Bonjour Julien,

Je suis étonné de ton commentaire, crois-tu au problème de bouteille, au vin qui se referme?

Paul

De mon côté pas spécialement. Pour moi il n'y avait aucun problème de bouteille, ça sentait bon et pas déséquilibre alcool/acidité.

Le vin fermé non plus.

Peut être qu'il était beaucoup plus en finesse que ce que je pensais avant de le boire, mais le problème de la finesse c'est que sur une appellation générique ou un meursault à 20€ ça me gêne pas, mais là...
A regoûter un jour...

Julien

Paul,

J'étais avec Julien ce midi pour boire ce vin, et honnêtement le vin n'était absolument pas fermé. Donc ce facteur est à exclure.
Ensuite le problème de bouteille est une hypothèse envisageable ; en effet j'avais l'impression qu'en bouche le vin avait tendance à très légèrement se diluer (surtout au début, ça allait un peu mieux ensuite). Mais à coté de ça c'était équilibré, pas dissocié, pas vraiment de problème particulier.
Mais au vu de la bouteille, je suis d'accord avec Julien, c'était décevant. Et si on compare avec le générique du même domaine bu récemment sur 2010 et 2011 je suis quasi certains qu'ils étaient au même niveau en terme de matière et de tenue en bouche.
Le générique 2010 de Boyer Martenot que Julien avait ouvert aussi il y a quelques semaines était lui peut être meilleurs que ce Meursault.

Je viens de regarder le site de Meadows.
"Les Tessons" 2010 semble au même niveau qualitatif que le 2008.
Le 2008 est maintenant excellent.
Et si vous laissiez encore le 2010 dormir deux ans.
En attendant, vous pouvez boire le délicieux 2011.

Merci pour vos explications. La prochaine fois que l'on se voit, je prends un Bouzereau 2010 pour comparer car je n'ai jamais été déçu par ce domaine sur ce millésime. A bientôt.

Paul

Jamais été déçu non plus Paul, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai pris cette bouteille, je pensais qu'on se régalerait (bon après faut pas être mauvaise langue, le vin était quand même bon puisqu'on a presque fini la bouteille à deux buveurs et demi mais c'est vrai que j'en attendais plus).

Thierry, je n'ai pas gouté le 2008.
As tu bu ce 2010 déjà ou pas?
Je ne suis pas sur que le temps amène un suplément de matière, mais ce n'est qu'hypothèse.

Julien

Julien,

En 2010, je n'ai que Perrières, Charmes et Cailleret en cave.
C'est pour cela que j'ai consulté le site de Meadows.
"Les Tessons" 2008 me semble évoluer positivement d'année en année.
Les premières bouteilles étaient un peu décevantes, actuellement, ce vin trouve une autre dimension.

Domaine Michel Bouzereau - Puligny Montrachet 1er Cru - les Champs Gains 2008

Bu à l'aveugle, voici un petit florilège des remarques des dégustateurs: "il s'agit certainement d'un Savagnin de moyenne facture", "combien de temps est-il vraiment passé sous voile ce vin?" ou encore "Je ne vois pas qui travaille comme ça dans le Jura!". On est effectivement tous planté car il s'agit d'un problème de bouteille et pas avoir n'importe laquelle puisque c'est sur Domaine Michel Bouzereau - Puligny Montrachet 1er Cru - les Champs Gains 2008... Précisons quand même que le vin avait une vraie puissance, un joli gras donc pas totalement dénué de qualités.

Paul

Perplexe depuis cet été face au potentiel de garde des Meursault 2009 de ce Domaine, j'ai voulu goûter, une nouvelle fois, un Meursault Premier Cru Perrières 2009 du Domaine Bouzereau.

Nous avons bu une moitié de la bouteille hier midi et l'autre moitié ce soir.

Me voilà face au dernier verre.
Le nez est séduisant sur les agrumes, avec des touches d'orange amère, les fleurs et quelques nuances de miel. L'agitation met en évidence des notes de poire.Il y a peut-être un peu de minéralité.
La bouche est agréable, sur les saveurs correspondantes aux arômes découverts au nez. Elle est ample, concentrée, une belle acidité lui évite de sombrer dans une "lourdeur un peu molle". Une délicate amertume, faisant penser à une amande de noyau, se perçoit en milieu de bouche avant de s'exprimer davantage dans la longue finale dans laquelle les impressions d'agrumes et de fruits jaunes n'en finissent pas.

