Domaine Philippe Charlopin Gevrey-Chambertin Cuvée Vieilles Vignes 1999

Café, rose, encore un petit peu de fruit. Bouche avec du fruit, du velouté et des arômes tertiaires. Je n'avais pas trop d'attente et ai été très agréablement surpris! Bien ++

Philippe Charlopin – Corton Charlemagne – 2007

Robe d’un bel or jaune brillant.
Le nez intense présente d’abord des arômes grillés qui s’effacent au profit de fruits blancs (poire) et de notes vanillées, l’ensemble étant d’une grande élégance.
La bouche est grasse à souhait, l’élevage encore bien sensible, mais une bonne acidité lui confère suffisamment d’élégance et la propulse jusqu’à une finale persistante et sapide.
L’accord s’est révélé superbe sur un sabayon de langoustines et de Saint-Jacques au Sauternes (ce dernier n’étant quasiment pas perceptible).
Très Bien +(+)

Jean-Loup

Bonsoir à tous,
D'après mon caviste, le domaine Charlopin va augmenter ses tarifs de 15 à 20% sur les 2015.
Autant je compte toujours acheter sa cuvée "prestige" , qui, pour ma part est excellente, autant je me tate pour le reste de la gamme. ..
J'adore ses chambolle -Musigny mais est ce que les 15-20%d'augmentation justifient-ils?

Si seulement il était le seul...

Domaine Philippe Charlopin, Marsannay en Montchenevoy, 2005

Nez encore très boisé malgré les presque 13 ans et en plus dans un registre sucré coco/vanille. Heureusement les fruits rouges font leur apparition assez rapidement mais reste en arrière plan. La bouche, souple, fait dans le simple mais efficace. Finale correcte.

Un vin dans la séduction mais qui ne m'emballe pas plus que ça. Dans ce style ça reste bien fait, on ne vire pas dans l'excès.

Marc

Domaine Philippe Charlopin, Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes 2015

Robe violine.
Nez de framboise enrobée d'un boisé présent mais agréable.
Bouche framboise-groseille, boisée mais équilibrée. Même si c'est jeune, c'est un peu monolithique, celà manque de complexité.
Ce vin me rappelle ces délicieux Australiens de Mornington Peninsula, séduisants mais pas toujours très complexes.
Le temps nous dira comment il évolue.

Jerkke.

Domaine Philippe Charlopin - Clos Saint-Denis G.C. 2003

A l'ouverture le bouchon fait craindre le pire. Le nez immédiat rassure, plein de promesses.
Le vin est servi à l'aveugle trois heures après ouverture et prélèvement du patron
Pas de carafe.
Le beau rouge intense brunissant oriente les aveugles plus au sud.
Confirmation de cette orientation par le nez qui envoie du lourd, fruits noirs et rouges très mûrs, pruneau, épices, puis sous-bois, tabac, café grillé. L'alcool est présent.
La première gorgée vous caresse le palais avec une certaine rudesse, mais le fruit résiste et on perçoit que l'élevage aussi.
Du volume, de la mâche, des tannins bien présents mais civilisés, une longueur étonnante vers une finale asséchante.
On est loin des standards d'un pinot bourguignon et personne n'a trouvé le cépage.
Le vin a divisé la tablée, en déclin et trop "chaud" pour les uns, chaleureux mais sans excès pour les autres.
Pour ce que je connais des vins de Charlopin et de ce millésime, j'ai plutôt été agréablement surpris.
24h après le reste n'avait pas bougé et la prise de guerre a été appréciée.

