2009 était le dernier millésime commun entre Jacques et François donc sous le nom du domaine Louis Carillon.
Sébastien

Merci du tuyau Herbey (Rachid, je crois), je vais explorer Meursault alors... Je commanderai plutôt le Leflaive au Père Noël...
Je dévie du sujet, mais les quelques Meursault que j'ai en cave (Bouchard P&F, Piguet-Chouet) sont d'un style tout à fait différent des Puligny. Raison de plus pour explorer !
Encore merci !

HERBEY 99 écrivait:

---

> Gwenaël
> si vous aimez ces notes d'élevage nul besoin
> d'aller chez Leflaive et de dépenser autant. Bien
> des domaines à Meursault vous procureront des
> sensations qui vous plairont sans pour autant vous
> délester de plus d e100 euro!
>
> R

Souvent moins cher et dans un style qui pourrait autant plaire, il y a le Mâconnais. A l'élevage appuyé certain rajoute une légère sur-maturité qui génère des nez ultra briochés, beurrés. Dans ce style je pense en particulier au domaine Vessigaud.

Certains d'entre vous ont-ils gouté les 2010 des deux frères ? Et si oui il ya t'il de réelles différences entre les deux ?

Bonjour
hier soir sur un simple et bô turbot cuit au four Puligny-Montrachet 1er cru Les Perrières 2001
Un petit tour à la cave après avoir appelé Jack C en personne qui me suggère ce 2001 qu'il a dû trouver bon aussi récemment. Le conseil est futé car on passe un bon moment.
La robe est d'un beau jaune bouton d'or, le nez est sur le citron confit et quelques notes beurrées. Le vin en s'ouvrant progressivement prend de l’ampleur tant au nez qu'en bouche. Beau canon qui est terminé tranquillement sur le plat et qui a finalement surtout un goût de trop peu.
La maison Carillon est pour mon goût d'une fiabilité très rarement prise en défaut. Une seule fois une bouteille bouchonnée en près de 20 ans, qui m'a été changée sans un clignement de paupière et malheureusement quelques oxydations sur 2000, idem.

Domaine Louis Carillon – Puligny Montrachet 1er Cru Perrières 2005

La robe est d’un jaune léger. Le nez est puissant et présente un côté beurré/brioché agréable, qui laisse au fur et à mesure la place aux agrumes, aux fruits blancs et aux fleurs. C’est beau !!
En bouche le vin est charnu, gras, mais l’équilibre se fait grâce à une acidité très bien intégrée. La longueur est fantastique, avec de jolis amers en finale.
Superbe ! X(
Infanticide ? Certainement ! Cette bouteille a de beaux jours devant elle, mais le plaisir est déjà bien là, alors pourquoi se priver ?!

Quentin

Bu hier, il commence à très bien se boire, le nez s'exprime bien après une dizaine de minutes dans le verre, sur une aromatique classique et très plaisante, en bouche il demande un peu plus de temps pour s'épanouir complètement, mais au bout d'un peu de temps le vin remplit bien la bouche et se montre parfaitement adapté au plat proposé (homard, sauce armoricaine). La longueur est très bonne.
Un bon moment.
Je pense qu'il arrive gentiment au moment de le boire, d'ici un an il sera sans doute parfait à l'ouverture ou presque.

Le Bienvenue Bâtard 2004 bu il y a quelques semaines s'est également montré superbe (à son niveau), même s'il nécessite encore un peu plus de temps à mon sens (2-3 ans?) pour être vraiment à son top.

Cordialement,
Pierre

Domaine Louis Carillon Puligny-Montrachet 1er cru Les Perrières 2006
Bue au Comptoir des Tontons à Beaune.
Je cherchais une belle bouteille de blanc pour l'apéro et l'entrée. Je trouve que les beaux bourgognes de 2006 sont assez ouverts et agréables à boire pour le moment. Un meursault de Coche-Dury me l'a confirmé récemment.
Je n'avais jamais bu de Puligny-montrachet Perrières de Louis Carillon. J'ai donc trouvé cette bouteille idéale à commander.
Bien m'en a pris. Ce vin d'une élégance folle respire la classe. C'est aussi un vin apaisant qui fait dire: "qu'est que c'est bon, qu'est ce qu'on est bien".
Belle acidité rafraîchissante équilbrée par le gras et la finesse des arômes. Magistral, on se demande ce que le vigneron aurait pu apporter de plus.
Avec un chambolle de Roumier pour suivre, la soirée fut belle.

