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Domaine de la Romanée Conti

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Réponse de François Audouze sur le sujet Re: Domaine de la Romanée Conti

Article très intéressant.
J'ai effectivement eu des déceptions dans les années anciennes comme le Montrachet 1976 peu brillant.
La distinction années à botrytis ou non est chaque fois faite par AdV quand on boit les vins avec lui.


Cordialement,
François Audouze
17 Mai 2016 08:44 #2011

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Domaine de la Romanée Conti

Nostradamus
"En 2016, seulement 200 bouteilles environ de Romanée Conti pourront être produites."

8-)

france3-regions.fran...
19 Mai 2016 15:48 #2012

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Réponse de cmch sur le sujet Re: Domaine de la Romanée Conti

>:D<
19 Mai 2016 16:12 #2013

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Réponse de Oyaji-sama sur le sujet Re: Domaine de la Romanée Conti

oliv écrivait:
> Nostradamus
> "En 2016, seulement 200 bouteilles environ de
> Romanée Conti pourront être produites."
>
> 8-)

Des news de la Tâche ?

Martin / Oyaji-sama LPV Tokyo (Emzansi, 2 Rives, Paname)
19 Mai 2016 17:51 #2014

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Réponse de FGsuperfred sur le sujet Re: Domaine de la Romanée Conti

je dois être plus fort que lui : je prévois de ne boire aucune bouteille de DRC cette année :D
19 Mai 2016 18:39 #2015

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bouteille bue lors de cette soiree

Domaine de la Romanée Conti - Romanee Saint Vivant - 2004 :

La robe est peu évoluée mais reste claire. Le nez est juste magique sur les épices nobles, la rose fanée, la violette. En bouche, le vin est d ‘une très grande finesse et d’une élégance superbe, quoiqu un poil serré. Des arômes de fruits rouges et noirs, d’épices, de notes mentholées se succèdent sur une trame aérienne. La bouche est moins sphérique et les arômes moins complexes que le Leroy ( en même temps il y a presque 10 ans d’écart), cependant elle reste énergique et enveloppante. Le grain de bouche est somptueux, c est de la dentelle et il y a de la densité dans ce vin pour un millésime comme 2004. La finale, sans être exceptionnelle est d’une grande douceur et toujours soyeuse et élégante. Un vin de taffetas. Grandiose !
Et quel nez !!
20 Mai 2016 16:01 #2016

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Réponse de CRISTAU sur le sujet Re: Domaine de la Romanée Conti

>> hannibal postait une vidéo le
>> 06 février 2015, 19:38

Tout ce que je peux vous dire c'est que c'est du cantonnais et malheureusement je ne comprends que le chinois mandarin, je ne pourrai donc pas vous éclairer. A mon avis ça se passe à Hongkong (plutôt que dans le Sud de la Chine vu le style des gens) et pas dans un restau mais dans la cave d'un des membres de la tablée puisqu'à un moment on les voit aller visiter la cave. Beaucoup de riches hongkongais ont un salon attenant à leur cve pour recevoir leurs amis et faire des banquets.
04 Jui 2016 15:07 #2017

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CR: Sélection Augé- Mise DRC - Hautes Côtes de Nuits Blanc 2007 "Abbaye de St Vivant"

Les premières bouteilles que j'avais bu juste après achat ne m'avaient pas beaucoup emballé donc j'avais décidé d'en garder une.

La robe est jaune claire et fait très jeune.
Nez sur les agrumes et des notes de fruits exotiques à l'aération.
Un peu de gras en bouche avec une belle acidité, sans doute apportée par le millésime frais.
Longueur très honnête.
Bon vin équilibré, top pour son appellation et qui étonnement en a encore sous la pédale.

Arnould.

ArnoulD avec un D comme Dusse
20 Aoû 2016 12:19 #2018

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Domaine de la Romanée Conti

Bourgogne
Immersion dans les vendanges de la Romanée-Conti.

www.bienpublic.com/e...
28 Sep 2016 13:04 #2019

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Réponse de psykopat sur le sujet CR:Domaine de la Romanée Conti Echezeaux 2003

CR:Domaine de la Romanée Conti Echezeaux 2003
Magnifique nez racé, de mûre, de fraise cuite, de terre humide, d'humus, de tabac, de cannelle et de réglisse avec ce petit trait de vert
qui vient souligner ce bouquet de maître. En bouche, on sent la vendange de haut niveau, intensité, rondeur, classe, les tannins sont serrés et souples,
fine minéralité, acidité du même acabit, longueur exceptionnelle. Grand vin

CénoSillicaphobe approuvé
www.leverasoif.com
www.australian-rarit...
Ni Dieu ni maître, même buveur....
23 Oct 2016 12:30 #2020

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Réponse de starbuck sur le sujet Romanée Conti pour barbecue

Bon je vous rassure tout de suite, je n'ai pas bu une bouteille du DRC avec une merguez.
Je n'aime pas les merguez et je n'ai pas de bouteilles du DRC.

