Bonjour et merci à tous ceux qui ont posté des commentaires sur nos vins.
Je n'ai pas pour habitude de participer aux débats qui parlent de mes bouteilles, car j'ai toujours la crainte que cela fausse le jugement. Toutefois, étant un internaute assidu de La Passion du Vin, je me permets de déroger à la règle et de poster à mon tour un message.
Sachez sincèrement que toute mon équipe est dédiée au plaisir des grandes bouteilles, et comme nous sommes tous des oenophiles acharnés, il n'y a pas une semaine sans que nous redégustions tel ou tel climat ou millésime qui pourrait avoir déplu aux amateurs que vous êtes. Nous essayons de comprendre (sans parfois trouver la raison) le pourquoi de vos déceptions éventuelles mais aussi de vos satisfactions.
N'hésitez pas à nous faire partager vos impressions et vos commentaires, car ils nous sont très utiles pour progresser.
Quant à ceux qui seraient de passage à Meursault, au Moulin à Vent ou à Pomerol, n'hésitez pas à nous faire signe, nous adorons montrer ce que nous faisons. Pour ceux qui connaissent mes collaborateurs, Nadine Gublin et Martin Prieur au Domaine Jacques Prieur, Nadine Gublin au Domaine Domaine Labruyère au Moulin à Vent, et Antoine Ribeiro à Chateau Rouget, vont lire vos commentaires pour mieux progresser.

En tout cas, très belle nouvelle année à tous, et que ce millésime 2011 vous apporte toutes les satisfactions bachiques possibles!

Edouard Labruyère
Domaine Jacques Prieur - Meursault
Le Clos du Moulin à Vent - Romanèche Thorins
Château Rouget - Pomerol

merci de votre intervention, j' ai beaucoup apprécié votre accueil sympathique au Grand Tasting et vos Moulin à Vent que je ne connaissais pas, m' ont vraiment bluffé !

Daniel

Quand je lis le message de M. Labruyère, je me dis que les fondateurs de LPV peuvent être vraiment fiers de leur bébé.
Mais aussi ployer sous le poids de leurs responsabilités...

M. Labruyère, un grand merci pour votre intervention. N'hésitez à venir nous parler de votre travail, de votre vécu, de vos projets. Si nous limitons les discussions commerciales pour des raisons évidentes, celles-ci ne sont que la pointe de l'iceberg et il y a tellement de choses plus instructives que les LPViens meurent de découvrir et de connaître.

Au plaisir de vous lire prochainement.

Beaune « Champs-Pimonts » 2003, 1er cru du domaine Jacques Prieur .
Belle couleur jaune or, nez expressif, pain brioché, beurre, bois de l’élevage, bouche sur l’équilibre et la finesse, bonne longueur, à attendre.
Son mariage avec un tartare de dorade à la coriandre fut parfait.

Bonjour,
Nous avons dégusté ce Champs Pimont Blanc 2003 la semaine dernière avec certains membres de l'Association des Sommeliers de France. Je dois confesser que mes craintes étaient grandes car ce millésime très haut en couleurs et en températures extérieures me donnaient quelques appréhension. Nous fûmes comme vous surpris par sa fraicheur et sa couleur plus pale que ce que nous pensions. Nous avons estimé son potentiel de garde d'au moins 10 ans encore. Nous testerons la coriandre sous peu...

Bravo Monsieur LABRUYERE pour cette noble intervention.

La qualité générale des vins de votre Domaine ainsi que l'accueil de vos collaborateurs devrait être une sorte d'exemple pour d'autres producteurs Bourguignons.

J'ai encore en mémoire une dégustation complète à Meursault, suite à un stage à l'Institut GUYOT, ou reçu chaleureusement par Madame GUBLIN et Martin Prieur,
notre groupe d'une dizaine de personnes a eu la chance d'apprécier sans modération, l'ensemble d'une des plus belles collections de Bourgogne, y compris Musigny et Montrachet !

