisant la VVF, visite des caves, déjeuner dégustation etc....). On comprend alors pourquoi Bollinger reste la référence en Champagne...

Nous avons parlé du 2003 by Bollinger, je n'ai pas pu le gouter malheureusement mais nous en avonslonguement discuté et il semble que l'expression soit atypique certes mais les jus se rééquilibrent en ce moment.
J'ai cru deviner dans la manière de répondre de notre interlocuteur que le vin se présente plutôt bien, voire même très très bien.

Désolé de ne pouvoir en dire plus....

Lors de la visite que j'ai relaté plus haut, javais été ébahis par les éléments qui expliquent (pour moi) la place de Bollinger au sommet :
- 70% des approvisionnements en propriété (je ne sais pas pour Krug ? 30% ?).
- Mise à l'eccart des jus de 2nde presse (lorsque le pressoir se met en action, il y à 1 première presse puis une seconde, chez Bollinger ils revendent tout simplement la seconde presse....).
- Garde des vins de reserve en Margnum sous bouchon liège ce qui permet d'élever distinctement les differents lots jusqu'à l'assemblage (tout est vinifié distinctement par village, cépage, et même climats !). C'est à ma connaissance la seule maison à le faire (si vous avez d'autres exemples, je suis preneur), par exemple Krug élève les vins en cuve après vinif' avec moins de tracabiblité au niveau des climats.

Je suis un peu trop amoureux de Bollinger et donc certainement pas objectif, je compte sur vous pour me convaincre qu'il y a aussi grand ailleurs...

Bollinger :
Elle possède 160 Ha de vignes (dont 85% en grands et premiers crus) qui assurent 70% de sa production. Les 30% restants sont acquis via des achats de raisin principalement.
...
Après le pressurage, seule la cuvée est conservée pour les vins.
Pour les vins millésimés et les vins de réserve, la première fermentation alcoolique et la fermentation malolactique se font dans des barriques de 4 ans minimum achetées en Bourgogne.
Pour le Spécial Cuvée, 20% du millésime de base sont vinifiés comme les millésimés et les vins de réserve (en barriques), les 80% du millésime de base restant sont fermentés en cuve inox
Une tonnellerie maison prend en charge les réparations. Les barriques sont ainsi conservées jusqu’à la fin de leur vie.
...
Grande originalité de Bollinger, les vins de réserve sont conservés en magnum, au ¼ de pression et bouchés au liège afin d’éviter une oxydation prématurée, oxydation accentuée par une conservation sous capsule. Il y a en permanence un stock de 50 types différents de ces vins de réserve si l’on joue sur les communes, les cépages et les millésimes.
Les millésimés sont aussi conservés sur lattes sous bouchon de liège. Ils sont ainsi gardés 5 à 8 ans avant d’être remués manuellement sur pupitre, dégorgés et dosés.
Le Spécial Cuvée est lui bouché par une capsule, sa garde étant beaucoup plus réduite (3 ans sur lattes).


Krug :
Les 20 Ha qu’elle possède notamment sur Ambonnay, Verzy, Verzenay, Le Mesnil-sur-Oger, Oger et Avize lui permettent de couvrir 40% de ses besoins.

J'ai l'occasion d'échanger avec Christian Dennis de la maison Bollinger, de lui envoyer aussi des crs de Krug extraordinaires ...

Merci à la synthèse attentive de Pascal Perez et au contrôle méticuleux de Pierre-Yves Cainjo, qui est lui à coup sûr le plus fin connaisseur de champagnes de LPV !

N'avez-vous pas remarqué que Bollinger a relevé ses prix 15% en faisant passer le spécial cuvée de 35 à 40€ ???

Je remarque aussi que 2003 by Bollinger est partout à 70€ (cavistes, internet, grandes surfaces) ce qui est très très louche.

Si j'avais bien remarqué cette hausse, et d'ailleurs c'est un peu une généralité en champagne où beaucoup de maisons crient partout à la pénurie et en profite pour faire monteur leurs prix. Pour ce qui est de l'uniformité des prix, d'après ce que j'ai entendu, certaines maisons menacent de ne plus livrer les cavistes ou les sites qui refuseraient d'afficher les prix "recommandés".

