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Domaine de Montille, Pommard et Volnay

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille

Voir : www.lapassionduvin.c...

Bu récemment le difficile Rugiens 1996.

En Volnay, je connais (il y a au moins) : Carelles sous la chapelle, Brouillards, Taillepieds, Champans, Mitans.

Je ne connais pas ce mélange de 1ers crus (Pézerolles est un Pommard).
22 Nov 2007 16:45 #31

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille

Question au triumvirat canaille (mais savant) qui ose compisser les vignes du Montrachet en parlant japonais (j'ai nommé Arnaud, xtof et Charlesv).:)

Un lien entre Charles Thomas et le domaine Thomas cité ci-dessus ?
22 Nov 2007 16:49 #32

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille

Je me suis mal exprimé, en fait je voulais dire que ce cru n'a pas de nom (ni Carelles sous la chapelle, Brouillards, Taillepieds, Champans, Mitans etc.) si ce n'est 1er cru... Des avis ?
22 Nov 2007 16:54 #33

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille

C'est donc un mélange de 1ers crus (que je ne connais pas)
22 Nov 2007 17:07 #34

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Question subsidiaire...

N'étant pas connaisseur de cette appelation mais désireux de m'y mettre,que choisiriez-vous à ma place comme entrée en matière ?

Volnay 1er cru montille 2003 (toujours sans autre nom)

ou

Volnay 1er cru "Clos des Chênes" 2001 Bouchard et Fils ?
22 Nov 2007 17:59 #35

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Ce ne sont pas du tout les mêmes millésimes.

A priori, mais je n'ai goûté aucun des 2 vins, je dirais 2003 qui devrait être assez abordable.

Olivier
22 Nov 2007 18:14 #36

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

A priori, mais je n'ai goûté aucun des 2 vins, je dirais 2003 qui devrait être assez abordable


Tu veux dire au niveau financier ou palais ?
22 Nov 2007 18:59 #37

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Je parle de dégustation. :)

Olivier
22 Nov 2007 19:19 #38

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Ok, merci pour l'info ! ça tombe bien, je suis plus attiré par ce personnage mythique et son domaine (tu)

A plus ;)
22 Nov 2007 22:21 #39

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Après la 1ère verticale organisée par pascal Perez en avril 2005 (cf plus haut), voici une seconde verticale bâtie par IVV :

Club toulousain In Vino Veritas
Verticale du Pommard 1er Cru « Les Rugiens »
du domaine de Montille
Vendredi 16 novembre 2007

Dégustation préparée par Didier Sanchez et commentée par Philippe Ricard pour l’après-midi et Pierre Citerne pour le soir.


Quelques commentaires de contexte :
La dégustation s’est déroulée en deux phases : l’après-midi à 14h15 puis le soir à 19h30
Le compte rendu porte sur les deux séances.
Entre autres causes, une aération de 5 heures (dans la bouteille rebouchée en position verticale) peut expliquer les variations dans les appréciations.
Les notes de Didier Sanchez, présent aux deux séances, reflètent ces fluctuations.
Les vins sont dégustés du plus jeune au plus vieux.
Les verres utilisés sont les «Expert» de Spiegelau.
DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – LG : Laurent Gibet – PR : Philippe Ricard – MS : Miguel Sennoun – CD : Christian Declume.

Ordre de dégustation :
(Nombre de dégustateurs total : 16)


1. Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2005
(Echantillon prélevé sur cuve d’assemblage)
L’après-midi : DS17,5+ - PR17 - CD16. Note moyenne AM : 16,8

• Robe fluide, rubis légèrement terni, avec quelques reflets violines, une jolie intensité colorante.
• Ce nez est un véritable parfum de fruits rouges (groseille, framboise, fraise, cerise), délicatesse irrésistible, ode à la pureté et à la fraîcheur.
• Même subtilité fruitée en bouche où, si la complexité aromatique n’est pas encore de circonstance, tout est déjà parfaitement en place : finesse de texture et de tanins superlative, équilibre, maturité, densité de chair, puissance progressive et maîtrisée, superbe finale… Le boire est déjà du bonheur… L’avenir en fera certainement une merveille…
Bien belle entrée en matière : le ton est donné !
On est bien là pour se faire plaisir…

Le soir : DS17,5+ - PC16+ - LG16,5+ - MS16,5. Note moyenne SOIR : 16,6
Robe pleine mais sans saturation, nuancée, veloutée. Un premier nez lactique cède assez rapidement le pas au grand fruit attendu, avenant mais réservé (suggestions de fruits rouges, de rose fraîche, d'épices…). Matière puissante, vigoureuse et précise, encore boisée, resserrée et peu nuancé aromatiquement. Les qualités de texture sont évidentes, l'assise et la cohérence aussi.

2. Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2002 - 12°
L’après-midi : DS17 - PR17 - CD16,5. Note moyenne AM : 16,8

• Robe fluide, plutôt claire, à la couleur d’un rubis toujours quelque peu terne, avec ici des reflets framboise.
• Va et vient d’arômes dans un nez à la complexité établie, offrant non seulement un profil fruité élégant (fraise, cerise à noyau), mais déjà un léger côté viandé, une pointe de fumé. Un grand séducteur…
• Derrière un vin à l’approche « facile » (très grande qualité de jus, finesse superlative), se cachent une puissance et une complexité de grande race. La gourmandise, pourtant plus nette, n’a pas le temps de s’épancher : le vin garde une tenue particulièrement serrée, précise, ferme. Superbe rétro dans une finale imprégnante.

Le soir : DS17 - PC16 - LG16,5/17 - MS17. Note moyenne SOIR : 16,7
Robe assez tendre, dégradé centrifuge du grenat au vieux rose. Nez éthéré (acidité volatile marquée), séducteur, avec des inflexions presque tertiaires (gibier à plumes) et la note "ferrugineuse" ─ difficile à décrire autrement ─ propre au terroir. Matière vigoureuse, ciselée, svelte, plus en sinuosité qu'en assise ; un vin déjà expressif, charmeur, à la limite de sembler un peu étriqué pour un Rugiens, surtout dans un grand millésime.

3. Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2001 - 12°
L’après-midi : DS16,5 - PR15 - CD16. Note moyenne AM : 15,8

• Robe fluide, assez claire, d’un rouge là aussi un peu terne, avec quelques reflets légèrement brique.
• Nez envoûtant, sur la rose, l’amande, la cerise à noyau (variété finalement assez fréquente), l’herbe sèche, d’un grand raffinement.
• Moins de plénitude et d’évidence dans cette bouche : sans trop brider notre plaisir, le vin semble trahir une maturité plus juste, une chair plus modeste, des tanins moins subtils. La cerise, le zan, un caractère plus terreux s’imposent. L’acidité ressort en finale, dans une certaine austérité.

Le soir : DS16,5 - PC17 - LG16+ - MS17. Note moyenne SOIR : 16,6
Robe brillante, vive, décidée, avec une nuance fauve. Expression aromatique pure et puissante, moins charmeuse mais peut-être plus profonde que celle du 2002 : un grand fruit nuancé de noyau et d'humus. Intense en bouche, tranchant grâce à une acidité très ferme, racé, droit et sapide ; un vin d'un abord sévère pour certains, présentant plus d'assise, de mâche et de vigueur que le 2002, à mon sens un plus grand vin, davantage dans l'esprit du terroir.

4. Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2000 - 12°
L’après-midi : DS16,5 - PR16,5 - CD16,5. Note moyenne AM : 16,5

• Evolution sensible, marquée par une robe brique orangée, bien claire, fluide, peu brillante.
• Toujours autant de subtilité (délicieux effluves de fleurs fanées), de complexité, mais peut-être un peu moins de fraîcheur au profit d’une maturité sensible.
• La bouche associe le charme presque désuet d’un vin qui fait plus que son âge à la gourmandise sensuelle d’une belle maturité de matière, subtilement arrondie, aux sensations presque sucrées. Cerise, fraise, amande amère, noyau agrémentent un jus très plaisant, finissant bien mûr, avec un sursaut de fraîcheur.

Le soir : DS16 - PC15 - LG15,5 - MS15. Note moyenne SOIR : 15,4
Aspect évolué, pâle, tuilé. Nez délicat, évolué lui aussi, ouvert : cerise confite, feuilles mortes, fumé, gibier, rouille… Matière mince, fluide mais de toucher subtil, d'une élégance certaine. Un vin agréable mais limité, une réussite dans le contexte difficile du millésime sur le secteur Volnay/Pommard. Une deuxième bouteille, provenant directement du domaine, se montre un peu plus jeune aromatiquement, plus tonique, mais toujours de structure assez lâche, tendre, un peu fuyante.

5. Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1999 - 12,5°
L’après-midi : DS18,5 - PR18,5 - CD18,5. Note moyenne AM : 18,5

• Très jolie robe qui reprend couleur et brillant : rubis aux reflets framboise, parfaitement limpide, fluide, un bel exemple de classicisme bourguignon.
• Si la robe laisse deviner une jeunesse intacte, signe d’un beau millésime, le nez confirme sans équivoques : fruits rouges éclatants (framboise, groseille, cerise à noyau, fraise fraîche), arômes d’amande amère, de cuir, l’ensemble affiche une classe folle, une profondeur à laquelle on ne peut rester insensible.
• Tenue phénoménale d’un vin à l’ampleur et la puissance parfaitement maîtrisés, au fruité pur, aux tanins des plus civilisés, à la fraîcheur impactante. Grand et très long moment de délicatesse, de complexité, dans une trame serrée : tout simplement beau !
Le pinot noir dans toute sa splendeur, celui qui nous fait tous craquer !
Un ange passe…

Le soir : DS18 - PC17,5+ - LG17+ - MS17,5/18. Note moyenne SOIR : 17,5+
Robe très dense ! Aspect jeune, souverain, confirmé dès le premier nez : fruit serré, profond, encore monolithique, beau caractère "ferreux" du terroir. A l'aération on pourrait s'imaginer au-dessus d'un grand Barolo : amande, goudron, violette, cacao… la ressemblance est saisissante ! Attaque tout en puissance, en épaisseur de fruit ; une remarquable matière, encore un peu boisée, qui vire à partir du milieu de bouche vers une tension plus austère, un long étirement de félin… Sa stature et son harmonie rappellent le grand 1990.

6. Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1998 - 12,5°
L’après-midi : DS15 - PR15 - CD15. Note moyenne AM : 15

• La robe, fluide, conserve un rubis brillant, aux reflets légèrement saumonés, dans une coloration relativement claire.
• Nez sous la dominante végétale (fougère, herbe sèche, impression liégeuse passagère) mais toujours raffinée.
• Vin qui fait de son mieux pour défendre son style aérien, ses arômes délicats, mais qui trouve ses limites dans une maturité inaboutie, une acidité sensible, des tanins en relief.
Un vin qui se serait certainement mieux apprécié à table.

Le soir : DS16 - PC16 - LG15 - MS15,5. Note moyenne SOIR : 15,6
Robe plus légère que la précédente mais vive et décidée (robe de vin acide…). Nez frais, un peu terni par des nuances végétales et terreuses, qui s'ouvre néanmoins sur de belles notes de griotte et de viande fraîche. Juteux, vif, ramassé en bouche ; un peu trop raide, sévère en l'état, il ira peut-être assez loin.

7. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1997 - 12°
L’après-midi : DS16,5 - PR16 - CD16. Note moyenne AM : 16,2

• Robe fluide, au rouge vieilli, terni, virant peu à peu au grenat, relativement claire.
• Encore un irrésistible nez bourguignon, au profil un peu terrien, avec son caractère animal, viandé, ses arômes de noyau, d’amande amère.
• Maturité à l’apparence mesurée pour un vin aux expressions de fougère, de terre, au grain un rien « rustique » et asséchant, aux arômes plus évolués, sur un registre animal, une sensation fugace d’orange, une panoplie un rien fragile mais encore séduisante. Finale qui ne s’attarde pas, mais offrant une jolie rétro : jusqu’au bout le vin aura bien résisté au millésime.

Le soir : DS15 - PC15 - LG14,5 - MS14,5. Note moyenne SOIR : 14,8

Robe assez dense, terne (terne comme un 1997…), avec du dépôt. Nez capiteux, expressif, des notes tertiaires, de gibier et d'humus, de tabac, un joli fruit de betterave fumée. L'attaque affiche un fruit riche, mûr et presque confit, délié ; l'acidité qui suit se montre par contraste très soutenue, au point de devenir agressive ; la finale, durcie, manque de sérénité. Un vin intéressant mais maladroit ; contrairement au 1998 qui s'épure à chaque nouvelle gorgée, le 1997 a tendance à s'affaisser.

8. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1996 - 12°
L’après-midi : DS16,5 - PR16 - CD15. Note moyenne AM : 15,8

• La robe retrouve du brillant, de la profondeur, sur des teintes de rouge vieilli, une belle fluidité.
• A l’ouverture, le vin n’est pas très généreux : bloqué par une acidité volatile tenace, il reste prisonnier d’impressions étranges, anisées, mentholées, refusant de s’ouvrir. Un lion en cage…
• Bouche verrouillée sur une acidité prédominante, masquant en l’état une matière pourtant conséquente, mais très austère, ne se dévoilant qu’à petits pas au fur et à mesure de la dégustation, révélant en finale un fruité étonnant de réserve (cerise, groseille).
On devine un vin de très grande garde, que seules les années parviendront à libérer…

Le soir : DS16 - PC15 – LG(16) - MS16. Note moyenne SOIR : 15,8
Teinte grenat assez pimpante, quoique discrète. Nez frais et réservé, subtil, vraiment pas aguicheur, typé Côte de Beaune : noyau, cuir, tabac… Bouche vive ("pas fait sa malo !" plaisante Didier), astringente, mince mais longue, serrée et élégante, avec pour certains dégustateurs une acidité et des saveurs de vin blanc. Ce qui est sûr c'est que ce 1996 a davantage sa place dans une procession de pénitents noirs que dans une école de samba.

9. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1995 - 12°
L’après-midi : DS17 - PR17 - CD17,5. Note moyenne AM : 17,2

• Robe fluide, assez colorée, aux traces d’évolution plus sensibles : ensemble brique aux reflets brunâtres..
• Nez aussi complexe que captivant, sur une affirmation première d’arômes animaux et terreux puissants, sur les feuilles mortes, le fumé, puis dévoilant progressivement son fruit : cerise, purée de fraise, noyau, amande amère.
• La bouche, plus spontanée, s’exprime avec une franchise immédiate. On reste sous le charme tant de sa texture fine et serrée à la fois (quel jus !), que de sa noblesse de tanins, sa palette aromatique à l’identité tertiaire complexe, mais d’où surgit encore un fruit vaillant et rafraîchissant…

Le soir : DS17,5 - PC17 - LG17,5 - MS17. Note moyenne SOIR : 17,3
Robe assez dense, présente, montrant de beaux dégradés. Nez ouvert, avenant et subtil, exprimant un fruit plein, encore jeune, un grand pinot mûr (framboise, betterave) aux nuances profondes, terriennes, évoquant le camphre ou le quinquina. Bouche riche, dense, carrée, généreuse, alliant solidité, subtilité et gourmandise ; c'est un soulagement de retrouver ce grand Rugiens accompli après trois vins revêches (98, 96) ou déséquilibrés (97).

10. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1994 - 12°
L’après-midi : DS14,5 - PR14 - CD15. Note moyenne AM : 14,5

• Robe fluide, brillante, relativement claire, colorée de brique aux reflets grenats et orangés.
• Nez un peu moins classique car plus exclusif, sur un profil animal puissant : viande, fourrure, épices.
• Si la finesse de texture est toujours aussi exemplaire, elle va de pair ici avec une relative maigreur, un côté métallique (sensation de rouille), une sobriété aromatique, un charme désuet et une finale discrète.

Le soir : DS15 - PC15 - LG15,5 - MS15. Note moyenne SOIR : 15,1
Robe relativement dense, avec une bordure nettement brunie. Le nez est agréable, quoique manquant de fond et de nuances ; il est dominé par des notes sanguines et herbacées (tabac). La matière est présente, sérieuse, pas trop sèche malgré des tannins plutôt durs, poussiéreux ; la saveur franche et affirmée, évoquant le tabac, les feuilles mortes, la fumée ; la finale, abrupte par rapport à la plupart des autres millésimes, laisse une curieuse impression douceâtre, presque sucrée.

11. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1993 - 12°
L’après-midi : DS17 - PR17 - CD16. Note moyenne AM : 16,7

• La robe retrouve une vigueur juvénile assez stupéfiante : coloration profonde, retour du rubis aux traces tout juste saumonées, c’est déjà un plaisir pour les yeux !
• Cette jeunesse excitante nous explose au nez : fraîcheur du fruit (cerise, fraise écrasée, noyau), maturité généreuse, profil terreux classieux. Envoûtant !
• Si l’acidité initialement dominante évoque la bouche austère et fermée du 96, elle cède peu à peu sous la pression d’une matière concentrée, affirmant progressivement son poids, sa jeunesse épatante, son fruit bien vivant, dans une maîtrise totale, une tenue sans concession. Tout cela nous paraît presque trop jeune !

Le soir : DS17 - PC17 - LG16/16,5 - MS17. Note moyenne SOIR : 16,8
La robe, très dense, jeune encore, rappelle celle du 1999 ; la ressemblance augmente encore au nez : noyau, grand fruit un peu sauvage, violette, goudron, quinquina… il pourrait lui aussi évoquer un grand nebbiolo piémontais. Pulpeux, riche, intense, tout en restant très strict, austère pour certains, ce millésime à la profonde saveur fumée s'affirme, sans être explosif, comme un des plus complets.

12. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1992 - 12°
L’après-midi : échantillon défectueux

• Robe assez fluide, brillante, bien colorée, à l’évolution indéniable, sur une teinte grenat aux reflets bruns assez affirmés.
• Nez très suspect, profondément végétal, sur la fougère séchée, une désagréable impression de vieilles futailles.
• Bouche sèche, étriquée, aphone, abrupte.

Le soir :

Manque de netteté aromatique et structure asséchée, le vin semble douteux.

13. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1991 - 12°

De l’extrait de bouchon, liège liquide comme on le déteste…
Je ne pense pas pour autant que la famille de Montille songe à mettre son vin en canettes…
Ou alors il faudra faire une suite à Mondovino !

14. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1990 - 12°
L’après-midi : DS18,5 - PR17,5 - CD17. Note moyenne AM : 17,7

• Au risque de choquer les puristes, je dirais que cette robe est presque bordelaise : rubis profond, coloration soutenue, beau brillant, une certaine densité apparente… Quelle jeunesse ! Et quelle merveille !
• Nez d’une classe folle, presque hors norme tellement son fruité est généreux : corbeille de fruits noirs (cerise burlat, cassis…), noyau, amande amère, note de tabac. Ensemble jeune, riche, complexe, qui pousse par delà les frontières bourguignonnes, certains évoquant Châteauneuf, d’autres Bordeaux...
• Si le 99 s’était livré de façon plus hédoniste, cet autre grand vin, tout aussi magnifique, se présente encore sous un visage austère, tout en retenue : il faut d’ailleurs le travailler pour aller « le chercher » ! Marqué d’une acidité persistante, il se livre avec timidité, laissant deviner son énorme poids, sa concentration, son fruité étonnant (confirmation du cassis, de la cerise noire), le tout dans un corps très serré, sans le moindre relâchement. La finale, toujours marquée d’une rétro-olfaction interminable (très réglissée), ponctue avec classe.
Le plus étonnant est que ce vin ne semble pas encore prêt à boire : son potentiel paraît colossal !

Le soir : DS18 - PC18,5 - LG18 - MS18. Note moyenne SOIR : 18,1
Robe impressionnante, très dense, centre rubis profond tendant vers le noir, bordure vieux rose sans aucune brunissure. Intensité aromatique saisissante, dès le premier contact olfactif, virilité et élégance, bouquet souverain, organique, sui generis, bien qu'à la fois très Côte de Beaune et pouvant aussi évoquer (pourquoi pas ?) un grand Pomerol : fruits pulpeux, noyau, tabac voluptueux, violette, épices, cuir, truffe… Même impression de synthèse parfaite en bouche, matière supérieure, compacité et volume, plénitude et raffinement, grande maturité équilibrée par une finesse remarquable, sans la moindre trace de cette lourdeur, de ce côté confituré, figué, qui dépare nombre de "grands" Côte de Nuits en 1990.

15. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1989 - 12°
L’après-midi : DS16 - PR15,5 - CD16. Note moyenne AM : 15,8

• Assez sombre, fluide, brillante, la robe s’est parée d’une teinte quasi brune, marquant une marche sensible avec l’échantillon précédent.
• L’évolution se confirme dans un nez marqué par la terre, le sous-bois, les fruits cuits, le pruneau, le caramel, dans un profil tertiaire qui nous rapproche (encore une fois) de Châteauneuf…
• Bouche marquée par les années, sur une matière alanguie, tendre, sur un fruité mûr légèrement cuit, quelque peu doucereux, sans noblesse évidente. La finale s’exprime sur des notes de tabac, dans une longueur modeste. Mais l’ensemble préserve tout de même un charme étonnant…

Le soir : DS16 - PC15/15,5 - LG14,5 - MS16,5. Note moyenne SOIR : 15,6
Robe dépouillée, brunie, de belle intensité toutefois. Nez explosif, intense, mais franchement tertiaire : gibier, moka, grillé, champignon, sous-bois… et cette dominante de cuir mouillé, de vieille chaussure, qui signe les très vieux vins… L'attaque est pourtant belle, dense, serrée, offrant une franche saveur tertiaire, assez flamboyante, un fruit suave ; dès le milieu de bouche la prestation se fait plus maigrelette, avec une acidité saillante et des arômes évanescents. On dirait qu'il y a plus de trente ans entre le souverain 1990 et ce 1989 un peu fané !

16. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1988 - 12°
L’après-midi : DS18 - PR18 - CD18. Note moyenne AM : 18

• Superbe robe pour ponctuer notre séance : assez fluide, plutôt sombre, brillante, on replonge dans un rouge profond à peine vieilli...
• On retrouve le brio olfactif, la classe sublime du pinot noir des grandes années : comme pour 90, 93, 99, la jeunesse d’un fruit intact est étonnante (délicieuse impression de fraise fraîche, de cerise à noyau) et ne trahit aucune évolution. On reste dans un monde d’extrême raffinement, de complexité, de grâce aromatique.
• La bouche affiche sa maîtrise totale : fraîcheur, équilibre, maturité, finesse de texture, le tout marqué d’un fruit très mûr, presque gourmand, et une matière qui se resserre sans cesse pour ne jamais rien lâcher ! Comme une main de fer dans un gant de velours… Une sorte de quintessence de Pommard !

Le soir : DS18 - PC18 - LG17,5 - MS17,5. Note moyenne SOIR : 17,8
Belle robe dense, sereine et ample. Premier nez très subtil, très fin ; se dévoile peu à peu un pinot floral des plus nobles, des plus captivants et séducteurs… Pour la première fois peut-être on se dit qu'on pourrait tout aussi bien être à Gevrey, à Vosne… La bouche est à la hauteur de ce nez de rêve, serrée, dense, pure, remarquable, avec une grande acidité intégrée, une grande allonge austère, juteuse, typée, totale. Sans doute moins "monumental" que le 1990, ce vin se rapproche davantage de l'archétype du grand Bourgogne, de la grâce ailée, évidente, qui comble l'amateur.

17. Domaine Les Héritiers de Mme François de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1972
Uniquement le soir : DS17,5 - PC17 - LG16,5 - MS17. Note moyenne : 17

Robe évoluée, bordure cuivrée. Très beau nez, "piquant", pointu, encore pleinement fruité quoique manifestement poli par le temps ; captivantes notes framboisées, d'orange cloutée, de betterave rôtie… Matière dépouillée mais sans creux, saveur fine, fruit généreux, charpente tannique encore enrobée, allonge, plaisir…

Conclusion de l'après-midi
16, 7 : la moyenne de cette dégustation vaudrait à elle seule plus qu’un discours…
Mais il serait dommage de ne pas insister sur la magie de la maison de Montille, ou l’art de concilier la rectitude des matières, la puissance, la suprême élégance aromatique et la finesse des textures.
Le classicisme bourguignon que les amateurs de pinot noir du monde entier nous envient !
Le passage de témoin entre père et fils ne semble pas avoir infléchi cette règle : tout juste décèle-t-on une amabilité plus précoce, une lecture plus facile des vins jeunes.
Le 2005 est d’ailleurs étonnant d’évidence, comme le 1999 remarquable d’hédonisme, alors que les 96, 93, 90 gardent une certaine réserve, réclamant davantage de patience...

