bonjour,
juste une question; comment se fait-il que les deux bouteilles photographiées portent toutes les deux le N° 00000? où est-ce une erreur de vision de ma part...s'agit-il de réserves du domaine?
merci de votre réponse.
amitiés
Bertrand

LEGOFFE écrivait:

---

> bonjour,
> juste une question; comment se fait-il que les
> deux bouteilles photographiées portent toutes les
> deux le N° 00000? où est-ce une erreur de vision
> de ma part...s'agit-il de réserves du domaine?
> merci de votre réponse.
> amitiés
> Bertrand

Se sont des bouteilles que le domaine doit garder pour les dégustations exceptionnelles (voir CR de Flo)
Elles ne sont pas destinées à la vente donc elles ne sont pas numérotées ...

Je ne suis pas sur de ce que j'avance mais cela peut être une explication.

Avis aux experts

Bonjour Bertrand,

Je ne suis pas certain à 100% du pourquoi les numéros des bouteilles sont 00000 mais l'explication de Samuel me parait être la bonne. Je pense aussi que ce sont des bouteilles destinées à des dégustations et non des bouteilles destinées à la vente ce qui explique qu'elles ne soient pas numérotées.
Dans un genre différent le bouchon des bouteilles de Chevalier Montrachet de chez Louis Jadot n'était pas marqué car il s'agissait de bouteille de leur réserve et il ne marque pas les bouchons dans ce cas. Et là j'en suis sûr puisque c'est le maitre de chai de Jadot qui me l'a expliqué. Cela n'empêche pas que les bouchons étaient d'une extreme qualité et d'une grande longueur. Les bouchons des bouteilles du DRC étaient eux bien marqués, mais nous étions pas autorisés à les garder en souvenir à cause des problèmes de contrefaçon, ce que je comprend tout à fait.

vu Florent, je n'avais pas compris au départ qu'il s'agissait d'une dégustation organisée par le domaine et en effet l'explication est surement celle là! content pour toi que tu aies pu accéder à la magie de ces très grands vins qui laissent un souvenir inoubliable; il y a deux mois nous avons dégusté un Musigny Mugnier 1987 que je conservais en cave depuis 20 ans..(payé 390F tarif caviste) et je dois dire qu'il était aussi d'une certaine perfection et même sur une petite année ( la caractère "petite" année se fait moins sentir sur un tel terroir) hélas les tarifs se sont envolés...
amitiés
Bertrand

Bonjour à tous,

bu il y a 2 semaine dans cette série ( lapassionduvin.com/p... ) un Echezeaux 2002 du Domaine de la Romané Conti.

Le second rouge présente un nez très gourmand sur les le jus d'orange très mur, la pivoine, la rose mure, le jus de mure, des notes de végétal noble (la ronce), le lard fumé...c'est élégant, complexe, expressif avec ce qu'il faut de retenue.
En bouche comme le précèdent, la matière est fine, l'attaque de demie corps et présente une belle pureté de fruit. La trame est sculptée, ciselée, donne le sentiment d'une grande précision mais se montre presque trop tendue. Qui plus est les tannins font leur apparition en finale alors qu'ils semblaient absents jusque là. Une très belle bouteille donc mais qui donne le sentiment de devoir être encore attendue pour donner le meilleur d'elle même mais quelle élégance. 17,5 / 20 donc pour cet Echezeaux 2002 du Domaine de la Romané Conti.

Dégustation verticale d'Echézeaux du domaine.

L'Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1989 a une couleur trouble assez évoluée. Le nez est un peu dévié, amer. La bouche est opulente. Le vin est plus riche que ce que je pensais. Il est nettement meilleur que ce que le nez annonce. Il a une belle acidité, mais il commence à décliner. On note une torréfaction. Il est beaucoup plus évolué qu'il ne devrait et lorsqu'on y revient plus tard, le vin décline.

L'Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2003 a un nez très fenouil, très végétal. Le vin est jeune, gourmand. Il est généreux, au final poivré. Ce vin tue le pauvre 1989 qui est trop évolué. Tout au long de cette dégustation des Echézeaux, des amis vont signaler le côté gibier des vins, pour presque tous. Je ne partage pas cette analyse pour le 2003 que je trouve végétal, au final de cassis.

