Bu le 9/05/2008 au restaurant - Meursault 1er Cru "Perrières" - Domaine Jean François Coche Dury 2002 (carafage 1/2 heure environ)

Robe : Jaune soutenue, Bouton d'Or - Nez : Encore sur la réserve avec en arrière plan des notes grillées et fleuris d'une grande pureté. Bcp de maturité et de concentration, notes de foins et d'herbes fraîches - Bouche Ample et puissante, mais avec une minéralité qui enserre le vin, superbe équilibre et bcp de complexité. Une fort belle bouteille pour aujourd'hui, qui doit aller encore crescendo dans les prochaines années. Potentiel du millésime 2002 allié au terroir des Perrières le tout réalisé par un grand monsieur. TRES BIEN ++

ERIC

Bourgogne Aligoté 1998

Bt ouverte au dernier moment.
La robe très pâle, le nez réservé, très minéral, dégageant progressivement des notes de beurre, de noisettes et la bouche à l'acidité tranchante, sans aucun signe d'évolution, nous ont orienté vers un Chablis de 2 ou 3 ans !!!!!!!!!

Etiquette découverte on reconnaitra un vin bien fait ,d'une pureté indéniable mais rien d'inoubliable !

Meursault 2004, bu au restaurant et passé en carafe.
La robes est jaune dorée. Un Meursault au nez d’une grande intensité, avec des notes finement grillées d’une clase folle. La bouche est puissante, grasse et de belle longueur, quoiqu’un peu chaleureuse en fin de bouche. C’est indiscutablement un grand vin.

Corton-Charlemagne 1997 carafe 1h
Derriere la robe paille doree, une certitude, il va lui falloir du temps. Ce n'est qu'apres une bonne demi-heure dans le verre qu'il commence a reveler un peu de sa complexite (zest de citron, fruits secs, beurre frais, touche miellee). Puissant, parfaitement equilibre en bouche, cremeux et aiguise, tres calcaire. Longue finale un peu iodee.
Assurement un grand vin mais a oublier selon moi pendant un bon moment.

Heureux qui comme JFCD a du Coche-Dury dans sa cave...

HKG

Le Charlemagne 97 commence a peine à bien se déguster (dégusté la dernière fois en Novembre 07) , et effectivement je pense qu'il gagnera encore un peu à vieillir , mais c'est pour moi un des plus faibles du domaine ( reste un très beau vin quand même ).

Meursault Vireuils Coche-Dury 2000 : 17/20 – 16/7/08
Nez de champagne BdB. Sève fruitée, végétale (au sens noble du terme), minérale (la sapidité native des vins du domaine, qui en constitue la grande force). Une classe sereine, sans rutilance inutile, rassurante.

Meursault - les Rougeots- 2000

Ce vin qui est délicieux aujourd'hui, m'a permis de bien cerner (je pense) ce qu’est le grillé/toasté/fumé si caractéristique de ce domaine. Il est omniprésent de l'entrée en bouche jusqu'à la rétro, sans pour autant être écrasant. C'est un équilibre subtile et assez improbable qui laisse le fruit s'exprimer à côté, ou plutôt dirais-je en même temps que l'élevage, car les deux composantes forment un tout harmonieux et indissociable.

La bouche est aussi un modèle d’équilibre, entre richesse, finesse, fraicheur et longueur qui m’a beaucoup impressionné. Sur la cuisine de Jean-François Piège, c’est une merveille.

La seconde partie de la bouteille bue le lendemain (chez moi) avait perdu de sa chair – et ce, malgré une bonne dose de wine preserve – de sorte que le vin avait perdu de sa superbe.

En fait, le "grillé-toasté-fumé" sont des notes de réduction que l'on ressent fréquemment dans les vins de Meursault mais aussi dans des vins d'autres régions (certains Riesling de Zind par exemple ou certains chardonnay du Jura). Rien à voir non plus avec des notes d'élevage en fûts neufs.

Elles s'estompent voire disparaissent à l'aération ou/et au vieillissement. Personnellement je trouve ces notes un peu grossières et ne les recherche donc pas... (mais certains apprécient, parfois en établissant une relation erronée au terroir).