INOUBLIABLE

mmh je rêve encore la nuit du merveilleux Musigny 1998 du domaine

parfaitement à point et expressif, splendide !

ps les prix des millésimes plus récents sont malheureusement assez élevés

Bonjour à tous,
Merci pour vos encouragements que je transmettrai à Nadine et à Martin. Nous essayons autant que possible de recevoir les petits groupes d'amateurs car cela fait partie de notre métier, et je veille à ce que nous gardions du temps dans nos agendas pour transmettre notre passion. Pardon par avance, si nous ne pouvons pas nous libérer! Tentez votre chance une autre fois ou venez nous rencontrer sur les différents salons que nous faisons.
Petit clin d'oeil, je me suis amusé à calculer le nombre de bouteilles ouvertes en 2010 au Domaine Jacques Prieur, au Clos du Moulin à Vent et à Château Rouget pour des amateurs-oenophiles-amis-clients. Le total dépasse les 2.000 pour mes trois domaines... alos n'hésitez pas, il y en aura certainement au moins une pour vous, sachant que Prieur est vraisemblablement le seul Domaine où vous pourrez déguster du Gamay et du Merlot, de même que Rouget est la terre rare en Bordelais où le Pinot, le Chardonnay et le Gamay coulent à flots...

Petite remarque concernant les prix des derniers millésimes: j'ai repris en direct la commercialisation de Prieur et du Moulin à Vent depuis le millésime 2007 (Rouget étant sur la Place de Bordeaux). N'ayant pas bougé mes tarifs depuis cette date, il est surprenant que vous ayez noté une hausse de ceux-ci. A suivre...

Edouard Labruyère

Bonsoir,

merci pour ce message vraiment très sympathique !

la hausse sur le Musigny est très marquée ici en Suisse ... est-il possible d'acheter directement au domaine ?

Salutations cordiales

claudius écrivait:

> mmh je rêve encore la nuit du merveilleux Musigny
> 1998 du domaine
>
> parfaitement à point et expressif, splendide !

J'en ai ouvert une nouvelle bouteille au réveillon, vraiment quel vin!

Salut Aidan,

à force d'en parler sur LPV les Musigny 98 ont disparu chez Pierre-Wyss ... enfin tant mieux pour celui qui les boira

Bonne soirée

Jacques Prieur - Bourgogne "Clos Mathilde" 2005

Robe assez pâle, très légère turbidité.

Très beau nez, expressif et élégant à la fois, qui mêle les agrumes à des notes de beurre frais et de noisette. Appétissant.

La bouche est belle, à point et équilibrée. L'aromatique, conforme au nez, est gourmande, un vin gras qu'une fine acidité équilibre parfaitement.

Un vin de grand plaisir aujourd'hui, qui semble à maturité. On est bien au-dessus de ce qu'on est censé attendre d'une appellation régionale.

Bien ++

Mathieu

domaine Jacques Prieur 2007 beaune 1er cru "champs pimont"

en voilà un flacon qui me faisait de l'oeil depuis son achat, y'a pas bien longtemps

d'ailleurs j'avoue bien platement que je n'avais aucune idée de ce que j'achetais, même si j'avais lu de bien belles choses sur le domaine, même si c'était essentiellement sur les blancs

j'ai volontairement choisi une petite année dont pas mal d'exemplaires se goutent plutot bien en ce moment pour me faire une idée assez rapidement, voilà une chose de faite

le nez se présente sur le poivre moulu et la pivoine, ensuite viennent des notes de café, de fruits rouges, un nez engageant même si un peu simple en l'état

la bouche présente une attaque marquée par une certaine pureté

viennent ensuite en milieu de bouche des arômes de grenadine et une trame acide très présente, mais sans excès, malgré cela les tanins sont certes assez fins mais marqués assez sévèrement (sans donner l'impression d'être trop extraits) donnant un côté un peu dur au vin et séchant un peu la fin de bouche, à l'aération ces tanins se polissent pour devenir plus soyeux et gourmands ce qui est très bon signe

à noter que le vin procure un peu de plaisir, mais en l'état il manque clairement de complexité et de profondeur, et le milieu de bouche est légèrement aqueux et ce malgré une amertume marquée plutot noble et gage d'un vieillissement que je n'ai pas su donner à ce flacon-ci

un petit côté légèrement terreux marque aussi le milieu de bouche et le vin manque de volume en l'état, mais je suis confiant pour l'avenir d'autres flacons car le vin évolue en bien lors de l'aération, devenant très buvable et plutot soyeux

la finale n'est pas extraordinaire, loin de là, mais tout à fait honnête avec un retour floral (rose) de très bel effet

bref un flacon ouvert bien trop tôt, qu'il faudra attendre pour les suivantes

bien (+)

