LPV Grenoble : La Bourgogne!

Triplette 1 :  mise en bouche

Mâcon, Domaine Guillot-Broux, les Perrières, 2016

Robe dorée, nez riche, expressif, sur des fruits jaunes très mûrs.
On retrouve cette richesse en bouche qui donne de la puissance au vin. L'acidité est présente sans être très élevée. Légère sensation minérale, belle longueur, amer en fin de bouche.
Les avis vont du Macônnais, jusqu'à Chablis, en passant par la côté de Beaune! On l'a presque tous pensé plus vieux qu'il ne l'était.
Un peu riche à mon goût, ça reste très bien fait.


Mâcon Fuissé, Domaine Ferret, 2016

Robe claire, nez frais, sur une réduction un peu présente.
Bouche agréable, acidité élevée, fruits secs et les agrumes. C'est frais, il y a du volume, de la longueur. Le vin ne s'éparpille pas, ça file droit!
Je ne connaissais pas le domaine. Super decouverte.


Chablis Premier Cru, Vincent Dauvissat, Vaillons, 2011.

Robe claire, nez frais. Très joli bouche très droite et très longue portée notamment par une acidité élevée. Expression aromatique classique de "coquille d'huitre", citronée, saline et très longue.
Superbe équilibre.
On est au dessus des deux premiers vins, mais il n'y a pas un monde d'écart.



Triplette 2 : Poisson


Chablis Premier Cru, Vincent Dauvissat, La Forest, 2006.

Assez peu de souvenir de ce vin sur cette série. Le vin paraît relativement peu évolué pour une quille de 14ans sur un millésime peu réputé.
L'équilibre est marqué par une acidité assez basse, très fin., le vin est néanmoins long sur une aromatique (trop?)  discrète.


Meursault, Domaine Buisson-Charles, Les Tessons 2009

Robe soutenue, très joli nez, puissant et pur.
La bouche est très chouette, le vin est long, gras, assez large, trait mentholé, fruits blancs, noisette. Pour chipoter un peu  on sent un léger côté chaleureux en fin de bouche (surtout qu'il suit un Chablis!), l'équilibre restant très agréable
Pour moi, c'est le blanc de la soirée.


Chassagne Montrachet 1er cru, Domaine Morey Coffinet, Dent de Chien, 2009.

Nez de vin bien élevé "à la bourguignonne". Le bois se fait encore bien sentir derrière un joli jus. C'est assez gras, peu évolué avec un fruit encore dominant, bel équilibre, le côté solaire du millésime ne transparaît pas de manière évidente.

3ème série : sur un joli pigeon.

Gevrey Chambertin 1er Cru, Domaine Dugat-Py, La petite Chapelle 2002

Robe opaque, dense, très sombre.
Superbe nez, absolument parfait d'un très très beau vin à maturité.
Cuir, lardé, léger sous bois, épices douces.
Touché de bouche extraordinaire, rien de dépasse, tout est parfaitement fondu. Volume incroyable, le vin tapisse toute la bouche, c'est presque gras. C'est mûr, ca reste frais, l'equilibre est parfait, longueur immense.
Magnifique vin dans sa plénitude (le rouge de l'année?? )


Nuits Saint Georges 1er cru, Domaine Gouges, Pruliers 2002

Robe assez claire, et montrant assez peu d'évolution.
Le vin est austère "à la Gouges", structurées par des tanins assez fermes et une acidité haute qui viennent serrer la fin de bouche.
Aromatiquement c'est assez peu ouvert, ça semble entre deux eaux : pas encore tertiaire mais plus sur le fruit.
Dur de prendre du plaisir, ça manque de gourmandise.


Nuits Saint Georges 1er cru, Domaine Chicotot, Les Saints Georges 2002

Robe nettement évoluée, claire, tuilée.
Beaucoup de regret sur ce vin qui se présentait très bien à l'ouverture sur les épices et la griotte avec une bouche encore assez tannique mais très longue.
Hélas, le vin, en bout de course, s'est effondré à l'aération et ne présentait plus aucun d'intérêt à table.
Seul de fond de verre sur les épices douces est très chouette.

Marc