Vendredi et samedi j'étais en Bourgogne avec des amis.
Deux journées intenses et passionnantes. Entre les deux premières visites, nous avions un peu de temps donc nous en avons profité pour faire un petit tour dans les vignes.
Que la Côte d'or porte bien son nom à cette période B)
Nous avons pu voir que certains pieds de la Romanée Conti étaient arrachés.
Deux autres visiteurs en ont profité pour en prendre en souvenir.

[/URL][/img]

En plaisantant nous nous demandions si la viande serait meilleure si nous faisions un barbecue avec des ceps de la Romanée Conti.
Un petit goût de fumé très Romanée Conti :)
Le fétichisme entourant cette parcelle de terre a encore de beaux jours devant lui

Sylvain
31 Oct 2016 10:32 #2021

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Réponse de ols sur le sujet Re: Romanée Conti pour barbecue

Tu as gouté une petite grappe de verjus de la parcelle ? Moi j ai osé me servir -sans entrer dans la parcelle car c est défendu, je précise!-, une fois, en novembre, sucré et finement aigrelette, j en ai mangé pour ......€ B)
31 Oct 2016 10:45 #2022

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Réponse de starbuck sur le sujet Re: Romanée Conti pour barbecue

Les grappes restantes dans les parcelles de Vosne village étaient bien plus belles et plus faciles à cueillir ;)

Sylvain
31 Oct 2016 10:48 #2023

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Réponse de ols sur le sujet Re: Romanée Conti pour barbecue

Oh, le méchant !!
31 Oct 2016 10:51 #2024

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Bu lors des 50 ans d'Enzo

CR: Domaine de la Romanée Conti, Romanée-Saint-Vivant, 2002



Oliv
Robe assez claire et évoluée, sur des atours tuilés et une petite turbidité.
Nez immédiatement... monstrueux et qui me fait lever le regard vers Nico pour constater sans besoin de se causer qu'on pense pareil : ça renifle le grand pinot élevé génialement comme peu savent le faire ! Sachant qu'avec ces lascars, il vaut mieux rester sur ses premières impressions que d'essayer de se demander ce qu'ils ont en cave, je pense DRC et uniquement DRC et je vois aux babillements qu'on s'envoie à distance que le Chachuiche aussi !
Incroyable comme sur ce vin, je dirais presque sur ces vins, il n'est besoin de rien aller chercher pour que le verre vous irradie d'une myriade de complexité.
Et la résumer alors tient du défi car se mêlent des senteurs où le choix de la vendange entière répond à l'élevage qui lui porte le cépage et son fruit sans jamais l'épuiser.
S'exprime dans mon verre des senteurs aussi délicates que précises et puissantes de petits fruits rouges (framboise), de menthe poivrée et de foin, presque de garrigue puis une note épicée qui bascule tout à coup sur le poivre blanc et la peau de poulet passée à la flamme.
L'ensemble exprime sa complexité, encore et encore et sans qu'on ait à secouer le verre.
L'attaque en bouche est énergique, avec une acidité haute qui prend un peu le pas sur une matière que les attentes du nez avaient laissé imaginer d'une suavité terrible.
L'ensemble est donc un peu plus froid qu'attendu, sur un jus velouté d'une texture encore affermi par des tanins classieux mais bien présents et une acidité tonique.
A l'aveugle, je m'interroge sur le millésime car j'ai peine à juger si le vin est issu d'une année un peu froide ou si c'est qu'il n'est pas encore totalement prêt, poli et cohérent.
Si le toucher de bouche est encore perfectible, notamment au niveau de l'intégration des tanins et de l'acidité, les goûts sont d'une brillante évidence et complexité, fidèle aux senteurs du nez, avec un végétal génial qui répond aux fruits rouges épicés. Je lui trouve presque un goût original de piment d'espelette, le feu bien entendu en moins.
La finale est d'une grande persistance, confirmant toutefois par la présence de quelques aspérités qu'elle peut encore gagner en fondu.
Grand vin pour le nez, à l'avenir grand ouvert pour la bouche ! (tu)

