Bu lors du WWS 2012

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 2007



La robe est sur un fin doré.
Le nez est remarquable de précision et de pureté, sur un grillé noiseté très fin et de belles notes florales.
La bouche est splendide de présence et d'équilibre, à la fois concentrée et cristalline, sans aucun excès ni de gras ni d'élevage.
La finale est très longue et impacte considérablement le palais.
Superbe !

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 2006 (Magnum)



La robe est jaune dorée.
Le nez est marqué par un boisé insistant, à la limite du dominateur et qui masque un ensemble floral et exotique.
La bouche est lourde, massive, sur une maturité à la limite de l'excès pour mon palais et une concentration importante.
Le vin possède beaucoup de présence mais semble en l'état marqué par son élevage et par un millésime compliqué.
La finale est longue mais manque de fraicheur à mon goût.
Grand avantage au magnifique 2007 bu la veille !

Reçu par Mr de la Morinière avec toujours cette gentillesse et cette simplicité faite de savoir, de grande culture et d'intelligence qu'il me fait toujours penser a un confrère de la vallée du Rhône, Mr Rostaing. Nous le suivons dans la nouvelle pièce de dégustation sobre et de bon confort.

La dégustation débute après près d'une heure de discussion sur l'historique du domaine et sur sa vie d'avant, celle d'architecte. Un moment des plus agréable qui donne l'impression de pouvoir passer un après midi en sa compagnie sans déguster un flacon de corton...

La dégustation démarre par le Corton Charlemagne sur différents millésimes.

Corton Charlemagne 2000 : la robe éclatante du vin donne le tempo... Le nez est pur, cristallin, brioché mais d'une puissance mesuré, loin de jouer au gros bras. Le volume en bouche lui par contre vous met une jolie baffe l'équilibre est magistrale... Aie ça démarre fort...

Corton Charlemagne 2001: ici le nez est plus massif, un grillé sec est présent, c'est très charmeur et la noisette fraîche est là, juste tombée de son arbre... En bouche c'est huileux, chaleureux voir enivrant, la longueur en bouche est aussi haute que la colline de corton, et surtout, elle ne faiblit pas, son intensité est incroyable. Une bouteille sur une table de reveillon pour 4 suffira au plaisir de chaque personne tant elle est riche et complexe. Magnifique fraîcheur cependant.

Corton Charlemagne 2006 : le nez est ici sur la finesse se rapprochant dans l'esprit du 2000, sur le menthol, c'est un poil fluet comparativement au 2001. L'attaque en bouche est sur la crème au beurre frais, mais toujours cette finesse et cette fraîcheur qui bande l'arc que fait le vin en bouche. C'est superbe !

Corton Charlemagne 2007 : ça bouge, ça swing même ! Le nez est ouvert ++, puissant et racé, grillé mais loin d'être sur un seul registre. La bouche est salivante et donne faim, la classe est évidente, et encore une fois la longueur est irréelle.

Corton Charlemagne 2009 : le Golgothe de la cave... D'abord discret a l'ouverture, le nez s'ouvre sur les arômes d'agrumes légèrement sirupeux, la bouche balance une gifle d'une rare violence tant la puissance est intense. La fraîcheur et l'acidité dont présent en fin de bouche, mais l'alcool ressort un tantinet. C'est un vin a encaver et a ressortir une fois assagit tant son mordant est impressionant.

Corton Charlemagne 2010 : sûrement l'alter ego du 2000 du début, la fougue de la jeunesse en plus. La puissance me fait presque saturer et la longueur pourrai m'accompagner toute une nuit tellement elle est belle... vite un magnum !

Nous passons rapidement aux rouges car nous avons un autre rendez-vous sur Vosne.

Corton GC 2009 : le nez est sur la violette qui est omniprésente, en bouche la cerise burlat que l'on ne retrouve qu'au printemps, celle qui annonce l'été , juteuse a souhait s'impose ici dans cette bouteille. Les tanins sont présent et de belle intensité, des arômes de fougères et de craies apparaissent aussi. C'est bon mais a attendre...

Corton GC 2010 : bien plus ouvert que le 09, la bouche est très fraîche et parfumée de fruits frais, fraise en tête. C'est très digeste et cela annonce une très grande bouteille pour les 15 ans a venir.

Corton GC 2001 : le nez est un peu sur la fourrure, entre giboyeux/viandard/champignons. En bouche c'est éclatant et superbe. Notes de rose et queue de cerise (floral/végétal), les tanins tapissent la bouche et le seul regret est le timing trop serre qui nous empêchent de pouvoir lui laisser la petite heure qu'il lui faudrai pour nous en mettre plein la vue... La longueur est immense. Grande bouteille.

Comme toujours, un passage chez Bonneau du Martray marque par la très grande qualité des vins, mais c'est surtout la générosité de l'accueil et l'élégance qui a chaque fois me coupe les jambes.

Une simplicité rare. Chapeau

Reçu par Mr de la Morinière avec toujours cette gentillesse et cette simplicité faite de savoir, de grande culture et d'intelligence qu'il me fait toujours penser a un confrère de la vallée du Rhône, Mr Rostaing.

