curieux ... j'avais été positivement surpris par mes 5 terroirs, pourtant un simple village, 2004 ...
mais il est vrai que cela date quelque peu

Pareil j'avais beaucoup aimé mes 5 terroirs mais c'était il y a presque 4 ans...

Pareil que vous, il y a quelques années, sur un "mes 5 terroirs", mais là je vous confirme que c'était d'un vert intense.
Je n'irai pas aussi loin que Fred, parce que j'ai rencontré pire, mais c'est vrai que c'était... dur dur.

Pierre

Lavaux est un terroir assez froid il me semble. Sur une année comme 2004, ça n'a pas dû aider. En tout cas cela reste surprenant vu la réputation de Mortet.

Marc

Ayant bu les 5 terroirs et le champeaux 2004 (bu tout 2 il y a 2 ans), je confirme que le premier était bien (voir bien+ mais pas extraordinaire).
Par contre, le Champeaux 2004 a été ma première grosse déception chez Mortet (effectivement très marqué par un aspect végétal), aucun plaisir.

Les 2007 sont (pour moi) au top en ce moment chez Mortet (Gevrey VV, marsannay et fixin pour ce que j'ai bu).

Après, faut aimer le style Mortet (encore qu'à partir de 2007, on peut pas vraiment dire que les vins manquent particulièrement de finesse)

Adrien

Bu lors d'un repas ici :

Gevrey-chambertin 1er Cru Domaine Mortet « Lavaux Saint-Jacques » 1995
[size=x-small]A l'aveugle.[/size]
Joli nez plein de fruit, on dirait un panier, de musc avec une côté simple et libéré des vins nature.
La bouche est fraiche à la volatile haute, toujours ce joli fruit gourmand mais facile et sans profondeur et complexité. Bonne longueur finale pour ce vin encore jeune mais dont je n'ai aucune idée de la façon dont il vieillira. Un peu déçu à la vue de l’étiquette tant un 2000 nous avait ébloui. Bien ++/Très Bien.

Domaine Denis Mortet Fixin Champs Pennebaut 2008

Bouteille bue mercredi soir dernier au cours d'un apéritif.

Le vin est remonté de cave, ouvert et bu directement sans aération.
Couleur sombre avec des reflets noirs.Le bord du disque est nuancé de rose.
Premier nez puissant un peu grillé puis floral et doucement épicé avec l'aération.
La bouche est à la fois volumineuse avec un vin assez sphérique porté par un bel équilibre entre acidité élevée,des tanins bien enrobés,un boisé présent mais qui n'a rien d'ostentatoire et un fruit sur la framboise.
Des notes de réglisse aparaissent assez vite.
La température avoisinant les 30°C,le vin se réchauffe rapidement libérant les tanins.
Pour une première avec les vins de ce domaine,je me suis régalé.

Bonjour à tous,

Bu dans une série, mardi soir un Gevrey Chambertin 1er Cru Lavaux Saint-Jacques 2007, épaulé 2 heures =small%(étiquette connue pour moi).

 

Un très joli nez complexe et changeant tout d'abord sur une touche "d'embruns", les cerises (noire et griotte), la queue de cerise, la ronce avec une pointe animale (le jus de viande) puis des notes de graphite, de; café, de petits fruits rouges, d'épices...

En bouche l'attaque est gourmande mais tout de suite après cette "gourmandise" le vin devient tendu, droit, porté par une acidité haute (presque sévère mais perso j'aime) apportant énormément de fraicheur mais tout en conservant un coté suave malgré tout par l'enrobage de matière et son toucher de bouche soyeux. Une bouche donc qui derrière la gourmandise de l'attaque est élancée et très énergique (à l'image de certains chardo que j'affectionne) et qui amène le vin vers une très belle longueur où se mêlent les épices et les agrumes (un coté citron confit).

Une très belle bouteille donc, pleine de fraicheur et de tension, qui pourrait paraitre à certains un peu "rigide" justement par cette construction de bouche mais dont j'apprécie indéniablement le style : 17/20

=small%Crédit photo www.vin-en20.com/

[size=x-small] Bu lors du VDEWS 2013 [/size]

Domaine Denis Mortet (Gevrey Chambertin)
Nez de fruits noirs frais, de fumée, de cendres pour ce Gevrey Vieilles Vignes 2011.
Bouche à l'attaque d'une grande suavité, aux tanins soyeux et gras de très belle qualité et à l'acidité bien intégrée.
Finale sur un élevage très perceptible mais qui devrait se fondre sans souci au vu de la belle matière.
Le Gevrey 1er Cru Les Champeaux 2011 propose un nez bien mûr, sur les fruits rouges, le pamplemousse et un boisé luxueux.
La bouche offre un jus superbe, là encore aux tannins remarquablement soyeux.
Finale sur un fruit pur et un élevage large mais hyper qualitatif.
De beaux vins taillés pour la garde, à attendre impérativement pour que le boisé se fonde.