Lolo, j'espère que t'as de la ressource pour les 60 ou les 70 car l'affaire est à suivre ! (:P)

Enzo
Arômes intenses de pinot évident qui sautent au nez immédiatement sur la rose, les agrumes, l’encens, les épices douces. C’est à la fois complexe, délicat, pur et très profond. Superbe.
La bouche n’est pas en reste, elle conjugue fraicheur, densité, très grande délicatesse, tannins imperceptibles et donc suavité hors norme.
C’est juteux et gourmand, d’un volume qui emplit la bouche entre douceur et fraicheur prégnante, le tout gorgé de fruit.
Longue finale sur les épices douces. Que manque-t-il à ce vin ? rien. Immense et à la hauteur de la réputation.
Excellent (+).
06 Nov 2016 07:02 #2025
Pièces jointes :

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Domaine de la Romanée Conti, Romanée-Saint-Vivant, 2002

Enzo écrit: Que manque-t-il à ce vin ?


Une petite pointe de sel, peut-être ?
06 Nov 2016 11:05 #2026

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Bien vu, comme d'habitude. :D

JB
06 Nov 2016 12:08 #2027

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Certains y verraient plutôt du cuir, pleine fleur .. [size=x-small]de sel[/size] B)
06 Nov 2016 12:19 #2028

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CR: Domaine de la Romanée Conti, Echézeaux 2004 :

ouvert d'une bonne heure, le nez moyennement expressif nous emporte sur des notes de fraises écrasées, de champignons(humus), de framboises, de poivre noir,...
La bouche est par contre plus expressive, complexe, mêlée à des tannins soyeux, la finale est droite, longue et fraîche(tu)
Au deuxième verre, tout est en place, le nez s'est incroyablement ouvert !

Salutations vineuses,

Christophe
13 Nov 2016 19:57 #2029

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Réponse de psykopat sur le sujet CR: Domaine de la Romanée Conti

CR: Domaine de la Romanée Conti Echezeaux 1990
Un nez qui respire la classe, des arômes racés de vieux bois de rose, de fraise, de pruneau, de figue, de cuir et de fourrure. En bouche, c est rond, belle matière avec des tannins encore présents, beau fruit très mûr, un bois noble, une acidité qui donne du tonus au vin et étire la très longue finale. Grand millésime au potentiel encore intact. Grand vin

Domaine de la Romanée Conti Grands Echezeaux 1997
La race, toujours la race qui prédomine! Fraise, cerise, groseille, rose, café, prune et figue fraiche, avec un peu de tabac et une touche de terre et de bois parfaitement fondu. La bouche est ample, resplendissante, concentrée. Belle acidité, matière large, des tannins encore serrés et une grande finale terreuse. Grand Vin

Domaine de la Romanée Conti Romanée St Vivant 1990
Des arômes d une finesse remarquable, fraise, framboise, cerise kirschée, mélisse, cannelle, tabac, menthe, terre humide et rose. La bouche est d une élégance exceptionnelle, tout y est fondus, fusionnés, des tannins de taffetas, une matière riche et ronde, une fine acidité qui accompagne une finale à la fois baroque et interminable. Grand vin

Domaine de la Romanée Conti La Tâche 1996
Un nez puissant, expressif, mûre, framboise, cerise noire, bois de rose, terre humide, venaison, cuir, orange sanguine, cèdre et violette. Magnifique jus concentré, suave. C est noble, des tannins de soie autour d une matière forte portée par une grande acidité qui allonge une finale interminable et réglissée. Un vin d une harmonie parfaite. Une anthologie du Pinot Noir. Grand vin

Domaine de la Romanée Conti Richebourg 1990
Si le vin de rêve existe, j ai mon nez dessus! Le silence s est fait, les poils se hérissent, l indiscutable race d un indiscutable terroir monte dans mes narines ébahies. C'est sur, ce Richebourg a de la conversation, il parle framboise, mûre, groseille, cerise, rose, épices, menthe, pivoine, réglisse, terre et ambre. La bouche est sphérique, riche, corsée, veloutée, impressionnante, sans fin. Des vagues fruitées, charnues qui caressent mon palais jusqu à l interminable finale. Dans ce vin, cohabite deux principes contradictoires, la force et la grâce, la puissance et la délicatesse. Un vin d'une élégance incroyable, qui respire l'harmonie. La perfection! Mythique et mystique!

