Claude

Ma remarque était en fait très générale car je n'ai pas dégusté de Rapet sur le millésime 2000.
J'ai gouté 1997 et 99, puis plus récemment 2003 (que j'ai trouvé vraiment bien et pas trop lourd pour ce millésime) et enfin 2005 et 2009 a leur sortie.

Olivier

Olivier
En effet, Il vaut mieux ne pas se fier sur le 2000 de chez Rapet pour se faire une idée générale du CC de ce domaine;
A part le prix , relativement doux, mieux vaut s'épancher sur d'autres millésimes -

Claude

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 2006

Bu au restaurant sur du homard, vin non carafé

Couleur jaune légèrement dorée, nez plutôt fumé , bouche plutôt minérale à l'ouverture de la bouteille puis un goût beurré et fumé est apparu, belle longueur en bouche , de la matière : très beau vin

Grégory

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 1999

Le nez est complexe, avec des notes de fruits blancs, de pomme fraîche, de caillou gris argent, mais assez réservé.
En bouche, le vin est sur le même registre aromatiquement mais reste relativement fermé. Par contre, il impressionne par sa matière très dense, sa texture onctueuse et sa longueur exceptionnelle. On reste sur une impression presque tannique. La finale est à la fois sur des notes minérales, citronnées et, quand il monte en température, un peu miellées.

Encore trop jeune, le vin est sans conteste digne de son titre de grand cru par son corps musclé.

Sur trois jours, il n'a que très peu évolué - une bouteille solide - sans la moindre trace d'oxydation !

Ralf

Tiens, ça recommence. "Pomme fraîche" je vois ce que c'est (je suppose le contraire de pomme pourrie), mais c'est quoi, un nez de "caillou gris argent"? Non, parce que si ça veut dire minéral...

c'est ça hannibal mais c'est plus Subtil en fait....

Dégusté dans le cadre du grand tasting , master class le génie de Corton

Domaine Bonneau du Martray , Corton grand cru rouge 2002
Nez très délicat , sur la rose et le pot pourri, avec de légères notes de fruits noirs , de bergamote , de fleur d’oranger et un coté “racinaire” iris et truffe . En bouche un beau vin élancé , droit , sans concession , que l’on aimera ou pas . Bien +. 78 €

Domaine Bonneau du Martray , Corton Charlemagne grand cru blanc 2007
J’avais un très bon souvenir d’un blanc de ce domaine dégusté avec mon ami Fred, il y a 2/3 ans (un 96). Nez assez fermé , mais très chardonnay, brioché et beurré avec des notes d’élevage , pain grillé . En bouche un vin pur et subtil, finesse du bois, indéniablement un vin en devenir , mais avec déjà beaucoup de classe . Excellent . 71 €

Je compte ouvri un CC 2006 ou 2007 pour le réveillon, lesquel de ces 2 flacons me conseillez vous et n'est ce pas un sacrilège d'ouvrir une bouteille si jeune?
De plus un passage en carafe est il nécessaire et si oui combien de temps avant?
merci pour vos réponses et bonnes fetes à vous

jerome

Jérome,

10/12 ans est un sacrifice car beaucoup d'attente, mais un C.Ch de B du M donne ses 150% après une bonne période de garde.

Bonjour à tous,

bu dans la série de hier soir un Bonneau du Martray Corton-Charlemagne 1999.

Un nez légèrement monolithique sur un beurré très intense, le jus de pomme, le pralin et les épices

La bouche est quant à elle pleine d'onctuosité, présentant une grosse matière, pure tout en rondeur. Malgré ce coté presque massif, le vin garde un superbe équilibre et une belle classe avec une très belle longueur sur des arômes de poires. C'est clairement original, faisant penser à un chardonnay du Jura bien que manquant un peu de tension à mon goût tellement la bouche est tout en rondeur. 15,5/20

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 1999

J'ai en effet été troublé par les similitudes entre ce corton-charlemagne et le CDJ La Bardette 2002 de Labet bu denièrement. Les registres aromatiques sont très proches.
Un peu plus d'ampleur ici, un très beau gras.
Un vin très flatteur à table: on pense volaille grasse, crème, etc...
RQP moyen tout de même.