Actuellement, cette bouteille est très bonne, mais pour combien de temps encore ? Je suis toujours aussi perplexe quant au potentiel de garde.

Bonjour Thierry,

Actuellement, cette bouteille est très bonne, mais pour combien de temps encore ? Je suis toujours aussi perplexe quant au potentiel de garde.

Tout comme toi, j'ai acheté des blancs sur le millesime 2009.
Il y 10 ans, je faisais de même avec les vins du millésime 2003, année compliquée pour les blancs de Bourgogne.
A l'époque, je me suis posé des questions quant au potentiel de garde et j'ai pris le risque de conserver quelques bouteilles.
Il ne m'en reste pas beaucoup mais celles que j'ouvre aujourdhui me satisfont pleinement dont la dernière pas plus tard que hier .

Pourquoi ne pas tenter une garde plus conséquente sur quelques bouteilles ?

Amicalement,

Olivier

Pourquoi ne pas tenter une garde plus conséquente sur quelques bouteilles ?

Bonjour, Olivier.

Je n'ai pas l'intention de boire rapidement tous mes Bouzereau 2009, mais d'en suivre l'évolution.

Amicalement,
Thierry

Je suis face à un Meursault Premier cru Charmes-Dessus 2009 de Michel Bouzereau.

Le nez est très plaisant et complexe, il offre des agrumes, de la poire, de la brioche et de la noisette verte. Il est frais.
La bouche est délicieuse. Ce vin savoureux est ample et concentré, une trame acide contribue à son bel équilibre et se manifeste davantage dans la finale d'une très belle longueur, apportée par la concentration et l'acidité et soulignée par des amers délicats.

Cette nouvelle rencontre avec ce Charmes 2009 conforte mon impression qui se fonde sur au moins trois bouteilles de chaque premier cru: chez Bouzereau, en 2009, Charmes et Genevrières me semblent excellents et Perrières décevant.

Les Aussy 2011 - Volnay 1er Cru - Domaine Michel Bouzereau

Dégusté en parallèle d’un Chambolle Musigny 2011 de Confuron-Cotetidot .

Une bouteille identique ouverte il y a quelques mois m’avait déçu, trop étriquée et astringente. Je pense donc à bien carafer cette bouteille. Le nez pinote, avec de beaux arômes de fruits rouges et de fleurs, ça semble assez léger et évanescent. L’attaque est veloutée, la bouche est fruitée, légère. Finale (trop ?) dominée par l’amertume et la prune qui donne de la longueur. Les tannins se font alors ressentir et assèchent légèrement la bouche. Ce n’est pas un monstre de gourmandise mais il se boit plus facilement tout seul que le Chambolle nettement plus costaud mais moins fruité (ce dernier comblera son retard quelques heures plus tard dans la soirée). A l’inverse, le vin a du mal à tenir sur les grillades du barbecue, son style trop fluet ne permet pas de répondre convenablement au goût de la viande.

J’avais acheté ce vin pour avoir des pinots à boire sur la jeunesse, il a partiellement rempli son rôle quand bien même il était mis en valeur par l’austérité du Chambolle Musigny. Pas sûr que je continue d’acheter cette cuvée chez un producteur dont les cuvées de blancs sont d’un tout autre niveau.

Sylv1

Domaine Michel Bouzereau, Bourgogne 2012

je ne me serais jamais hasardé sur l'achat d'une bouteille de Bourgogne générique, même issu d'un bon domaine, si un bon caviste ne me l'avait pas conseillé. Combien de fois est-on déçu en se disant qu'on ne se fera pus avoir ?
Il y a des bons vignerons, il y de bons cavistes.
Un nez discret, mas élégant sur les fleurs blanches et des notes de fougère. Un gras étonnant qui domine la fine perle à l'ouverture, une texture très soyeuse et même si on aimerait un acidité plus vive et une longueur plus intense, c'est assurément un vin très réussi et je pense que les Bourgogne générique de ce niveau ne sont pas légion, personnellement j'ai plutôt rencontré des breuvages maigrelets et ingrats jusqu'à présent.