J'aime les blancs de Jacques Prieur.
Je leur trouve un excellent rapport qualité/prix.
J'ai lu dans le n° 99 de Bourgogne Aujourd'hui la verticale consacrée au Clos de Mazeray blanc.
J'ai remarqué la faible note du 2007: 15,5...
et le commentaire:
"Au final, la longueur en bouche reste moyenne, mais le vin est suave, gourmand, pur et marqués de beaux arômes de fruits blancs".
J'avais fait l'impasse sur ce millésime face à la note de Meadows (87-91), mais j'avais pris Champs-Pimont et Féguine, notés 89-91.
J'ai d'abord goûté Féguine:
un vin austère, frais et relativement court, à mon avis.
Puis, ce midi, Champs-Pimont:
Ce vin m'a semblé beaucoup plus plein plus volumineux, plus rond. Le boisé bien intégré lui donnait le charme que j'avais déjà remarqué dans le 2006. Je garde le souvenir d'un vin séduisant...
Un seul problème: j'ai acheté plus de Féguine que de Champs-Pimont

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

ROBE : rouge pourpre soutenu avec des reflets violets.
NEZ : Notes épicées, fumées, toastées de l’élevage et minéralité. Un ensemble plutôt fin et complexe qui se développe avec l’aération.
BOUCHE : sur le fruité (cerise fraîche, groseille), épicée (poivre, vanille, muscade), avec aussi une belle matière gourmande, de la longueur. Finale de bouche chaleureuse sur des tanins puissants et mûrs mais équilibrée avec une persistance agréable sur les fruits rouges, la minéralité et une pointe de boisé.
Un vin dèjà agréable à boire mais surtout à attendre.
cdt
Bob

Bonsoir,
Un petit mot pour louer le professionnalisme de ce domaine.
Ayant acheté dernièrement quelques "Clos de Mazeray Blanc 2007", j'ai envoyé un mail au domaine pour connaître le temps de garde prévisible pour cette cuvée.
La réponse m'est parvenue sous deux jours. J'ai beaucoup apprécié la courtoisie de ce comportement.
Cordialement
Karl

Domaine Jacques Prieur : Meursault, Clos du Mazeray 2008

3éme blanc de la série post dégustation de pinot noir .

Le nez est un peu réservé mais finit par se révéler au fil de la bouteille. Très classique sur les fruits secs (noisette), légèrement beurré et floral.
La bouche est ample, riche & gourmande. Superbe équilibre apporté par une finale finement acidulé & minérale. L'élevage est discret et apporte probablement cette texture agréable entre gras et tension.

Une belle bouteille, ou il n'y a pas urgence à mon avis, même si on se fait déjà bien plaisir en l'état.

CR:Deux bouteilles bues sur le repas de Noël :

Domaine Jacques Prieur - Beaune 1er cru Grèves 2003

Robe grenat, très foncée.
Le nez est très mûr, sur la cerise un peu confiturée, la vanille, des notes grillées, assez exubérant.
La matière en bouche est belle, les tannins denses mais soyeux. L'aromatique est là aussi très très mûre, et évoque des origines plus au Sud (il me fait un peu penser à Montcalmès 2005). Le pinot est méconnaissable, mais c'est bon.
Bien+

Domaine Jacques Prieur - Volnay 1er cru Clos des Santenots 2001

Robe plus évoluée, plus claire aussi.
Le nez est splendide, sur les fruits rouges, cerise en tête, des notes de sous-bois, d'épices douces, et une belle fraîcheur qui contraste avec le vin précédent.
La bouche est parfaitement équilibrée, les tannins parfaitement soyeux, beaucoup de fraîcheur. Belle longueur.
Très beau vin, qui semble au début de sa maturité.
Très bien+

Mathieu

J'ai eu le plaisir de rencontrer, ce soir, chez Daniel Bécu, Monsieur Martin Prieur qui faisait goûter à Daniel, avec son représentant que je rencontre régulièrement, quelques cuvées.
Nous avons pu parler de quelques-uns de ses vins que j'affectionne.

Dans ce que j'ai goûté, j'ai beaucoup aimé:
-Beaune Champs-Pimont rouge 2009, séduisant
-Volnay Santenots 2010, très élégant.

Le Clos de Mazeray blanc 2009 gardait une belle fraîcheur dans ce millésime.

