Cette bouteille nous ayant été apportée par l'un des membres de LPV Dijon, je pense qu'il peut laisser dormir les petites sœurs tranquillement... Je n'ai pas le plaisir d'en avoir en cave donc je suis serein!

Bu cette semaine :

Aligoté 2003 : la robe est relativement soutenue . Toujours ces arômes typiques de fougères , un peu végétal , mais par contre la bouche est grasse , dense , précise . La complexité et la longueur sont un peu en retrait ...je l'ai connu meilleur 14/20

Puligny Enseignères 2009 : la robe est brillante , or vert . Beaucoup de finesse au nez . La bouche est pleine , dense , avec un bel équilibre . Le gras du millésime domine un peu la tension habituelle des vins du domaine . C'est net , précis , brillant , pure , mais ça manque un peu de tension à mon goût . 15/20

Puligny Enseignères 1997 : la robe est dense et très soutenue . Au nez des notes de beurre , de champignons , avec beaucoup de tension . En bouche impossible de retrouver la (sur)maturité du millésime ; c'est frais , minéral , fin , et très précis . Un poil court mais ça reste un "village" . 16/20

Meursault 1er cru "Perrières " 1997 : la robe est soutenue et brillante . Le nez est très sec , minéral , sur le beurre , les champignons , avec une belle intensité . La bouche est serrée , très fine , avec de la puissance , et encore une fois une énergie atypique sur ce millésime . La finale est minérale , pierreuse , et tout en dentelle ....17/20

Meursault Narvaux 1996 : Je n'ai pas reconnu l'immense magnum que j'avais ouvert avec quelques LPviens et qui avait marqué tout le monde ...la robe est relativement soutenue , les notes de champignons blancs , d'herbes sèches envahissent le nez . La bouche est fine , avec une belle colonne vertébrale mais pas débordante d'acidité . Pas un gros volume mais beaucoup de précision , d'équilibre , de jeunesse , avec une matière fondue . La finale est un poil courte . Cette bouteille n'était à mon avis pas au niveau de ce que je connais de ce vin . 15/20

Corton-Charlemagne 2002 : le robe est carrément or doré soutenu . Le nez est très fin , presque végétal , avec des notes de beurre fin et un côté tendu et aérien . La bouche c'est d'abord des tannins , de l'extrait sec , de la puissance , de la tension , ça vibre , c'est minéral et gras à la fois . Au grumage on en a plein la bouche ; du glycérol , de l'acidité , de la matière , des tannins qui attaquent le palais , des fruits rouges , et pourtant tout est serré et brillant . La finale c'est la démesure , ça part dans tous les sens . On est presque sur un vin rouge .
J'ai toujours considéré ce vin très fermé sur le millésime , mais là , depuis 1an , il s'est métamorphosé . Je situais à titre personnel le 1990 comme intouchable par sa puissance , sont extrait sec et sa brillance , mais là , il a enfin trouvé son maître . 19,5/20

Bonjour à tous,

bu dans la série de vendredi ( lapassionduvin.com/p... ) un MEURSAULT 1999 du domaine Coche Dury carafé une heure :

Cédric :

Une réduction au nez qui s'estompera petit à petit laissant place dans un premier temps à une dominance "minérale" et grillée : la pierre à fusil, les embruns, le pétard mouillé, le pop corn... Les fruits blancs prendront leur place patiemment et s'exprimeront principalement sur la pêche, la pêche de vigne..
La bouche suivra une évolution similaire, une belle trame minérale verra naitre une acidité de plus en plus prononcée étirant cette grosse matière sur une belle longueur. Car le vin est dense et le reste du début à la fin, et cela sans aucune sensation de lourdeur...
L'aromatique est sur les fruits blancs et jaunes tirant ensuite sur un final persistant sur l'amertume du pamplemousse et sur l'abricot sec. C'est bon ! La bouteille descend toute seule. Le vin reste frais me laissant par moment la sensation de croquer dans une pomme fraiche légèrement acidulée. Trés plaisant, un trés bon moment thumbs down
Aprés deux 1998 bus de ce domaine, une troisième expérience différente avec ce village..

