Jérôme,
Pendant que j'écris, j'ai devant les yeux un bout de cep de vigne "volé" au Montrachet et un caillou blanc de la romanée Conti ;o). Ce sont mes objets fétiches
).
J'ai pu jusqu'alors goûter 2 fois le chevalier, une fois le bâtard et 2 fois LE Montrachet (Merci Patrick !).
Pour moi ces crus symbolisent la quintessence du vin, des rêves devenus réalité, de la poésie liquide, des légendes à portée de verre ! Le nom "Montrachet" à lui seul me porte au 7 ème ciel ;o)
Ce que dit Jérôme est très juste. L'appellation ne signifie rien si le producteur ne se met pas à son service. Mais des gens bien plus compétents que moi ont déjà beaucoup écrit sur le sujet.
Mes deux meilleurs souvenirs : Chevalier Montrachet 1989 de Bouchard. Mon premier grand vin blanc de Bourgogne et un souvenir inoubliable. Un vin très gras, riche, arômes de noisettes et une longueur phénoménale.
Ensuite LE Montrachet 1999 de Jacques Prieur. Bu trop jeune, évidemment, mais quel équilibre, quelle densité et quelle classe ! Le genre de vin qui se "boit à genoux, tête découverte" - Alexandre Dumas !