Les plants greffés sortaient à peine de terre !
Comme le fait justement remarquer Benoit, il va encore falloir être patient.

Oliv

Un hectare en jachère depuis quelques années et 50 ares de replantés cette année !

Eric

Une belle visite au domaine sur www.laclefdesterroir... !

Bonjour à tous,

Quelqu'un aurait-il les prix de vente particuliers "ex-domaine" des 2009 s'il vous plaît?

Peut-être que lorsque les tarifs seront sortis, quelqu'un pourra te répondre.
Sébastien

J'imagine qu'ils le sont puisque je viens de m'en voir proposer par un marchand

Il me semblait que les vins sortaient plus tard dans l'année. Ils ont peut-être avancé la date de sortie pour ce millésime chaud.
Sébastien

Griffon,
Est-ce une proposition avec livraison immédiate ?

François,

Livraison proposée début juin.

Le prix étant par trop indécent (par rapport aux prix ex-domaine s'entend) j'ai décliné l'offre de cet aimable marchand.

Le négociant attend sa caisse, car les livraisons n'ont pas encore commencé.

Tout dépend du négociant car j'ai déjà reçu des bouteilles depuis plus d'un mois...

Salutations vineuses,

Christophe

Je n'ai pas vu de lien au sujet de ce reportage intéressant sur le DRC, mais peut-être ai-je mal cherché. Si c'est le cas, merci aux administrateurs de supprimer (ou déplacer) le lien.

Quatre saisons à la Romanée Conti

Romanée-Saint-Vivant - Domaine de la Romanée Conti - 1996

un nez superbe! Des epices, un cote poussiere, du fruit... un Pinot complexe et envoutant. Au palais, c'est riche, equilibre et soyeux. On sent l'acidite du millesime mais c'est juste ce qu'il faut pour donner un cote aerien au vin dont la matiere est assez impressionante. En finale, c'est net, precis et tres long. On revient sur le cote plus "feminin" car en bouche, j'ai ete plus marque par la puissance du vin que par sa delicatesse. Tout au bout, on sent encore un peu les tannins cela-dit et on se dit qu'on a ouvert cette bouteille trop tot. Mais bon, c'etait quand meme une tres belle bouteille... a attendre encore 5 ou 10 ans, je pense.

Le parfum de la Romanée Conti Domaine de la Romanée Conti 1961 est absolument émouvant. On a envie de se recueillir devant un tel parfum subtil où se mêlent le sel, les roses, et les fruits rouges roses. L'envie est la même lorsque le précieux nectar est dégusté. Il ne faut pas attendre de ce vin une explosion gustative. Tout est suggéré comme dans la peinture de Claude Monet. Je pense au tableau : "Champ de Coquelicots près de Vétheuil". En bouche, ce sont les fruits rouges qui apparaissent en premier. Le caractère salin n'est pas affirmé comme au nez.

Le vin est subtil, élégant, d'un rare équilibre qui n'a pas besoin de s'affirmer. Même dans la lie que la sommelière me verse dans un verre, il y aussi cette délicatesse. Dans cet extrait de vin de fond de bouteille, le fruit rouge est moins présent et c'est le vin lui-même qui montre la richesse de ses grappes.

Je suis particulièrement ému car cette bouteille est certainement l'une des plus grandes Romanée Conti que j'aie bues.

Dans les annales de la Romanée Conti, l'année 1983 n'est pas considérée comme une grande année.
J'ai bu tout récemment La Tâche 1983 que j'ai trouvée absolument superbe.
Et là, je viens de boire la Romanée Conti 1983.
Et mon opinion est qu'il conviendrait de revaloriser l'année 1983 dans les tablettes du domaine.
Le nez est exactement ce que j'aime dans la Romanée Conti : sel et rose.
Le goût est d'une expression subtile, délicate. Et on est bien embarrassé de décrire quelque chose d'aussi sophistiqué.

Ce qui est intéressant, c'est que nous buvions sur le même plat le Vosne Romanée Cros Parantoux Henri Jayer 1993. Il est probablement l'un des meilleurs Cros Parantoux que j'ai bus.
Ce qui caractérise le vin d'Henri Jayer, c'est la pureté. Quand on le sent ou quand on le boit, c'est le mot pureté qui vient en premier. Pureté, précision, raffinement, mais aussi grand plaisir.

Et, au bout du compte, mais parce que c'est mon goût, c'est la Romanée Conti qui est la plus complète, complexe, à un niveau qualitatif très au dessus du Cros Parantoux.

Pour se rendre compte que ce n'est pas un choix lié à l'étiquette, bien qu'aujourd'hui la renommée du Jayer n'a plus rien à envier à la renommée de la Romanée Conti, il y avait sur un autre plat Vray Canon Boyer, canon Fronsac 1947 et Latour 1946. Alors que Latour est plus grand et plus complexe, j'ai très nettement préféré le Canon Fronsac au Latour.

Bonjour François, merci pour ce CR, j'avais aussi beaucoup apprécié l'Echezeaux 83 du Domaine bu récemment chez Corton NYC. Belle complexité des arômes sur la vieille rose notamment, bouteille sur l’élégance et la finesse, pas une grosse matière par contre. Je pense ouvrir le Grand-Echezeaux 83 dans quelques temps.