Domaine Denis Mortet, Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes 2007

Bouteille ouverte et épaulée 2 heures.

La robe est très intense, dense, mais lumineuse.
Beau nez, plein de richesse et de puissance, qui pinote puis évolue à l'aération sur des notes de fruits noires compotées avec une pointe animale presque cuirée.
Le jus est à l'image du nez : puissant, du volume, mais sans austérité avec un joli équilibre (une belle tension contrebalance parfaitement cette puissance), et une longueur tout à fait honorable.
Ce n'est pas un vin que j'ai trouvé particulièrement gourmand, mais il reste d'une grande élégance et sans aucune austérité.

Un remarquable village !

Bonjour à tous,

bu hier soir sur un onglet de boeuf basse température un Gevrey Chambertin 2007 du Domaine Denis Mortet, ouvert 2 heures avant.

Un expérience assez proche de mes bouteille précédente : un nez très précis, expressif et complexe sur de superbes notes de jus de cerises mures(+++) un bouquet d'épices, l'écorce d'orange et le jus d'orange, la mine de crayon, la mûre à l'air, le tout accompagné par des notes d'embruns...

En bouche vin est moyennement large en attaque mais dense, concentré, très pur, sur le fruit donnant un sentiment de précision puis déroule une trame très fraiche, déliée bien que "solide" (un coté structuré...) avec comme support la mine de crayon (élevage ?) et un trait de "vert" (qui m'évoque souvent quand il est beau, comme là, la queue de cerise...) qui donne de la tension au vin avec en accompagnement une acidité bien intégrée dans une belle matière mure qui s'étire vers la finale sur les épices et l'orange du nez. C'est pas contre pas très long.

Comme lors de mes précédent expérience c'est pur, très précis, gourmand bien que tendu, masculin par la concentration et la solidité mais féminin par la fraicheur et la facilité. Par rapport à mes précédentes expériences, je trouve les tanins un peu moins intégré dans le dernier tiers de la bouche où ils se font un peu remarqués et "raccourcissent" la bouche...mais qu'est ce que c'est bon !!! 16,5/20

Gevrey Chambertin 2007 du Domaine Denis Mor

D. Mortet - Marsannay Longeroies 2010

Le nez est expressif, très joli avec un beau fruité, la cerise, les fruits noirs, un peu d'élevage mais complètement fondu et intégré aux épices. Ca fait bien mûr mais gardant cette classe nordiste un peu élancée.
La bouche regorge de fruits, c'est gouleyant, joyeux, peut être un peu simple mais tellement évident. Le toucher de bouche est magnifique, c'est soyeux, assez mûr et enrobé mais avec une tension donnant une belle structure.En plus du coté juteux il y a un coté tranchant qui donne du peps, j'adore. Le boisé n'apparait qu'en filigrane.
Au début, le vin étant un peu frais, la finale semble courte mais au réchauffement ça s'améliore et devient plus que correcte.

L'exemple typique du vin qui se boit sans soif. C'est très bon et je regrette d'être à la diète budgétaire car c'est ça qu'il me faut en cave par caisses!

Bonjour,

Dégustation d'un Gevrey Chambertin 1er Cru Lavaux Saint Jacques 2001 du domaine Denis Mortet
Ouvert 8h avant et laissé en cave
Servi à 16° dans des verres Riedel Vitis

Pour fêter notre anniversaire de rencontre avec ma femme, je suis parti à la recherche d'une jolie quille millésime 2001 sur une appellation qu'on aime beaucoup. Je voulais trouver un Clos de Tart, dont la récente dégustation sur ce millésime m'avait complètement bouleversé. Pas trouvé...j'ai donc opté pour ce Lavaux de Denis Mortet.
La robe est évoluée, disque légèrement tuilé. Allez...on plonge le nez dans le verre, et là c'est le Whaaaaww...Le nez est particulièrement intense, délivrant ses arômes envoutants de truffe, champignons, sous-bois. S'intensifiera et évoluera tout au long de la dégustation vers des notes de café, de tabac blonc. On passe à la bouche. Une pure merveille. J'en frissonne en l'écrivant... Une extraordinaire puissance parfaitement maîtrisée et équilibrée avec une superbe trame acide. Tanins d'un soyeux extrême. Mais le plus magique reste la finale. Ca tient...et ça tient...et ça tient...Impressionnant.
Très grand vin.

