Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 2002

Bouteille degustee lors d une soiree ici

Vin 5 :

On passe au 3 eme blanc. C est une de mes bouteilles. A l ouverture dans l après midi, j avais un peu peur car le bouchon était totalement imbibé avec une petite pellicule de pourriture sur le dessus. En le goûtant j ai trouvé ça fermé avec une légère touche alcooleuse. Je décide de le laisser quelques heures et de voir sur le moment après.
Au moment de le servir, le vin a clairement un problème. Il n est pas totalement bouchonné mais présente des notes déviantes et surtout des notes d alcool en fin de bouche. Sans dynamisme et sans peps on perçoit que c est un beau vin bourguignon mais indigne de son étiquette. C est une belle déception pour moi. J en ai une 2 eme dans la cave, j espère qu elle n aura pas le même sort.
Il s agit de

Corton Charlemagne 2002 – Bonneau du Martray

Bu lors de cette soirée

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 1999
Très difficile de passer après le Corton Charlemagne du Domaine Leroy. Nez qui paraît discret et relativement plat. Beaucoup plus évolué que les précédents avec du champignon sec, noisette sèche, côté cave humide. Touche de calcaire humide. Fruit sur la pomme.
Bouche moyennement puissante, assez tendu, peu de gras. Une belle acidité. Intensité moyenne et longueur bonne.
Bien.

Dégusté cette semaine à Singapour.

Corton-Charlemagne 2011, Grand Cru (blanc)
Un premier nez un peu poussiéreux sur la cire et en tout cas joli. Avec l'aération apparaissent des arômes de mirabelle. Le tout est frais et relativement discret. La bouche, quant à elle, est jolie, toute en rondeur, douceur et velouté avec une jolie amertume en finale et l'intensité du vin qui se dévoile en longueur.

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 2005
Dégusté hier en magnum au cours d'un superbe déjeuner à saint-Emilion. La robe est d'une couleur d'or pâle, et indique que le vin est encore très jeune. Le nez est tout en retenue, et nous livre après agitation des notes de pain beurré, de notes, et plus étonnant quelques effluves pétrolées qui nous évoquent de jolis riesling. La bouche est superbe, d'un joli gras finement ciselé, porté par une délicate acidité et des notes acidulées. La finale est belle, pure, fraîche et gagnant peu à peu en intensité pour se faire longue et rafraîchissante. C'est une très belle bouteille, qui à n'en pas douter vieillira admirablement (surtout sur ce type de format). Superbe!

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 2011

Nez fin et élégant. La bouche est douce, fine mais intense, équilibrée avec une longueur admirable. Une très belle bouteille, très jeune mais très fréquentable actuellement.

Att.

Fabien.

Bonjour à tous,

Nous prévoyons d'ouvrir un CC du domaine ce WE, hésitations entre 2001 et 2002, quid ?

Une fois le millésime décidé, quelle préparation pour la bouteille ?

Je vois qu'entre Oliv et Laurent, les quilles ont déjà été dégustées plusieurs fois.

Merci d'avance.

Grands souvenirs du 2001.

Pas souvenir de conditions spéciales pour les deux bus avec Laurent mais un 91 avait exigé une loooooooooongue aération pour commencer à exprimer ses qualités.
Les vins du domaine me semblent ne jamais risquer une ouverture le matin pour le soir.
Si parfait, rebouchage, si coincé, laisser respirer.

Oliv

le 01 est super jeune (on le mettait en 08 je crois), il faut très largement l'aérer.

il faut très largement l'aérer.

Méthode Enzo pour tous les vins !

non pas du tout mauvaise langue, et surtout pas pour les vins de plus de 10 ans, mais là comme je l'ai déjà bu (et préparé) avec toi il y a un an et demi , j'ai regretté qu'il n'ait pas été carafé avant vu son côté mutique au départ.
le 02 est plus ouvert.

Donc plutôt le 2002 si je comprends bien ?