je compte boire un CC 2006 pour les fetes, faut il le carafer ou l'ouvrir seulement avant et si oui combien de temps avant?
merci

je compte boire un CC 2006 pour les fetes, faut il le carafer ou l'ouvrir seulement avant et si oui combien de temps avant?
merci

J'ai servi pour Noël un Corton-Charlemagne 2006 de Rapet.
Je l'ai passé 1 heure 1/2 en carafe, cela lui a permis de s'exprimer davantage.

Cordialement,
Thierry Debaisieux

J'ai quand même lu ci ou là que les CC de Bonneau du Martray mettaient du temps à s'épanouir. Ouvrir un vin de 5 ans me semble soit prématuré, soit avoir besoin de beaucoup d'aération.

Bonjour,
je confirme, c'est dommage...
Les 98 99 sont fermés, seul le 2000 se goûte bien en ce moment...
Quand je me pose une question sur une bouteille de qualité, souvent je pose directement la question au domaine . On me répond trés gentiment la plupart du temps...
Avec un petit plus chez Bonneau du Martray...

C'est ce que je pense également, après avoir réfléchi il restera donc en cave et je vais me tourner vers un autre domaine (qui a mon avis ne sera pas de sa grandeur soit un CC de chez Jacob à Ladoix (j' ai des 2004 05 06 07 08) soit un maratray dubreuil (2004)
Si certains d'entres vous ont des pistes je suis preneur

Pour le repas de Noël, en accompagnement d'une terrine de foies gras mi-cuit et poêlé en poudre de pain d'épice, j'ai choisi un Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1991.
Le bouchon imbibé sur toute la longueur vient très facilement, trop facilement...
Le premier verre servi finit à l'évier : vin insipide.
Le second verre...ouf ! Il reste une étincelle de vie ! Nez de pomme au four et brioche. Bouche conforme au nez, puissance moyenne mais longueur impressionnante, des notes de foin séché et de fruits secs apparaissent à l'aération et renforcent la complexité de l'ensemble. Très beau vin.

Le lendemain, le dernier tiers de la bouteille conservé au réfrigérateur est malheureusement gâché par une amertume dominante. Prévisible, mais j'espérais quand même...

Cordialement,
Rodolphe

Corton Grand Cru Bonneau du Martray 2002

Goûté lors du GT 2011

Robe : Rubis moyen, quelques teintes brunes
Nez : très expressif, sur la cerise, le gibier et le champignon
Bouche : les tannins sont fins, ont sans doute commencé à se fondre dans l'ensemble, mais sont toujours un peu présents, belle finesse, bel équilibre, bonne longueur

Très bien -

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 2007

Goûté lors du GT 11

Robe : Citron moyen +
Nez : d'intensité moyenne, on est sur les agrumes, un côté beurré et des touches de pain grillé (certains y ont trouvé de la fumée, moi pas)
Bouche : superbe équilibre, une belle acidité et une belle fraîcheur en bouche, c'est lacté, beurré, toujours les agrumes et le pain grillé, bonne longueur

Beau devenir...

Très bien

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 1991

Rodolphe,

J'ai moi aussi ouvert, pour le repas du nouvel an, un Corton Charlemagne 1991 du domaine. Par contre mon ressenti est assez différent du tien.
C'était encore trés puissant, sur le miel, le tilleuil, les fruits secs (amandes, noisettes). Grosse structure encore, vin à la fois large et long (finale saline d'un bel effet). Encore un peu d'acidité qui donne du ressort. C'était superbe d'équilibre. A l'aveugle j'aurais dis que le vin avait 10 ans au plus.

Pour les plus expérimentés, quels sont les caractéristiques du millésime ?

C'était ma première avec un vin du domaine et ça donne envie d'aller goûter d'autres millésimes.

J'ai eu la chance de récupérer il y a de cela un mois 2 bouteilles de Corton Charlemagne 1988 de chez Bonneau du Martray.

