Domaine Michel Colin-Deléger - Chassagne Montrachet blanc 1er Cru en Remilly 1997

J'ai eu l'occasion de boire ce vin en août dernier en accompagnement de gambas grillées : un vin avec de beaux arômes briochés, beurrés et de noisettes; une bonne longueur en bouche c'était très bon mais pas à  la hauteur des Chassagne de Ramonet ou de Michel Niellon à  mon avis...
... Très bon cependant !

Je pense aussi qu'il faut laisser les Chassagne blancs quelques années en cave avant de les ouvrir pour que se développe les parfums de terroir qui se mélangent alors subtilement aux agrumes.

Les Chaumees 2000 est excellent, assez ample et gras, plus souple que Moreau auquel j'ai pu le comparer (est-ce à  dire qu'il se gardera moins longtemps?)...(bbb)

Domaine Colin-Deléger, Chassagne-Montrachet "les Chenevottes" 1998

Bouchon impeccable
Couleur Or doré
Nez: noisette, arômes de pâtisserie fine, brioche
Bouche: moelleuse, légère sensation de fruits secs, malgré tout légère, de la longueur en bouche qui n'en finit pas, pas de lourdeur, tout en finesse.
Un vin jugé exceptionnel par les convives . Une surprise totale.
Un des meilleurs Chassage-Montrachet bu au cours des 3 dernières années

Claude

Domaine Colin-Deléger, Chassagne-Montrachet "les Vergers", 1993

Très beau bouchon, très peu imbibe
Couleur Or pale
Nez: arôme de fleurs blanches, légèrement "toaste"
Bouche: belle bouche minérale , goût de pomme verte, très fin, pas de lourdeur. De la fraîcheur en finale.

Beau vin, mais pas dans la mémé galaxie de la bouteille précédente décrite dans le post précèdent, dont je suis encore sous le charme quelques jours plus tard.

Claude

Désolé de ternir ce tableau idyllique mais un pourcentage important de premox (oxydation prématurée) sur les bouteilles entre 1996 et 2001 en particulier sur les Demoiselles, parcelle contiguë du Montrachet (au Nord).

Cela dit, de rares bouteilles tiennent leurs promesses...

Charles
Dans les vins que j'ai bu, l'un est hors jeu de cette epoque puisque c'etait un 93... quand au 98 de cet acabit, je veux bien en boire toutes les semaines..
Je n'ai pas gouter "Les Demoiselles"

Claude,

J'avais en cave En Remilly sur Chassagne, Truffière (un des climats préférés de Monsieur Henri Jayer en blanc) et Demoiselles (extrémité sud de Cailleret) sur Puligny. Trop de déceptions, trop peu de satisfactions !

Ce genre d'échange me paraît utile. Une forme de modération mutuelle !

Bonjour Charles,

J'ai aussi sur d'autres vignerons, eu pas mal de bouteilles avec des oxydations prematurees. Encore il y a 2 jours avec un Chassagne Les Champs Gains 98 de Marc Colin. La periode 95-99 est a risque chez beaucoup. Pas eu ce probleme chez Auvenay par contre

Amities
Didier

Bonjour Charles

Je viens de retrouver une bouteille de Colin-Deleger "Les Chenevottes" de 1998 (même provenance que la précédente) ; je ne manquerai pas de faire un commentaire, d'autant plus qu'elle sera dégustée avec les mêmes bourguignons (fanatiques de blancs.. )

Par ailleurs, j'ai effectivement gouté des vins avec également des oxydations prématurées surtout sur Chassagne- M.

Claude,

Je me souviens d'un remarquable Ch-Mt PC Chenevottes Colin-Deleger 1992 bu dans un restaurant de Roanne...

J'espère que vous boirez une bonne bouteille avec vos amis !

Chassagne 1er cru 'dents de chiens (à côté du montrachet) completement oxydée en 1999, tout comme les demoiselles de guy amiot....
Gérard

Domaine Colin Deleger et Fils - Chassagne-Montrachet 1er cru - "En Remilly" - blanc 2001

Bouteille ouverte en août 2009
Bouchon : bien, imbibé à 10%

Robe : jaune-or brillant.
Nez : expressif, sur des notes florales élégantes, avec une très légère fragrance beurrée en arrière-plan.
Bouche : attaque franche sur un gras léger, bonne matière qui se déploie en bouche sur la longueur et répond parfaitement à une acidité marquée mais sans excès. Longue finale.

J+4 : bonne surprise, la matière en bouche s'est faite plus aromatique et gagne en complexité avec des notes de tilleul et d'amande.