CénoSillicaphobe approuvé
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Ni Dieu ni maître, même buveur....
19 Déc 2016 14:06 #2030

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Réponse de Khiem sur le sujet Extraits du chapitre sur Aubert de Villaine

Difficile d'écrire un livre sur les grands vignerons de la Bourgogne sans inlcure Aubert de Villaine : c'est ce que je lui ai écrit.
*
Avec ses 20 pages, le portrait d’Aubert de Villaine est le plus long des 16 qui composent mon livre, « Patrimoine Extraordinaire des Vignobles de Bourgogne – Histoires de Vignerons. » Mais il faut savoir que sa carrière a commencé il y a plus de 50 ans…
*
Aubert n’a pas de préférence pour les vins jeunes ou vieux. « Lorsque je bois des vins vieux qui sont merveilleux, je me dis qu’on devrait boire plus de vins vieux ; on les boit trop jeunes. Lorsque je bois des vins jeunes qui possèdent plein de qualités et qui sont délicieux, je me dis pourquoi attendre ? »
*
Les Vosne-Romanée sont délicats et il faut faire très attention avec les sauces. « Ce que je préfère comme accompagnement, c’est une viande rouge et une purée, » confirme Aubert. « Le vin est fait pour la gastronomie mais dès qu’elle devient trop compliquée, dès qu’elle se met en valeur, le vin part se cacher. Lorsqu’on déguste un grand vin avant le plat, on trouve toutes ses qualités. Sur le plat, il sera moins bien trois fois sur quatre. Il arrive que le plat rehausse le vin mais c’est très rare. Trouver une nourriture qui mette le vin en valeur, c’est la chose la plus compliquée au monde. Mon vieil ami Richard Olney savait très bien le faire. C’était un cuisinier exceptionnel, l’un des plus grands de sa génération. Je trouve que la truffe marque trop le vin mais je me rappelle avoir débarqué chez Richard, en Provence, sur le coup de midi, avec un Bâtard-Montrachet. Richard a préparé une omelette aux truffes noires à toute vitesse et le vin a pris une dimension extraordinaire ! Richard a réitéré cette performance en improvisant au dernier moment un paillasson de pommes de terre, découpées en fines lamelles, qui a exalté un Richebourg 1964. Le vin était presque meilleur que s’il avait été bu seul. Ce qui démontre bien que la nourriture la plus simple est la meilleure pour le vin ! »
*
Aubert de Villaine est si proche des vins de Vosne-Romanée que, pour lui, il n’y a pas un mais beaucoup de profils différents. « Néanmoins, ils ont en commun ce côté aérien, charmant et soyeux. Mon objectif est de conserver aux vins du Domaine de la Romanée-Conti, en plus de leurs nuances individuelles, ce caractère distinct. »

Les meilleures vignes à Vosne-Romanée, se trouvent en piémont, ni trop en haut ni trop en bas. En haut, il y a peu de terre à cause de l’érosion et comme la roche est très compacte, les racines ne pénètrent pas. Dans les années sèches, les raisins manquent d’eau et mûrissent moins bien. Dans le tout bas, la terre est trop profonde et la vigne a du mal à porter l’ensemble de son raisin jusqu’à maturité tous les ans. Il y a à la fois un risque de gel et de pourriture. En piémont, la roche est la plus fracturée et il y a une bonne profondeur de terre. La vigne peut amortir les chocs climatiques : dans les années sèches, elle puise l’eau dans la roche par ses racines ; dans les années humides, elle bénéficie d’un drainage naturel. C’est la position privilégiée. La Romanée-Conti occupe le centre de la zone du piémont où se trouvent tous les grands crus ; la Romanée, la partie supérieure de cette zone “grands crus” ; le Richebourg, le haut et le milieu ; la Romanée-Saint-Vivant, la partie basse. L’appellation La Tâche est intéressante. « Elle tient la zone grand cru de haut en bas et englobe les trois niveaux mais un caractère marqué et original se dégage de ce sol hétérogène. »

« La Tâche a un goût qu’on assimile souvent à la réglisse mais son caractère est beaucoup plus complexe. En dégustation, je n’essaie plus de la décrire car c’est trop compliqué ! Le Richebourg plaît parce qu’il montre d’abord ses muscles avant de révéler ses charmes. La Romanée-Conti concentre les qualités des autres grands crus de Vosne dans la douceur. Les vins du Domaine affichent un point commun : une toute petite touche végétale qui va les accompagner et leur donner ce goût de pétale de rose dans 20 ou 30 ans. »
*
Le jugement de Paris