Ne voulant pas faire d'erreur, je passe donc un petit appel au domaine pour quelques recommandations concernant ouverture et accords. Et que dire de l’accueil qui fût exceptionnel, j'ai eu immense plaisir à discuter pendant de longues minutes avec Monsieur de la Morinière en personne qui n' est pas avare de conseils, merci à lui.

Je me souviens la veille du repas que cette bouteille de 1992 avait accompagné à merveille un tartare terre et mer chez Claire et Julien il y a plusieurs mois. Je décide donc de préparer ce même plat, même si je l'avoue la préparation fût moins réussie.

Les deux bouteilles sont ouvertes le matin et goûtées immédiatement. Il faut nous rendre de suite à l'évidence, nous n'aurons qu'une bouteille à boire car la seconde présente un bouchon avec une surface de contact très orangée et des notes féreuses des plus désagréables. Malgré des essais tout au long de la journée, rien n'y ferra.

Au contraire, la première a un bouchon parfait, une couleur magnifique or paille et un nez très fruité.

L'accord se fait à merveille sur le plat, le nez se développe sur des notes de noisettes et d'agrumes.

En bouche, c'est magistral. Bien grasse, des notes de pommes et de fruits blancs comme la pêche et une finale qui me fait penser à de l'amande grillée.

Une bouteille qui eût une courte vie car nous étions 8 autour de la table, mais qui fût splendide ; dommage pour la deuxième provenant pourtant de la même cave.

Salutations
Julien

Une bouteille bue lors d'un superbe week-end.

Oliv
La robe est très jeune, sur le jaune paille.
Le nez est magnifique, la grande Bourgogne dans un verre ! Les arômes sont purs, sur des notes florales (aubépines), de fruits blancs (pêches), un très fin grillé et un fond anisé. Quelle élégance !
La bouche est un sacré bestiau !! Mazette, quelle puissance ! Le vin est littéralement impactant sur la langue, d'une concentration extrême dont on se dit qu'elle est à même d'affronter les décennies ! La matière est énorme mais impeccablement compensé par une acidité parfaite. La finale est très longue !
C'est difficile à retranscrire mais j'ai rarement ressenti combien un vin devait être attendu pour offrir le meilleur de son potentiel.
En l'état, c'est déjà très très bon, notamment grâce à cet équilibre magistral mais le vin doit pouvoir encore gagner en ouverture et en complexité.
Très bon aujourd'hui, grande promesse pour demain !

Enzo
Nez pur de fruits blancs qui prends des notes anisées à l’aération avec une touche florale et un peu d’élevage (beurre).
La bouche est riche, très grasse, presque huileuse, mais aussi puissante, de gros volume avec un fruit éclatant signe d’une jeunesse encore prégnante. La tension ne manque pas sur ce vin qui mérite une attente de 10 années de plus mais qui se goute déjà si bien. Longue finale salivante. Superbe.
Très Bien +/Excellent.

Bobosse
Magnifique nez de grand Chardonnay, noiseté, légèrement grillé, floral et laissant paraître des notes d'amertume noble.
En bouche, on est frappé par la corpulence du vin, encore dans sa prime jeunesse.
Magnifique amertume noble, complétée par des notes de zan, d'anis et un léger glycériné. La finale se révèle d'une minéralité noble, salivante et d'une tension ... interminable.
Simplement un grand vin !

Si la puissance du vin prend le pas sur la langoustine, l'accord se fait remarquablement bien avec la chair ferme et fondante des gésiers confits !
Quoooooooa ? Y'en a déjà plus ?!

Comme par hazard, ce millésime 2001 est mis en avant par la propriété.
En magnum c'est encore plus superbe

()

Claude

Bonneau du Martray Corton-Charlemagne 1994
Nez très frais et fin, un peu de cire et de beurre, acacia, fleurs blanches.
En bouche, belle colonne vertébrale, mais léger manque de puissance.
Un vin sur la finesse.