15,5/20

Jean-Pierre

Ayant choisi de servir sur l'entrée une bouteille de blanc, je décide de remonter de la cave cette bouteille : Chassagne Montrachet 1er Cru "Les Chenevottes" - Domaine Michel Colin Deléger & Fils 2002 - Bien qu'encore jeune, je souhaite voir l'évolution de cette dernière -

Robe Jaune bouton d'or - Nez encore marqué par des notes boisées et des fruits jaunes bien mûrs avec un soupçon de thé - Bouche grasse, massive et puissante, la longueur est au rendez-vous, encore un poil marqué par un boisé encore un peu prédominant, la matière présente ne m'inquiéte pas de trop sur le potentiel futur du flacon. Pour ceux (et celles) qui aiement les vins puissants à ouvrir dés aujourd'hui (après un léger passage en carafe) pour les autres, je préconise quelques années de vieillissement supplémentaires (3-4 ans à mon humble avis). Il n'en reste pas moins une agrèable bouteille aujourd'hui. BIEN++

Eric

Domaine Colin Deleger et Fils - Chassagne-Montrachet 1er cru - "les chaumées" - blanc 2001

Bonjour,

Dégusté avec mon épouse dans un bar à vins à Beaune cet été, ce vin doté d'une belle robe dorée,

au nez complexe et évoluant tout au fil de la dégustation nous a donné beaucoup de plaisir.

C'était pour moi très équilibré entre la puissance, le gras et l'acidité "rafraichissante";

le tout avec une riche palette de saveurs.

Je me suis d'ailleurs empressé d'aller en acheter une bouteille pour pouvoir le goûter sur un joli plat...

(pourquoi empressé ... )

Bruno

J'ai bu le Chassagne - Montrachet 1er cru la Maltroie en 99 et 97.
Je n'ai pas de notes complètes mais :

- Le 99 a été bu après un Chablis grand cru Valmur de 2001 magnifique et a été parfait dans la montée en puissance arômatique. C'est un vin capiteux, marqué par des arômes floraux, qui a nécessité un peu d'aération (2h) pour se révéler totalement. Le gras était équilibré par une belle acidité qui dans ce cas formait vraiment la colonne vertébrale du vin. Il a complétement écrasé le rouge qui a suivi (Chateau Talbot 94 au vu de l'année j'aurais mieux fait de le boire seul).

- De mémoire j'ai trouvé le 97 un peu en retrait avec un petit manque d'acidité. Il accompagnait une truite et risotto de champignons et serrano.

Domaine Colin-Deléger Chassagne-Montrachet "les Vergers" 1993

Bouchon imbibe aux 3/4
Peu de changements par rapport au meme vin decrit precedemment (ci dessous la description).
Je confirme, aucun changement en bouche. Une belle finesse, un beau vin, pret a boire , mais qui peut encore se garder longuement
dans une bonne cave.

11 Avril 2009
Très beau bouchon, très peu imbibe
Couleur Or pale
Nez: arôme de fleurs blanches, légèrement "toaste"
Bouche: belle bouche minérale , goût de pomme verte, très fin, pas de lourdeur. De la fraîcheur en finale.

Après un séjour sur Sancerre avec un ensemble de fous furieux - De retour sur Paris, j'ai choisi, afin de revenir sur un étalonnage gustatif - et retrouver ces bases :

Chassagne Montrachet 1er Cru "Morgeot" - Domaine Michel Colin Deleger & Fils 1996.
La robe est d'un jaune intense - Le nez va développer des notes de poires bien mûrs, miel d'acacia, de jolis fruits jaunes bien mûrs La Bouche assez puissante (me v'la orienté vers la puissance après ces quelques jours en terres Sancerroises... ) fait ressortir un joli fruit d'une belle pureté, l'acidité synonyme des vins issus du millésime 1996 - est bien intégrée dans la structure et la rondeur du vin, lui apportant dans ce cas précis un sursaut bien agréable en fin de bouche. TRES BIEN.

ERIC

L'un des lecteurs a t'il des enseignements ded dégustations sur les derniers millésimes de cette bonne maison

Merci a l'avance

Claude

Domaine Michel Colin-Deléger, Chevalier-Montrachet, 2002

Belle bouteille bue hier au restaurant, puissance et élégance sont réunis dans ce Chevalier d'une grande complexité autour d'arômes floraux, d'amende et minéral (pierre). En bouche, c'est la puissance et la grande longueur de cette bouteille qui impressionnent. La trame minérale est la colonne vertébrale, et apporte de l'équilibre à cette bouteille en contrebalançant la puissance. J'aime beaucoup.