Moi :

Avec le nez du premier blanc, je suis en terrain connu avec ce coté grillé, cacahuète torréfié, pétard mouillé qui développe rapidement une très grande complexité sur les fruits murs (pêche, pêche de vigne), l'abricot sec, un coté pâte d'amande, la noisette fraiche, un magnifique coté floral. Bref çà pète dans tous les sens, c'est très très complexe mais la bouche...
La bouche est d'une rare densité en attaque, pleine, mure, large puis une grosse énergie tire cette grosse matière très longuement grâce à une grosse acidité mais qui est très enrobée... Cette bouche est fantastique car le vin reste large de l'attaque à la finale alors que le vin est très long. Bref cette bouche a à peu pret tout : une très grande largeur, une très grande longueur, un coté très enrobé mais une énergie fantastique.
Je trouve donc qu'on est très proche des sommets en vin blanc, pour ce "simple" village Meursault 1999 de Coche Dury tout simplement exceptionnel : 18,5/20

JB :

Premier nez sur la noisette grillée, floral, puis noisette verte.
Attaque dense et athlétique (du corps!).
Belle trame presque rêche, qui finit par de beaux amers de type "pêche pas très mûre".
J'ai bu mes deux verres et demi presque cul-sec!
Les qualités de persistance et d'équilibre lui confère une buvabilité extrême, à boire à la chope sous une tonnelle!

Pas de passage à l'an neuf sans son Coche,histoire de bien commencer la soirée de réveillon et cette année c'est un bien agréable Coche-Dury - Puligny Montrachet - Les Enseignères 2006 qui accompagne l'entrée poisson.
Un vin bien équilibré,de fraîcheur intéressante;des fruits jaunes bien mûrs,note citronnée,fruits secs,noisette et avec aussi quelques notes d'élevage qui doivent encore se fondre.
Attendre en confiance.

jlj

Domaine Coche-Dury - Meursault Chevalieres 2007

Bu ce soir un superbe 2007 Meursault Chevaliere de chez JF Coche Dury. Carafe une heure avant,
Un vin encore jeune, tres tendu, avec une belle acidite qui s exprime. Le nez etait tres puissant.
Peut etre encore un peu trop jeune mais quel plaisir. Sans regret de l avoir ouverte.

Antoine

Bouteilles dégustées ici

Pommard Les Vaumuriens 2004
Evanescent, avec des arômes de vieilles roses, d'églantines pour donner un très beau 2004 tout en élégance. J’aime ce type de 2004 quand le coté végétal bien intégré donne de la fraicheur. Un coté vendange entière.

Meursault 2003
Décidemment JFCD a très bien réussi ses 2003. On retrouve la rondeur du millésime mais avec une belle structure qui amène de la fraicheur. J’aime. (Attention, je précise je ne compare pas 2003 à une autre millésime)

Meursault Chevalières 2002
Que dire, c’est un nez typique JFCD autour d’arômes de réduction : grillé et de noisette, avec des notes d’agrumes et florales. En bouche, c’est précis, long affichant une grande pureté. Je suis sous le charme comme toujours.

Meursault Rougeots 1992
Un grand millésime encore confirmé par cette bouteille. Un nez éblouissant, grande complexité, du volume avec de la puissance bien équilibrée par la structure. Excellent !

Meursault Perrières 2007
Quelle classe! Lorsque l’on déguste cette bouteille, c’est le mot pureté qui vient immédiatement à l’esprit. Une longueur incroyable, c’est précis avec une énergie folle. Bravo.

Petit clin d’oeil du coté de la Bretagne!

Didier

Ils sont connaisseurs ces Bretons

Ils sont connaisseurs ces Bretons

Et ils ont des chapeaux ronds...

jlj

Domaine Jean-François Coche-Dury- Bourgogne blanc 2008

Tout d’abord, je tiens à préciser que je n’avais jamais gouté de vin de Coche-Dury. Cette surenchère médiatique et financière me laissait de marbre. Bref, toujours est-il que j’ai eu la possibilité d’acheter cette bouteille à un prix plutôt raisonnable… loin, très loin de certains prix affichés par des cavistes ou vus sur les sites de vente aux enchères.

La bouteille est ouverte et le premier verre servi aussitôt, pas de carafage.

Nez explosif, très aromatique. C’est puissant, citronné, floral (chèvrefeuille) et végétal (un petit côté vodka bison !!!), des arômes subtils de champignon frais (truffe blanche m’a soufflé ma femme)… Ca en impose déjà sévèrement !

En bouche c’est assez bluffant, c’est un vin extrêmement tactile. L’attaque est glycérinée mais très vite, la grande acidité vient contre-attaquer pour donner un milieu de bouche équilibré où les deux sensations cohabitent parfaitement (d’où cette sensation tactile du vin), on retrouve les agrumes, le végétal (je confirme l’herbe à bison !). Finale très salivante et la longueur, mazette…

Bon, j’ai pris une claque. Si le saut qualitatif est important lorsqu’on passe sur les cuvées supérieures, ce doit être quelque chose !!! En tout cas, ce Bourgogne générique est en l’état, un grand vin !