Mais j'ai eu deux coups de coeur:
-Beaune Champs-Pimont blanc 2008, d'une élégance et d'un équilibre remarquables
-Corton-Bressandes 2008, d'une classe folle.
Ce sont les deux cuvées pour lesquelles j'ai demandé à Daniel de me mettre des bouteilles de côté quand il sera livré

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Bu ce WE dans un excellent restaurant de cuisine Française a prague.

Conscient du millésime le vin fut décanté et versé dans de très beaux verres Riedel bourgogne assez larges et bu une bonne heure après.
Ce fut une immense déception…. Au point que nous n’avons même pas fini la bouteille…..
Robe : extraction extreme… presque noir !
Nez : quelques notes de fruits noirs mais ce qui domine c’est le bois….
Bouche : c’est très large, tanin bien murs, bonne longueur, mais la encore ce qui domine c’est le boisé qui écrase tout….. Finale sur des notes amères… L’ensemble est lourd, pas de coté sur muri mais manquant de fraicheur, je dirais même écœurant.
Conclusion : pour mo ce vin ne représente pas la Bourgogne dans son coté classique. A l’aveugle jamais je n’aurai reconnu un pinot noir! Et je ne pense pas que la deception soit lié au millésime. Jai bien peur que ce vin ne digeste jamais son bois…. Mais peut être une question de gout. Le Champans 2008 D’Angerville est à mon gout 100 fois supérieur…. !!

Nous avons fini le repas avec un vin propose au verre dans le menu dégustation : Aloxe-Corton 2008 de Follin Arbelet. Sans prétention mais sans défaut majeur !

Eric

CR:Quelques vins du domaine bus (à l'aveugle) au cours d'un épique WE entre amis.

Domaine Jacques Prieur – Puligny-Montrachet premier cru Les Combettes 2004
Robe très soutenue, trop pour être honnête.
Un vin qui semble parti en oxydation prématurée, ou en tout cas présente une évolution anormale. On sent bien une matière (très) riche et la puissance du vin, on retrouve même quelques notes agréables deci-delà, mais le tout est un peu écœurant, et l’évolution clairement anormale. A la découverte de l’étiquette, ça fait un peu mal…
Non noté.

Domaine Jacques Prieur – Beaune premier cru Champs Pimont 2007
Robe or, assez soutenue, mais heureusement moins que celle du précédent vin.
Le nez est lui aussi assez évolué, mais il semble plus normal. On retrouve le style du domaine avec un nez très puissant, riche, des notes de beurre frais, de noisette, de fruits jaunes.
La bouche est grasse, ample, large. Grosse matière, mais elle reste cependant équilibrée, car l’acidité est suffisante.
C’est bon, gourmand, dans un style puissant (surtout dans le contexte du millésime). Accord diabolique avec un superbe brillat-savarin aux truffes (merci les amis;)). En l'état, c'est un vin à boire. Mais l'évolution de cette bouteille semble elle aussi un peu rapide.
Bien ++

Domaine Jacques Prieur – Clos Vougeot 2001
Robe rubis, relativement dense, un peu évoluée.
Le nez est très beau, sur les fruits rouges encore présents, la rose fanée, des notes grillées, quelques épices, complexe et délicat. Superbe.
En bouche, grosse matière, avec une assise tannique encore présente, mais une finesse de tannins certaine, et un très bel équilibre.
Superbe vin à maturité, à la fois fin et puissant, qui a imposé le silence (ou presque) à la table, en arrivant pourtant en fin de dégustation.
Très bien ++

Mathieu

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Domaine Jacques Prieur - Bourgogne "Clos Alexandra" 2008

Robe rubis, assez claire.

Le nez est très joli, expressif, dès l'ouverture de la bouteille. Il évoque la cerise, des notes grillées (sésame), quelques notes épicées.

La bouche est fondue, légère, gaie, avec une belle matière, mais des tannins qui se sont fondus.

C'est très bon, gourmand, frais. Bu à l'aveugle, j'étais parti sur un tout autre niveau d'appellation.

Bien++

Mathieu

Domaine Jacques Prieur – Volnay 1er cru Champans 2003

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[size=x-small]Bu à l'aveugle.[/size]

Le nez est très mûr et très agréable, sur la fraise, la cerise très mûre, la figue, des notes épicées, et de jolies notes florales.

La bouche est très grasse, glycérinée. La matière est belle, la bouche possède un volume considérable, les tannins sont très fins. L'acidité est assez basse, l'alcool ressort un peu, le vin étant servi un peu chaud (pas loin de 20°C, à la louche), mais cette perception disparaît quand il est un peu rafraîchi.