Gérard

Domaine Philippe Charlopin, Mazis-Chambertin 2016

Belle couleur violacée tirant vers le sombre.
Le nez de frangipane mélé aux framboises et le graphite est génial. C'est puissant & séducteur mais pas pute.
La texture est splendide, huileuse et dense mais fluide. C'est long, long, looong et prend toute la bouche sans écraser. Il y a une tension et structure acide précise, des tannins présents mais parfaitements enrobés. On y perçoit des notes de graphite comme on peut l'avoir dans certains bordeaux Pauillacais par exemple et il y a un côté juteux et croquant. Les arômes évoluent et démontrent déjà une belle complexité malgré son jeune âge.
Le boisé, souvent questionné chez ce producteur ne se goûte pas (même s'il y a ce côté "patissier" qu'on peut trouver dans des blancs bourguignons) car mélangé aux autres arômes, en appui de ceux-ci. Enfin, la fraicheur est phénoménale et identique à un Gevrey-Chambertin 1er Cru 2016 du même producteur bu après une Landonne de Guigal et qui s'est révélée géniale car n'est pas apparu faible après ce monstre de musclegrâce à cela.
Un verre en appelle un autre même si la densité de matière appelle à la dégustation lente.

Génial, grand, vous le qualifiez comme vous voulez. Mais assûrément mon meilleur Bourgogne depuis un bon boût de temps, certainement à cet âge précoce.

Jeremy

Bu ICI

Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes 2005

La robe est grenat très sombre, à peine évoluée.

Le nez est foisonnant, sur la cerise confite, le bois précieux, le pain grillé, les épices...

La bouche est ronde, très ample, délivrant une matière dense et veloutée, évoquant un coulis pulpeux de cerise. C'est assez impressionnant dans son genre, tout en restant plutôt frais et équilibré. On ne s'en lasse pas au bout de plusieurs gorgées.

La finale est intense, bien mûre, avec un retour du bois précieux et de la cerise confite, avec une persistance sur les épices et le pain grillé.

D'une jeunesse insolente pour un "simple" village...

Domaine Philippe Charlopin Morey Saint Denis 2012

Bouteille simplement débouchée 6 heures avant le repas, sans épaulage ni carafage.
Bu ce midi en accompagnement d'un chapon fermier de premier ordre farci au Cantal entouré de marrons et d'un gratin de pommes de terre.
Bouchon long de belle qualité, sans défaut et juste imbibé sur le disque.
Belle robe lumineuse, d'une intensité typique d'un beau pinot.
Le nez est très présent de suite sur les fruits rouges et on reste de longues minutes au dessus du verre. Pas de trace de bois.
La bouche est à l'unisson du nez. Les tannins sont parfaitement fondus, sans accroche. Pas de sensation boisée. Elle est d'une douceur assez envoûtante et caresse le palais.
Excellent compagnon du chapon. Les convives ont passé un joli moment.

Domaine Philippe Charlopin - Pernand-Vergelesses Blanc 2017

Bouteille ouverte 4h puis ensuite carafée pour un peu lissé le cote boisé opulent du domaine.
Apres tout ce processus, je reste quand même un peu dubitatif. L'élevage reste très appuyé et confère au vin une note pâtissière vanillée qui écrase tout. De plus, je trouve au vin un déficit d'acidité qui me fait craindre qu'on ne pourra pas l'attendre bien longtemps...

Je suis un peu déçu, je pense que le domaine devrait recourir à des méthodes différentes avec cette appellation pour rendre le vin plus accessible en jeunesse car je ne suis pas certain d'avoir envie d'attendre 10 ans un Pernand Vergelesses.

Le souci c'est que même le Chablis goûte exactement comme ça...

Domaine Philippe Charlopin Bonnes Mares 2006
Bouquet sur les fruits des bois, un peu confiturés, avec des notes viandées et de noix de pécan grillées. C’est d’intensité limitée mais les senteurs balsamiques et épicées qui s’ajoutent au fruit et aux nuances plus végétales sont malgré tout assez expressives, tout comme le boisé, présent mais non dominateur.
L’attaque est fine et délicate et la bouche se prolonge sur des tanins fondants et une belle fraîcheur renforcée par une touche végétale. La matière est mûre, assez concentrée et bien élevée sans excès de bois. L’ensemble manque un peu d’élégance et de classe malgré sa finesse de texture et se termine assez longuement sur des tonalités de fruit confituré.