L'Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2005 a une couleur assez claire. Le nez est de menthe et d'anis. Avec lui je perçois le côté gibier suggéré par les amis. La bouche est assez dure et marquée par une certaine sécheresse, mais ce vin a un gros potentiel. Il faut qu'il devienne moins rugueux et il sera grand.

L'Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2006 a une couleur grenat. Le nez de ce vin est absolument magique. Il est élégant, velouté, capiteux. Une merveille de nez. En bouche, le vin est élégant avec un léger manque de puissance. C'est un vin de plaisir que j'adore. Il est vraiment DRC.

L'Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2007 a une couleur très claire et le nez laisse apparaître le gibier. La bouche est agréable, un peu modeste. On sent ses limites. C'est un vin qui ne me parle pas et je suis gêné par son côté gibier.

L'Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2008 a un nez jeune qui sent le soufre. La bouche est goûteuse, gourmande. C'est bon. Le vin est jeune et minéral, pas encore positionné, mais c'est un vin de plaisir. Il est agréable à boire maintenant et c'est assez difficile de prédire son futur. Il me semble gourmand et gastronomique.

L'Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2009 a une couleur plus sombre. Le vin est plus dense. On sent le cassis et le poivre. La bouche est puissante, envahissante. Le final est plus discret. Il a la sécheresse du 2005 mais il est plus élégant. Il est beau mais son final est un peu court.

Mon ordre de préférence : 2006, 2008, 2009, 2005, 2003, 2007, 1989. J'ai pu constater que mes amis ont des votes différents entre eux.

On ne te sent pas vraiment enthousiaste sur cette dégustation. Du coup, tes descriptifs ne donnent même pas envie de goûter ces Echezeaux.

Je me demande si une personne qui n'a jamais bu de vins de ce niveau aurait eu la même réaction. Tu bois trop de bons vins, François

Il suffit de lire mon commentaire sur Echézeau 2006 un peu plus haut ( première fois de ma vie que je buvais un vin du DRC) pour constater que ton commentaire touche la cible en plein dans le mille Eric

Bonsoir;

Une fois n'est pas coutume, je vais soutenir François.

Pour 2007, j'ai pu en acquérir à un bon prix, et bien, le jour où je me suis décidé d'en ouvrir un... Les autres ont tous quitté ma cave! Quel vin limité, à la limite du basique... Grosse, grosse déception au vu du prestige du domaine et des tarifs revendiqués!!

Honnêtement, je ne suis pas encore tombé sur un Echézeaux du DRC qui m'ait fait vibrer... Ce vin a toujours souffert en dégustation aveugle et/ou comparative avec moi.

Quand je pense Echézeaux, je pense plus aux Loachausses d'Anne Gros ou à celui de Rouget qui sont bien meilleurs pour moins cher!

Mais après, peut être que je suis comme François, à force de boire trop de bon vin on devient extrêmement difficile!

Eric,
C'était au sein d'un événement où nous avons bu 29 vins dont 22 vins du domaine.
J'ai donc calibré mes commentaires pour que le dithyrambique aille vers les plus grands vins.

Ceci étant dit, Echézeaux est un vin que j'aime beaucoup. C'est généralement le vin qui est la "porte d'entrée" du domaine quand on fait une horizontale des vins du domaine (c'est le Corton qui sera la porte d'entrée. Et jusqu'à ce jour, j'ai bien aimé que le premier contact soit avec l'Echézeaux.

Dans cette série, j'ai apprécié les vins, sauf les deux derniers classés, le 1989 parce qu'il était trop évolué et le 2007 parce qu'il ne m'a pas causé du tout.

Pour le 2006 j'ai été bluffé par son nez absolument magique.

FlolevBen, j'accepte bien volontiers que tu ironises et que tu me donnes des leçons sur les vins du domaine.
J'admets bien volontiers que ton commentaire est plus pertinent que le mien.

Je comprends mieux.

Je ne crois pas qu'il y ait d'ironie de la part de Florent. Il s'est juste reconnu ( à juste titre) comme la personne qui découvre ces vins pour la première fois. Et il forcément plus impressionné que toi (comme je le serais certainement).

