beau cadeau de fin de soirée en effet, et belle série !

ce Perrières n'était pas trop boisé ? à lire vos CR, on pourrait le penser.

cordialement

Yves Zermatten

Yves,

Je dirais même que la trace de l'élevage était mineure et parfaitement intégrée à l'ensemble.
En ce qui me concerne, c'était ma première expérience avec ce "mythe" et je dois avouer que je n'ai pas été déçu.
Mais j'étais aussi "avantagé" par rapport à Philippe et Alain qui, eux, ne savait absolument rien de la provenance.
J'ai attaché plus d'importance à leur analyse et à leur air visiblement très réjoui pendant qu'ils décryptaient le vin.

Olivier

IVV a très bien noté ce Perrières 2003, beaucoup moins bien celui de Coche-Dury !

Meursault Perrières Comtes Lafon 1989 : 18/20 - 20/8/06
Une expression légèrement plus exubérante que celle du Bâtard de Leflaive (mais sans l’excès que l’on peut parfois reprocher aux vins du domaine) : poire au sirop, roche (mais le minéral reste assez discret vu la cuvée), miel, citron confit, noisette, anis, herbes aromatiques (thym). On note que le fruit est encore très frais. Un vin qui s’amplifie considérablement à l’aération, à la sapidité envoûtante, grasse, puissante. Superbe (surtout qu’il passe après un très grand vin) mais moins formellement parfait que le Bâtard.

Domaine des Comtes Lafon, Meursault Clos de la Barre 1994

Gouté hier soir.
Robe toujours jaune clair,pas beaucoup d'évolution.
Nez:peu d'intensité;à l'aération,notes de noisette et d'amande,mais il faut vraiment aller les chercher.
Bouche:struture massive,mais sans grace:c'est un bloc monolitihique avec lequel on n'a pas envie de causer.Difficile d'etre captivé:on ne retrouve aucun fruité,pas davantage d'aromes secondaires ou tertiaires bien défini.Longueur moyenne.
Bouteille qui ne répond pas à l'attente et certainement inférieure à 89,90,91 et 92 déjà nettement mieux apprécié.
Je rejoins donc l'avis de 01-2006 d'Yves Zermatten,bien que le coté boisé défavorable évoqué ne m'ait pas paru aussi flagrant:c'est plutot l'ensemble qui ne décolle à aucun niveau (nez,bouche).On reste perplexe:y a-t-il eu un problème avec cette cuvée ????
Christian

Domaine des Comtes Lafon, Meursault Charmes 1994

Au lever ce matin, au lendemain d'une soirée merveilleuse, la texture en bouche de ce Charmes 94 m'est soudainement revenue en mémoire : du velours, de la soie, une douceur exquise, une sensation de plénitude et de perfection rarement atteinte par mes sens.
(de mémoire) Nez légèrement réduit à l'ouverture, mais s'ouvre progressivement, exprimant un caractère minéral. Je n'ai plus les arômes en mémoire, tout ce que je me rappelle est la sensation d'une grande complexité vêtue d'harmonie. Harmonie avec la bouche aussi, dont l'attaque est saisissante d'ampleur. Et le touché de bouche un modèle de douceur et de persistance. C'est un grand vin, l'un des plus beaux que j'ai eu le bonheur de déguster. Merci à la généreuse donatrice. Et chapeau bas à ceux qui ont fait ce vin.

Un vin dégusté lors de notre repas du jeudi soir au restaurant le Chevreuil à Meursault où la cuisine progresse à chaque visite.
Nous avons été les cobayes du renouvellement de la carte ce soir-là et Mme Gouges a transmis avec beaucoup d'humour nos sincères félicitations au chef.
Qui a dit stress ?

Volnay 1er cru Clos des Chênes 2003

Un vin à la robe rubis soutenue.
Un trace d'élevage demeure au nez dans un ensemble fruité.
La bouche se montre avenante, bien équilibrée et savoureuse sur des notes de fruits mûrs.
L'aération l'a quelque peu perturbé puisque la finale accusait une tendance asséchante en fin de repas.

Cordialement,

Olivier

Bue jeudi dernier au restaurant :

Meursault "Clos de la Barre" 2001 :
Nez ouvert finement boisé. Attaque vive et franche. Joli gras en milieu de bouche sur des notes de noisettes et de beurre frais. Aucun creux en milieux de bouche et dévelopmement relativement long (15sec) porté par une jolie acidité. Vin indéniablement plus tendu que le 2000 qui apparait aujourd'hui un peu plus gras mais moins vifs et minéral. Très belle bouteille. 17

J'aime de mieux en mieux les blancs 2001 en bourgogne.