En 1976, pour célébrer le bicentenaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis, Steven Spurrier organise une dégustation de vins californiens à laquelle il convie des restaurateurs, journalistes et vignerons dont Aubert. « C’était plus un rendez-vous mondain qu’une dégustation scientifique, » souligne Aubert. « Les vins étaient servis les uns après les autres et ne pouvaient pas vraiment être comparés. À la fin de la soirée, Steven Spurrier a annoncé : “On a inclus des vins français pour s’amuser. Je voudrais vous demander vos notes si cela ne vous ennuie pas.” Nous les lui avons données volontiers. Les vins pirates étaient des bourgognes blancs et des bordeaux rouges. » À leur grande surprise, le Château Montelena bat tous les bourgognes blancs et Stag’s Leap, tous les bordeaux. La joute est sans doute faussée pour les chardonnays ; les bourgognes 1972 et 1973 sont issus de millésimes médiocres. Par contre, les bordeaux 1970 et 1971 sont des millésimes corrects. « Pour Steven Spurrier, c’était simplement un jeu mais un journaliste américain se trouvait parmi les invités. Il a flairé le scoop et a rédigé son article, Le Jugement de Paris, dans Time Magazine, avec les retombées que l’on connait. »

« J’ai été traité de traître lorsque je suis revenu en Bourgogne ! Sur le coup, j’étais ennuyé mais j’ai rapidement compris, avec d’autres, le côté positif de la montée des vins dits « du Nouveau Monde » et plus particulièrement de cette dégustation : ce coup de pied dans le derrière a été salutaire pour nous. Dans les années 1970, nous ne produisions pas de très grands vins ni en Bourgogne ni à Bordeaux. La France se voyait comme détentrice d’une sorte de monopole des grands vins. La guerre était finie : le marché avait besoin de vin et les prix montaient. Tout poussait à augmenter les rendements. La dégustation de Paris est l’un des facteurs qui nous a fait comprendre qu’il fallait revenir aux fondamentaux pour faire les meilleurs vins. La Bourgogne l’a fait…et brillamment ! »
*
Au début des années 2000, l’assistante d’Aubert lui apporte un paquet, en provenance des États-Unis, contenant de la terre, des cailloux et une lettre. L’expéditeur explique que lors de sa visite, l’année précédente, il s’était permis de prélever un peu de terre dans le climat de la Romanée-Conti comme souvenir. C’est là que ses ennuis ont commencé. « Ma voiture de location est tombée en panne sur l’autoroute. Mon avion a failli s’écraser. Mon fils a eu un accident de voiture. Ma femme a eu des pépins de santé. Je pense avoir commis un sacrilège. Aussi, je vous prie de bien vouloir les remettre là où je les ai pris. » La terre et les cailloux ont retrouvé leur place et Aubert n’a plus jamais entendu parler du profanateur : « Je me demande s’il boit encore de la Romanée-Conti ! »
*

Khiem

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25 Déc 2016 22:26 #2031

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Bourgogne
Issu de La Salle à manger : chronique de la table : revue anecdotique, recettes culinaires
20 septembre 1865




gallica.bnf.fr/
05 Jan 2017 20:18 #2032
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Réponse de oliv sur le sujet Le rachat de la Romanée Conti en 1869

Bourgogne
Le rachat de la Romanée Conti en 1869.
Le Petit journal, 1869



Journal des débats politiques et littéraires, 1869



gallica.bnf.fr/
05 Jan 2017 20:54 #2033
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Réponse de oliv sur le sujet Domaine de la Romanée Conti

Bourgogne
Pourquoi la Romanée-Conti vaut-elle 20 000$ ?

www.barrons.com/arti...
02 Fév 2017 08:47 #2034

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Réponse de LADIDE78 sur le sujet Domaine de la Romanée Conti

Le millésime 2014 au domaine de La Romanée Conti
www.decanter.com/win...
www.wine-searcher.co...

didier

Mal-voyant depuis 31 ans et passionné de vins comme vous tous
03 Fév 2017 13:51 #2035

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Réponse de oliv sur le sujet Domaine de la Romanée Conti

Bourgogne
Niveau exceptionnel pour le millésime 2015 au domaine de la Romanée Conti.

www.winespectator.co...
10 Fév 2017 20:37 #2036

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Réponse de Moriendi sur le sujet Domaine de la Romanée Conti

Trois articles en une semaine sur un domaine dont beaucoup d'amateurs de vin ne boiront jamais, ou peu souvent, une goutte ! C'est un bel exemple d'entretien d'un mythe. L'une des caractéristiques du mythe étant son inaccessibilité. C'est ainsi qu'année après année se construit la légende d'un domaine et aussi, par extension, celle de la région dont il est le champion. B)