Sur l’évolution du vin entre les 2 séances, nous avons noté la quasi inutilité des aérations préalables.
Seuls 2001, 1994 et 1990 en ont légèrement profité, ce qui nous fait dire qu’une ouverture peu de temps avant le service semble tout à fait adaptée.

Pour finir, inutile d’insister sur l’immense plaisir que peuvent offrir de tels vins…
Au point que ces dégustations en deviennent des cas de conscience : comment en effet recracher ce qu’on rêverait d’avoir dans sa cave ?
Dites, Monsieur de Montille, vous n’auriez pas quelques bouteilles pour moi ?
Même une seule, même une demi, même une mignonnette, voire un pin’s ?

Conclusion du soir
Cette dégustation confirme amplement que les Rugiens font partie des plus grands terroirs à vin rouge de la Côte de Beaune (et nous sommes plusieurs à penser que ce climat pourrait même revendiquer le titre de premier terroir dans cette couleur et dans cette côte). Les 1999, 1990 ou 1988 font partie des sommets de la Bourgogne.
La cohérence des appréciations entre les deux séances est très forte, et même surprenante si l'on compare la variance des notes moyennes à celle des la récente dégustation de Bordeaux 2004. Évidence et stabilité des Rugiens ? Difficulté extrême (où même impossibilité, ce qui réduirait à peu de choses les "classements" chiffrés des experts pompeux…) de hiérarchiser un ensemble de vins jeunes encore marqués par leur élevage ?
Outre le caractère profond, rémanent, parfois impétueux du cru (ce côté ferreux, "rouge", camphré…), cette série a permis de mettre en perspective le style du domaine de Montille, que l'on peut retrouver dans les autres crus dont il a la charge sur Volnay et Pommard : franchise et probité des expressions ; "classicisme" de vins élaborés dans l'optique de la garde (en témoignent la jeunesse remarquable des 1990, 1988 ou 1972) ; une certaine austérité, en tout cas toujours de la retenue (même si le 2002, le 1988 sont véritablement charmants) ; jamais de lourdeur, jamais d'impression de surcharge alcoolique. Le parti pris d'Hubert de Montille, de ne pas dépasser, même en chaptalisant, les 12,5°, mérite d'être salué (et encouragé), même si les vins peuvent parfois se montrer austères, minces, cinglants. Le fait de ne pas s'autoriser la correction (le nivellement induit par une chaptalisation généreuse) occasionne aussi des différences marquées entre les millésimes. Vinifiées par Etienne de Montille, les derniers millésimes se montrent cependant peut-être plus souples, plus accommodants dès leur jeune âge.
Une dégustation "horizontale" de Rugiens de différents producteurs permettrait sans doute de mieux comprendre les nuances de terroir affectant ce climat au fort dénivelé (60 mètres), notamment les différences entre "Rugiens-bas" et "Rugiens-haut".
27 Nov 2007 16:25 #40

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Je ne pouvais pas ne pas poser quelques mots personnels sur cette série remarquable ::)


1. Domaine De Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2005 : 16,5+/20 – 16/11/07

Echantillon prélevé sur cuve d’assemblage. Expression très mûre (millésime oblige), superbement fruitée (cerise, framboise), agrémentée de notes florales chic (rose), de minéral, d’épices. Belle unité de style, sauvage (fourrure), masculine, encore dominée par le bois. Forte présence en bouche (fond très conséquent), assise de confiance. Caractère fermé (nous n’en sommes qu’aux prémisses aromatiques) mais suffisamment disert. C’est le naturel qui s’impose dans ce vin vital qui conjugue élégance et puissance. Il devrait durer.

2. Domaine De Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2002 : 16,5/17 – 16/11/07
Très beau nez offrant des senteurs de cerise mûre, de kirsch, de fumée, d’épices, de réglisse. Agréables inflexions végétales (trait de vert , distinction florale), conférant de la complexité. Belle matière, fine, droite, fraîche. Développement longiligne, sans rupture, acidulé. On attendait pourtant un peu mieux d’un tel millésime (certains lui reprochent un déficit de constitution).

3. Domaine De Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2001 : 16+/20 – 16/11/07
Une once d’évolution semble pointer ici. L’ensemble, d’un beau raffinement, est signé, fruité, floral, épicé, fumé, réglissé, avec de surcroît une minéralité subtile. Bouche construite sur l’acidité, particulièrement incisive, dans un registre certes moins épicurien. Moins généreux que 2002, plus fermé aussi. Un débat aborde le fait que si ce vin semble posséder moins de chair, il est peut-être tout aussi solide (avec de la longueur).

4. Domaine De Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2000 : 15,5/20 – 16/11/07
Superbe ensemble olfactif, intègre, avec de l’élévation (comme chez Dujac ?) : du fruit (douceur d’une belle confiture de framboise), des fleurs, de la rafle noble, du café, de la fumée, des épices. Aspect (déjà ?) giboyeux, sylvestre (automnal) pour une bouche plus dépouillée, précocement vieillie, très souple. Peu d’impact pour un vin prêt à boire, moins long, en mode mineur.

5. Domaine De Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1999 : 17+/20 – 16/11/07
Nez complet, avec encore des traces boisées acceptables (tonalités lactées). Juvénile, minéral (sol humide de cave), pour des odeurs fleuries et fruitées, dopé par de la menthe (un côté « after eight »). Un dégustateur évoque la parenté avec un Barolo (amande, violette, goudron). Grosse matière sans lourdeur, massive mais fine, mûre (veloutée). Un vin aux tannins serrés, sur la réserve, porté par une sève réglissée imposante.

6. Domaine De Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1998 : 15/20 – 16/11/07
Nez optant résolument pour la fraîcheur, avec ses notes prononcées de noyau et de végétal, complétées par de la prunelle ainsi que de la fourrure. On s’interroge sur des bribes de senteurs terreuses (proches du liège ?). Bouche assez raide, ferme, de longueur seulement moyenne. Belle illustration de la sévérité proverbiale du millésime.

7. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1997 : 14,5/15 – 16/11/07
Robe clairement brunie. Nez plus «chaleureux » (cacao, pruneau), épicé, avec du champignon (il me rappelle un peu celui du Clos de Tart du même millésime). Bouche bancale, disharmonieuse en raison d’une acidité bien trop forte nuisant au plaisir en bouche. Pas assez de velouté et un relâchement coupable. Une confirmation de la conclusion mitigée portée suite à l’horizontale Bourgognes rouges 1997d’octobre 2007.

8. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1996 : (16/20) – 16/11/07
Senteurs de gelée de cassis, de menthe, d’amande. Certains évoquent un paradoxal nez de vin blanc. Bouche dense, acide, retorse, difficile à circonvenir aujourd’hui. La « froideur » du millésime la rend véritablement très intransigeante.

9. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1995 : 17,5/20 – 16/11/07
Maturité du fruit dans ce profil complexe proposant des senteurs de quinquina, de pruneau, de betterave, de sauce de soja, de bouquet séché, de noyau. Bouche cohérente, sapide, fine et longue, se terminant par une vertueuse queue de paon gustative. Un beau pinot fin pour la table, sans la rigidité excessive du 1996. L’aboutissement n’est plus très loin pour ce fuseau complexe adapté au plaisir gastronomique.

10. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1994 : 15,5/20 – 16/11/07
Nez qui pinote sereinement, sanguin, mûr, délicatement bouqueté : framboise, tabac et en prime une jouissive pointe truffée. La bouche est elle plus en retrait. Elle se révèle compacte, tenue (mais avec une solidité relative - liée à son acidité), peu causante malgré un salvateur retour fruité en finale.

11. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1993 : 16/16,5 – 16/11/07
L’olfaction est très intéressante. Des notes de graphite (qui rappellent Pauillac), de soja, accompagnent la batterie aromatique classique des vins de ce domaine. Un dégustateur y voit une réelle proximité avec le nez (un brin transalpin) du 1999. Je pense à la rudesse du millésime (les autres dégustateurs sont en désaccord avec moi, ce qui m’étonne beaucoup) en dégustant cette expression sérieuse dans sa robustesse et sa persistance mais rabat-joie, luthérienne (elle est moins charnue que celle du 1999).

12. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1992 : ED – 16/11/07
Remugles de caoutchouc, de poussière. Miasmes éliminatoires pour une bouche sèche et acide.

13. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1991 : ED – 16/11/07
Irrémédiablement bouchonné. Quel dommage alors que le 1991 bu lors de la première verticale s’était révélé formidable (18,5/20). Duo funeste.

14. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1990 : 18/20 – 16/11/07
Comme dans le cas des 2 précédentes dégustations, on a ici affaire à une sorte de monstre sacré. Prolixité et aménité qualifient un nez somptueux : minéral, cacao, café, réglisse, cannelle, cuir, humus, cannelle. En bouche, le jus est compact, sanguin, énergétique, interminable. Il y a de la superbe dans cette massivité qui reste fraîche. Encore une fois, un vin hors d’âge, plein, long, au grain racé.

15. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1989 : 14,5/20 – 16/11/07
Nez grillé, pour des odeurs dominantes de café, de havane. En bouche, la douceur relative du vin est prolongée par une acidité paradoxalement forte. L’équilibre de ce vin (alors comparé au 2002) paraît fragile. Silhouette plus approximative, fatiguée, condamnable.

16. Domaine Hubert de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 1988 : 17,5/20 – 16/11/07
Nez pas vraiment intense mais corsé, jeune, classique : fleurs, fruits, havane, champignons. Nous sommes confrontés à un beau pinot racé, moins monumental évidemment que le 1990 (il est plus végétal et plus acide) mais très altier et profitant des vertus de la force de l’âge. Ce vin exigeant « venge » le 1998 bouchonné ouvert lors de la première verticale d’avril 2005 organisée par Pascal Perez.

17. Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens 2000 : 15/20 – 16/11/07
Bouteille ne provenant pas d’un circuit GD (pas de code barre). Nez délicat avec des senteurs de rafle, de fruit légèrement lacté, de café. Il y a assurément plus de jeunesse que dans l’autre 2000 bu en début de série. En même temps, il me semble que le vin (proposé à l’aveugle) n’a pas le poids d’un Rugiens (serait-ce un Pézerolles ? vient-il du même domaine ? de la même Côte ?). Il est moins serré, plus sommaire aussi que le 2000 ayant lui vieilli plus vite.

18. Pommard 1er cru "Les Rugiens" – Mme. François de Montille 1972 : 16,5/20 – 16/11/07
Bouquet de pinot fin : rose, café, tabac, nuoc-mam, épices, herbes aromatiques. De la finesse, du fruit (les blandices du pinot noir racé et durable). Bouche savoureuse, soutenue par une acidité conférant une tenue remarquable. Agé et bien vivant (plus frais que le 1989). Bien mieux apprécié qu’en mai 2004 (13,5/20).

Rappels :
Au domaine en mars 2006
Pommard 1er cru Les Rugiens – Domaine De Montille 2004 :
LG16,5 - PP16,5 - JP17

La robe est sombre. Le nez est plus puissant et un trait de ronce renforce un fruit frais et pur (cerise, framboise) associé à une touche terrienne. C’est profond. Belle matière mûre en bouche, le vin est puissant et très frais, bien tenu par une petite pointe tannique sensible. Finale fruitée très pure.

Pommard 1er cru "Les Rugiens" – Mme. François de Montille 1972 : repas chez Didier Sanchez – mai 2004
DS15,5 - PC15,5 - LG13,5 – JP15,5 - BLG15 - CD17- VM15,5.

Niveau basse épaule.
Beau bouquet de pinot, mélangeant des notes de cerises à l’eau de vie, de feuilles mortes, de pruneau. La bouche est à l’avenant. On peut l’apprécier pour sa silhouette élancée et fraîche, qui a bien résisté à l’âge, ou lui reprocher un caractère un peu fatigué, ayant perdu en densité. La majorité des dégustateurs aime.
27 Nov 2007 16:32 #41

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Réponse de charlesv sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Sans doute moins "monumental" que le 1990, ce vin se rapproche davantage de l'archétype du grand Bourgogne, de la grâce ailée, évidente, qui comble l'amateur.

Splendide paradigme de Pierre Citerne ! Je pense au Clos Saint-Jacques 1988 Rousseau bu récemment.

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
27 Nov 2007 18:30 #42

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Belle série !
Pourquoi cette absence de 2003 et 2004 ?
Est-ce délibéré ?

