Pas assez cher mon fils !

Guillaume, je pense qu'il s'agit du tarifs pour des pigeons ...

Il me semblait aussi mais quand on voit à quelle vitesse s'arrachent certains Vins du neveu d'Henri Jayer sur le site Le carré des Vins, j'ai l'impression que les pigeons se reproduisent de plus en plus vite, et pas que dans la capitale !

La Bourgogne est folle, ses acheteurs encore plus ...

(En étant client de certains domaines, j'accepte aussi tacitement et en pleine conscience de me faire pigeonner ceci dit !)

Les vins de Méo Camuzet s'arrachent-ils vraiment?

J'avais sollicité les tarifs pour le millésime 2012. Vu les prix (déjà assommants à l'époque), je n'avais pas donné suite.
Or, pendant quelques années, j'ai continué à recevoir les offres du domaine (comprenant toute la gamme à l'exception du Cros Parentoux).

Si le domaine était vraiment assiégé par les clients, je ne pense pas qu'ils garderaient dans ses fichiers des personnes n'ayant jamais donné suite à leurs offres...

Julien MICHEL écrit: Tarifs particuliers (quelques exemples...) pour le 2015 :
- Vosne Brûlées : 340 euros ;
- NSG Boudots : 115 euros ;
- Richebourg : 785 euros ;
- Vosne Romanée : 67 euros...

Autant le Vosne et le NSG je trouve cela pas mal autant Brûlées et Richebourg ça commence à piquer...
Après, libre à moi, si cela ne ma plaît pas de ne pas en prendre, mais la tentation est trop forte, et puis ce sont des bouteilles immenses, donc mon cœur (et mon palais) a (ont) des raisons que mon portefeuille doit ignorer...

Ça va, si ça ne fait que commencer a piquer, il a encore une bonne marge d'augmentation avant que ses tarifs ne te piquent vraiment !!

C'est le tarif qui m'a été communiqué, je ne sais pas si c'est la version "occasionnelle", "pigeon" ou autre.
Ceci dit quand je vois les prix chez les professionnels pour le Richebourg 2015 à ce jour (à partir de 1300 euros HT), je ne pense pas que ces derniers les touchent à la moitié du prix qui m'a été envoyé.
Après j'achète en connaissance et donc en cautionnant cette politique tarifaire, j'espère juste qu'elle ne va pas trop enfler car sinon mon cœur se fera anesthésier par ma raison (et ma CB...). J'aurais mes limites comme tout le monde...mais là on ne doit pas en être très loin...

Julien MICHEL écrit: j'espère juste qu'elle ne va pas trop enfler car sinon mon cœur se fera anesthésier par ma raison (et ma CB...). J'aurais mes limites comme tout le monde...mais là on ne doit pas en être très loin...

Si, si, il va encore augmenter ! Y pas de raison qu'il s'arrête a partir du moment ou des gens payent 700€ une bouteille, ils peuvent en mettre 200 de plus.

On verra, je le mettrai dans ce fil, le moment venu.
Par contre, il n'y avait pas de Cros Parantoux, peut-être que cette cuvée doit être réservée aux pros et aux clients particuliers de longue date.
Si quelqu'un a l'information, je suis preneur.

Sur le Cros Parantoux, le domaine est le plus petit propriétaire (Emmanuel Rouget en a la plus grande partie).
Sur 2016, le domaine en a produit de mémoire 2 pièces et demie. Soit environ 550L, ce qui fait peu de bouteilles au regard d’une demande colossale pour ce vin recherché du domaine.
Je suis allocataire et je n’en ai pas dans ma proposition d’allocation.

Je suis allocataire, pas depuis des décennies et j'ai la possibilité d'avoir un Cros.

Concernant la politique du domaine, ils vendent une immense majorité à l'export.

Le domaine nous avait invité en off des Grands Jours de Bourgogne au calme et en petit comité pour une dégustation exceptionnelle. Les vins sont goûtés dans des verres "Royal Glass" (très biens mais je garde quand même une préférence pour les Zalto)


D'après le site du domaine Aux Boudots est "Un vin très typique de ... Vosne Romanée : rondeur, enveloppe charnue, structure discrète mais efficace", alors qu'Aux Murgers "a une personnalité bien affirmée : des arômes puissants, parfois sauvages ; une acidité appuyée, qui lui confère une fraîcheur envoûtante ; une belle rondeur, même de l'opulence parfois. Le sol y est assez fin, voire sableux sur le dessus de la parcelle. Il met du temps à se "trouver”, à s'intégrer. Le fût neuf le marque longtemps avant de se fondre," plus qu'Aux Boudots qui "supporte bien le fût neuf". Je dois dire que j'ai plutôt eu la perception inverse sur le bois...