PS : avant qu'on ne me tombe dessus à bras raccourcis, je précise que cette intervention n'est pas une plainte dissimulée du prix des vins de la DRC ni une critique de la production du domaine. Pas taper ! :whistle:

“N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi.” - Cioran // Serge
11 Fév 2017 02:09 #2037

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Villa d'Este Wine Symposium

Édition 2016


CR: Verticale Grands Échézeaux / La Tâche du domaine de la Romanée Conti





Romanée Saint Vivant, 2011



Belle robe brillante, sur un pourpre de jeunesse très profond.
Nez très jeune et assez marqué par la vendange entière, quand la rafle répond à des senteurs délicates de petits fruits rouges enrobés dans un élevage au boisé fumé très élégant.
Bouche nerveuse en attaque, sur une acidité qui propulse une matière assez délicate au joli velouté un peu bridé toutefois par une pointe amère à partir du milieu de bouche.
Finale longue et qui laisse une sensation de réserve de puissance sans charge tannique.
A attendre.


Échézeaux, 2010



Robe grenat assez claire.
Nez pointu et assez discret, sur un léger fumé qui s'ouvre lentement à l'aération sur un ensemble d'un classicisme très élégant quand les notes de fruits rouges (framboise, fraise des bois) répondent à un végétal mentholé sans une once de verdeur. Beaucoup de classe émane du verre !
Bouche d'une grande densité et énergie en attaque, sur une concentration naturelle évidente qui concilie un caractère élancé d'une grande capacité de relance à une densité de jeunesse qui signe une réserve de puissance et de potentiel certains.
Les goûts sont francs, compromis de notes bien mûres qui s'expriment sur le pamplemousse rose et d'un végétal mentholé très agréable.
L'acidité et les tanins se dissocient un peu sur la finale en créant un point de fermeté.
A attendre pour gagner en fondu mais le charme aromatique est déjà présent.
Très bien.


Grands Échézeaux, 2005



Robe grenat violacée assez profonde.
Nez sérieux, assez serré, où une petite réduction sur le poivre gris prend un peu le pas sur des senteurs de fruits noirs frais.
Bouche à l'attaque voluptueuse, sur un volume pulpeux d'une belle maturité parfaitement mobilisé par une acidité très agréable.
Le grumage en bouche libère une aromatique jusqu'ici assez en retrait, sur le coulis de fruits rouges, la grenade et des goûts mentholés.
La présence et l'impact tactile sur le palais comme l'impression de puissance maitrisée signent le grand millésime et lance une finale d'une grande persistance mais qui doit gagner encore en complexité et en ampleur aromatique.
La qualité des tannins est en revanche superlative !
Très beau potentiel.


La Tâche, 2005



Superbe robe, à la fois riche et profonde à cœur mais sans noirceur et éclaircie sur l'extérieur du disque.
Nez plus dense et plus précis que sur le Grands Échézeaux, plus intériorisé aussi mais d'une grande netteté. Alors qu'il présente assez peu de fruit, il laisse une curieuse impression de sécurité, comme si tout était là mais tapi et attendant de se libérer.
L'attaque en bouche est d'une immédiate ampleur veloutée qui tapisse le palais sans le fatiguer. Le milieu de bouche se resserre ensuite autour d'une présence tannique certaine dans un ensemble puissant illustrant parfaitement l'expression du gant de fer dans une main de velours. L'intégration de l'acidité est idéale, apportant une fraîcheur et une mobilité parfaite à cette structure puissante d'une texture et présence magnifiques.
Ne lui manque là encore que plus d'expression et de complexité aromatique pour apporter un plaisir immédiatement plus gourmand et moins intellectuel.
Un vin superbe de présence et de trame mais qui doit être attendu pour détendre sa concentration naturelle et gagner en évidence.
Un futur monument. Mais il va falloir être patient... (tu)


Grands Échézeaux, 1990



Robe sur un tuilé éclairci à l'extérieur du disque mais profonde à cœur.
Nez très agréable, sur un léger torréfié d'évolution, sur le cèpe séché, la cendre froide et de superbes notes de menthe fraiche et de groseille qui apportent une sensation de fraicheur.
Bouche délicieusement fraiche, d'un naturel d'expression remarquable, sur une acidité pointue qui lance une matière fine et soyeuse.
Les goûts sont brillants de complexité, sur un ensemble où la rose répond au tabac et des notes de thé à la menthe dans un ensemble remarquable de fraîcheur et de franchise.
Finale plus verticale, avec un petit retour tannique, toujours sur ces goûts fruités et mentholés qui se prolongent longuement.
Délicieux ! (tu) (tu)