Rah ton commentaire me rappelle de grands souvenir Pablo. Les 2001 de Mortet ont tout simplement été les vins qui m'ont ouvert aux pinots....et effectivement le Lavaux, le clos vougeot sont restés dans ma mémoires comme des très grands vins...

Ce Lavaux 2001 de Mortet a Toulouse été très jolie.

Didier

Bonjour à tous,

bu dans une série jeudi soir un Clos Vougeot 2007 du Domaine Denis Mortet, mis en vidange 2H.

Un nez expressif et complexe, peut-être un peu plus comprimé et moins précis que lors de ma précédente expérience l'été dernier mais très gourmand sur la mûre, le thé noir, la graphite, le jus de cerise...un coté "noir" sur la café, une pointe animale...

En bouche l'attaque est pleine, mure, séveuse, avec une importante masse tannique mais très enrobée puis en accompagnement de cette très belle (presque imposante) matière une belle acidité intervient, soutient "discrètement" (elle est relativement haute mais bien intégrée) la bouche qui reste fraiche, concentrée et juteuse jusqu'à la longue finale où l'élevage se fait légèrement remarquer (via les tannins un peu plus grossier)... une bouche plus "masculine" que ma précédente expérience, un peu moins déliée mais quelle gourmandise pour un vin de 2007 !! 17/20

Bourgogne, Domaine Denis Mortet, Cuvée de Noble Souche 2011

robe assez soutenue, violine, bien entendu, tirant sur le vieux rose.
Le nez pinote bien sûr, sur une version nettement boisée, tirant sur des notes de pansement, type Urgo. Des fruits rouges aussi, des notes de suie. Pinot sou bois généreux, quoi ...
En bouche, le vin est savoureux, et effectivement si on est bluffé de trouver pareille sensation pour un simple Bourgogne générique, ça sent quand même un peu la surdimension, avec ce boisé qui est quand même très présent et devant lequel la matière s'efface un peu trop. Même la finale est écourtée et se cache derrière le fagot.
Très agréable avec les réserves avancées.

Domaine Denis Mortet - Gevrey-Chambertin "En champs" 2007

imageshack.com/a/img...

Epaulee 3 heures, degustee sur un filet de boeuf saignant.

Nez: Un peu ferme a l'ouverture, je decide toutefois une aeration en douceur tout comme sa montee en temperature, pas de carafage. La reglisse et des notes grillees se devoilent peu a peu avant de lever le voile sur une complexite, une profondeur, une finesse et une justesse a couper le souffle pour un village. Et avec ca un plaisir crescendo!

Bouche: A l'ouverture, les tannins sont bien integres mais le vin a besoin de commencer respirer en douceur, comme au nez, mais c'est superbe de finesse et magnifiquement equilibre, j'ai hate que les aromes se decoincent. Une pointe d'acidite en finale me laisse penser que cette bouteille en a encore sus le pied, et sa petite soeur restera encore quelques annees en cave. Peu a peu se reveillent dans un discret melange d'epices douces et d'herbes aromatiques, de thym, dans une jolie densite fruitee. Finale majestueuse sur les petits fruits rouges, un vin en harmonie du debut a la fin, en un mot: la partition se joue sans aucune fausse note, cest diaboliquement juste, et precis, il n'y a rien a redire sur ce vin charismatique. Superbe.

Domaine Denis Mortet - Gevrey-Chambertin "5 terroirs" 2005

Bu en semi aveugle face à un Esmonin 2005
Le nez n'est pas très expressif sur la cerise, les fruits noirs et les fruits rouges, ce n'est pas très puissant.
La bouche est, d'abord, assez ressemblant au Gevrey d'Esmonin, on a des fruits noirs, de la cerise noire, en un peu plus léger/aérien. La finale est soyeuse et longue. A l'aération le toucher de bouche ne fait que s'améliorer, c'est vraiment très agréable même si pas très complexe aromatiquement.

Le Mortet me séduit plus par son toucher de bouche mais ces deux vins sont clairement à attendre.

Gevrey Chambertin 2010 Denis Mortet

Le nez est suave. Il est une valse assez intense de cerise et de fraise juste mûres. On perçoit une pointe masculine qui donne de l’ampleur dans le registre.
La bouche est gourmande et reprend davantage la Fragaria. La matière est présente et concise. Nous sommes presque dans une demi-mâche, entre un jeune Chambolle village d’Amiot Servelle et un jeune Gevrey village d’Harmand Geoffroy (désolé pour ceux qui ne connaissent pas les domaines, il vous reste à les goûter ). Le temps sur les papilles est modéré. Il est prolongé par une amertume un peu stricte qui resserre la fin du palais et termine le vin sur une note moins avenante que l’ensemble proposé jusqu’alors. Cela n’en demeure pas moins bon. B- pour l’attaque et le corps, AB+ pour son terme.