Sur le sujet de boire des grands vins, je dois dire que je suis assez fier d'avoir fait ce que j'ai fait avec les vins du DRC.
je me suis amusé à compter ce que j'ai bu, qui correspond à une volonté de comprendre les vins de ce domaine.

En un peu plus de 12 ans, j'ai bu 349 vins du DRC, toutes appellations confondues, sur 74 millésimes différents.
Si on prend un vin couplé à une année comme étant un vin, j'en ai bu 215 différents du DRC.

Celui que j'ai bu le plus, c'est La Tâche, 86 fois en 43 millésimes, suivi par le Richebourg, bu 59 fois en 37 millésimes, puis la Romanée Conti, bue 50 fois en 36 millésimes.
Et comme je l'ai dit, je suis assez fier d'avoir pu faire ce parcours, car maintenant, face à un vin du domaine, j'ai des sensations beaucoup plus riches (pour moi), comme peut avoir un mélomane qui écoute de la musique. Il a un peu plus de repères.

ça ne fait pas de moi un expert en vins du DRC, mais je peux quand même dire que j'ai une certaine accoutumance.

A noter que je ne suis pas monomaniaque, car c'est seulement 3,3% de ce que j'ai bu sur la même période. Mais j'ai été obstiné à rechercher toutes les occasions pour mieux connaître les vins du DRC.
C'est ce que fait tout passionné dans l'exercice de sa passion.

A noter que je ne suis en aucun cas blasé ou manquant de motivation. Mais on a forcément un peu plus de recul.

Non mais c'est une blague ? Vous tenez réellement des statistics que ce que vous buvez ? C'est déja bizarre, mais nous en faire part ça fait un peu "j'me la pète".

François,

Comme le dit Eric, il n'y a absolument aucune pointe d'ironie, de moquerie ou quoi de ce soit de médisant dans mon commentaire. Je confirmais juste le propos d'Eric à propos d'une personne qui découvre pour la première fois les vins du domaine et sa réaction sur les vins.

Je ne prétendrai jamais te donner des leçons sur les vins du domaine (ni d'autres d'ailleurs!). Je n'ai bu que deux flacons du domaine et le troisième n'est pas prêt d'arriver donc je ne vois pas comment je pourrai me permettre de te juger.
Et mon commentaire sur l'Echézeau 2006 n'est en aucun cas plus pertinent, meilleurs ou autre. Il montre juste le fantastique moment que j'ai passé avec ce vin en tant que débutant.

Le jour ou j'aurais bu ce que tu as bu et lorsque j'aurai tes connaissances je pourrai peu être me permettre quelques critiques, mais ce jour est très loin d'être arrivé

Merci de ton message ouvert et sympathique.
Je te souhaite de pouvoir boire tout ce que j'ai bu. Et même plus !

François Audouze écrivait:

---

> Sur le sujet de boire des grands vins, je dois
> dire que je suis assez fier d'avoir fait ce que
> j'ai fait avec les vins du DRC.
> je me suis amusé à compter ce que j'ai bu, qui
> correspond à une volonté de comprendre les vins de
> ce domaine.
>
> En un peu plus de 12 ans, j'ai bu 349 vins du DRC,
> toutes appellations confondues, sur 74 millésimes
> différents.
> Si on prend un vin couplé à une année comme étant
> un vin, j'en ai bu 215 différents du DRC.
>
> Celui que j'ai bu le plus, c'est La Tâche, 86 fois
> en 43 millésimes, suivi par le Richebourg, bu 59
> fois en 37 millésimes, puis la Romanée Conti, bue
> 50 fois en 36 millésimes.
> Et comme je l'ai dit, je suis assez fier d'avoir
> pu faire ce parcours, car maintenant, face à un
> vin du domaine, j'ai des sensations beaucoup plus
> riches (pour moi), comme peut avoir un mélomane
> qui écoute de la musique. Il a un peu plus de
> repères.
>
> ça ne fait pas de moi un expert en vins du DRC,
> mais je peux quand même dire que j'ai une certaine
> accoutumance.
>
> A noter que je ne suis pas monomaniaque, car c'est
> seulement 3,3% de ce que j'ai bu sur la même
> période. Mais j'ai été obstiné à rechercher toutes
> les occasions pour mieux connaître les vins du
> DRC.
> C'est ce que fait tout passionné dans l'exercice
> de sa passion.
>
> A noter que je ne suis en aucun cas blasé ou
> manquant de motivation. Mais on a forcément un peu
> plus de recul.

imageshack.us/photo/...