Boudots 1996 : très beau nez sur la rose, les fruits rouges, bouche tendue par une belle acidité, pas très épaisse, beaucoup de fruit, encore jeune, tannins très fins, belle longueur. On commence par du lourd. TB++.

Murgers 1996 : plus évolué, plus puissant, plus terreux, un peu plus confit et tannique. Il commence sa pente descendante. TB.

Boudots 1999 : plus sombre que 1996, semble bien plus jeune, plus sur les fruits noirs, la prune, un peu confit. Plus de matière que 1996, texture soyeuse, même tension derrière avec beaucoup de fraîcheur et de longueur. Le vin de la session pour moi. Exceptionnel.

Murgers 1999 : semble un peu plus frais, plus marqué fruits rouges que Boudots, jeune lui aussi, tendu aussi, mais moins soyeux, un peu plus de tannins et à peine moins d'épaisseur. TB+.

Boudots 2009 : très belle fraîcheur pour 2009, sur des fruits rouges sucrés, beaucoup de vanille, soyeux lui aussi. Prometteur mais le boisé est encore un peu trop présent en l'état. TB.

Murgers 2009 : élevage mieux intégré que Boudots, plus frais, plus sur les petits fruits rouges acidulés, floral, concentré et long. TB+.

Boudots 2010 : nez un peu réduit, toasté et un peu végétal. Bouche avec des qualités (fraîche, épaisse, tannins soyeux) mais toujours ce côté toasté et vert gênant en l'état. B+.

Murgers 2010 : robe très claire, élevage bien intégré, comme le 2009 on retrouve les petits fruits rouges, la rose, c'est tendu, un peu plus tannique et moins épais que 2009 mais plus frais. TB+.

Echezeaux Rouges du bas 2003 : (magnum) Robe sombre, nez sur une réduction bourguignonne, impression de rafle (pas de vendange entière pourtant), un peu grillé aussi. Bouche puissante, sucrée, gourmande, confite, petite acidité dans le fond, mais les arômes réducteurs me rebutent un peu au nez. A priori sur des millésimes très concentrés comme 2003 le soufre est bien plus vite absorbé pendant la vinification et a moins d'effet. B+.


Au final les plus grandes bouteilles étaient pour moi les "vieux" Boudots 1999 et 1996, élégants, soyeux, qui avaient parfaitement digérés leur élevage contrairement aux 2009 et 2010. Les "jeunes" Murgers s'en sont bien sortis grâce à des élevages qui semblaient moins poussés que sur Boudots (même proportion de fûts neufs pourtant), plus vifs, plus frais, mais qui ne leur permet pas de tenir aussi bien dans le temps (plus de tannins, moins de soyeux, plus vite tertiaires).

Nuits Saint Georges Aux Murgers 2011 MEO CAMUZET

Robe sombre, grenat sans aucune trace d'évolution
A l'ouverture, on perçoit au nez un peu de bois qui va s'estomper après 30 min d'ouverture environ puis des notes de fruits rouges.
La bouche est dense, pleine mais avec des tannins déjà polis, une matière soyeuse et élégante, et un boisé présent mais nullement gênant...
En bouche, on retrouve des notes de fruits rouges et de cerises burlat notamment.
La longueur est bonne mais le vin n'est pas encore très complexe à ce stade.
Belle surprise, je m'attendais à un vin encore un peu fermé et viril, surtout dans un millésime comme 2011, mais c'est au final une bien belle surprise et un vin qui se boit déjà avec plaisir même s'il commence tout juste à ouvrir un œil…

Ludovic

Dégusté ici



Domaine Méo-Camuzet - Clos de Vougeot Grand Cru 2006
Robe rubis éclaircie.
Grand nez complexe sur la ronce, les épices douces et une note florale.
Superbe bouche très équilibrée où se mêlent des notes fruitées et épicées.
Tanin hyper fin et acidité d’école.
Très grand longueur.
Excellent !

Olivier

Un repas, mes amis ...