Olivier
27 Nov 2007 19:05 #43

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La profondeur et la classe des arômes est ici insensée avec du fruit (framboise prédominante), ainsi que des accents floraux (rose ancienne) et grillés enivrants. Le fameux « trait de vert » de la vendange entière est somptueux et se prolonge avec de la réglisse dans une expression plus féline que celle de la Tâche, tout aussi intarissable, à la finesse ultime et à la délicatesse de toucher incroyable (sphérique, puissante et caressante en même temps). Une célébration ultime du pinot, ailée

Charles,

Je parlais alors d'un sublime 2004, le genre de vin hors norme que tu aurais pu aligner lors d'un de tes derniers grands repas (et l'image m'est venue de Jean Biès, s'ailant pour fouler le sol de l'Inde).

Olivier,

Je ne sais pas exactement (je me renseigne).
J'ai mis un cr sur le Rugiens 2004 goûté au domaine (goûté aussi un Pézerolles 2003, plus .. disons ... 2003 !)

Petit rappel côté visite de Pierre au domaine (je n'y étais pas) :

Domaine de Montille - Pommard premier cru "Les Rugiens" 2002
Notes : DS16,5/17 - PC17+

Plus d'amplitude et de présence dès l'attaque ; charnu, plus structuré que les Volnay mais sans la moindre rudesse, goût de terre, de fer. Finit carré, noble, ample, persistant.

Domaine de Montille - Pommard premier cru "Les Pézerolles" 2002
Notes : DS16 - PC15,5/16

Expression dominée par la rondeur du fruit, mûr, pur ; structure enveloppée. Plus de bonhomie mais moins d'élan que les Pézerolles 2001.
28 Nov 2007 10:00 #44

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Réponse de patrick13012 sur le sujet CR: Domaine de Montille, Volnay 1er cru 2004

Volnay 1er cru 2004

Ouvrir une bouteille de bourgogne aussi jeune me fait penser à une très belle femme avec qui on va dîner, on sait que l'on va payer l'addition mais on ne sait pas si on aura la chance de monter boire un dernier verre...

Et bien là ce fut une soirée très réussie!

Nez très élégant et fin sur une magnifique griotte, un sous bois de grande classe, une touche de jasmin assez éphémère puis se dévoilent des arômes de tabac blond, les épices nobles et un délicieux jus de viande.

Le toucher de bouche est magnifique, très bel équilibre, très belle matière, une vingtaine de caudalies pour une finale sur la cerise acidulée.
L'acidité devrait lui conférer une bien belle garde.

Très belle bouteille tout en délicatesse, très digeste, ciselée... bref un belle réussite!

«On distingue dans l'eau son propre visage mais dans le vin on aperçoit le cœur d'un autre.»
Patrick
04 Fév 2008 14:59 #45

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Réponse de chambermusimanée sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Les Mitans étaient absolument fabuleux il y a peu !!!!
04 Fév 2008 20:52 #46

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

quelqu'un a-t-il goûté les mitans 99 récemment ou pas?
Merci
04 Fév 2008 22:12 #47

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Réponse de Guest sur le sujet CR: Domaine de Montille, Pommard Rugiens 2000

Domaine de Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2000 : 15,5/16 – 3/5/08
Olfaction acidulée : cerise, framboise, terre, fleurs, réglisse, riz soufflé. Expression plus exiguë que celle de l’Echézeaux Vincent Mongeard Vieille Vigne 1990. Reste une densité honorable et un vin tannique assez typé.
13 Mai 2008 12:55 #48

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Réponse de tchoule sur le sujet CR: Domaine de Montille, Pommard Rugiens 1994

Pommard Rugiens 1994 dégusté lundi chez la belle-famille, ouverture de la bouteille le matin pour le déjeuner sans dégagement d'épaule.
De prime abord la robe, assez claire, paraît évoluée avec des notes ambrées démontrant une certaine maturité.
Le nez est en premier lieu très discret, compact, sur des notes de framboise écrasée, de fumée et un peu de pruneau.
La bouche est encore assez tannique, plutôt dure, l'acidité est forte, la palette aromatique conforme au nez mais plutôt décevante.

15 minutes plus tard le nez s'ouvre et devient plus flatteur, la bouche gagne en gras, s'épanouit, gagne en profondeur. En fin de repas (!) il semble finalement prêt à boire et sera sans doute parfait pour le dîner de mon beau-père ;-)

De la nécessité - si preuve en était encore - de carafer les bourgognes...

Une belle bouteille même si je suis plutôt surpris de son stade d'évolution, que je trouve assez avancé pour ce domaine dont il est dit qu'il est nécessaire d'attendre de longues années avant que les vins soient à leur apogée. Sans doute dû au millésime qui est m'a-t-on dit plutôt faible en bourgogne, ou en tout cas de moindre garde.

En tout cas, merci beau-papa, c'était bien chouette :-)

tchoule
15 Juil 2008 10:23 #49

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Réponse de patrick13012 sur le sujet CR: Domaine de Montille, Pommard Rugiens 2002

Pommard Rugiens 2002

Autant annoncer la couleur tout de suite, quelle déception!

Aucune lisibilité de terroir, un boisé bien trop soutenu qui ne sera pas digéré, un nez de vanille, bref, un bon bordeaux;)

La bouteille a fini à l'évier, pour avoir dégusté à plusieurs reprises les vins du patriarche (au sens noble du terme), mondovino a dû monter à la tête du fils. MONSIEUR De Montille faisait des vins certes raides comme une saillie (dixit Brel), mais d'une fidélité sans faille de ces terroirs.
Vraiment désolé pour Benoît qui a été grandement déçu par sa bouteille...

Dommage, car les Volnay sont charmeurs, mais ça c'est normal, non?

«On distingue dans l'eau son propre visage mais dans le vin on aperçoit le cœur d'un autre.»
Patrick
27 Juil 2008 01:08 #50

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

eh bah! il faut d'ailleurs rappeler que dans mondovino on ne peut pas dire que le père et le fils étaient sur la même phase...
27 Juil 2008 15:09 #51

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Réponse de axel sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Mondovino a-t-il eu une réelle influence sur la qualité de ce Rugiens 02, sachant que le film est sorti en 2004?

