Domaine Long-Depaquit - Chablis 1er Cru les Vaucoupins 2012

Bu quelques jours après les cuvées Chablis Les Clos et Chablis Les Blanchots, ce vin a souffert de la comparaison.
La différence de terroir se ressent.
C'est un vin plutôt discret, sans exubérance. Il a tout de même bien accompagné des sushis.

La robe virait sur le doré.
Le nez était plutôt discret.
La bouche était délicate, sur l'acidité et la minéralité. Belle finale.

Le vin a malgré tout dominé les Caburoches 2014 de Jacky Blot.

Ne pas rater la devise du domaine en bas de ce menu de 1959 !

 

Ouverte et dégustée sur trois jours pour voir un peu son évolution à l'air - une bouteille de Chablis 1er Cru Domaine Long-Depaquit "Les Lys" 2019 - 

Premier Cru, rive Gauche - "Les Lys" peut aussi être regroupé sous le nom "Vaillons" - Vinification et élevage en cuve inox, bouchage en Diam 10.

Une robe très pale - des aromes intenses sur les agrumes, beaucoup de fraicheur et de tension - En bouche, c'est délicat, fin (mais pas maigre) avec une belle matière - je retrouve les différentes composantes d'agrumes avec un côté légèrement iodé en fin de bouche - Même si l'ensemble est plutôt en devenir, je suis assez serein sur le futur et l'évolution d'une telle bouteille. 
2019 - est vraiment un millésime que j'aime beaucoup avec des vins structurés mais très élégants, alliant la fraîcheur et la densité. TRES BIEN

 


Eric 
 

 Maison Albert Bichot Chablis Grand Cru Les Clos Domaine Long-Depaquit 2015

Belle aromatique chablisienne, matière plus "beaunoise", beau blanc de gastronomie.
92

Domaine Long-Depaquit - Chablis 1er cru Les Vaucoupins 2010

Je retrouve cette bouteille bien oubliée en cave et décide de l'ouvrir derechef sur des noix de saint-Jacques et leur fondue de poireaux puis des crevettes au curry et riz. Le premier jour, je suis déconcerté par la jeunesse du vin : la robe est éclatante, le nez peu causant et la bouche est tout d'abord dominée par des arômes de vanille avant de lentement s'équilibrer et de laisser s'exprimer un jus de cailloux plutôt sobre et pas trop enthousiasmant.

Le lendemain en revanche j'ai affaire à un vin épanoui qui n'a plus grand chose à voir avec le breuvage tristounet de la veille. Le nez s'est réveillé et propose des arômes citronnés. En bouche c'est la fête : des agrumes et une finale délicatement miellée accompagnent une vivacité impeccable. Tout à fait bof le premier jour, ce vin s'est transformé comme un vilain crapaud à qui on aurait donné un bisou et qui reprendrait sa forme de prince charmant. Un vrai conte de Noël !