Dans le cas présent, ces notes ne sont pas dues à la réduction mais un choix délibéré du domaine, lié notamment à la qualité du bois des futs et à leur chauffe. Sinon, elles seraient diablement persistantes puisque la bouteille a été dégustée sur 36 heures et il n'y a pas eu d'évolution notable sur ce point...

Par ailleurs, je puis t'assurer que dans ce vins, ces notes étaient tout sauf grossières.

Après, les gouts et les couleurs...

Coche travaillerait donc sur un Village avec une proportion de fûts neufs importante. De plus ceux-ci seraient chauffés fortement... Si c'est confirmé mea culpa de ma part mais je suis grandement étonné et dubitatif!

Bu quelque fois des Meursault villages de Coche (pas des rougeots), le nez était aussi grillé mais cela provenait plutôt de réduction que de bois neuf bien chauffé.

Confirmation qu'il n'y a pas de chauffe forte au domaine, les notes grillées-fumées sont donc bien des notes de réduction (habituelles sur nombre de Meursault).

Sans rentrer dans le débat, les notes grillées-fumées ne sont pas présentes exclusivement dans les fûts de chauffe forte, loin s'en faut.

AM

Pas grave puisque c'est de la réduction de toute manière, en rien lié aux fûts neufs ni au terroir d'ailleurs (c'est la vinif qui est en cause).

Quelqu'un peut il me dire comment les allocations se font ? je sais que tout semble bloqué, mais il doit bien y avoir de nouveaux clients de temps en temps bigre !

Il s'est dit dans le forum que si tu dénonçais les spéculateurs (ceux qui vendent avec un gros profit le domaine), tu pouvais remplacer les malfaisants et être allocataire.

Il suffit de noter le numéro de la bouteille et d'appeler monsieur.

Pour ma part, je trouve que la dénonciation sur ce point est un procédé un peu nazillard, je me refuse à faire cela même s'il faut que j'achète du Coche à prix d'or.

Tu peux essayer de téléphoner, mais je ne donne pas cher de ta peau, ayant essayé le procédé.

Dernière solution possible: coucher... avec un allocataire. C'est ce que je vais essayer de faire!><

Y a des dames dans le coin?

Ou dernière solution : payer au prix fort chez un caviste... comme moi...
Et je peux dire 20 euros l'aligoté 2006, c'est cher cher payé........

Dans ma ville de Province, 27 euros le bourgogne générique. Roulez jeunesse.

Le mieux ...c'est de profiter des bouteilles des copains !! Mais il te faudra être généreux avec eux ....et puis je pense qu'il n'a pas que Coche Dury sur terre .

Un Clos 07 de Dauvissat ( c'est très jeune ...mais déjà si bon :) était loin d'être ridicule derrière Meursault "Perrières " 04 de JF CD ....

Compris... je ne coucherai peut être pas, histoire de ne pas traumatiser l'allocataire (!), ni ne dénoncerai (11ème commandement).

Et flinguer ??
On peut pas flinguer ? Mince alors ... ><

Olivier

Bonjour,

Quelqu'un a-t-il eu l'occasion de gouter le Monthelie 2003 du Domaine Coche-Dury ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce déjà à boire et/ou possède-t-il un grand potentiel ?

Merci d'avance

Arnaud

Étonnamment je dirais qu'il se goûte plutôt bien en ce moment . L'effet millésime ne se fait pas trop sentir , bien que la parcelle(les Crays) soit très précoce (en rentrant dans Monthélie quand on vient de Meursault, en contre bas de la route à gauche) . Beaucoup de fruit , bien typé Monthélie, aucune sécheresse dans les tanins .
Potentiel de garde énorme à mon avis , mais comme je le disais plus haut , il y a déjà du plaisir .

bien typé Monthélie

Peux-tu préciser?

Des vins gourmands , assez souples , avec toujours beaucoup de fruits , la finesse des Volnay mais sans la puissance et la compléxité . Garde moyenne .

Merci!

Meursault Rougeots 2002 Domaine Coche-Dury :

Bu Vendredi soir dernier à Meursault un excellent Rougeots 2002 :

Très clair de robe, le vin est très parfumé au nez : une touche de vanille se fait un peu sentir, mais les agrumes prennent rapidement le dessus. Le coté « réduit » qui est assez perceptible chez les vins jeunes de Coche disparait à l’aération au bout de 5/10 mn.