Domaine Méo-Camuzet, Clos Vougeot 2008
Une belle fraicheur, ça pinote bien sur les petits fruits rouges, griottes et groseilles.
Gaétan perçoit des épices alors que je reste sur un vin fruité.
La bouche est délicate tout en restant harmonieuse grâce à des tannins fins.
Gouleyant a un caractère un peu péjoratif quand on parle de grand cru, pourtant c'est bien le mot qui me vient à l'esprit.
Ca se boit facilement, l'acidité n'est pas envahissante et bien au contraire sert de colonne vertébrale pour porter le vin dans une finale agréable qui ne fatigue pas le palais.
Comme c'était un cadeau qu'elle avait fait à son père, la fille de Gérard aura le mot de la fin à propos de cette bouteille: "Alors elle est pas si mal ma 2008

Edit: Par rapport à mon CR d'origine, Gérard me signalait qu'il était globalement d'accord avec mes CR des vins de la soirée sauf sur cette bouteille.
Il pense que je suis un peu passé à coté car il l'a nettement plus apprécié que moi. Je précise que j'avais encore un peu de Coche dans un autre verre et j'avoue que mon attention était restée sur l'excellent Meursault village.

Domaine Méo-Camuzet - Hautes-Côtes de Nuits - Clos Saint-Philibert - 2012



La robe présente un or moyen bien brillant.
Le nez d'abord un comprimé (aucune aération avant service) s'ouvre généreusement à l'oxygénation dans le verre, sur des arômes très bourguignons : brioche beurrée et fruits blancs, avec une touche de fruits jaunes.
En bouche la chair dense et fruitée enrobe bien le palais, donnant une sensation de rondeur. L'élevage est bien perceptible par un grillé que l'on ne ressentait pas au nez, mais il se fond plutôt bien dans cette matière riche qui ne manque pas de fraîcheur. La finale est dynamique et pointue.

Un vin qui devrait encore s'améliorer lorsque le bois se sera complètement intégré.
Bien ++

Sa puissance lui permet de tenir (accord 3 / 5) sur un plat très difficile à associer à un vin : des uevos y patatas en salsa verde ! Les œufs, le persil et l'ail ne sont en effet pas de bons compagnons en général…

Jean-Loup

Bourgogne - AOC Gevrey-Chambertin - Méo-Camuzet Frère et Soeurs - «Gevrey-Chambertin 2011» - 13%
100% Pinot noir.



Bonjour à tous.

Bouteille, apportée par mes amis de vendredi soir, qui a été ouverte et juste épaulée 2 heures et servie aux alentours de 13°c (car laissée dehors le temps de s’ouvrir et il faisait plutôt frisquet).

Bouchon : Belle qualité, long et sans défaut. Il s’est néanmoins coupé en deux lors de l’ouverture. Il est à peine marqué sur le disque. Très léger dépôt dans la bouteille.

Œil : Le vin se présente sous une belle couleur rouge sang, assez soutenue et foncée. Elle présent des reflets rouges et légèrement bruns. Le disque commence très légèrement à brunir. Belles larmes assez épaisses.

Nez : Présent et expressif d’entrée. On y trouve de beaux fruits rouges, des fruits noirs, un côté épicé et des notes florales. C’est assez complexe, assez puissant avec un léger commencement d’évolution.

Bouche : On trouve une très jolie matière, assez puissante, fruitée sans être dépourvue d’une certaine «élégance». On retrouve les fruits rouges, les fruits noirs, les épices, le côté floral le tout porté par des tanins fins. Le vin me paraît tout à fait équilibré. La finale est de bonne facture sur un léger côté «presque» sous-bois.

C’est la première fois que je buvais une bouteille de ce domaine qui m’avait été dépeint comme assez austère, voire rustre. Sur cette bouteille, cela ne m’a paru évident. Merci à Emilou et Harry pour l’apport.

Nathenri.

Nathenri écrit:
C’est la première fois que je buvais une bouteille de ce domaine qui m’avait été dépeint comme assez austère, voire rustre.

Méo-Camuzet ce n'est pas du tout austère à mon avis, bien au contraire, je qualifierais plutôt le style de sexy, mais sans jamais tomber jusque dans le putassier.
Et en plus je goûte souvent des vins bien loin de leur apogée.

D'autant qu'il s'agit ici du négoce.

Méo-Camuzet Frère et Sœurs - Bourgogne générique rouge 2015

Je connais malheureusement peu le domaine et sa gamme, mais si on juge un domaine à ses cuvées d'entrée de gamme alors c'est certainement un très grand domaine.

Nez: On trouve sur ce 2015 un très joli nez très typé avec une belle expressivité, une aromatique large avec des petits fruits rouges et noires et une trame avec une pointe d'austérité qui donne de la profondeur.