Bonjour à tous,

il y a du vrai et du moins vrai dans tout cela.
- souvenons nous que 2003, outre la canicule fut pour la Champagne une année terrible avec du 7 au 10 avril de très grosses gelées dans une année hâtive. Dans certaines zones comme le Sézannais, il fut récolté à peine 1000kg/ha... Récolte petite, canicule au mois d'août, vendanges très précoces en août, bref une année atypique.
- compte tenu de ces volumes faibles et du caractère exceptionnel de cette vendange, il fut décidé d'élaborer, en petites quantités soit environ 50000 bouteilles, une cuvée millésimée à partir de 3 crus seulement, les plus historiques chez Bollinger, le Chardonnay de Cuis, connu pour sa vivacité et les Pinots Noir d'Aÿ, berceau de la maison et de Verzenay, reputé également pour sa minéralité. Vinification intégrale en fûts, tirage liège, uniquement cuvée, premier et grands crus uniquement, 60 Pinot Noir et 40 Chardonnay, bref, rien de différent par rapport à une grande année classique hormis une sélection limitée de crus.
- dans la charte d'éthique et de qualité édictée par Bollinger, le vieillissement minimum pour la Grande Année est de 5 ans et il est clair que le 2003, bon à boire aujourd'hui et évoluant assez vite, ne serait plus à son aopgée en 2009...
- malgré ce vieillissement moindre il ne s'agit pas d'une cuvée au rabais : c'est un grand vin élaboré comme une Grande Année mais à l'évolution rapide. Bollinger est au contraire fort correct de le sortir sous une identité différente permettant de ne pas l'assimiler à une Grande Année et à un prix d'environ 65/70 Euros soit environ 20 Euros de moins qu'une Grande Année en raison d'un vieillissement moindre. 2003 mérite d'exister et Bollinger respecte sa charte.
- pour le Special Cuvée certes il est passé de 35 à 40 Euros mais le Brut Clicquot vaut maintenant plus de 30 Euros. Qui a été une fois chez Bollinger et a vu ces masses de magnums de vins de réserve a compris que l'élaboration du special cuvée coûte très cher. Lors de la préparation d'un tirage, on ne se contente pas de mettre en marche une pompe d'une cuve à la cuve d'assemblage, il faut remonter 150000 magnums, les déboucher, les vider dans la cuve d'assemblage, ... beaucoup de temps et de main d'oeuvre à mobiliser...
Rien que par cela, le Special Cuvée n'est pas cher pour 5 à 7 Euros de plus que la plupart des autres BSA.

Pas beaucoup de marketing là dedans mais beaucoup de sérieux de la part de Bollinger.

Amicalement.

La critique ne vise pas la qualité du 2003 mais l'uniformité des prix partout où il est vendu.

Ma remarque concernant le spécial cuvée vise uniquement l'augmentation des prix, car rien d'autre ne justifie une telle augmentation, ni les coûts d'approvisionnement, ni la masse salariale n'ont augmenté de 15% ces derniers mois.
Alors si tu ne veux pas appeller ça marketing, appelle ça augmentation de la marge.

Comparer les prix du Clicquot et du Bollinger, c'est négliger les millions dépensés en marketing, car VCP est la marque phare de LVMH aux USA (et non moët comme on pourrait le penser) et ca coute très très cher de rester connu dans le milieu de la nuit.

Tant pis on se consolera avec du 732 qui lui n'augmente que d'un euro par an...

PS: J'avais dit plus haut que je n'acheterai pas de 2003, et pourtant je l'ai fait comme quoi il n'y a que les imbéciles...

Stephori écrivait:
> Ma remarque concernant le spécial cuvée vise
> uniquement l'augmentation des prix, car rien
> d'autre ne justifie une telle augmentation, ni les
> coûts d'approvisionnement, ni la masse salariale
> n'ont augmenté de 15% ces derniers mois.
> Alors si tu ne veux pas appeller ça marketing,
> appelle ça augmentation de la marge.

La demande de champagne est en constante augmentation.
L'offre (production) stage voir régresse comme pour 2003.
pour preuve actuellement beaucoup de bsa sont sur base de 2003 et il y a moins de bouteille que pour les bases de 2002 ou de 2004.
Donc naturellement le prix augmente. (et cela risque de continué un moment...)