Sur le sujet de boire des grands vins, je dois dire que je suis assez fier d'avoir fait ce que j'ai fait avec les vins du DRC.

Fier, quel drôle de qualificatif ; content j'aurais compris mais fier ?

La modération n'a pas d'humour visiblement.

Pas bien compris le sens de ton message Rzac, un modérateur est récemment intervenu sur ce fil?
Sinon d'accord avec Michel mais François a sans doute voulu signifier son grand plaisir, facilement compréhensible. La fierté je ne vois pas non plus.

Bonne journée

R

Je suis content évidemment, mais fier aussi, car il faut de la volonté et de l'énergie pour être en mesure de dénicher puis déguster des vins de 74 millésimes différents du DRC.
Michel Chasseuil peut être fier de ce qu'il a déniché. Je suis fier d'avoir déniché et d'avoir bu.
Etre fier d'avoir poussé sa passion très loin, cela me paraît assez légitime, surtout sur un site de passionnés.

Etre fier d'avoir poussé sa passion très loin, cela me paraît assez légitime, surtout sur un site de passionnés.

Ce n'est qu'une question de mot, François mais la fierté implique dépassement de soi, affrontement victorieux de difficultés. etc...

Quand quelqu'un traverse l'Atlantique à la rame, il est content d'être arrivé, mais il est aussi très fier de l'avoir fait.
Ce parcours avec les vins de la Romanée Conti, je suis fier de l'avoir fait.
Car ça ne tombe pas tout cru dans le bec. Et en plus ce sont aussi des arbitrages avec d'autres choix possibles.
On ne peut pas boire 86 Tâche et 50 Romanée Conti de tant de millésimes comme ça, par hasard.
Elles n'arrivent pas sur la table par un coup de baguette magique.
J'assume donc totalement le sentiment de fierté.

Puisqu'on parle de fierté, alors je reste un instant sur le sujet. Il se trouve que j'ai bu beaucoup plus de millésimes d'Yquem que je n'en ai bu de vins du DRC.
Lorsque Pierre Lurton a été nommé président d'Yquem, avec une gentillesse que j'ai évidemment appréciée, il m'a invité au château d'Yquem en me disant : "viens m'apprendre les vieux Yquem". Et bien je dois dire que ça m'a chatouillé la moelle épinière et j'étais fier.

Nous avions sur LPV un "monomaniaque" du vin d'Alsace. Il a acquis une connaissance extrême des vins de sa région. Je pense qu'il peut être légitimement fier de son parcours avec les vins d'Alsace.
Tout ça me paraît très naturel.

Michel,
Je n'avais pas lu ton message.
Si tu veux que je reconnaisse que tu as des valeurs morales très supérieures aux miennes, puisque ta fierté à toi est plus noble que ma fierté à moi, je le fais bien volontiers.

Disons que c'est banal de boire de la Romanée Conti et qu'on ne doit pas être fier de sa passion. ça te va ?

Il n'y a pas de morale là-dedans, juste de la sémantique.

Fin d'émission pour moi sur ce sujet.

Si c'est de la sémantique, je te conseille de lire le Petit Robert.
"fierté" a de nombreuses acceptions.
Parmi celles-ci , le Robert cite cette phrase : "regardez mon jardin, c'est ma fierté, il fait ma fierté". (nota : tout le monde peut vérifier ce que je cite sur le Petit Robert).
Un jardinier est fier de son jardin. J'ai du mal à y voir du dépassement de soi.

Donc au plan sémantique si c'est là que tu te places, tu as zéro. Point.

regardons maintenant le mot "fier". Paragraphe 3 : fier de (qqn, qqch) : qui a de la joie, de la satisfaction de. >> content, heureux, satisfait. "fier de ses droits, de sa force, de sa beauté. Elle est fière de ses enfants. Je l'ai fait, j'en suis fier. " ....