Oliv a raison, mon enzo.. Plus sérieusement le 2008 était exceptionnel en début d'année après une dizaine d'heures d'ouverture.. Grand moment..

Arnaud

tous des mauvaises langues mes copains de boisson, mais c'est vrai que j'ouvre souvent les vins la veille (mais c'est pas pour autant qu'il sont fortement aérés)
si j'avais le choix entre 01 et 02, j'ouvrirai le 02.

OK, c'est clair, merci.

C'est parti pour un 2002 ouvert le matin pour le soir.

Ah mince j'avais lu 2008 et pas 2002, d'où ma remarque .. Évidemment aucun intérêt pour la question de Julien, désolé ... J'ai bu le 2002 en décembre 2012, et j'avais été déçu: très, trop jeune ...

Arnaud

Julien,

Si tu as ces deux bouteilles en cave, privilégie effectivement le 2002 qui est un stade de développement plus avancé. Si c'est un achat pour l'occasion, je conseillerais le 2001 que je trouve supérieur (ouvert trois fois récemment).

Ouvrir le matin pour le soir est effectivement une très bonne idée.

Maher

Suite et fin du début de concertation de l'autre jour avec l'ouverture de ce Corton Charlemagne 2001 de chez Bonneau du Martray.

Pourquoi le 2001 plutôt que le 2002 ? Quelques mp et le conseil du domaine, de toutes façons il fallait bien choisir.

Je l'ouvre le matin, en cave, pour le soir. Le bouchon est imbibé au tiers, un joli nez de beurre et de fumé exhale de la bouteille. Deux heures avec le service je rebouche, remonte la bouteille et la conserve au frais pour le service.

La robe est jaune paille avec de légers reflets vert. Elle est limpide et étincelante.

Le premier nez est... atone, quasi muet, le deuxième nez offre de très fine note florale, un trait de beurre. Il faut vraiment chercher.

La bouche est puissante, glycérinée, équilibrée. Quasiment rien ne revient en rétro. La finale s'étire longuement en faisant saliver, une dizaine de secondes plus tard vient une forte touche de pralin et d'amande amère (idem à chaque gorgée).

Un peu déçu nous en gardons un quart environ pour plus tard. Ce plus tard sera le lendemain soir, 24h après le premier service. Rien n'aura bougé...

En conclusion, pas de plaisir sur cette bouteille, plutôt de la frustration, je pensais quand même que la préparation le ferait se montrer.

c'est pas faute de l'avoir écrit...

Laurent,
Nous avons bu 2 fois ensemble ce 2001 et pas une seconde je n'ai ressenti un vin fermé ou austère.

C'est compliqué, le vin, décidément !

Oliv

enzo d'aviolo écrivait:

---

> c'est pas faute de l'avoir écrit...

La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse; la vieillesse est le temps de la pratiquer.

J.J. Rousseau

austère, ce n'est effectivement pas le mot que j'aurais utilisé car c'est gras et beurré donc rien d'austère pour moi, mais primaire et fermé si, il a fallu la dernière fois une longue aération dans le verre pour que l'aromatique se développe. Et c'est surtout un bébé, pas ce que j'attends d'un vin de 12 ans d'âge.

La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse; la vieillesse est le temps de la pratiquer.

la jeunesse n'empêche pas de savoir lire

Enzo Rousseau
[size=x-small]désolé[/size]

Pourquoi le 2011 plutôt que le 2002 ?

???

jlj

jean-luc javaux écrivait:

---

> Pourquoi le 2011 plutôt que le 2002
> ?

Merci, c'est corrigé.

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 1999

Bouteille mis 3h en carafe

La robe est d’un or assez clair. Ce qui m’a séduit, c’est la puissance et l’élégance de ce chardonnay. Le nez est assez complexe et s’étoffe à l’aération. On est sur des nuances de beurre, de noisette, d’agrumes et de miel.