En bouche, on retrouve cette complexité avec à la fois de belles notes de fruits rouges et noires tenus par une belle acidité et une petite amertume qui donne au milieu de bouche une complexité rare pour un bourgogne générique. La finale est dans la continuité pour une longueur de bouche moyenne tout à fait plaisante.

Pas donné à 25€ pour un Bourgogne générique mais ça les vaut largement !

Tiré de : Lutèce, les petits des grands

Meo-Camuzet Frère et Soeurs - Marsannay 2012
Vin 10

Nez de sous-bois, léger réglisse, cranberries, cerise, terre, fumée.
La bouche est acidulée, froide au propre comme au figuré avec une tension un peu sévère au début, c’est un peu comprimé, il y a une certaine puissance retenue. En se réchauffant ça deviendra trop amer.

Domaine Méo Camuzet Vosne Romanée 1er Cru « Les Chaumes » 2011

Bu ici

ENZO DAVIOLO : Nez de griotte, fumé, épicé, avec pas mal d’élevage perceptible.
La bouche possède un superbe tactile avec des tannins imperceptibles et un joli jus. Malgré un joli fruit sous-jacent, cela manque un peu d’éclat en raison d’un élevage appuyé, c’est dommage. Encore jeune, la finale est fruitée et élevée, tout comme le fond de verre. Pas d’idée sur son avenir. Bien ++/Très Bien.

icna : Le nez est floral, un peu boisé.
En bouche c'est classe, soyeux, juteux et frais. Il y a de la cerise, un peu de bois, un trait de vert et de l'acidité qui fait saliver. C'est trop jeune mais assez jouissif.
Très Bien


bis : Nez de rose, d'épices, avec un peu d'élevage. La bouche est classe sur les fruits noirs. je sens encore les traces d'élevage avec des tanins un peu fermes. B++.

Méo-Camuzet, Vosne-Romanée 1er cru Aux Brulées 1999

Ouvert 3h avant le service

Le nez pinote joyeusement, l'ensemble est toujours sur les fruits, avec une délicieuse framboise qui s'affirmera à l'aération et de l'épice.

La bouche est d'un touché magnifique. C'est soyeux mais terriblement énergique, on a un jus dense qui a une amplitude énorme, le tout servi par un équilibre parfait avec un coté mentholé qui apporte de la fraicheur sur un grain velouté. C'est un pur pinot noble et racé. Ca vibre sur les papilles, ça roule dans la gorge, c'est beau, et ça se boit tout seul. Ce vin est toujours d'une jeunesse éclatante. La finale est magique, intense, avec des tannins fondus et d'une longueur rarement croisée jusque là.

Un pinot qui nous a fait monter au ciel, grande bouteille.

  Domaine Méo-Camuzet Nuits Saint Georges 1er Cru Aux Boudots 2009

Nez : Belle Intensité, sans défaut. Tous les beaux marqueurs de la côte de nuits sont là : la ronce, le pot pourri, les fruits noirs. Un brin de vernis aussi (effet millésime ?) mais ce n'est gênant.

Bouche : Très belle. Grande sapidité, très beau touché, réelle profondeur.
Finale : Longueur et légèrement acidulée.

Conclusion : Beaucoup de plaisir. Un 1er cru de haut vol ! Conforme à la renommée du domaine. Pas si fréquent de croiser un très beau pinot à une belle maturité, donc on ne boude pas son plaisir
Garde : Pas encore de tertiaire. A boire / A garder
Service : Epaulée 12h
Niveau 7 : 17,5/20 - 94/100 
Excellent vin : du caractère, de la complexité, de l'équilibre, avec du volume en plus.    

A signaler : accompagné par un superbe œuf meurette de l'ami Krabb, qui pourra s’inscrire aux prochains championnat du monde du Clos vougeot

accompagné par un superbe œuf meurette

Et cela a donné quoi ?

Jean-Loup

Pas vraiment une réussite l'accord... la meurette était faite au pinot et avait conservé une acidité qui a pu pénaliser le vin quand il était bu en parallèle.

Je partage l'analyse de Maxime sur ce vin. Excellent ! Meo (Domaine!) c'est quand même la classe sur les pinots...