Didier

[size=x-small]Un vin bu lors d'une très chouette soirée ![/size]

Domaine Louis Carillon, Puligny Montrachet 1er Cru, Les Referts, 2001

img39.imageshack.us/...
La robe sur le vieil or, presque bronze, est à la limite de l'inquiétant.
Ouf, aucune oxydation sur ce très beau nez, offrant de magnifiques notes de noisettes grillées, de peaux d'orange et de léger moka.
La bouche est superbe, sur un gros volume parfaitement élancé par une belle acidité.
L'ensemble produit est aussi puissant qu'élégant, présentant une trame à la fois large et d'une grande fraicheur.
La finale est superbe de longueur et de netteté.

Très beau vin !

Domaine Louis Carillon, Puligny Montrachet 2009

Bu ce midi avec des collègues.
J'ai trouvé ce vin peut-être plus bridé par son élevage (matière un peu "serrée" ) qu'il y a un an mais l'aromatique est bien expressive, sur la noisette notamment.
Rafraichissant et élégant, mission accomplie.

Jean-Bernard écrivait:

---

> Domaine Louis Carillon, Puligny
> Montrachet 2009
>
> Bu ce midi avec des collègues.
> J'ai trouvé ce vin peut-être plus bridé par son
> élevage (matière un peu "serrée" ) qu'il y a un an
> mais l'aromatique est bien expressive, sur la
> noisette notamment.
> Rafraichissant et élégant, mission accomplie.

j'ai gouté ce vin hier soir, même sensation que toi, je pense qu'il est préférable de l'attendre quelques temps, mais c'est dejà très agréable et elegant en l'état

Manu

Domaine Louis Carillon, Puligny Montrachet 2009 :

Robe jaune, quelques reflets verts. Nez encore sur l'élevage et qui se développe avec l'aération dans le verre, noisette, beurre mais aussi fleurs blanches également.

En bouche, beau volume pour ce vin, avec un peu de gras, des arômes de fruits blancs, une pointe de citron vert pour lui donner un peu d'acidité mais tout en équilibre, et toujours ces notes un peu torréfiées. Le vin est ample et porte jusqu'à une finale de belle longueur. Un joli représentant de l'appellation.

Dégusté en accompagnement d'un assortiment successif de crustacés et poissons (tourteau, thon, encornets, langoustines, bar et lotte), il s'est montré un parfait compagnon. Il a d'ailleurs été amusant de le boire à différentes températures : D'abord frais, puis rechauffé dans le verre, puis de nouveau frais (trop!) car issu du seau à glace. Je lui ai trouvé plus de caractère lorsque la température était plus élevée.

Domaine Louis Carillon Puligny Champ Gains 2008

Bu après un Meursault Clos de la Barre Comtes Lafon 2008

Pas tout à fait en place, un sucroît de complexité, moins de plaisir sur le coup mais s'est bien ouvert à l'aération. A attendre.

Benji

Domaine Louis Carillon Puligny Village 2002
Bonjour, bu ce week end un Puligny 2002 excellent...robe dorée, nez noisette, fruits secs, agrumes confits, très minéral, très droit. La bouche est très belle, équilibrée, des fuits bien murs des épices, le vin commence à etre evolué, mais il y a cette tension qui excite les papilles.
Longueur correcte, pas exceptionnelle, mais celà n'"est qu'un village".
Un beau moment à recommander, dômmage c'était la dernière bouteille !!
David

Puligny-Montrachet Domaine Louis Carillon 2002

MarcC:
Nez discret à l'ouverture légèrement citronné.
La bouche est prometteuse avec une belle énergie et de l'ampleur. L'élevage se fait plus présent au réchauffement. Longue finale salivante avec une fine amertume.
L'aération lui fait énormément de bien. Si le nez reste discret avec juste quelques notes supplémentaires de fruits à coques, la bouche gagne énormément en harmonie, l'élevage devenant discret quelle que soit la température. Elle fait également plus riche mais avec un équilibre sans faille.
Un beau vin encore jeune à bien aérer pour en profiter aujourd'hui.

Enzo:
Nez peu expansif qui ne se livre pas de suite et assez monlithique sur les agrumes, l’amande.
La bouche est pleine, très bien équilibrée, de bon volume, salivante, assez pure avec un joli gras. Belle finale persistante avec une touche caramélisée au réchauffement (agrumes sur l’orange à température plus fraiche qui lui convient mieux). Un vin encore jeune. Très Bien.