Didier

Bonjour,

au cours d'une dégustation, à l'aveugle complète, la seule info était des millésimes de + de15 ans, nous avons gouté, et pour ma part, grandement apprécié un :

Chassagne Montrachet 1er cru la Maltroie 1996 du domaine Michel Colin-Deleger & Fils : B++, Robe plutôt foncée et dense, légèrement tuilée, nez discret, bouche fine, légèrement tannique et ronde, superbe équilibre, note de cuir, de cerise acidulé et de rose. Belle persistance. Vraiment un grand plaisir, avec ce vin magnifique qui en a encore sous la cuisse! Une belle surprise et une envie de connaitre ce domaine.

Je lis sur la rvf que ce domaine a été séparé en deux, pour les 2 fils : Philippe Colin et Bruno Colin, peut être la raison qu'il n'y ait pas de millésime récent commenté.

Colin-Deleger Puligny-Montrachet Demoiselles 1998

Commentaire succint pour ce vin acquis récemment "à prix fixe"

Ce vin fait clairement son âge avec des notes beurrés teintées d'oyxidation (un peu de pomme). En bouche, il est gras, beurré mais manque de fond et de tension - il a sans doute dépassé son apogée. C'est encore plaisant mais inférieur à ce j'espérait d'un tel cru.

Ralf

Domaine Michel Colin-Deléger, Montrachet, 2002

Je ne peux résister à faire ce CR. Premièrement une chance incroyable, au restaurant je commande le Chevalier décrit plus haut, le restaurateur arrive avec une bouteille me disant qu''il avait une mauvaise nouvelle, plus de Chevalier, mais une bonne nouvelle, un Montrachet à la place pour le même prix!!!
Un Montrachet donc pour un peu plus de 100 euros sur table, plutôt incroyable!!!

Celui-ci est proche du Chevalier de mon CR ci-dessus avec plus de puissance encore, mais en gardant une grande élégance avec un longueur incroyable. La complexité du bouquet est superbe et s'intègre parfaitement aux plats servis langoustine et St Jacques.

Didier

Domaine Michel Colin-Deleger - Chassagne-Montrachet 1er C "Les Chenevottes" 1999

Bue hier soir

Belle robe dorée . Un beau nez qui s'ouvre sur de belles sensations de fleurs blanches, amande , noisette.
En bouche, le vin est fort agréable, fin et puissant à la fois;;; Une belle matière
Un bel équilibre tout au long de la dégustation . Chapeau

J'espère que les autres bouteilles de 1999 seront du même calibre

Claude

Domaine Françoise Colin - Puligny-Montrachet Les Demoiselles 1988
La dernière d une série qui était restée cachée au fond de la cave et que j ai décidé d essayer au cours des fêtes de Noëls.
Une robe à peine marquée par le vieillissement sous verre. Le nez est d une grande finesse (foin, beurre et épices), le volume me tapisse la bouche , c est puissant et d'une grande longueur.
Un Puligny de haut vol et une remarquable bouteille. C est d ´ailleurs souvent comme ça lorsque c est la dernière

Je ne sais pas si ce domaine existe toujours ? Peut être un lien avec le Domaine Colin-Deleger ?

Philippe

Colin-Deleger Chassagne-Montrachet En Remilly : 2002
Colin-Deleger Chassagne-Montrachet En Remilly : 2008

De l'intérêt de bien ranger sa cave!!! Pensant sortir la même bouteille sur 2002, c'est finalement un joli "2008" que je peux lire sur la tranche du bouchon en tirant celui-ci... Ce qui me permet donc de faire un CR croisé avec un 2002. Chacun dans son coin, les bouchons sont tirés : "DING! DING! Boxe!!!"

2008 en robe clair, particulièrement brillante. 2002 en robe or aux reflets profonds.

Le nez du 2008 est en demie-teinte, citron perçant sans être très puissant, très belle odeur de fleurs, très très légèrement évolué. J'espérais plus de persistance et de volume. Le 2002 est beaucoup plus puissant, avec une belle évolution sur l'agrume confit, le fruit à noyau, le miel, une ampleur peu commune. Il garde cette belle résonance minérale plus perceptible que dans le 2008, et reste percutant.
Finalement 2008 joue plus direct que 2002 mais reste fermé. Peut-être que sa vivacité lui permettra de prendre l'avantage par la suite???
[size=small]NB : Sur plusieurs 2002, j'ai noté des différences assez importantes d'une bouteille à l'autre, certaines au bord de l'oxydation, d'autres encore jeunes.[/size]

En bouche 2008 est jeune, traçant, une acidité qui palpite encore. La longueur en bouche est gourmande, fraîche, salivante, mais il doit penser à finir son geste. Le 2002 est nettement plus évolué, une attaque en rondeur et un volume peu commun. Il a perdu cette vibration de jeunesse au profit d'une longueur belle, vraiment belle, elle se déroule au ralenti, celui de son adversaire plus jeune tombant KO sur le ring.