Xtof

Mâcon-Uchizy « Les Maranches » - Les Héritiers du Comte Lafon 2005 : 14/20 - 5/12/06
Robe assez pâle, brillante. Nez de chardonnay, avec des agrumes, des fruits blancs, du menthol, paraissant plus minéral (pierre à fusil). Bouche marquée par de l’alcool (caractère presque sudiste), serrée, poivrée et abrupte.

Mâcon-Chardonnay « Clos de la Crochette » - Les Héritiers du Comte Lafon 2005 : 15,5/16 - 5/12/06
Robe assez claire, brillante. Nez démonstratif mais élégant de chardonnay boisé, avec du beurre et des agrumes. Matière ample, mentholée, parfumée (beaucoup de fruits : poire, pêche), et une belle amertume de pamplemousse en finale. Complet, généreux, offert et un beau potentiel.

Mâcon Milly-Lamartine « Clos du Four » - Les Héritiers du Comte Lafon 2005 : 13,5/14 - 5/12/06
Robe assez pâle, brillante. Nez fruité : fruits blancs, abricot, pointe végétale. Il semble que le soufre s’exprime un peu trop (olfaction piquante). En bouche, on décèle une belle sève mais l’expression est en l’état agressive (acidité citronnée). Léger manque de netteté pour une cuvée qui s’exprime mal.

Meursault - Clos de la Barre 1997 - Comtes Lafon

Carafé 2-3 heures.
Robe d'un beau doré profond, apparence un peu huileuse.
Le nez est très expressif, allant du pain grillé au frangipane en passant par de belles notes beurrées et des agrumes.
L'entrée en bouche est voluptueuse, sphérique et expressive. Texture harmonieuse exprimant un fruit très pur ainsi que des sensations sapides de lard fumé. L'acidité n'est pas perceptible mais on sent que c'est elle qui garde le vin sous tension. Magnifique persistance.
Une superbe expression de Meursault hédoniste bientôt à maturité.

Alain

Bonjour,

Quelqu'un a-t-il gouté le volnay village 2000 du domaine ?
Je vais peut-être ouvrir une ou deux bouteilles (sur les 4 que j'ai) ce WE au ski, mais j'hésite...
Merci

François

Bonjour,
Suite au WE, bu un excellent Volnay des Comtes Lafon 2000 (payé 33€).
La couleur est rouge légèrement tuilé.
le fruit est bien présent, mais l'on sent qu'il est en pleine évolution.
Beaucoup de finesse avec une longueur remaquable pour un village.
Un très bon exemple de ce que la bourgogne peu faire de mieux en village.
A boire maintenant, je ne l'attendrai pas trop...
J'ai beaucoup aimé.

cdlt

François

Domaine des Comtes Lafon Meursault Clos de la Barre 1997 : 15,5/20 - 29/3/07
Robe colorée. Nez oxydé, avec des senteurs de caramel au lait, de carambar, de citron, de noix, de pomme cuite, d'épices. Le vin prendra un peu de clarté gustative et de tonus à l'air mais il reste dans un état surprenant, manquant clairement de précision aromatique, banal, malgré des saveurs bien présentes toutefois.

Laurent,
je me retrouve assez bien dans ta dégustation de clos de la barre 1997;à peu près la même expérience avec un perrières 1997 qui avait un nez oxydé mais qui ensuite à la dégustation s'est révélé après carafage pour finalement emporter les suffrages des convives sur des saint-jacques juste poellées;néanmoins je viens de déguster une nouvelle bouteille de perrières 1997 et là pas du tout la même bouteille;une couleur beaucoup plus claire et des aromes typiques du meursault avec ce qu'il faut de gras, de fruits secs et de longueur incroyable;une pure merveille sans la moindre trace d'oxydation et en tous points différente de la précédente;le bouchon?(exactement la même conservation); l'une a connu un vieillissement rapide alors que l'autre pas du tout:étonnant non? aurait dit Pierre Desproges
amitiés
bertrand

Bertrand,

Merci pour ce témoignage.
Il y avait autour de la table de fins connaisseurs de la Bourgogne.
Je crois que Dominique Lafon a avancé sur ces problèmes ...