Pierre

Domaine Philippe Charlopin - Gevrey-Chambertin " Terres Blanches " 2015

Une bien jolie bouteille qui a été appréciée surtout pour sa complicité avec une pintade cuite à basse température.
Le vin se présente sous un beau jour, avec une belle harmonie entre le fruit, la matière, la note d'élevage et l'acidité.
Rien de bien plus intéressant à raconter, c'est un vin honnête et suffisamment racé et bichonné pour justifier de son pedigree et de son tarif, et probablement bu au bon moment, personne ne part lésé.

Néanmoins, on parle de vin, sur un Forum de spécialiste et là je me demande, il est où ce climat "Terres Blanches" ?
J'imagine qu'il y a une explication à mon échec, mais là, je viens de me briser les yeux sur les cartes disponibles sans localiser la parcelle.

chaccz écrivait : " (...) il est où ce climat " Terres Blanches" ? (...) "

(this combines several vineyards from the south side of Gevrey)

> westgarthwines.com/p...

> www.insideburgundy.c...

Domaine Charlopin - Puligny Montrachet 2017

Nouvelle bouteille du domaine car il faut bien les boire.
C'est beaucoup mieux que le Pernand Vergelesses chroniqué il y a quelques mois, le vin est beaucoup plus détendu, l'élevage est encore bien présent mais sans être écœurant. On est quand même TRES LOIN des boss de l'appellation (je repense à un village de Anne Claude Leflaive bu cet été, sur le même millésime qui avait été impressionnant de profondeur) mais ça se boit quand même plutôt bien sur un tartare de thon rouge aux condiments japonais, les marqueurs sont bien là, avec un minimum de finesse pour justifier l'AOC mais bon... on ne m'y reprendra plus.

J'avais acquis via un allocataire du domaine une douzaine de bouteille du millésime, autant je pense que les rouges ont un vrai intérêt pour leur côté rustique qui peut vraiment soutenir la cuisine festive et grasse, les blancs sont anecdotiques.

 

Chambolle Musigny domaine Charlopin-Parizot 2014 

Joli nez de fruits rouges avec une vanille dominante. La bouche est l’archétype du Chambolle, avec un très beau grain, c’est très fluide et racé. Dommage que ce bois vienne gâcher un si beau jus. Finale intense mais trop courte à mon goût.  

Bien

Domaine Philippe Charlopin, Chambolle-Musigny 2017

Belle surprise hier soir avec cette bouteille qui a procuré un plaisir immédiat. Le bouquet jaillit du verre et on a une bouche élégante, assez large, finement acidulée avec une légère touche fumée d'élevage.
Longueur correcte et c'est un peu dommage car on a là un très beau vin de l'appellation qui aurait pu transcender son pedigree avec un peu plus de persistence en bouche.

Bonjour, quatrième vin de la soirée, et la déception de la soirée !

Domaine Philippe Charlopin -  Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes 2012

Evolution forte, sur des notes tertiaires digne d'un vin de.... 25 ans ? Robe tuilée, nez sur le cuir et un fumé évolué et l'humus.
Bouche fluide, qui a du être si élégante et longue, mais dont il ne reste plus grand chose. Qu'il a du être bien, ce vin, il y a 5/7 ans...Décidement, les bourgognes 2012 du soir me font faux bond !

Domaine Philippe Charlopin -  Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes - 2001

Bouchon en très bon état, imbibé sur un tiers. Robe tuilée. Super nez automnal sur le sous-bois, le champignon et les fruits noirs compotés. C'est envoûtant. Toujours cet élevage caractéristique des vins du domaine mais qui offre une réelle gourmandise après un certain nombre d'années de cave et qui ne m'a jamais gâché une bouteille. Bouche fraîche, élancée, l'évolution du vin offrant un toucher velouté. L'acidité un peu poussée équilibre bien le jus qui peine cependant à s'étirer en longueur. Joli retour sur l'humus en finale et fond de verre sur le porto.
J'ai préféré ouvrir le vin au dernier moment car je l'ai déjà bu à plusieurs reprises en tentant de l'audouzer mais il s'était vite éteint. Bien m'en a pris car le fond de bouteille s'est effondré rapidement, tant en bouche que dans le verre dont le contenu a pris une teinte maronnasse.
Accord réussi avec un parmentier de canard.

Très bien

 

Thibaut