Domaine Coche Dury, Auxey-Duresses, 2006
Enzo
Nez ouvert de fruits noirs, floral (rose) mais aussi avec un toasté sensible assez flatteur et peu d’évolution à l’aération.
Le lendemain des notes d’agrumes apparaitront avec un boisé moins présent.
En bouche, c’est plutôt riche et gras avec presque un peu de sucrosité, un bon volume, une jolie rondeur, mais aussi un léger manque de peps. C’est bien équilibré, assez gourmand, manque un peu de pureté en raison d’un élevage perceptible et de longueur correcte. Fond de verre plus pur sur le floral, la pivoine, la framboise. En dessous de certains millésimes mais qui apporte tout de même du plaisir. D’après le maestro, tous ses 06 seraient à boire, je ne le contredirais pas sur cette bouteille. Bien ++/Très Bien.

Oliv
La robe présente un début d'évolution, sur des couleurs qui commencent à roussir.
Le nez est parlant, sur des notes de fruits noirs épicés, avec un côté boisé (cèdre, tabac) assez perceptible.
La bouche attaque sur une matière ronde et élégante, avec un beau volume compensé par une acidité bien intégrée.
Même si les tanins sont parfaitement fondus, le vin reste toutefois assez austère dans son expression aromatique, semblant assez marqué par ce boisé insistant.
L'ensemble est agréable mais manque un peu d'allant et de puissance pour élancer la finale.
Je pense que ce vin ne gagnera pas forcément à être plus attendu.

Domaine Coche Dury, Auxey-Duresses, 2006
Enzo
Nez ouvert de fruits noirs, floral (rose) mais aussi avec un toasté sensible assez flatteur et peu d’évolution à l’aération.
Le lendemain des notes d’agrumes apparaitront avec un boisé moins présent.
En bouche, c’est plutôt riche et gras avec presque un peu de sucrosité, un bon volume, une jolie rondeur, mais aussi un léger manque de peps. C’est bien équilibré, assez gourmand, manque un peu de pureté en raison d’un élevage perceptible et de longueur correcte. Fond de verre plus pur sur le floral, la pivoine, la framboise. En dessous de certains millésimes mais qui apporte tout de même du plaisir. D’après le maestro, tous ses 06 seraient à boire, je ne le contredirais pas sur cette bouteille. Bien ++/Très Bien.

Oliv
La robe présente un début d'évolution, sur des couleurs qui commencent à roussir.
Le nez est parlant, sur des notes de fruits noirs épicés, avec un côté boisé (cèdre, tabac) assez perceptible.
La bouche attaque sur une matière ronde et élégante, avec un beau volume compensé par une acidité bien intégrée.
Même si les tanins sont parfaitement fondus, le vin reste toutefois assez austère dans son expression aromatique, semblant assez marqué par ce boisé insistant.
L'ensemble est agréable mais manque un peu d'allant et de puissance pour élancer la finale.
Je pense que ce vin ne gagnera pas forcément à être plus attendu.

Salut à tous, juste une question:
Est-ce normal que sur l' étiquette d' un MEURSAULT rouge 88 du domaine, suive sur la même ligne,
COTE DE BEAUNE, même police et couleur? J' ajouterais, y-a-t-il un meursault rouge chez Coche-Dury?!

Oui, et c'est toujours le cas aujourd'hui a ce que je sache.

Est-ce parcequ il y a un assemblage de différentes parcelles (je pense a des vignes de pinot sur meursault et volnay) ? Les experts du domaine vont confirmer...

oenopol écrivait:

---

> Salut à tous, juste une question:
> Est-ce normal que sur l' étiquette d' un MEURSAULT rouge 88 du domaine, suive sur la même ligne, COTE DE BEAUNE, même police et couleur?
> J'ajouterais, y-a-t-il un meursault rouge chez Coche-Dury?!

Rien d'anormal.

vinolist.com/pics/8/...
La mention complémentaire Côte de Beaune est tout simplement inhérente au décret d'appellation pour les seuls rouges.

Oliv

Moi je dis que c'est un faux !

[size=x-small]à moins de 30 € c'est forcément un faux[/size]

Une seule parcelle pour le Meursault rouge Côte de Beaune : 3 ouvrées d'une vigne magnifique dans les Malpoiriers qui génère des vins à la Chambolle .....