Didier

Bonjour François,

Je te rejoins absolument sur le millésime 83 que j'ai gouté plusieurs fois et sur toutes les cuvées(sauf le Montrachet), la dernière était un splendide La Tâche que j'ai trouvé supérieur à la RC...
Salutations vineuses,

Christophe

Bonsoir François.
Pouvez-vous caractériser ce nez de sel ?
Ni malice ni piège dans ma question. Pour moi, le sel n'a aucun parfum.

Cordialement,

Quand on se promène dans un marais salant, on sent le sel.
Quand on met son nez près d'un cône de sel, il y a une odeur qui donne une impression qui assèche.

J'ai le souvenir à Sainte Croix du Mont d'une grotte que l'on visite en plein centre ville où les parois sont des coquille d'huîtres datant de quelques centaines de millions d'années. Et la coquille d'huître sent le sel.

Cette sensation est une impression personnelle et quand j'en ai parlé à la Romanée Conti, ce n'est pas une impression qui vient normalement en tête. Mais ma sensation a été comprise.

Cette impression est un peu rêche, mais excitante.
Ce n'est pas facile de décrire ce que l'on ressent ainsi. J'espère avoir répondu à la question.

guillaumeflesch écrivait:

---

> [url=http://rhone-alpes.france3.fr/emissions/docum
> entaires/index.php?page=article&numsite=5924&id_ru
> brique=6515&id_article=17138]Quatre saisons à la
> Romanée Conti[/url]

Merci beaucoup pour le lien !

François.
Loin de moi l'idée de vouloir vous contredire, mais ne confondez-vous pas iode et sel ?
Pour avoir arpenté, en long, en large et en travers, la mine de sel de la Wieliczka, en Pologne, je n'ai senti aucune odeur particulière. Et pourtant ! Tout est en sel. Si l'on mouille son doigt et qu'on le porte à sa bouche, c'est salé.
Je ne cherche pas à vous dire que vous avez tort, mais l'odeur d'un marais salant me paraît plus tenir de la décompostion des algues, des effets du marnage sur la terre, que de l'odeur du sel en elle-même.
De mon point de vue, c'est comme l'odeur de la "poudre de riz" parfois évoquée dans certains CR (pas forcément les vôtres, d'ailleurs).
Pour moi, le riz, s'il n'est pas naturellement parfumé, n'a aucune odeur. C'est l'aliment "neutre" par excellence.
Mais tout ceci nous éloigne de votre symptahique CR sur la RC 1983...

Pour moi, le riz, s'il n'est pas naturellement parfumé, n'a aucune odeur. C'est l'aliment "neutre" par excellence.

Ah ? Pour moi le riz a au contraire une odeur très caractéristique.

Le sel, NaCl, n'a aucune odeur, c'est certain. Par contre, il a un goût. Quand François dit sel et rose, pour moi c'est rose au nez et sel en bouche.

Luc

Alors je le prends comme ça puisqu'il m'est déjà arrivé, avec un Clos Mireille, d'avoir cette étrange sensation salée en bouche.

Je ne cherche pas à vous dire que vous avez tort, mais l'odeur d'un marais salant me paraît plus tenir de la décompostion des algues, des effets du marnage sur la terre, que de l'odeur du sel en elle-même.

entierement d'accord avec Vincent, c'est la matière organique qui a une odeur et donc ce côté iodé, un peu pareil lorsqu'on parle de roche mouillée, c'est la matière organique sur la roche qui donne cette odeur.

Merci de ces précisions.
Nous avions eu déjà la même discussion et les mêmes précisions m'avaient été apportées.
Mais j'aime beaucoup l'évocation du sel, car cela me fait penser au baptême.

Je vais vous raconter une petite anecdote personnelle.
Ma première fille est née avec un poids de 1,8 kilos à Dieuze en Moselle. J'assiste à l'accouchement comme pour chacun de mes trois enfants, mais là c'était le premier. Ceux qui ont connu cette sensation me comprennent, d'une émotion très forte.
Le médecin accoucheur (est-ce lui ou une des religieuses de la maternité, je ne sais plus) vient me glisser à l'oreille : "votre fille est vraiment petite, il serait judicieux de la baptiser".
Dans l'instant, je n'ai pas la tête à ça et je dis oui.
Un prêtre arrive, bénit ma fille et à un moment, avec un gros doigt sale il dépose un peu de sel sur la langue de ma fille qui, évidemment, se met à crier.
Je l'aurais tué !
Alors, trouver du sel sur une Romanée Conti, c'est un peu une revanche de ce moment-là.

Pff...ces curés qui n'ont pas le bon goût d'avoir de la Romanée-Conti dans leur burette ! (inutile de chercher la contrepèterie)

Bonsoir à tous

J'ai eu la chance de partager ce diner avec François, et je dois bien avouer que cette Romanée Conti 1983 (ma première Romanée Conti je dois bien l'avouer) était absolument fantastique, exactement comme je l'imaginais en lisant les différents comptes rendus de chacun.
La première idée qui m'est venue est une similitude flagrante (à mon goût évidemment) avec RAYAS, tout en finesse avec ces parfums de rose, un très grand moment.

Autre grand moment de la dégustation, un champagne Alfred de Rothschild 1966 et un canon Fronsac 1947, tous deux d'une jeunesse insolente.
Tous les vins bus au cours de cette soirée étaient à point, et d'une complexité que seul l'âge (et une excellente conservation) peu procurer.

Cyril

Et dire qu'il y a une Tâche 83 dans la cave de mon ex-femme...Et peut-être même une autre dans son lit

Bourgogne
Les vendanges 2012 au Domaine de la Romanée-Conti par Aubert de Villaine.

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