C'est vraiment très bon. Par contre, à l'aveugle, j'étais absolument persuadé d'être en présence d'un beau grenache - j'avais annoncé Charvin 2005, puis, me ravisant, Los Abuelos 2004. 2003 est vraiment un millésime curieux. Conjugué au style Prieur, ça donne des surprises à l'aveugle!

Très bien +

Mathieu

Le repas, hier soir chez Daniel, se terminait par:

L'Eglise-Clinet 1985 et le Musigny 1989 de Prieur

L'Eglise-Clinet a été et est toujours un somptueux Pomerol.
J'étais content de boire à nouveau cette bouteille que je n'ai plus en cave depuis quelques années.

Mais mon attention a été captée par le Musugny 1989.
Une bouteille magique.
Les mots me manquent pour décrire mes émotions: charme, élégance, équilibre, soyeux, longueur... Le bonheur dans un verre.
Je ne suis dit que j'avais beaucoup de chance: ma fille et mon gendre m'en ont offert pour Noël, il y a quelques années. Je vais pouvoir connaître à nouveau ces superbes instants

Bouteille bue à la faveur de ce beau repas

CR:Musigny 1996 domaine Prieur

Le nez est plus fin, plus sur la fleur séchée, et appelle l'école du pinot evanescent. La bouche est un modèle de délicatesse, un tissu de soie, et ici aussi, tout est pensé au milimètre avec chose à sa place. La matière est plus fine, avec un toucher très fin, et une acidité taillée au laser. Le fruit recouvre le palais avec douceur et la finale se distingue par sa longueur impressionnante de notes terreuses. Forcément, quand y a de la finesse, du pinot délicat et evanescent on pense à Mugnier non (dont le Musigny 1996 fut bu en parallèle) ? Ben non mon cochon...

Magnifique

Domaine Jacques Prieur - Beaune 1er cru Clos de la Féguine 2007

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Très beau nez, sur les fruits rouges bien mûrs (cerise, fraise), des notes grillées, notes de sous-bois, frais, élégant, déjà relativement complexe.

La bouche est très belle, pleine, délicate, suave, avec des tannins fins, et une fraîcheur appréciable. Belle longueur.

C'est vraiment très bon.

Très bien

Contraste saisissant avec les 2009 un peu "bruts de décoffrage" goûtés récemment au grand tasting, qui inspire deux réflexions : d'une part, évidemment, qu'il faut un peu de patience avant de jouer du tire-bouchon, et d'autre part que chez ce producteur, les millésimes plus frais (type 2007, 2008) me séduisent au moins autant que les millésimes plus costauds, comme ce 2009.

Mathieu

Domaine Jacques Prieur – Meursault ‘Clos de Mazeray’ 2007


Bouteille bue au cours d'un superbe repas , accompagnée d’un plateau de fromages (Pierre-Robert, Laguiole, Fourme de Montbrison et Saint-Clément)

Mathieu (aka denaire)

Nez sur le beurre frais, notes grillées, fruits blancs.

Bouche grasse, riche, acidité suffisante, mais le vin reste un peu joufflu, massif. Seul vin bu à l’aveugle, plusieurs le placent en Rhône nord.

C’est bon, voire très bon, mais mes préférences dans la région m’amènent désormais vers des vins un peu moins enrobés.

Bien +

Florian (aka legarçon)

Nez évoluant entre fruits blancs, agrumes et touches de fruits secs.

En bouche, de l'ampleur et un gras vraiment impressionnant.

Manque peut-être de surprises, mais très beau Meursault.

Bien ++

Que pensez vous des 2010 en rouge ? Quelqu'un a t'il goutté les Volnay ?

Cordialement.

J'ai pu goûter hier le Volnay Premier Cru Santenots 2010 du Domaine Prieur

J'avais déjà bu des Volnay Premiers Crus 2010 qui m'avaient semblé grands, comme les Caillerets de la Pousse d'Or et Ancienne Cuvée Carnot de Bouchard, mais là, ça me semble au dessus: plus de concentration, plus de volume, une incroyable finale et une impression de "grand vin" qui reste en mémoire.

Je n'avais acheté dans les Volnay Prieur 2010 que Clos des Santenots et Champans, mieux notés (je suis toujours un buveur d'étiquettes ), mais je suis rentré avec des Santenots pour compléter la série...