Bienvenue Bâtard 2007 , avec une robe très claire , brillante , un nez superbe de poire , de beurre , avec un petite pointe oxydo réductrice bien maitrisée . La bouche est équilibrée , pleine du début à la fin , sphérique , puissante et extrêmement complexe , avec une belle expression d'une autolyse des levures parfaitement dosée . Noisette , beurre , fougère , pas une note d'évolution , presque un style gourmand , et quelle longueur ! Très grand vin (et le BBM du domaine Leflaive ouvert en comparaison n'a pas aimé ) . Ce n'est plus du vin , c'est une leçon de vinification !
19/20

avec une belle expression d'une autolyse des levures parfaitement dosée .

ça c'est grand, tu vas nous expliquer de quoi il s'agit et comment tu le retrouves à l'aveugle.

Aucun intérêt de t'expliquer quelquechose : c'est la polémique assurée et c'est dimanche ; autant dire que j'ai autre chose à faire qu'échanger avec quelqu'un qui m'envoie des insultes regulièrement ....

ou l'art de botter en touche !
ça aurait pu créer une discussion approfondie intéressante, mais c'est vrai qu'il y a des mots qui font classe dans un CR...

Tu t'y mets aussi ?
Pas compliqué de comprendre ce que cela veut dire ...tu tapes sur Google " autolyse des levures " et tout est expliqué ...
C'est un terme très régulièrement utilisé par Bettane pour la Champagne et la Bourgogne .
Rien a voir avec botter en touche , simplement marre de me faire insulter et d'échanger à n'en plus finir sur des sujets polémiques .
Pour revenir à l'autolyse des levures c'est la base de la vinification des grands blancs Bourguignons , et c'est déjà expliqué en long et en large sur LPV .
J'en resterais là .

cher arnaud,
quand on utilise des termes techniques dans un Cr il me semble plutot sain de chercher à savoir ce qu'ils veulent dire et surtout qu'est-ce qui t'a fait penser à ça lors de ton écriture !
après oui tu as botté en touche et pas qu'un peu...
le rôle sur un forum est de décrire des vins, un ressenti le reste n'est que du surplus !

Aucun intérêt de t'expliquer quelquechose : c'est la polémique assurée et c'est dimanche ; autant dire que j'ai autre chose à faire qu'échanger avec quelqu'un qui m'envoie des insultes regulièrement ....

ah ah très drôle!
faire le malin dans un CR pour se la jouer grand connaisseur et argumenter sont deux choses différentes, surtout quand l'argumentation que tu vas imaginer car rapportée d’explications techniques d'un vigneron pour lequel tu te prends, ne tiendra pas un seul instant dans une dégustation à l'aveugle.
mais cela m'a amusé il faut bien l'avouer, dans mon best off du "écrire pour ne rien dire".

Pourquoi botter en touche ?
C'est un terme technique , certes , mais utilisé couramment en œnologie ?
Puisque tu connais les vins de JFCD , il te suffit de déguster n'importe lequel de ses vins jeunes , et tu saurras ce qu'est le ressenti d'une belle autolyse des levures , avec le gras et la réduction que cela engendre par la production de souffre , que l'on ressent à travers l'alcool , le curry , la noix . Les notes levuriennes contribuent aussi à créer cette sensation en bouche . Beaucoup de paramètres rentrent en jeu . Le Bâtonnage est un élément déterminant . ....c'est assez compliqué à exprimer à travers une dégustation , mais ce sont des notes , quand elles sont équilibrées , qui signent les grands blancs bourguignons .

Je me prend pour un vigneron ?
Parce que j'ai utilisé un terme que tu ne maîtrises pas et qu'on utilise en cave pendant les vinifs dans n'importe quelle cave en bourgogne ?
Je savais que ça partirais en vrille .

C'est un terme technique , certes , mais utilisé couramment en œnologie ?

bah tu vas sur la passion de l'oenologie mais dans un CR de dégustation le but c'est d'etre compris, pas d'étaler sa pseudo science.

, et tu saurras ce qu'est le ressenti d'une belle autolyse des levures , avec le gras et la réduction que cela engendre par la production de souffre , que l'on ressent à travers l'alcool , le curry , la noix.

rien compris! et notamment le lien avec les vins de JFCD chez qui je n'ai jamais senti la noix ou le curry sur un vin jeune?

