bonjour,
je découvre cet interessant forum et j'en profite pour vous poser quelques questions:
que vaut 2002 en côte de beaune (inférieure à  la côte de nuits semble-t-il...) et faut-il privilégier les blancs ou les rouges ?

quelqu'un a-t-il eu l'occasion de goûter les 2002 du domaine lescure ?
Alors que faut-il en penser, quels sont les réussites du domaine ?

Je vous remercie de vos précieux conseils.

Je crois que le domaine Lescure proposait une dégustation sur ce forum.
Catherine je crois était l'auteur de ce message. Elle pourra sans doute donner des infrmations utiles et des réponses à  vos questions.
Je crois que beaucoup de vignerons sont très contents des vendanges 2002 en blanc en côte de Beaune. Certains s'attendent à  un grand millésime dans cette couleur, à  Meursault notamment.

Je crois que le millesime 2002 est le plus abouti du domaine lescure depuis 1996, date de sa reorganisation. Quant a la difference cote de beaune, cote de nuits, les journalistes semblent dire comme d'habitude que la cote de nuits est meilleure.
Mais 2002 est une année de vigneron, ce n'est pas un mill facile. Pour nous, les volnay n'ont jamais ete aussi concentrés, les Pommards aussi puissants et ronds a la fois. Il existera toujours une difference d'altitude et de sous sol entre les 2 cotes, mais je ne pense pas que cette année les 2002 en cote de beaune soit inferieurs aux vins de la cote de nuits.
Je vous invite donc a venir deguster les vins par vous même.

Il est certain que les internautes penseront que je prêche pour ma chapelle, tant pis cela se présente de cette manière et nous verrons sur la durée.

Catherine,

Analyse fort pertinente de la charmante directrice commerciale du domaine Lescure qui omet de signifier toutefois que les dates de vendanges étaient prépondérantes. Certains ont confondus degré alcoolique et maturité phénolique et il y a des cuvées qui gardent une acidité constitutive gênante. On sait par expérience que c'est un paramètre qui perdure et je suis inquiet pour ceux qui ont cuvé longtemps sur des raisins récoltés à  13° , imparfaitement mûrs et aux peaux très épaisses. Je suis égalemnt gêné par l'utilisation abusive des enzymes d'extraction et des levures exogènes dans ce millésime "riche" constitutivement et qu'il fallait appréhender avec douceur et naturel.

Mais pour ce qui est de l'évaluation des niveaux qualitatifs des deux côtes je partage grandement votre point de vue et je souligne que les blancs souffrent des mêmes conclusions : ceux récoltés dès le 17 Septembre ont pour la plupart des trames vives qui en feront malgré tout de bon vin , mais les grands ont été récoltés à  partir du 22.

Il fallait être patient en 2002.

Patrick,
merci pour ces précisions intéressantes. Cependant, ne crois pas que les internautes passent leur temps à  interpréter: c'est beaucoup plus simple que cela, des questions sont posées, les réponses sont les bienvenues.