C'est ainsi... Magnifique match, la rencontre d'un champion qui se maintient au sommet grâce à son expérience mais le challenger a beaucoup d'ambition.

Bon perso, c'est ballot, je n'avais qu'une seule 2008 en cave... Son petit frère 2010 devra lui attendre, attendre et attendre encore...

TImo

Domaine Colin-Deleger, Chassagne-Montrachet 1er Cru En Remilly, 2012

Bouteille carafée deux heures.
Sans doute un peu jeune.
Belle robe claire.
Nez sur les fleurs blanches, quelques arômes de boulange (au bon sens du terme), plutôt sur le confort que la tension.
Bouche un peu courte.
Au final, un joli vin, mais un peu léger pour son pédigrée et son prix.
A revoir dans 3/4 ans si les années lui apportent de la densité.

Je pense que c'est clairement trop jeune.
Les vins du domaines méritent vraiment d'être attendus, je dirais une dizaine d'année sur des belles années comme 2012, pour trouver toute leur complexité.

  Domaine Colin-Deléger, Puligny-Montrachet 1er cru Les Demoiselles, 2012

 

Oliv
Robe sur un doré léger.
Nez discret, sur l’huile d’arachide, un fin compromis de boisé crémé et de notes minérales.
Bouche pas vraiment en place, sur une texture ample mais aussi une forte acidité assez dissocié.
Le vin ne semble manquer de rien sinon d’harmonie, sur une finale avec de la présence mais qui part un peu dans tous les sens.
A attendre, avec sérénité au vue de la belle matière première. Mais plaisir limité en l’état.

Jean-Paul B.
Belle matière, mais vin pas en place.
A J+3, même constat.
A J+8, ça commence à se mettre en place......
Bref, c'est beaucoup trop jeune.
 

Je n'ai pas trouvé de fil dédié au domaine, la SCI St-Abdon, qui semble ne plus exister aujourd'hui. Michel Colin Déléger ayant embouteillé ce vin et faisant partie de la SCI, je place donc ce CR ici.

Voici une bouteille comme j'ai rarement l'occasion d'en croiser. Un ami passionné, qui a gardé cette bouteille pour la boire avec d'autres passionnés, et qui connait mon appréhension à garder les vins blancs plus de 5-10 ans (hors chenin), décide de l'ouvrir pour honorer un 3e passionné chez qui nous nous retrouvons (et accessoirement me montrer que le chardonnay peut très bien vieillir).

 
 

SCI Saint-Abdon, Chassagne-Montrachet 1er cru Les Chaumées 1991
La robe, entre le jaune paille et le vieil or, dénote l'âge vénérable de ce vin. Elle est limpide (contrairement à ce qu'on pourrait croire sur la photo, l'aspect trouble étant lié à la condensation sur le verre).
Plonger son nez dans le verre, c'est voyager dans l'espace et dans le temps: le miel d'abord, me ramène dans l'atelier de mon grand-père apiculteur, où j'avais le droit de couper l'excédent alvéolaire pour faciliter l'extraction du miel dans l'extracteur rotatif que j'activais à grande énergie avant de passer un doigt avide sous le robinet à la base pour goûter le nectar extrait. Ensuite, direction les sous-bois, avec un délicat mélange d'humus et de champignon. Puis retour en enfance, à l'école, en fin d'année, quand on devait poncer les tables en bois et les enduire d'encaustique si agréable à sentir. Retour en extérieur avec des notes de fleurs des champs, puis voyage en Asie du sud est avec une touche de camphre.
La bouche est ample, ronde, bien équilibrée. Nous sommes surpris d'y trouver encore une telle puissance après 30 ans. Elle est tempérée par un petit gras qui participe à donner du volume au vin. Volume qui sert de support à l'expression marquée du miel, des champignons, d'un peu de camphre, comme au nez, mais aussi de fleurs séchées, de thé et de coing. La finale est sapide et un peu saline, avec une belle longueur.

C'est un très beau vin, un peu hors du temps. En soit, c'est excellent si on aime l'aromatique évoluée, ce qui est mon cas. Le moment auquel je l'ai bu, et les personnes avec qui je l'ai partagé, font que ce vin restera gravé à vie dans ma mémoire d'homme et de passionné.

Bibi