Je peux retenir du Robert le "Je l'ai fait, j'en suis fier".
J'ai bu 74 millésimes du DRC en 349 vins. Je l'ai fait, j'en suis fier

My message is approved by the "petite Roberte".

Bon, maintenant, on peut y aller m'sieur ?

Quand quelqu'un traverse l'Atlantique à la rame, il est content d'être arrivé, mais il est aussi très fier de l'avoir fait.

François,

quelqu'un qui traverse l'atlantique à la rame,il "rame" justement...
Je doute que ce soit le terme exact à employer par contre pour quelqu'un qui peut dire avec fierté : En un peu plus de 12 ans, j'ai bu 349 vins du DRC

Choisissons les comparaisons avec justesse,s'il vous plaît.

jlj
[size=x-small]nullement fier de n'avoir jamais goûté de DRC...[/size]

Contrairement a d'Aboville Francois, vous êtes en train de couler.

Acheter des places dans des dégustations rares ou des RC a coups de chéquiers furieux ne me semble pas être une raison de s'enorgueillir plus que de raison.

Sur ce, messieurs, bonsoir.

François, un peu de décence s'il te plait...
Non seulement tu nous assènes une fois de plus une liste sans aucun intérêt, mais en plus tu parles de fierté et utilises des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être, le seul facteur limitant l'achat d'autant de vins du DRC étant l'argent.
Étaler son argent comme tu le fais avec fierté, voilà pourquoi je t'incite à un peu plus de décence en ces temps qui ne sont pas faciles pour tout le monde.

Luc

Faudrait inventer un petit système de feu rouge/feu vert à l´entrée des sujets.

Vert quand quand ça parle de vin

Rouge quand ça parle de FA

Je pense que ça éviterait à certains d´entre nous de perdre leur temps

La langue française est quelque chose de difficile, car elle foisonne de sens multiples. Reportez-vous au dictionnaire.
Cette tentative de discréditer est assez mesquine alors que j'ai employé un terme exact.
Ceux qui persistent à nier l'emploi du mot ne devraient pas être fiers d'eux-mêmes

Le plus rigolo de tout cela, c'est que sur un forum de passionnés, ce sont des passionnés qui disent à un autre passionné qui a réussi à pousser sa passion très loin, en quarante ans de recherches de raretés, en consacrant des heures et des heures à dénicher les vins de sa passion : "non, tu n'as pas le droit d'être fier car ce n'est pas un acte de bravoure".

C'est assez marrant cette volonté de rabaisser.

Mais ce qui marrant aussi, c'est de refuser ce que dit le dictionnaire.

Puisqu'on est sur le sujet de la fierté, on a trouvé dans l'abbaye de Saint-Vivant, au milieu des gravats, deux bouteilles antiques.
les deux fois, j'ai été invité au domaine de la Romanée Conti à la cérémonie d'ouverture (j'en ai parlé sur ce forum) et les deux fois on m'a demandé et autorisé à les ouvrir. C'est une preuve d'amitié mais surtout de confiance à mon égard dont je suis fier.

Le parcours dans le monde du vin que j'ai effectué en 40 ans de recherches, d'acquisitions, de prises de risques, pour boire des vins souvent inconnus, des reliques, avec des succès et des échecs, parcours qui maintenant que je suis partiellement à la retraite occupe une bonne part de mon temps, j'en suis fier, parce que j'apporte des témoignages sur des vins que peu de gens vivants ont bus. J'aimerais laisser à ma mort un témoignage sur des vins disparus ou introuvables, qui puisse faire rêver ou informer des amateurs.
Je ne revendique aucune vérité sur les vins, je revendique d'en être le témoin, avec ma sensibilité personnelle. Et je suis en bonne voie sur la feuille de route que je me suis donnée. Et ce qui me motive, c'est d'emprunter une voie que peu de gens ont explorée comme je le fais. Et j'ai la faiblesse d'en être fier.
Il est évident que sur LPV, c'est choquant et inadmissible d'être fier de pousser très loin sa passion.

Mais m'sieur Robert, y m'autorise