Merci à tous, et à michel avec sesl' yeux de lynx:)

Dans beaucoup de cas cette formulation est une opportunité commerciale...

le meursault rouge n'étant pas de "grande réputation", l'ajout "Côte de Beaune" (tout a fait légal) serait un meilleur vecteur de commercialisation.

Al

Meursault est une appellation générique regroupant les blancs et les rouges,les villages et les premiers crus.

Quand on parle de Meursault Côtes de Beaune,c'est d'office un Meursault rouge.

jlj

lien

lien 2

c'est bien une appellation à part entière sur Meursault, rien à voir avec l'appellation "Côte de Beaune"

D'accord avec JLJ pour la mention communale en rouge (exclusivement)

Pour le reste il me semble que le vigneron a le choix entre toutes les formules :

Meursault ou Meursault CDB ou Côte de Beaune...

[size=x-small] Un vin bu lors d'une somptueuse soirée ! [/size]


Domaine Jean François Coche Dury, Meursault Les Rougeots, 1993

images.glop.fr/OlivL...
Oliv
La robe est évoluée, sur le vieil or.
Le nez est puissant, très marquée par de fortes notes grillés, sur l'huile de sésame et de noisette, une note d'orange et de beurre. Une pointe métallique un peu rouille lui fait toutefois perdre en fraicheur et en précision en présentant un côté assez évolué.
Je vous dis pas l'ambiance dans le virage sud, ça bruisse, ça hulule, ça brame, je me prépare déjà à ramasser les verres ! -
L'attaque en bouche est impressionnante de volume, un gras presque huileux tapisse littéralement le palais. Une superbe acidité permet d'éviter tout effet de saturation en élançant le vin et en lui apportant beaucoup d'énergie. Seule l'aromatique est un peu monolithique, sur le grillé beurré et des notes d'évolution (tabac blond). L'ensemble possède un équilibre d'école et une grande tenue en bouche. Très bon !

Enzo
Nez classique de la maison, particulièrement excessif sur le sésame grillé, le pain grillé, tout le grillé y passe avec un côté iodé. A noter que le fond de bouteille gardé le lendemain m'a permis de gouter un fond de verre qui embaumait la truffe de façon étonnante.
Bref pour moi c'est très monolithique et inratable pour qui connait les blancs du domaine à l'aveugle. La bouche est très grasse, assez large, d'un gros volume, très ample et assez puissante. L'acidité est masquée par le gras, ce qui m'a surpris pour le domaine, mais on ne tombe pas dans la mollesse pour autant. La finale se retend un peu sur les agrumes. Rien à dire, en bouche, c'est très bon et particulièrement en accord avec un trio de poisson au safran du ventoux délicieux.
Très Bien.

[size=x-small] Un vin bu lors d'une somptueuse soirée ! [/size]


Oliv
La robe est évoluée, sur un ensemble rubis orangé plutôt clair.
Le nez est résolument tertiaire, sur l'humus, la terre humide, la rose et le tabac blond avec une note marine moins avenante.
La bouche est très agréable, traçante, tendre et d'une jolie suavité. Le vin est élégant, sans réserve de puissance mais d'une très jolie fraicheur, évident, avec encore du fruit et une belle pointe mentholée. La finale est en revanche assez courte. Un bon vin, à boire.

Enzo
Joli nez évanescent de feuilles mortes, sous-bois, pivoine, tabac, c'est assez complexe et particulièrement avenant.
La bouche possède un joli gras mais elle est plutôt souple avec une acidité haute qui ressort. C'est plus droit que gourmand mais la finale sur les feuilles mortes est salivante et agréable. Il est temps de le boire toutefois. Bien ++.

Domaine Coche-Dury Bourgogne Aligoté 2010 :
http://imageshack.us/photo/my-images/835/photo14nzh.jpg/

J'ai ouvert ce soir mon premier vin du Domaine Coche-Dury, non sans une petite attente, pour ne pas dire grande, au vue de toutes les louanges accordées au Domaine et en particulier sur LPV. Il s'agit du Bourgogne Aligoté 2010, donc le niveau est spectaculaire :



Je n'ai en effet jamais ouvert un vin dont le niveau fut si haut !! Et là, l'idée de la mise en bouteille avec la fameuse "chèvre à deux becs" me réconforte.......Il se peut que Jean-Francois ou son fils se soient "endormis" sur ma bouteille !! ><