C'est extrêmement bien vu !

en bouche la cerise burlat que l'on ne retrouve qu'au cœur de l'été

La burlat, c'est fin mai, début juin... Fin du printemps, quoi.

www.pepinieres-gromo... Oui, je sais, le nom fait pas crédible :D

Merci Éric, je modifie le texte (;

quelqu'un a une idée des prix domaine ?
merci d'avance !

C'est environ 90€ TTC (+ ou - 3€) la bouteille en fonction des millésimes

95€ le 2010 cette année

merci !
et les rouges ?

FGsuperfred écrivait:

---

> merci !
> et les rouges ?

Grossomodo c'est identique ... Disons qu'à ce tarif on prend pas forcément par caisse de 24... Ah, par contre toi qui cherche des 1/2 bouteille, il en existe sur XXXX millésimes chez eux

merci de toutes ces infos, y compris pour les MPs

Domaine Bonneau du Martray Corton Charlemagne 2006

Bouteille ouverte en bonne compagnie le soir du nouvel an sur des filets de sole aux cèpes.

Mon impression de ce soir (dernier verre) : le nez est très grillé, la bouche révèle un vin très droit, offrant des arômes essentiellement minéraux (ou ce qu'il y a dessus pour les puristes) mais l'ensemble a clairement besoin de temps car l'élevage réapparait en fin de bouche au détriment de la longueur.

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 1991



Enzo
Nez de pralin, noisette, de crème, de fruits jaunes à l’aération mais également une touche mentholée et réglissée. C’est mûr. Joli nez.
La bouche est de bon volume, grasse, riche, assez solaire, beurrée mais d’un très bel équlibre malgré sa largeur.
Le vin fait encore jeune par son ressort, et sa longue finale salivante et gourmande en font un très beau vin.
Au niveau du 90 et un poil en dessous du 92. Superbe accord avec une crème brûlée de foie gras aux épices.
Très Bien +.

Oliv
Le bouchon est parfait !
La robe est sur un léger doré.
Le nez est élégant, très fin, sur des notes de noisette, un très léger grillé, le réchauffement apportant de belles senteurs florales et un léger miel.
La bouche est littéralement impactante, marquante par sa concentration construite autour d'un équilibre impeccable.
Le volume est aussi large par son gras que vertical et profond, porté par une acidité magnifiquement bien intégrée.
Le vin est plein, ouvert, énergique et sa finale est portée loin par des amers de très grande qualité.
Grand vin !



Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 2001



Enzo
Nez encore assez primaire et peu expressif de fruits blancs, d’agrumes, de bonbon à l’aération.
La bouche est très jeune également, tendue et large en même temps, grasse, sur les agrumes et de gros volume.
C’est super bien équilibré avec pas mal d’intensité sur le palais. Le plaisir est différent de la précédente mais aussi intense.
Un futur superbe vin. Accord moins réussi avec la crème brulée.
Très Bien +.

Oliv
La robe est cristalline, on pourrait la confondre avec l'eau servie à ses côtés !
Le nez est somptueux, d'une grande élégance florale, s'ouvrant sur des notes de pêche et d'anis au réchauffement.
La bouche est phénoménale de puissance contenue, sur un gras parfaitement équilibré par une acidité énorme mais tout simplement parfaite.
Le vin travaille le palais par sa concentration énorme et cet équilibre d'école !
Les goûts floraux et finement beurrés sont très agréables et la finale qui claque et appelle à se resservir signe la jeunesse du vin.
Un grand vin d'avenir. Superbe !

Génial hasard que ces deux vins servis côte à côte puisque nous ne nous étions pas consultés et goutions comme à notre habitude tous nos vins en aveugle.
Si le 1991 m'a semblé à point, le 2001 est encore d'une folle jeunesse.
Deux vins racés, monumentaux d'équilibre et de présence en bouche, pas un début d'once d'oxydation, des finales longues et fraiches !
Le chardonnay à son plus haut niveau !
Bravo au domaine !
Crème brûlée au foie gras[/center]

J'avais vraiment été bluffé par l'équilibre du 1991 il y a maintenant 1 an. en confrontant mes notes (bas de page 7) et les votre on a bien bu le même vin.

J'aime beaucoup le 1991, qui a beaucoup d'élégance et de persuasion.
Ce Corton Charlemagne est bon dans pratiquement toutes les années.
Je n'ai pas de souvenir d'en avoir bu un qui soit plat.

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 2003

Bu ce midi ma première bouteille de ce domaine
Voila un joli vin de belle facture plein et généreux
Un pur Charlemagne avec un nez sur l anis, le menthol et la poire williams...
la bouche est de même envergure, généreuse pleine avec une finale sur l Ananas et une longueur en bouche saillante
très vineux, tonitruant, il a fait l unanimité parmi les convives

Très beau vin issus d un domaine respectable, qui ne vinifie que dans la région " des Cortons "
Une des parcelles est situées sur un des meilleurs secteurs, puisque elle se situe sur la " croix " dans le coeur historique de l appellation
pourtant avec une pente au sud ce 2003 ne semble pas avoir été marqué par ce millésime qui réserve souvent
de mauvaises surprise au vieillissement ...
superbe vin, et qui en a encore sous le pied !!!!