Petit souvenir :
Meursault 1er cru Charmes – Comtes Lafon 1997 : juin 2005
VM17,5+ - JLG17 – JP18 - LG18 – PP18
- On capte une grand richesse aromatique : tarte au citron, menthol, herbes aromatiques, verveine, réglisse, zeste d’orange, nette mais qui semble encore peu se dévoiler.
- La bouche est massive (presque huileuse, comme celle d’un grand cru) mais pour autant véloce. Race, équilibre, longueur. Grosse sève réglissée, altière, de belle garde, qui se boit déjà très bien.

Puligny-Montrachet Premier Cru - Domaine des Comtes Lafon – Champ-Gain 1997 : Fév 2004
LG16 – PC16 – PP16
Jaune d’or intense. Nez expansif, crémeux, séducteur, « classique », penchant plus du côté de l’oxydation et de la levure (note de brioche) que des agrumes et des fleurs. Gras, riche, ample mais droit et élégant en bouche – malgré ses qualités il manque de vivacité et d’éclat pour véritablement nous séduire.

Mâcon Milly-Lamartine « Clos du Four » Les Héritiers du Comte Lafon 2005 : 15/20
Nez volontairement fruité : pomme reinette, poire, pêche, transparent (dans le bons sens du terme). Bouche parfumée, mûre, simple, vive, franche. Légers goûts de miel et de menthol.

Le beau 2004 bu au domaine (15,5/20 pour les 3 dégustateurs), nullement végétal dans ce haut de gamme, n'a en l'état rien à lui envier en termes d'expressivité et de tension.

Mâcon Milly-Lamartine - Les Héritiers du Comte Lafon 2005 : 14/20 - 22/9/07
Un vin dense, qui coule "épais". Notes de fruits exotiques (fruit de la passion), d'agrumes (citron vert, notamment). Bouche bien mûre, minérale (calcaire), presque trop vive en l'état.

Mâcon Milly Lamartine Les Héritiers des Comte Lafon "Clos du Four" 2004 : 13/20 – 9/10/07
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’excès des notes végétales (petit pois frais, asperge). La bouche n’est pas trop satisfaisante qui reprend ces goûts peu coquets. Expression déliée pour un peu d’amertume. Mieux goûté au domaine en mars 2006 (le Clos de la Cochette 2004 et le Clos du Four 2004 semblaient alors moins marqués par le végétal que les 3 premières cuvées - Mâcon Villages, Mâcon Milly-Lamartine, Mâcon-Uchizy « Les Maranches »).

Volnay Comtes Lafon Champans 1997 : 13,5/20 – 18/10/07
Nez « épais », « élevé » (encore notablement boisé), manquant d’élégance, qui croule un peu sous des notes de confiserie, de cerises confiturées (fruit cuit et entravé). Bouche peu typée, faisant plus Sudiste (on pense un peu au syndrome rencontré dans la longue série des Vougeot 2003), plutôt capiteuse, dont l’acidité n’est pas vraiment solidaire du vin. Matière boulotte et maussade.

Volnay 1er cru Champans – Domaine des Comtes Lafon 1997 : juin 05
JP13,5 – PP14,5 - LG15
- Le pinot n’est pas si facilement identifiable dans cette interprétation un peu solaire (certains ont pensé à du Grenache, et ce n’est pas la première fois que la confusion s’exprime). Odeurs de cerise, de mûre, de fleurs.
- Bouche un peu amère et chaude, manquant d’expressivité. Attendre que le vin se redéploie en s’assagissant ?

Pour ceux qui auraient des doutes sur les rouges du domaine, voici deux spécimens intéressants (c'est un doux euphémisme) dégustés hier au soir :

Volnay 1 er cru "Santenots-du-milieu" 1990

Robe superbement profonde, accusant un léger dépôt. L'olfaction nous emmène vers le marc de café, le cuir, les fleurs fanées, révélant une évolution bien avancée. La bouche est d'un soyeux extraordinaire, d'une sapidité sans faiblesse, notes de zestes d'agrumes très nettes, de terre, de minéral, de fruits au sirop, de sirop de prunes. Forte présence terrienne pour ce vin profond, enraciné dans son terroir, à boire cependant sans tarder à mon avis.