Le générique de bouzereau est en effet vraiment bon!
Les 2010 et 2011 étaient top, j'ai quelques 2012 que j'attends encore avant d'entamer.

Pour les génériques, j'ai l'impression d'avoir eu plus de mauvaises surprises en rouges qu'en blanc (en chardonnay, essaie de trouver celui de Moreau en 2012 qui était très bon il y a 2 mois, en tout cas bien au dessus qu'au caveau de chassagne en juillet mais la bouteille était ouverte depuis assez longtemps. Ceux de Marc Colin et de boyer martenot [pris pour un meursault à l'aveugle cet été par un ami] en 2010 étaient de superbe facture).

Julien

Mon dernier Meursault les Tessons 2008 de Michel Bouzereau.

Et je le trouve cette fois encore délicieux.

-Le nez est séduisant avec des notes d'orange amère, de noisette grillée et de brioche. L'agitation souligne les nuances grillées et libère quelques touches florales..
-La bouche est élégante, savoureuse, sur les agrumes, et fraîche. Elle est équilibrée, concentrée et ample. J'aime la longue finale et ses délicieux amers

Bue ce midi sur un foie gras à la fine champagne, une bouteille de Puligny Montrachet "les champs gains" 2009 de Michel Bouzereau.
Première rencontre avec ce producteur et l'essai fut plutôt convaincant.
Le nez est très timide à l'ouverture. Quelques heures d'aération lui font le plus grand bien. Dès lors, des flaveurs d'agrumes et d'ananas rôti s'épanouissent avec des nuances légèrement fumées et iodées. Le tout est à l'avenant et s'annonce bien séduisant.
En bouche, on retrouve des notes miellées entrelacées à celles d'agrumes, le tout semble bien équilibré grâce à une juste harmonie entre l'acidité et la fraîcheur. La finale est assez longue et donne envie d'y revenir. Ce vin se boit avec un plaisir renouvelé. On s'en ressert avec délectation. Très bien +/Excellent.

Oenophiliquement vôtre,
Damien D-M

Nouvelle rencontre, ce soir, avec un Puligny-Montrachet Premier Cru les Champs Gains 2008 de Michel Bouzereau.
Depuis 2013, ce vin a bien évolué.
Le nez est très agréable: mandarine, noisette grillée, beurre se perçoivent. Les arômes se mêlent harmonieusement.
La bouche est délicieuse. Le vin savoureux, sur les agrumes et la noisette, est concentré et ample. Il possède de délicats amers qui se perçoivent dès le milieu de bouche et qui s'expriment davantage en finale à laquelle ils donnent longueur et charme. Un peu de gras se perçoit, mais l'acidité évite toute lourdeur. L'équilibre est excellent.

Un très beau Puligny !

Meursault "Les Tessons" - Michel Bouzereau - 2011

Nez assez intense, floral, minéral. Des notes charmeuses de miel et de cire et un grillé super élégant.
En bouche tout est harmonieux, ce qu'il faut de gras, un filé de fraicheur, à ce stade une assez bonne complexité. Une très belle longueur sur des arômes de noisette grillé.
C'est très bon ça et se goute déjà très bien !
TRÈS BIEN

je goûte à nouveau un Meursault Premier Cru Perrières 2009 de Michel Bouzereau.

J'ai les trois Meursault Premier Cru du Domaine en cave dans le millésime 2009.
Mes précédentes dégustations montrent des Charmes-Dessus et des Genevrières frais et excellents mais des Perrières, à chaque fois, ridés et oxydatifs.

Ca ne change pas:
-le nez est sur l'orange amère, la noisette et le minéral. Les touches d'orange amère dominent les autres arômes
-la bouche est marquée par les notes oxydatives de l'attaque à la longue finale. Le vin est concentré, ample et équilibré, le gras et l'acidité se complètent parfaitement, mais toutes ces qualités sont écrasées par le défaut oxydatif.

fortement décevant n'est-il pas pour une telle cuvée...
on a eu avec les haut-normands un genevrières 2006 oxydé aussi, ça calme niveau achats... en tout cas moi !