Blague à part, le bouchon est bien sur parfait,la robe est d'une pureté rare, limpide, translucide, magnifique. Le nez à l'ouverture promet une belle dégustation, c'est très complexe pour un "simple" aligoté, bon, digeste, de très beaux arômes, du beurre, des fleurs, des fruits blancs...On se croirait sur un beau Chardonnay de belle facture d'un bon domaine. Mon père, qui est un mono-maniaque des vins de Carillon avoue que c'est très bon et en redemande !! Ouvert en parallèle d'un Puligny de Carillon 2007, les deux vins sont différents mais pas très loin l'un de l'autre. Bien sur la différence de cépage est là, le Carillon possède ces arômes de citron si caractéristique et cette jeunesse encore folle, mais les deux ont leurs beaux arômes de beurre et de brioche que j'aime tant. Ce Bourgogne est pour moi bien plus qu'un simple Aligoté, il coule dans la bouche tout en simplicité, sans la moindre aspérité. C'est bon !!

Pour une première rencontre avec ce Domaine mythique, je ne suis vraiment pas déçu et j'ai vraiment hâte de déguster les autres vins de Mr Coche-Dury. Bravo !!

[size=x-small] Un vin bu lors d'un merveilleux week end ! [/size]

Domaine Jean François Coche Dury, Auxey Duresses, 1995

La robe est assez claire, sur un rubis légèrement roussi.
Le premier nez est un peu marqué par des notes brouillonnes d'épices et d'humus mais l'aération révèle vite d'agréables senteurs de fraises des bois.
L'ensemble gagne en précision au réchauffement.
La bouche suit un parcours assez similaire, attaquant sur des notes tertiaires avant qu'un délectable fruité ne vienne prendre le relais.
Si le vin ne possède pas une grande puissance, il est d'une grande finesse et tendreté et vibrionne délicieusement sur la langue.
Son acidité est parfaitement intégrée à une jolie matière douce et les tanins sont imperceptibles.
Les saveurs sont sur les fruits rouges, une petite pointe tertiaire sur le champignon et de très agréables notes mentholées.
La finale est simple et fraiche, d'une totale évidence gourmande !
Aaaaaaaah, de djiou quand même, ce qu'il est bon l'Auxey du domaine !

Domaine Jean François Coche Dury, Volnay, 1985

La robe est évoluée, sur des notes marron tirant sur l'orangé.
Le nez est résolument tertiaire, sur des notes de feuilles mortes, de boite à cigares avec une petite pointe fruitée qui vient pointer son nez lorsque le verre est au repos.
La bouche est d'une grande fraicheur, manquant peut être un peu de chair, sur une aromatique résolument tertiaire mais force est de constater que si je pense qu'à mon goût, ce vin aurait dû être pu un peu plus jeune, il a de sacrés beaux restes !
Les tanins sont ceux de la maison, doux et totalement fondus et la finale plutôt courte laisse la bouche fraiche et disponible.

Un bon vin, assez semblable à celui bu il y a peu .
A boire.

[size=x-small]Merci Alain ! [/size]

Domaine Jean-François Coche-Dury - Monthélie Côte de Beaune 2006

Grand vin, confirmation sur les rouges du domaine. Robe assez claire, nez profond, intense, superbe longueur en bouche, vin ouvert, expressif
Peut-être encore un peu jeune.

C'est beau, j'aimerais tellement avoir + de bouteilles de ce producteur dans ma cave...

Meursault Perrières 1992 :

A l'ouverture le vin parait plus que son âge , avec une couleur soutenue et des notes de champignons beurrés . 20 minutes plus tard c'est un autre vin ....
La robe a rajeuni , des notes de beurres , de noisettes , de Mirabelles envahissent le palais . Une tension minérale presque métallique dessine la trame du vin . C'était un peu mou , et ça devient cristallin , pure , ciselé , avec en plus une énorme matière enveloppante , épicée , poivrée (blanc) , sur la truffe blanche , d'une très grande jeunesse et parfaitement équilibrée .
Le Perrières , bien que beaucoup moins puissant et dominateur , fait bien plus jeune que le Charlemagne du même millésime . Superbe longueur , tout en finesse , envahissante , et qui surpasse en bouche le vin bu derrière . Le vin est à mon avis à son apogée , mais bien loin du bout ......

Argggghhh, la photo Perrières + jambon persillé m'a donné faim alors que je viens seulement de déjeuner !! :)o

Quentin

Avec chaud-froid de volaille et vue sur Les vignes ........que demande le peuple !