La Tâche, 1990



Robe aux atours similaires au Grands Échézeaux mais un petit peu plus sombre.
Nez complexe mais qu'il faut aller chercher, sur de délicates notes de pot pourri qui répondent à un léger végétal (menthe poivrée, foin séché) et des senteurs torréfiées.
L'attaque en bouche est monumentale, d'une pulpe géniale et dont la douceur affiche une maturité remarquablement contenue par une acidité désaltérante. Whaaaaaaou !
Le vin concilie idéalement douceur et fraicheur dans un ensemble à la fois puissant et frais, sur des goûts délicieusement épicés.
La fin de bouche est en revanche marquée par un retour tannique important, comme si le vin se resserrait telle une poigne et qu'il vous signalait qu'il lui faut encore du temps pour se libérer totalement et polir ses derniers angles.
Superbe ! (tu) (tu)

Pour avoir discuté de la dégustation le lendemain matin au petit déjeuner avec Aubert de Villaine, il semblait partager la perception tannique sur certains vins et l'imputait à la météo et aux basses pressions qui régnaient sur Cernobbio ce samedi soir.


Grands Échézeaux, 1981



Robe évoluée et un peu inquiétante, sur un marron trouble souvent signe de fatigue.
Nez plus rassurant de complexité, au beau bouquet tertiaire où des notes chaudes (cabosse) répondent à des senteurs de feuilles mortes et d'herbes séchées avec une présence de fruits rouges encore notable.
La bouche est magnifique de délicatesse, sur une attaque qui concilie un côté nerveux apporté par une acidité pointue et une suavité certaine qui pose un ensemble d'une grande énergie et finesse.
Si le milieu de bouche ne possède pas la capacité de relance du 1990, sur un côté fin, presque frêle avec une toute petite sécheresse tannique, le vin ne vire pourtant pas au fragile et propose une vraie tenue et allonge, notamment dans ses goûts très complexes qui étirent longtemps leur complexité, sur les fruits rouges et des notes de tabac et fleurs séchées.
Peut-être pas le plus grand vin en soi mais une expression sans faiblesse et toute en délicatesse qui me sied totalement.
Délicieux. (tu)


La Tâche, 1981



Robe évoluée, sur un tuilé net et quasi diaphane sur l'extérieur du disque.
Nez au bouquet très intéressant et complexe, qui s'ouvre sur des notes de moka au repos dans le verre pour libérer puissamment à l'aération, comme si les senteurs jaillissaient du verre, des arômes où le fruit (grenade) répond aux notes mentholées, presque sur la menthe poivrée. L'ensemble produit est d'une grande précision et possède un cachet remarquable !
Bouche magnifique, construite sur un équilibre fin comme le Grands Échézeaux mais avec un surcroit de concentration et de réserve de puissance qui apporte au vin un déroulé délicieux. Le côté tactile est remarquable de précision, quand l'acidité pointue se love dans une matière soyeuse et suave, avec une immédiate impression de fraîcheur mentholée.
Le vin se relance encore par la présence de tanins qui lui donnent trame et tenue et font saliver et qui propulsent cet ensemble traçant, au volume presque éthéré et pourtant dont la persistance refuse de s'éteindre.
Finale magnifique de profondeur pour un vin impressionnant de précision dans une grande économie de moyens.
Un vin d'un charme fou ! (tu) (tu)


Grands Échézeaux, 1971



Robe rubis orangée, d'une grande netteté et brillance.
Nez pur, assez délicat mais dont le fruit s'exprime avant les notes tertiaires, sur des sensations de sucre cuit, de compotier de fruits rouges, de notes mentholées qui dominent les odeurs plus évoluées, sur l'humus et la terre fraiche. Me revient immédiatement en mémoire la monumentale Romanée Conti de l'an passé .
Bouche à l'attaque délicieuse, sur une petite sucrosité douce assez irrésistible parfaitement équilibrée par une acidité idéale et qui lui apporte tonus et fraîcheur.
Le vin déroule un toucher moelleux et franc d'une volupté certaine, sur une structure là encore d'une délicatesse apparente mais dont la profondeur se prolonge très longuement.
Les goûts en pleine phase avec les senteurs du nez sont un délice, compromis de notes florales et mentholées et d'une complexité tertiaire, sur le tabac blond qui n'épuise pas le fruit.
Seule petite réserve à ce tableau brillant, le retour d'une petite amertume sur la finale qui comme brutalise ce qui s'avérait jusqu'ici une vraie étole de soie. Mais quelque chose me dit qu'il suffirait d'une viande bien apprêtée pour littéralement se pâmer...
Magnifique vin ! (tu) (tu)


La Tâche, 1971



Robe quasi identique au Grands Échézeaux 1971, avec un tout petit peu plus de richesse et de concentration au cœur.
Nez un peu terne, surtout marqué par des notes poussiéreuses.
Bouche fatiguée, sur une acidité stricte qui dévore le vin et assèche le palais.
Les goûts poussiéreux ne sont pas vraiment liégeux mais laissent à craindre un défaut de bouteille.
ED ?