Jean-Paul

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 2008
Riche, plein, expressif, à la trace très longue et complexe, ce vin est très gastronomique.
C'est sur un carpaccio de poisson empereur qu'il a trouvé la plus grand vivacité, plus que sur un nem d'araignée de mer.
Il n'a pas l'explosivité de millésimes plus cinglants, mais c'est une valeur solide, un grand vin.

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 1995

bu hier soir sur des homards grillés à l'huile d'olive et ravioles de petits légumes à l'huile d'olive vanillée.
La robe est très jeune , or pâle avec des reflets verts.
Le nez est superbe , d'une pureté et d'une précision confondantes. On perçoit l'anis, le fenouil , la vanille , la poire et la menthe fraîche qui restent au nez pendant de longues secondes.
La bouche est incroyable de jeunesse , on croirait boire un vin de 5 ans ! Elle est cristalline et d'une grande finesse. Ajoutez à cela un volume impressionnant avec une matière parfaitement ciselée et l'on obtient un grand vin.
La concentration de matière est elle aussi superlative et le côté gras du vin et contrebalancé par une belle acidité. On reçoit une charge violente d'anis , de vanille , de pomme caramélisée , de sapin et de roche. La longueur est énorme et le vin s'étire sur le bois fumé et le beurre fondu.
Grand vin !

amicalement
Charles

Bonneau du Martray Corton-Charlemagne 2006

Un vin que nous avons bu à plusieurs reprises au WWS, chanceux que nous fûmes de partager la table des propriétaires du domaine.

Je gardais un souvenir mémorable du Corton Charlemagne 1999 que j'ai eu la chance de goûter et qui représentait dans ma mémoire une sorte d'archétype de grand vin blanc bourguignon. Je dois avouer également que lors du repas de gala, je sortais de la dégustation des vins de la Romanée Conti et si j'avais vraiment bien apprécié les rouges, surtout les Richebourg, le Bâtard Montrachet 2007 m'avait quelque peu laissé sur ma faim, tant sa richesse et son élevage me semblaient trop insistant. Le contraste avec ce Corton Charlemagne m'est apparu comme une grâce : Un vin floral, tout en équilibre, non dénué de puissance, mais sans excès, à l'élevage parfaitement intégré : bel équilibre frais, vraiment du bel ouvrage.

Jeudi dernier, j'ai eu la chance d'être reçu (avec d'autres LPViens) au Domaine par le propriétaire, un homme d'une humilité et d'une gentillesse formidables. Nous avons dégusté, entre autres, ce 2006: je ne peux que confirmer ce que dit Jérome: la tension de ce vin mais aussi sa puissance et sa matière forment un équilibre génial. Il est à noter que sur tous les millésimes dégustés (2000, 2001; 2006; 2007, 2009, 2010), nous avons retrouvé ces caractéristiques..

La dégustation fut de haute volée, avec des millésimes marqués, donnant des vins très différents, mais aussi avec un vrai air de famille. On ne peut s’empêcher en les buvant de penser à des accords mets vins, car on est certain que ces vins soient faits pour la gastronomie..

Arnaud.

PS: merci à bernard de nous avoir ouvert les portes de ce domaine..

Bonjour Jérôme, étonnant pour le 99 car bu certainement trop jeune quand je l'avais dégusté il y a quelques années celui-ci était vraiment trop boisé. En 99, j'ai préféré d'autres CC.

Il faut que je retente l’expérience donc avec ce 99. Pour 2006, je ne connais pas.

Didier

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 2007

Bouteille bue hier soir sur une verrine (avocat, pomelos, queues d'écrevisses le tout lié avec une gelée de pamplemousse/citron).

Dès l'ouverture le vin est puissant, le nez nous emmène dans la cour minuscule des grands vins blancs bourguignons.
En bouche, tout est réuni, puissance, équilibre, longueur et persistance. Le vin se révèle être une somme parfaite. Superbe.

Cela me rappelle la visite faite au domaine la semaine dernière par le BPB, si Quentin retrouve ses notes :, nous pourrons compiler tout cela.

Sébastien