Volnay 1 er cru "Santenots-du-milieu" 1991

La comparaison avec le 1990 est édifiante. La robe est d'un rubis éclatant, qui ne présente pas le moindre signe d'évolution sur les bords du disque, ce qui est assez remarquable pour un Bourgoggne de la côte de Beaune de 16 ans. Nez éthéré, framboises, violettes, violettes écrasées, floralité extrême, mûres. En bouche, on ne peut s'empêcher d'être ébloui par la netteté des parfums, et la cohérence avec l'olfaction, framboises, mûres, fleurs liquides, nougatine, aucun creux à aucun moment, au contraire ce vin prend de la puissance, sans jamais donner l'impression de forcer son talent, irrésistible et incrachable, une exubérance mesurée très Volnay finalement jusque dans la finale fraîche et persistante, d'un raffinement sublime. Magnifique bouteille !!

Voilà encore un millésime un peu éclipsé (1991) qui finalement n'a eu que le tort de passer après le 1990 mais qui se révèle ici en tous les cas, bien supérieur.

Amitiés

Zapata

Merci, Zapata,

Le Santenots du Milieu 92 m'a déçu 2 fois :
en nov 2003 : puissant mais camphré, avec bcp de volatile (14/20)
en 2006 : anguleux et curieusement capiteux (13/20)
Meilleur en fév 2003 (15,5/20)

Au domaine, bu 2 2004 :
Volnay 1er cru Santenots du Milieu - Domaine des Comtes Lafon 2004 : 15,5/20
Fût de jeunes vignes qui sera déclassé en Volnay Village.
Volnay 1er cru Santenots du Milieu - Domaine des Comtes Lafon 2004 : 17/20

Beaux Santenots du Milieu 2000 bu avec l'ami Fabrice (16,5/20) et aussi beau Santenots-du-Milieu 1998 bu au Tire-Bouchon à Toulouse (16/20) et appréciables Santenots-du-Milieu 1995 (15,5/20, 2 fois) bus dans de belles séries de Bourgognes rouges.

Correct Santenots-du-Milieu 1994 (14/20) : sévère et un peu maigre

Bien aimé, aux domaines les Santenots-du-Milieu 1998 de Leroy (16,5/20) et Esmonin (15,5/16).

Domaine des Comtes Lafon, Meursault Charmes 1994

La couleur est jaune dôré, à peine marquée par des signes d'évolution, le vin restant assez clair;Le nez est typique des chardonnays de la Côte de Beaune, arômes de gelée de poire, de noisette grillée, de beurre frais mais pas d'une intensité énorme.Cela parait très jeune.La bouche présente une texture grasse(sensations huileuses) pendant toute la durée de dégustation et finit sur un bel équilibre fraicheur-fruit-grillé.Le terroir et une vinification parfaite transcendent ce millésime à la petite réputation pour donner un meursault pas ultra puissant mais parfaitement équilibré.

Domaine des Comtes Lafon, Volnay 2000

Bu ce We sur une poularde de Bresse en croute de sel et avec un Giscours 00.
Une belle robe légèrement tuilée. Un nez de framboise puis de mûre, atteste de sa relative jeunesse. C'est d'une remarquable finesse et d'une tout aussi remarquable longueur. Parfait actuellement et surtout avec la Poularde. 16.5/20

Aux antipodes du Giscours 00.

cdlt

François

nb 1 : dire qu'il y a quelques années, mon vin de prédilection était Bordelais !
nb 2 : Merci au pharmaco pour ces conseils de guérison concernant mon rhume. J'ai remis aux couleurs locales (auvergno-stéphanoise), sa méthode (ski+sauna+huiles essentielles devient marche+chaleur des founeaux+Verveine du Velay) et ça marche ! Faut que je lui apporte un p'tit verre dès que je passe à Chambéry ou s'il vient dans le coin !

Mâcon Domaine des Comtes Lafon Clos du Four 2004 : 13,5/20 - 8/1/08
Nez assez coquet, aux nuances oxydatives : pomme au four, ananas, menthe, citron, réglisse. Bouche souple, avec un soupçon de sucre résiduel. Le caractère végétal est très acceptable (estompé par rapport à la dégustation au domaine en mars 2006). Un peu d’amertume, un beau retour acide en finale pour un vin facile, qui semble ici évoluer un peu vite (ces goûts prononcés de pomme blette). La proximité avec les beaux meursault Vireuils et Tessons Clos de mon Plaisir 2004 de Roulot (sans même parler du Charmes 2004) lui rend tout de même la tâche difficile.

"Un soupçon de sucre résiduel" ?!
C'est à dire moins de 3 Grammes ou plus de 3 grammes ?
Impression de sucrosité ou sucre résiduel dépassant le seuil de perception .....?