Frédéric,

Moi aussi.
Et il y a également la hausse des prix.

En 2009, j'avais pris 8 cuvées.
J'ai continué à acheter des 2010.
En 2011, 2012 et 2013, je n'ai pris que trois Genevrières de ces millésimes.

Ce n'est pas le seul Domaine concerné: tu peux aller regarder mes notes de dégustation sur le Clos des Perrières 2006 d'Albert Grivault, ça va de l'excellent au très oxydatif.
J'ai cessé d'acheter après le millésime 2010.

Amitiés,
Thierry

oui j'ai lu thierry, j'ai tout lu de toi
clos des perrières j'ai acheté 4 x 2008 car année de naissance après des expériences concluantes sur 1997 et 2002
je pense que certains bourguignons n'en ont pas fini avec des premox cependant...
quid de la pourriture grise dans cet état de fait ? (voire état sanitaire des vendanges ?)

Je viens d'ouvrir un Meursault Premier Cru Perrières 2007 de Michel Bouzereau.

Autant les 2009 que j'ai bus sont décevants, autant ce 2007 est superbe!

Le nez est frais, sur les agrumes et les fruits jaunes avec des notes de brioche et des nuances minérales. Il est envoûtant.
La bouches est savoureuse, riche en fruits frais, concentrée, ample et équilibrée. Une acidité agréable donne une jolie trame à ce vin et fait durer très longtemps la finale dans laquelle il me semble y avoir un fond minéral.

Thierry,

Vous pensez que ce vin doit s'attendre ou bien faut-il en profiter dès maintenant?

Je n'ai que deux PM "Champs Gains" 2008 en cave...

Merci

Y

Yann,

On peut déjà profiter du Puligny Champs Gains 2008
J'en ai bu à deux reprises, ces dernier mois.
Mais ce vin peut être attendu sans problème.

Merci beaucoup pour la réponse.

Je serais tenté de les garder mais ta description plus haut fait bien envie!

Yann

CR:Domaine Bouzereau, Bourgogne Chardonnay 2010
Une bouteille toujours aussi bonne avec ses arômes d'agrumes, d'amande et de fruits jaunes.
La bouche est parfaitement équilibrée, une matière ample en attaque qui devient plus tendue en finale.
Un magnifique générique, comme à chaque fois sur cette bouteille, malheureusement c'était la dernière.

julien

CR:Domaine Bouzereau - Bourgogne Chardonnay 2010 :

Belle robe jaune or. Nez sur les fruits jaunes, la noisette, brioche, et agrumes.
Belle matière et belle équilibre. Complet et très bien fait.
Un vin qui peut en remontrer a bien des villages.
BIEN/TRES BIEN

J'avais 8 bouteilles de Meursault Premier Cru Perrières 2009 de Michel Bouzerau.
J'en ai bu 5 jusqu'à présent et, comme je l'ai écrit dans cette rubrique, à chaque fois des notes oxydatives prononcées.
Alors que 6 autres cuvées 2009 du Domaine, allant des Grands Charrons à Charmes-Dessus, en passant par les Tessons et Genevrières, bues à plusieurs reprises chacune, étaient remarquables de fraîcheur.

En cherchant des bouteilles pour ce soir, je tombe sur une Perrières 2009, je me dis que ce vin peut accompagner le repas de ce midi, nous ne sommes qu'à deux et il faut faire des efforts quand on a acheté du "mauvais".
J'ouvre et c'est la surprise.
Le vin est frais... Je goûte à nouveau et je constate l'absence de notes oxydatives.
Cette fois, la robe est jaune clair et non pas jaune "or".
Le nez est élégant, sur le citron jaune, quelques touches de mangue, la noisette verte, le beurre frais et des notes minérales.
La bouche est délicieuse, le vin est savoureux, sur les agrumes et la poire, concentré et ample, frais et long, avec une finale d'une incroyable longueur, sur le fruit et la minéralité.

Très beau vin !
Mais il faut en boire 5 oxydatifs avant d'en boire un excellent.
Le rapport qualité/prix devient catastrophique.
Les 8 bouteilles ont été achetées le même jour au même endroit (avec les 6 autres cuvées) et conservées dans le même coin de ma cave.