Les notes levuriennes contribuent aussi à créer cette sensation en bouche . Beaucoup de paramètres rentrent en jeu . Le Bâtonnage est un élément déterminant . ....c'est assez compliqué à exprimer à travers une dégustation , mais ce sont des notes , quand elles sont équilibrées , qui signent les grands blancs bourguignons .

je crois surtout que c'est la construction mentale que tu as bien voulu t'imaginer de ce que doit être pour toi un grand bourgogne, mais ça c'est ton problème et pas le sujet.
Quand on écrit un CR c'est pour être compris (indispensable) et cru (facultatif). Là non seulement on comprends rien à ton propos mais en outre qui peut croire que c'est ce que tu as ressenti objectivement?

Je me prend pour un vigneron ?
Parce que j'ai utilisé un terme que tu ne maîtrises pas et qu'on utilise en cave pendant les vinifs dans n'importe quelle cave en bourgogne ?

ce n'est pas parce que tu utilises un terme technique que je ne le comprends pas (puis tu sais qui a la plus grosse, ça m'est passé depuis longtemps) mais c'est parce que tu l'utilises dans un CR que c'est incompréhensible. comprends que c'est une rubrique de CR d'un domaine, pas une cave de bourgogne pendant les fermentations. Et si tu veux parler de cet aspect, va dans la rubrique adéquate, tu y trouveras des oenologues à la hauteur de tes grandes connaissances.

Enzo ,
Tu t'enfonces et tu deviens risible ......
On se demande vraiment quel est ton rôle sur LPV : parler de vin ou poluer et casser du sucre sur le dos de tous ceux qui ne se prosternent pas sur toi ....
Je commence a partager l'avis general : ton cas m'inspire plutôt de la pitié en fait , et ce qui est dommage c'est que tout le monde en parle en mail privé mais personne n'ose te le dire en face ....

arnaudm écrit: avec une belle expression d'une autolyse des levures parfaitement dosée

Arnaud, peux-tu nous traduire cela en termes clairs pour tous ? En particulier, par quelles notes aromatiques ou par quels goûts se traduit cette autolyse des levures ?

Merci,

Luc

Deux petits essais pour tenter de comprendre (source LPV)
(je sais,je ne suis pas Arnaud,mais en attendant...)

ICI explication courte d'Olif

et là:

A propos de l'autolyse

Mais Arnaud va venir nous parler de l'aromatique dans quelques instants...

jlj

olif ecrivait:

De l'auto-destruction des levures mortes qui donne une aromatique bien souvent superposable à la réduction mais qui n'en est pas véritablement. Pas toujours facile de faire la différence entre les deux, même pour les spécialistes de la question

Cqfd.

Luc , je vais tenter d'exprimer mon ressenti :
L'autolyse des levures dans les blancs c'est d'abord un élevage sur lies fines en barrique . Sous l'effet des enzymes , les lies (les résidus levuriens) se transforment , se désagrègent et libèrent un certains nombre de molécules et notamment des éléments soufrés . En dégustation , une parfaite autolyse se caractérise à mon humble expérience avant tout par une pointe de ce qu'on pourrait appeler de la réduction . Pas une réduction par apport extérieur de soufre ou un manque de soutirages par exemple .
On a donc le milieu oxydo réducteur (Les lies sont réductrices et forment un milieu d'élevage oxydo-réducteur ) , les enzymes qui dégages du soufre et un côté un peu lactique lié à la transformation des levures . Au nez cela se caractérise par un genre de réduction légèrement grillée , associé à des notes levuriennes assez prononcées et des notes un peu lactiques (olif parle de nez fromager mais j'y trouve plutôt à titre perso le ferment lactique) . Ce ne sont pas les mêmes notes que la réduction par excès de protection , qui bien souvent se traduit par quelque chose d'assez désagréable globalement à la dégustation , comme l'écurie ou le pétard )
Ces notes levuriennes et finement grillées (il n'en faut pas trop non plus) , associées à une belle tension quand le bâtonnage a été bien pensé caractérisent une belle autolyse des levures . Bien souvent , beaucoup parlent de réduction , mais pour moi il y a deux réductions : celle qui apporte la complexité , provoquées par l'autolyse sur des vins pouvant profiter de belle lies , d'un élevage long , et d'une matière et d'un état sanitaire capable d'encaisser tout cela et , la réduction toute simple , que l'on peut trouver partout , qui n'a rien à voir avec les lies , et qui n'est jamais très agréable .
C'est assez simple lors des dégustation sur fût de faire la différence .....
Maintenant , peut être que d'autres pourront apporter des compléments d'explications ....-D