En bouche le vin est ample, droit et puissant. Le touché de bouche est gras et la matière est pleine. La finale est très longue sur des notes minérales sublimes. Ce vin est un modèle d’équilibre entre la matière, l’acidité et la longueur.

Très grand moment sur des langoustes !!

TOM

LE BLOG DE MON CLUB

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 2011

Bu 15 min après ouverture.
Bouchon parfait. Robe très claire
Petite volatile au nez, puis des notes d'agrumes, de beurre. Un nez très puissant et expressif d'un haut niveau.
En bouche, le vin est puissant, gras, construit autour d'une acidité très importante, presque gênante au début mais qui se polira doucement pour aller sur une bouche avec de beaux amers et une finale très longue.
Très jeune mais déjà très bon.

Corton Charlemagne, Domaine Bonneau du Martray 2008
dégusté fin mai
Le nez est sur les fruits blancs, la marjolaine et la menthe sauvage. L’élevage est présent.
En bouche, l’élevage est très présent. La bouche est cependant vive et ciselé, sur les agrumes et le citron. Elle est traçante. Un peu monolithique en l’état mais la longueur est énorme. Surement une superbe bouteille pour qui sait attendre...
TBien

Olivier

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 1976

Bu Ici

Robe limpide, pâle, sans aucune trace d'évolution... Du jamais vu pour moi sur un blanc de cet âge...
Le nez est d'une beauté incroyable, sur la pierre à fusil dans un premier temps pour s'ouvrir sur la coquille d'huitre, c'est frais, élégant, et d'une jeunesse incroyable...
La bouche est puissante, structurée, équilibrée... On est sur le fil du rasoir, une tension stupéfiante, c'est juste parfait.
Et quelle longueur... De celle qui ne s'arrête jamais.
A l'aveugle je pensais à un Grand cru de Raveneau en 2005 tellement c'était jeune.
Un de ces vins qui vous mettent une claque. Un des 3 plus grands blancs de ma vie.
Un vin génial.

Un WE avec de 2 très bons amis chez l’un d’entre eux, vigneron à Caux; nos épouses; enfants ailleurs; le soleil couchant après une grosse et exaltante journée de taf en cave (entonnage/etc...)
Bref, nous nous attablons sans rien encore à grignoter, juste pour le plaisir du vin...
Nous avions préalablement "Enzoifié" le flacon, en l'ouvrant le matin au réveil., épaulé 3 heures, puis vu la discrétion du nez, 6H de carafe...

Très belle robe jaune or.
Le nez est expressif,(ouf), sur la fleur, la poire, avec du beurre, et de la frangipane et du miel, c’est complexe et prometteur!
La bouche est immense, puissante et juteuse, belle retro-olfaction sur les fruits jaunes, le jus est pur, une très belle tension minérale, Une finale mentholée, et sur la noisette.
un élevage parfaitement dosé qui soutient l’ensemble de l’édifice.
C’est un monument,
Nous sommes tous les 6 interloqués...après concertation, il apparait que nous sommes là devant le plus grand vin blanc jamais dégusté par aucun d'entre nous.
Waouhh…

Fraternellement,

Emmanuel

[size=x-small] Bu lors du VDEWS2014 [/size]

Bonneau du Martray
Le Corton Charlemagne 2006 offre un nez puissant, très construit, sur l'amande, de très fines senteurs minérales.
La bouche est très puissante et concentrée, sur une attaque dense à la sensation de verticalité. Le volume en milieu de bouche est impressionnant et lance une finale presque brutale, sur une acidité salivante qui équilibre ce gros volume qu'il me semble impératif d'attendre.
Le nez du Corton 2006 est assez riche, sur les fruits rouges et des senteurs d'épices douces. La bouche est corsée, dotée d'un volume imposant à l'acidité bien intégrée. La finale reste assez costaud, sur des tanins encore fermes.
Deux vins sérieux qui doivent encore être attendus.