En fait, 2003, en rouge comme en blanc, n'est pas si pourri que çà finalement!!

ça dépend, j ai eu pas mal de mauvaises surprises !
beaucoup on fait l objet d une ré-acidification
et les résultats sont parfois " aléatoires "

ça reste un constat général avec tout ce que ça implique. Cela dit, quand on prend les meilleurs domaines, et les meilleures parcelles comme c'est le cas ici, çà limite les risques

Dans ce cas la, sans aucun doute !
On t ils vendangés avant ou au début de la canicule ( raisins pas tout a fait mûr) pour garder l acidité ??
on t ils ré-acidifié ?
voila une question auquel le domaine seul pourrait nous répondre
mais encore une fois, j ai eu de bien mauvaises surprises et avec des domaines réputés
et pas seulement en Bourgogne

On t ils vendangés avant ou au début de la canicule ( raisins pas tout a fait mûr) pour garder l acidité ??

Euh, la canicule a eu lieu début août. Tu voulais qu'ils vendangent en juillet ???

1er quinzaine d Août ...
j ai entendu parler de vendanges qui se sont faites durant cette quinzaine ?!
vrai ou faux, je ne sais pas !!

Réponse ICI

les vendanges 2003 furent parmi les plus précoces de l'histoire : en Côte de Beaune, la plupart des bons vignerons ont vendangé entre le 25 et le 30 août! Soit au moins 2 à 3 semaines avant la moyenne habituelle!

C'est donc après la canicule...

très bien !

Un superbe entretien avec Jean Charles le Bault de la Morinière !

www.bourgogne-info.e...

[size=x-small]Merci Raph'[/size]

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 1999



Oliv
La robe est sur un jaune paille assez clair.
Le nez est élégant, fin, sur des notes de beurre frais, un grillé léger et un ensemble floral.
La bouche attaque sur une belle matière ample, sur de jolis goûts francs d'amande et de noisette fraiche.
L'acidité est présente bien qu'un peu poussive pour mobiliser cette large structure.
La finale est agréable, longue mais peut être un peu saturante, manquant un peu d'allant.
C'est bon, pour le moment...

Totolouga
Superbe bouteille mais devenue transparente après la première gorgée de l'exceptionnel vin qui suit.... Coche vs Martray
TB tout seul...

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 1995

Eric :
La robe jaune pale ne laisse en rien deviner l'âge de ce vin
Le nez très salin tout est en finesse et en élégance
L'aération dans le verre lui fera beaucoup de bien

Quentin :
Le nez est d'abord assez discret sur les fruits blancs, léger beurré. Ce vin a besoin de beaucoup d'aération.
La bouche est assez citronnée, ça met un peu de temps à s'ouvrir. On a un peu de caramel, c'est bien tendu et ça prend de l'ampleur progressivement. Il y a une belle longueur mais le vin semble sur le retenue, trop jeune!! (je pensais à un 2007).
Bien ++

Ma pomme :
Les premières expressions ne jouent pas en sa faveur mais au fur et à mesure le vin s'ouvre, il se déploie. Ils nous renforcent dans sa grande qualité. Sa timidité s'efface (il avait été ouvert en début d'après midi). Le vin joue sur le registre d'un avion qui décolle, en bouche le vin s'allonge, s'étire. Un côté lacté domine toutefois la bouche. On se regarde et on se dit unanimement qu'il est trop jeune.

Sébastien

Bu lors d'un repas ici :

Corton Charlemagne Domaine Bonneau du Martray 2002
[size=x-small]A l'aveugle.[/size]
Nez d'herbes fraiches, de crème, un peu d'élevage mais c'est fin et précis. L'aération développe des arômes mentholés et réglissés dans une perception d'ensemble très jeune.
La bouche est grasse, large, riche et encore un peu beurrée, crémeuse. Mais l'ensemble est gourmand, très bien équilibré et c'est la finale qui signe la classe de ce vin avec une tenue remarquable et une forte persistance. Assurément un futur grand chardonnay encore très jeune, mais qu'il faut être patient avec les vins de ce domaine. Accord sympa avec les coquilles st-jacques. Très Bien +/Excellent.

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne 1991 (restaurant)

Petite angoisse lorsque je touche du nez ce beau vin. Vite balayé quand je ne remarque aucune trace de noix ou autre acétate... c'est bon, il n'est pas oxydé.

Carafé une demie-heure environ. C'est un vin de très grande classe, très précis au nez, délicat. Les arômes sont complexes et plutôt intense. Aucun boisé ressenti. Idem en bouche avec un vin très structuré et où on comprend toute la grandeur d'un vrai Grand Cru. Le vin n'est pas fatigué, aucune trace d'oxydation dangereuse. Il devrait donner du plaisir pour encore de nombreuses années. 94/100. Se pose alors la question du prix, c'est vrai que j'ai rarement goûté de grand (très grands) chardonnays à des prix raisonnables... je trouve que sur cette bouteille, ça pouvait se comprendre.