AM
28 Juil 2008 02:03 #52

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

"Mondovino a-t-il eu une réelle influence sur la qualité de ce Rugiens 02"

non aucune, ce n'était d'ailleurs pas mon propos.
Par contre mondovino illustre bien les divergences de points de vue généraux et sur le vin entre Hubert et son fils. visiblement cela se retrouve dans le vin...
28 Juil 2008 09:58 #53

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Patrick,

Dans notre verticale :
Domaine De Montille : Pommard 1er Cru "Les Rugiens" 2002 : 16,5/17 – 16/11/07
Très beau nez offrant des senteurs de cerise mûre, de kirsch, de fumée, d’épices, de réglisse. Agréables inflexions végétales (trait de vert , distinction florale), conférant de la complexité. Belle matière, fine, droite, fraîche. Développement longiligne, sans rupture, acidulé. On attendait pourtant un peu mieux d’un tel millésime (certains lui reprochent un déficit de constitution).
28 Juil 2008 10:27 #54

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Réponse de Hongkongais sur le sujet Re: Domaine de Montille, Pommard et Volnay

Bonjour a tous,

Quelqu'un aurait-il eu l'occasion de deguster Taillepieds 1990 de Montille?
Je ne suis pas familier des vieux vins du domaine et tout commentaire est le bienvenu (celui du Pommard Rugiens 90 etant assez allechant d'ailleurs).

Merci
28 Juil 2008 11:09 #55

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Réponse de Thémistocle. sur le sujet CR: Domaine de Montille, Pommard Rugiens 1997

Goûté fin décembre, les notes étant rétrospectives:

DE MONTILLE POMMARD RUGIENS 1997.
In Vino Veritas avec Laurent ont goûté cette cuvée le 16 novembre 2007 (voir plus haut).
Notre impression : la robe est peu évoluée, transparente, le bord du disque à peine tuilé. le nez tendu sur l'orange sanguine, la ronce, la cerise en retrait et une touche fumée. Une dérouillée que la première bouche, minérale en force sur des tannins encore serrés mais pas séchants. Encore dur en dégustation pure mais avec quelques rondeurs fruitées en accompagnement d'une cuisse de canard farcie aux trompettes. Indiscutablement taillé pour servir la table, le vin est de la patte du patriarche avec son côté linéaire et sans doute un peu rustique. « Loyal, vermeil et marchand », je ne désespère pas de le regoûter dans cinq ans en début de relâche pour ce qui devrait en faire un vin de rôti supérieur, ainsi que parlent les anciens. 15,5/20.

Dans l'ouvrage de Rodier, De Montille apparaît comme un des propriétaires sur le climat des Rugiens-Bas . Les Rugiens-Bas (5 hect.85 ares15 cent.) et Rugiens -Hauts (7 hect.62 ares 80 cent) sont classés en première cuvée. La partie supérieure des Rugiens-Hauts est classée en deuxième cuvée.

Bien à vous tous,

Lionel.

L. VAN DER GUCHT.
04 Jan 2009 21:26 #56

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Réponse de Hongkongais sur le sujet CR: Domaine de Montille, Volnay 1er Cru Taillepieds 1990

Apres quelques atermoiements, j'ai fini par ouvrir le Volnay 1er Cru Taillepieds 1990 du domaine. Il nous arrive sur la table servi a l'aveugle avec une autre bouteille dont j'ignore l'identite. Je m'attendais certes a une jolie bouteille mais j'avoue avoir ete vraiment surpris de la qualite de cette bouteille qui, tout en s'inclinant, n'a pas demerite loin s'en faut devant un rivel de haute volee: Vogue Musigny VV 1990!
Conclusion, deux tres belles bouteilles a garder en cave.

De Montille - Volnay 1er Cru "Les Taillepieds" 1990 deguste en Septembre 2008
Rubis sombre, dense. Nez enjoleur sur la fraise des bois, creme de framboise, sous-bois et une touche florale. Palais fin batis sur des tannins murs et souples mais encore vigoureux. Une belle matiere, dense et gourmande pour un Volnay de classe encore jeune et fougueux qui gagnera a attendre 5-10 ans de plus. Deja beau et encore prometteur

HKG
05 Jan 2009 10:17 #57

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Puligny Montrachet 1er cru Le Cailleret 1996 :

D'une couleur dorée dans le verre, le nez ne trompe pas. Le chardonnay a la part belle. Expressions successives de pierre à fusil, noisette grillée, on ne peut se tromper de région. La bouche est aussi belle : droite dotée d'une belle acidité et d'une fraîcheur qui lui confèrent un équilibre quasi - parfait. Le jus de citron juste pressé domine. Cette acidité empreint la mâchoire inférieure pour un bout de temps. Beau vin qui ne laisse pas insensible.

"La force de l'Homme se trouve dans son petit doigt" Yasuhiro Yamashita

La certitude tue, le doute te préserve.
06 Mar 2009 22:33 #58

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Bonjour,
il y a un mois environ : Pommard 1er cru Pézerolles 1999 H. de Montille
Je me faisais une joie trépignante à l'idée d ouvrir enfin une bouteille de ce domaine renommé, particulièrement après avoir regardé Mondovino et, apprécié la sympathie et le caractère bien trempé du personnage Hubert de Montille...
Hélas, grosse déception, bouchon imbibé à la moitié, vin ouvert une heure avant puis carafé, robe légèrement évoluée.
Dans le verre, nez éteint, muet... En bouche , une sensation de fluidité excessive, pas ou peu de parfums et une acidité faible mais qui prenait le dessus au regard des autres aromes quasi inexistants, donc particulièrement desagreable.
J imagine aisément qu'il s'agit d'une bouteille défectueuse, mais il faut bien admettre que lors d'une première approche decevante avec un domaine de renom, l'impact est douloureux... Dommage.
Les bourgognes rouges sont des vins capricieux et fragiles, mais lorsqu ils sont dégustés dans de bonnes conditions, ils deviennent de superbes souvenirs de degustation...
J'espère que ma prochaine bouteille du domaine me remettra dans le droit chemin.

Jean-Baptiste
... pour m'endormir, à défaut de moutons, je compte les bouchons et je fais des rêves en couleurs ...
13 Mar 2009 19:07 #59

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Réponse de zinzolin sur le sujet CR: Domaine de Montille, Pommard 1er cru Rugiens 2002

Nez très épicé en bouche le vin est léger et développe des notes de fumée de kirsch, quelques notes viandées après une journée de d'aération le vin manque de structure et s'amenuise peu à peu à boire rapidement je pense.
12 Avr 2009 22:18 #60

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