Sans préjuger d’un style puisque je n’ai que peu dégusté le domaine, j’avais goûté le 2011 l’année dernière et avait trouvé cette même conclusion.

Domaine Denis Mortet Gevrey-Chambertin Combe-du-Dessus 2001

Encore un tres beau 2001 de Denis Mortet, nez complexe et expressif avec des notes de griottes, de cuir, de tabac et d’épices.

La bouche est élégante, avec du volume et un superbe équilibre. Que du plaisir! délicieux.

Cette bouteille est à maturité.

Didier

Bu Ici

Domaine Denis Mortet - Chambolle Musigny 1 er cru "Aux beaux bruns" 2011

Simon : Un nez intense sur le bonbon au lait, la crème de cassis. Un élevage encore bien présent mais un très bel élevage.
La bouche est pleine, dense, avec une belle longueur et un bel équilibre amers / acides.
D'accord avec Cédric, c'est totalement maîtrisé. Un beau vin maintenant, un grand vin dans quelques années.

Nico : Nez intense, bien défini sur le jus de cerise, la crème de cassis, le poivron très mur, le tout marqué par un élevage affirmé (café, toréfaction).
En bouche c'est dense, mûr, avec un beau travail de tannins qui restent très fin...la trame est très "structuré", "sérieux" , mais derrière il y a un beau jus (la cerise) avec une pointe de végétal "noble" (ce côté queue de cerise que j'évoque souvent) et malgré ce sentiment de "travail" le vin reste délié, avenant... Superbe mélange de "modernité" avec ce coté élevé et de jus car il y a du "vin" dans ce...vin winking smiley Rien à dire les vins de D. Mortet restent pour moi un véritable tour de force, j'adore.

JB : Nez bien jeune, petit suisse/café, et pinotant.
Belle bouche veloutée aux tanins bien travaillés, apparemment on est d'un style de pinot assez extrait.
L'aromatique gâche mon plaisir (je ne bois pas assez de beaux bourgognes jeunes pour m'y faire) mais c'est un vin qui a l'avenir devant lui.

Cédric : Un nez intense sur la crème de cassis, les épices, l'écorce d'orange... élevage présent aux notes caramélisées.
La bouche est pleine, dense... Fruits présents sur les petites baies noires. Notes torréfiées.
C'est puissant, maîtrisé. Beau volume, élevage noble. En devenir...
Très Bien

Florian : Le suivant possède une robe foncée. Au nez, c'est boisé, vanillé, avec une jolie salade de fruits noirs. En bouche, l'attaque est vive, sur la cerise, le café. C'est frais, gras, élégant, surl la crème de cassis. L'ensemble est velouté et opulent. Une vraie bombe, avec des tanins déjà très fins, un élevage présent mais noble, et une matière de haut niveau, et travaillé de main de maître. C'est effectivement encore très jeune, mais diablement rond et gourmand. J'adore cet Excellent à Exceptionnel vin (17,5 / 20), qu'est ce Chambolle Musigny 1er Cru Aux beaux Bruns 2011 de Denis Mortet.

Bonsoir,

Bue au restaurant.
Belle robe brillante légèrement pourpre sans traces marquées d'évolution. Nez superbe avec des notes de sous bois, de champignons, une pointe de cerise, des épices orientales. La bouche est riche, veloutée, d'un grand équilibre entre puissance contenue et finesse, l'élevage est parfaitement intégré. Finale très longue.

Un grand vin qui pourtant suit une superbe Chapelle de Jaboulet 1991.

Encore un grand 2001 bourguignon. Ce millésime se goute excellemment en ce moment.

Salutations

Christophe

D Mortet 2010 Gevrey Chambertin
Le nez est sur les fruits rouges, c'est élégant, harmonieux avec un joli élevage.
La bouche est soyeuse sur les fruits rouges, de la cerise et un peu d'élevage. C'est fin, frais et élégant, seule la finale ressert un peu avec une petite touche asséchante que j'attribue à l'élevage pas complètement intégré. Ca se boit vraiment très bien.
Très Bien

Ouverte il y a une semaine, pour fêter ... rien se particulier ce Denis Mortet - Gevrey Chambertin 1996.