DarthTux écrivait:
>L'offre (production) stage voir régresse comme pour 2003.
>pour preuve actuellement beaucoup de bsa sont sur base de 2003 et il y a moins >de bouteille que pour les bases de 2002 ou de 2004.
>Donc naturellement le prix augmente. (et cela risque de continué un moment...)

Quel que soit les années et les conditions météo, 90% des vignerons remplissent leurs quotas à la vendange (on se demande bien comment d'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas qu'il y ait des échanges de bons procédés lors des vendanges entre village si l'un des deux a été grêlé).

Et comme les déblocages de vin de réserve sont toujours autorisés (c'est pour çela qu'ils sont faits). La production ne fait qu'augmenter d'année en année, ce qui entraine une augmentation de l'offre qui permet de satisfaire l'augmentation de la demande.

Alors je suis d'acccord avec toi, pour dire que les millésimes 2003 peuvent et pourront couter plus cher car les rendements étaient plus faible, mais le prix du BSA devrait rester stable. Pour exemple, le 731 n'a jamais été deux fois plus cher que le 732 alors que le nombre de bouteilles produites est deux fois plus faible.

Ceci n'est que la reponse que tu obtiendras si tu vas chez une grande maison.
Jacquesson n'ont pas vraiment une politique tarifaire "agressive" vendre des cuvées comme "Terres Rouges" pour 50€ alors qu'il n'y a que 2012 bouteilles...
Sinon en grande distribution j'ai toujours des bollinger à moins de 30€ près de chez moi

« 2003 by Bollinger »
Belle robe or pale, bulles très fines. Premier nez « classique » et puissant sur la brioche, le pain grillé. Au fur et à mesure de la dégustation, il m'évoque le coing, les fruits secs (abricot), un peu le miel et une note discrète me rappelant la morille. La bouche est riche, crémeuse, mais garde beaucoup de fraicheur et d’élégance. La bulle est très fine. Belle persistance aromatique avec une fin de bouche sapide, sans chaleur excessive.
En conclusion, j'ai trouvé ce vin riche mais absolument pas lourd ni mou. C’est clairement un champagne de table, à mon avis au-dessus du "Spéciale Cuvée" mais moins complexe et moins fin qu’une "vraie" Grande Année (surtout si on pense à 96 !!!).
Vincent

Bravo vince pour ce bô commentaire de dégust qui correspond bien à mes impressions (mais que je me suis tenu de diffuser)
a+

Stephori,

Juste une petite précision :
Si 732 n'est pas 15% plus cher que 731, que dire des cuvées millésimées chez Jacquesson qui ont vu leur prix augmenter de près de 25% en un an.

Didier

Ouaou !!!

Les VVF 99 viennent d'arriver !

Bollinger RD 1990 (dégorgé en 2002)

Dégusté aprés un KRUG 1985
Robe un peu moins évoluée que celle du Krug.
Nez un peu plus fermé (un peu d'aération lui sera bénéfique) sur les fruits, la brioche. On à la sensation d'un champagne moins évolué.
En bouche, pas de doute on est aussi en présence d'un grand champagne. Le style est un peu différent. La bouche est plus beurée, trés fruité.Trés lègères notes oxydatives.
Les bulles sont plus appuyées, le vin est plus nerveux. Trés belle longueur.
Un grand champagne qui gagnera peut être un peu à l'évolution (même si c'est un RD).

Krug 85 puis Bollinger RD 90 ! Et bien, on s'embête pas près de Castel !

Jmm

Eric, merci pour cet avis sur le RD 90.
Je supposais aussi qu'il se garderait avantageusement encore un peu, mais je ne l'ai pas encore goûté. J'ai du 81 à boire avant et le CR devrait arriver durant les fêtes.

Bébert,

j'ai bu ce Bollinger R.D 90 au repas de réveillon de Noël dernier. Mon premier R.D de chez Bollinger. Il faut un début à tout.

Un vrai très grand vin de table, la bulle s'effaçant devant la complexité du breuvage. Mon frère et la belle-sœur qui boivent peu mais qui sont des "palais" m'ont dit ne rien avoir bu d'aussi complexe en champagne. Il peut se marier avec de nombreux plats tant la palette du vin est impressionnante. Il se complexifie au cours des minutes, et ce n'est que du plaisir.

C'est vraiment le type de vin qu'on ne regrette pas d'avoir acheté.

Il me reste une bouteille. :)o

Hervé