Grands Échézeaux, 1964



Robe brique, sur un orangé translucide sur le disque.
Nez très tertiaire, trop à mon goût où ne transparait que de puissantes notes de champignon de Paris, sans plus aucun fruit.
Bouche à l'attaque douce, au toucher moelleux très agréable et sur une sensation d'acidité assez basse par rapport aux vins précédents et qui fait que le vin semble un peu statique, comme manquer d'assise et de structure.
L'aromatique reste monopolisée par la sensation de croquer dans un champignon de Paris, manquant donc vraiment de netteté et de complexité.
Finale difficile à lire, un peu fuyante et qui s'effondre assez vite.
Sûrement un peu tard pour cette bouteille.


La Tâche, 1964



Robe sur un orangé tuilé très clair.
Nez assez peu avenant, sur des notes un peu fatiguées, entre le caramel au lait, la sauce soja, le bouillon de bœuf, manquant de fraîcheur.
Bouche riche en attaque mais comme un peu forcée, manquant de tenue et d'équilibre, avec une acidité dissociée et des tanins fermes qui créent un effet de sécheresse certain.
L'ensemble manque de cohérence et ses goûts totalement tertiaires me semblent signer une bouteille dont les belles heures sont derrière elles.
Finale brouillonne et asséchante.
Pas de plaisir possible.




Je tire encore une fois comme bilan personnel de cette dégustation combien la garde apporte comme une fusion des éléments d'un vin qu'on ne peut percevoir qu'en mettant les bouteilles en séquence verticale.
Alors que la dégustation seule des bouteilles de moins de 10/15 ans apportent un plaisir indéniable, la marche arrière une fois les vins de plus de 20 ans goûtés n'apporte plus du tout la même lecture, mettant en exergue les saillances des éléments techniques, notamment de l'élevage alors que je ne les percevais pas comme dérangeant lors du premier passage.
Autre élément assez parlant : le marqueur de la vendange entière qui apporte une grande complexité aromatique et comme une fraicheur de structure stylistique assez géniale quand tous les éléments se fondent.

Un grand moment. Un de plus... oo,






Crédit photos
Giulio Ziletti
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: o_g, Psylo, Frisette
15 Fév 2017 18:21 #2038

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Réponse de oliv sur le sujet Domaine de la Romanée Conti, Corton, 2009

Bu lors du VDEWS 2016

CR: Domaine de la Romanée Conti, Corton, 2009



Robe profonde, d'un violet bleuté sans évolution.
Nez très élégant, sur des notes bien mûres de fruits noirs frais (cassis, myrtille), de sucre cuit, le tout enrobé d'un boisé très élégant.
Bouche à l'attaque crémeuse en texture mais puissante à cœur, sur une concentration évidente mais bien maitrisée, par une extraction sans excès et une acidité agréable et bien intégrée.
L'ensemble reste néanmoins encore dense et doit mériter de s'affiner à la garde.
Finale longue, sans charge tannique mais sur une aromatique qui manque encore de complexité.
Très bon.
15 Fév 2017 18:59 #2039

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Réponse de oliv sur le sujet Domaine de la Romanée Conti, Corton, 2011

Bu lors du VDEWS 2016

CR: Domaine de la Romanée Conti, Corton, 2011



Robe plus claire que le 2009, quand le violet tire sur le pourpre.
Nez plus ferme, moins lisible et évident, sur les fruits rouges et un boisé légèrement grillé plus marqué.
L'attaque est marquée d'un perlant assez net. La texture est douce mais d'une certaine fluidité à côté du 2009, sur un déroulé rythmé par une acidité tonique qui lance une matière d'une certaine délicatesse.
L'ensemble est élégant, sur une tenue de corps sans faiblesse, des goûts francs marqués d'un léger végétal (ronce) et de beaux tanins fins qui lancent une finale d'une belle buvabilité.
Bien à très bien.
15 Fév 2017 19:01 #2040

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