Bouchon nickel, souple imbibé sur 2/3 mm.
Robe d'un vin très jeune, pas une once de brique, même sur le disque.
Nez vraiment superbe, dès l'ouverture, intensément fruité sur la fraise écrasée, et un léger réglisse.
La bouche, que dire, le bouche ! Un touché extrêmement soyeux, le fraise écrasée puis une intense cerise se succèdent, avec un élevage luxueux encore un poil perceptible, qui ajoute à la complexité de l'ensemble. Ces tanins très fins accompagnent la bouche fruitée d'un caresse tout en longueur sur une belle fraîcheur... et ça se relance !
Plaisir extrême sur ce vin d'une jeunesse incroyable ! Je n'en avais qu'une et c'est maintenant trop cher... mais celle-là fut vraiment superbe

Yann

Bonsoir à tous,

Domaine Denis Mortet Marsannay Les Longeroies 2012,

Le bouchon est parfait, d'une excellente qualité.

La robe est rouge violacée, translucide et brillante.

Le nez est fin, délicat et d'une grande fraicheur. Il nous offre une belle palette aromatique d'où surgissent des arômes de fruits, cerises, mûres ainsi que des notes mentholées.
La bouche est fraiche, délicate, les tannins sont fins et sages. C'est fruité et très digeste.

Bien que très jeune, ce vin est déjà très bon et il donne le la sur ce millésime qui a l'air très réussi !

Cordialement,

Julien

Bonjour,

récemment dégusté un Gevrey-Chambertin "En derée" VV de chez Denis Mortet du millésime 2002.

Bouteille épaulée une trentaine de minutes avant d'être bue. A l'ouverture le cuir et les épices typiques de Gevrey jaillissent de la bouteille, complétés dans le verre par des touches d'anis et de cerise. Robe carmin encore bien soutenu.

En bouche c'est profond, dense mais sans lourdeur, quelques touches chocolatées font progressivement leur apparition. Sur la durée du repas le vin s'épanouit et s'étoffe, gagnant en densité. Très bel équilibre des parfums qui se répondent et se complètent tout en restant bien distincts. Les tannins sont très joliment fondus, la longueur est respectable.

Du magnifique ouvrage, un très grand moment de plaisir.

TRES BIEN ++

Xavier

Bonjour,

après le 2002 précédemment évoqué, bu hier soir un Gevrey-Chambertin "En derée" VV de chez Denis Mortet du millésime 2003.

Bouteille épaulée une trentaine de minutes avant d'être bue. Premier nez très similaire au 2002, sur le cuir et les épices, ces dernières encore plus marquées que sur le 2002 et complétées d'un fond de clou de girofle discret et de lard fumé un peu plus présent de fort bon aloi ; le nez me semble plus profond et prometteur que le 2002, ce qui pourrait paraître a priori contre-intuitif. Robe carmin là aussi encore bien soutenu.

En bouche c'est tout simplement magnifique, bien au-dessus du 2002 (là aussi c'est une surprise). C'est très profond, très complexe mais tout en légèreté et d'une buvabilité (pardon pour ce néologisme mais je ne trouve pas de meilleur terme !) tout simplement indécente.
Cuir, poivre, clou de girofle, mûre, fraise, violette, tabac, lard fumé, café se répondent dans un tourbillon d'arômes littéralement envoûtant et dont on ne se lasse pas, ni sur le fond ni sur la forme : le vin reste incroyablement gourmand et facile à boire. Un vin qui comme le 2002 développe ses arômes au fil du repas et prend de plus en plus de volume, sans pour autant en devenir lourd ou écrasant. L'équilibre est parfait et la finale qui se répand pendant plus de 30 secondes appelle impérativement à reprendre une gorgée.

De loin le meilleur bourgogne que j'ai bu depuis plusieurs mois, un très grand moment d'émotion et de plaisir.

EXCELLENT +

Xavier

Labour à cheval dans les Champeaux du Domaine

Domaine Denis Mortet - Fixin 2005



Robe d'intensité moyenne aux reflets rubis. Fruits rouges, ronce, notes florales, soulignées par un léger boisé composent une aromatique des plus agréables. A noter qu'après plus de 36h d'ouverture, le vin reste parfaitement stable, sans aucune trace d'oxydation, avec simplement la disparition des notes boisées. La bouche est d'une grande distinction, fine, élégante, souple, soyeuse, avec une petite touche réglissée, ça glisse tout seul et se boit sans soif avec beaucoup de plaisir. Seule la longueur, moyenne, nous rappelle la relative modestie du lieu de naissance de cette très belle bouteille. Très bien ++

Luc