Du résiduel sur un Mâcon de chez Lafon c'est pour moi une première (mais pourquoi pas ...!).

Arnaud,

Vin dégusté différemment sur place (et décrit en archives par Pascal Perez).
Je n'avais pas ma balance l'autre soir pour évaluer ce chiffre.
Impression d'une grande douceur en tout cas.

Sache que tous ces vins sont dégustés à l'aveugle, donc, je ne sais pas ce que je déguste quand je prends quelques notes descriptives.
Et le vin est immergé dans une série de 7 meursault de Roulot, au style plutôt tendu que l'on est sur 2004.

Lors de la dégustation du 9 oct 2007, le vin était encore quelque peu différent :
Macon Milly Lamartine : Les Héritiers des Comte Lafon "Clos du Four" 2004 – 13°
DS14 - PC14,5 - LG13 - PR14 - CD13,5 - Prix : 14,50 € - point de ue de Philippe Ricard
• Robe limpide, fluide, jaune clair, reflets verts.
• Fraicheur et élégance discrète au nez : citron, noisette, grillé, pointe verte plus ou moins marquée selon les dégustateurs.
• Matière mûre, ouverte, grasse mais sans mollesse : boisé encore présent, beurre, grillé, noisette, notes lactiques, pointe végétale. Assez simple, mais offert.
Mâcon Milly Lamartine Les Héritiers des Comte Lafon "Clos du Four" 2004 : 13/20
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’excès des notes végétales (petit pois frais, asperge). La bouche n’est pas trop satisfaisante qui reprend ces goûts peu coquets. Expression déliée pour un peu d’amertume. Mieux goûté au domaine en mars 2006 (le Clos de la Cochette 2004 et le Clos du Four 2004 semblaient alors moins marqués par le végétal que les 3 premières cuvées - Mâcon Villages, Mâcon Milly-Lamartine, Mâcon-Uchizy « Les Maranches »).

Contexte ...

Meursault Clos de la Barre 2003

Bu au restaurant, donc pas terrible pour le carafage...

Le 1er nez nous renvoie au millésime, c'est très gras! Mais tellement fin!
Puis apparaîssent des notes de tilleul, de fruits blancs, du chevrefeuille et encore des fleurs... On ressent une minéralité sous-jacente qui ne demande qu'à s'exprimer, mais il lui faudra du temps...
Même sur la réserve c'est très élégant.

En bouche on est d'abord surpris par l'onctuosité, un 1er doute s'installe; est-ce que l'acidité va être à la hauteur?
Et bien oui! Malgré une matière généreuse, ample, l'acidité tient bien la barre, l'équilibre est magnifique et la finale de belle facture.

Malgré ce millésime si particulier, et même si je préfère les jeunes bouteilles sur la fraîcheur, j'ai été agréablement surpris par la classe de ce vin, qui allie si commodément onctuosité, mâturité et acidité, donc fraîcheur.

Mais c'est vraiment à attendre où, au "pire", à carafer bien à l'avance.

Clos de la Barre 2001

Robe or jaune assez soutenue .
Nez puissant et net de beurre frais , légèrement vanillé.
Bouche grasse , puissante , bien équilibrée , extrêmement jeune et développant un volume assez impressionnant.
Pas de grande complexité (pour l'instant) mais j'aime beaucoup ce volume beurré plein de fraîcheur , sans lourdeur , avec un coté gourmand . Superbe vin à ce niveau de terroir (parcelle située juste au dessus des Bourgognes !). 16,5/20

Puligny-Montrachet Champgain 1996
carafe 1h avant;une robe doree etincelante;nez precis ,fin et elegant.un corps moyen,equilibre entre fleurs seches et mineralite du terroir,mais un peu court.un beau vin certainement en descente:14/20.(ca manquait de gras et de muscles).

Le Meursault Perrières du même millésime est splendide, dans un style svelte, d'une grande élégance aromatique. J'ai eu la chance d'en boire plusieurs bouteilles ces dernières années.

J'ai peut-être quelques explications à votre relative déception.

1996 était seulement le deuxième millésime de ce vin pour le domaine, d'où une maîtrise plus difficile à la vigne et en cave.

PM Champgain, même dans le bas du climat, ne fait pas partie de la première division des PC de Puligny.

Je ne suis pas sûr que le caractère du millésime s'accorde parfaitement bien avec cette parcelle qui donne des vins fins mais peu corpulents.