En bouche le vin est ..concentré ! Très belle matière, parfaitement équilibrée par un acidité de bon aloi qui équilibre une puissance certaine.

Finale de très longue tenue sur des arômes encore jeunes d’agrumes, et une note florale de type fougère , ou amande très rafraichissante.

Bouteille remarquable. A l’aveugle je l’aurai mis sans problème en grand cru. Partie pour durer 20 ans.

YR

YR,

Quelque chose me dit que c'était au Chevreuil !

Si oui, quel était le plat d'accompagnement?

Cordialement,

Passetoutgrain

Le vendredi soir , pour nous , c'était le Chassagne , avec un champagne Henriot cuvée des enchanteleurs 88 vineux , assaisonné de quelques notes d'évolution , ensuite Perrières JFCD 2001 extrêmement puissant , brillant , vraiment somptueux , puis Perrières JFCD 1983 tout en finesse , sans la lourdeur du millésime , avec un léger manque de puissance derrière le 01 , ensuite Clos STE Hune 89 VT aux sucres fondus , à l'équilibre majestueux , mais difficile à placer à table , puis Véga S. Unico 96 sur le fruit mais très loin du mythe (à attendre), puis La Mouline 91 bien équilibré , puissant , mais à mon goût manquant de brillance , de fondu et de fruit , et pour finir le monument Climens 88 , à l'équilibre parfait .

passetoutgrain écrivait:

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> YR,
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> Quelque chose me dit que c'était au Chevreuil !
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> Si oui, quel était le plat d'accompagnement?
>
> Cordialement,
>
> Passetoutgrain

Effectivement, nous avons diné avec me femme et un ami grand amateur au Chevreuil.

Nous avions choisi la terrine Daugier et un demi pigeon (suis plus très sur, mais c'etait une volaille).

Bonne adresse .

YR

J'arrive d'ici www.lapassionduvin.c... Et donc me voilà à 18h devant les 2 maisons que font ce légendaire domaine !

Plus que content d'avoir pu avoir un rendez vous grace a un intermediaire d'une gentillesse exceptionnelle, je me gare a côté de la volvo ( ancien modéle ) de Mr Coche dury, j'ai rendez vous avec plusieurs personnes de Singapour, nous arrivons directement en cave, sommes pris en main par JF.Coche Dury pour une dégustation menés a tombeau ouvert...Meursault 2007, puligny caillerets 2007, puis retour sur meursault 2006/puiligny 2006, Rougeots et chevaliéres 2006, corton Charlemagne 2006 ...ouf, quasiement pas le temps de poser une question a cet homme trés méthodique, carré droit, intransigeant...Il file de l'autre côté, le coin des barriques ! Il est aussi en dégustations avec des ophtalmo américains , c'est le moment de rencontrer raphael, son fils, 26 ans, même physionomie, mais plus bavare...

Mr Coche dury reviens, nous goutons les rouges, le pinot et le volnay sonts presque peu aimables, trés tendus, mais encore une fois, mon angine, bien que sur la fin me gomme et lisse les perceptions !

Puis il nous "lave nos verres avec un aligoté, reviens avec une demie bouteille, nous en sert 3/5 cl en nous disant simplement : " un vieux charlemagne "...

La couleur ne présente pas une évolution importante, le nez ultra classique du style inimitable de JF.CD est llà, mais les notes de menthole/de fumé, de toast, sonts là elles aussi, on perçoit toujours la minéralité, je prédit un 2000.... Bien entendu j'ai tord, tout come mon voisin de dégustation, c'est 1996....

Je "comprend" donc mieux la minéralité de ce corton, 96, année ayant une acidité assez forte, ce corton gagne a aller se ranger en cave pour une paire d'années....

La dégustation se termine ( 45minutes ), je n'apprend que peu de choses sur le domaine, la visite est ultra rapide, cependant la rigueur est omniprésente dans tout les gestes, il suffit de bien réfléchir a la méthode le reste est fait par le terroir...Je n'en saurai pas plus, si ce n'est que le domaine bouche ses bouteilles a la main comme avant !

C'est le moment de partir, le pére de JF.CD apparaît, les singapouriens font une photo des 3 générations réunis, surement un beau cliché......