Domaine Méo-Camuzet – Bourgogne Hautes-Côtes de Nuits – Clos Saint-Philibert – 2012



Bue lors d'une dégustation mémorable relatée ICI

L’or de la robe est soutenu mais translucide.
Très ouvert, le nez associe un beau fruité, mêlant fruits blancs et fruits jaunes, à des arômes d’élevage, sur la brioche et la vanille.
La bouche présente un équilibre harmonieux, au centre de gravité plutôt sur la droiture apportée par une grande acidité, mais avec également une certaine rondeur. La finale minérale est de bonne facture est dans la continuité d’une sapidité un rien austère.
Très Bien +(+)

Jean-Loup

Domaine Méo-Camuzet - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Clos St Philibert 2018

On retrouve au nez plusieurs notes de fruits jaunes associées à des touches florales. La bouche présente un jus léger évoluant sur des notes fruitées de pêche blanche et des touches subtiles d’agrumes (citron jaune) et de miel. Ce vin est bien équilibré avec notamment une acidité assez faible mais manque de relief pour le rendre vraiment intéressant. A privilégier en apéritif.


Méo-Camuzet Frère et sœurs (négoce) - Fixin 2018

Le nez est fermé avec assez peu de fruit. En bouche, on retrouve malheureusement très peu de fruit mais des tannins serrés avec une finale asséchante. L’élevage est beaucoup trop dominant à moins que l’extraction ne fut trop importante. Peu de plaisir en l’état.


Domaine Méo-Camuzet – Vosne-Romanée 1er cru Les Chaumes 2018

Nez d’une belle intensité qui dévoile des épices nobles, de la vanille, du poivre noir, du cuir et une pointe de graphite. Une palette de petits fruits noirs est également en arrière plan. On pourrait rester de longues minutes pour bien appréhender et suivre l’évolution de la complexité de ce nez. La bouche fait apparaître une concentration significative avec des notes de fruits noirs bien mûrs, un petit côté fumé et une trame tannique aux tannins soyeux. L’équilibre de ce cru est de très bon niveau rendant le vin gourmand et juteux. Le touché de bouche est classe et très représentatif du style Méo-Camuzet. On enchaîne les gorgées de ce nectar avec une facilité déconcertante.


Domaine Méo-Camuzet – Clos de Vougeot Près le Cellier 2018
Un nez un peu moins intense que sur le précédent vin, néanmoins on retrouve des fruits noirs, de la vanille et un côté poudré très agréable. L’élevage est bien maîtrisé. La bouche est en accord avec le nez, on retrouve des fruits noirs (cerise, prune) associés à des notes végétales. L’équilibre est déjà en place avec une matière riche mais le vin se livre moins que les Chaumes. La finale est longue et sapide. Le potentiel de ce vin dans 5 à 10 ans devrait être intéressant.


A noter que le domaine n’avait pas encore les étiquettes 2018 ce qui explique le millésime noté à la main sur les bouteilles. Rudy Kurniawan n’est pas de retour…

Méo Camuzet Frère et Soeurs - Fixin 2016

Sans surprise, le vin est encore sous l'emprise de son élevage.
La matière est très belle, sphérique et charnue, on reconnait la patte du vigneron, mais le fruit est encore presque absent, dominé par les notes vanillées.

Une bouteille qui promet d'être superbe dans quelques années.

Domaine Méo Camuzet Vosne Romanée 2014

Bouteille ouverte au réveillon et bue sur un rôti de veau aux girolles (ça change de la dinde...)

J'ai ouvert la bouteille à 18h hier, avec une certaine appréhension initiale car durant la première heure après ouverture et épaulage on a un vin fermé, avec un nez réduit sur le grillé/fumé, en bouche on sent un élevage marqué avec des notes de vanille et une acidité trop marquée, même pour 14. Je me résouts donc à le carafer vers 19h, et le vin est dégusté vers 21H30. Heureusement, cette opération l'améliore nettement, avec cette fois ci un beau nez profond de pinot bien élevé, cerise, épices, poivre, un peu d'élevage encore. La bouche est également bien mieux avec une belle matière enveloppante, l'aromatique est celle présente au nez, l'acidité s'est amoindrie, seule la finale reste assez courte. Un vin qui ne transcende pas son appellation ou son millésime (j'aime beaucoup 14 ), pas éblouissant mais de bonne facture. Après consultation des prix cavistes sur le net (j'ai vu 100 euros...) le rapport qualité prix n'y est pas. Bien + seul / Très bien pour l'accord avec le rôti

Entretien
Jean-Nicolas Méo a repris en 1989 un domaine alors confidentiel pour en faire une « star » de la Côte de Nuits, une « marque » connue internationalement : Méo-Camuzet. Rencontre autour de « l’héritage » d’Henri Jayer, de la notion de gourmandise dans les vins, du "bio", d'un laisser-aller chez certains en Bourgogne, ou encore du sujet sensible des droits de succession.

www.bourgogneaujourd...