Je ne sais comment ce célèbre négociant de Nuits, ancien pâtissier à Vesoul (70), est perçu sur LPDV mais il faut reconnaître qu'il a un sacré coup de patte pour produire des vins intéressants dans les appellations "village". Ses grands crus ne doivent pas démériter non plus mais ils évoluent dans des sphères inaccessibles pour moi à tout point de vue.
Impressionné par un Chorey-les-Beaune 97 bu en juillet 2002 après une première expérience "perlante", j'ai goûté ce WE à un Nuits-Saint-Georges 99, chaudement recommandé par M. Bettane il y a quelque temps, présentant une robe rubis profond que l'on devine légèrement trouble sur les bords du disque. Si le boisé plutôt toasté est perceptible, il se marie élégamment avec le fruité intense d'un beau pinot ramassé à maturité. Un vin charnu et long avec une légère mâche finale. A attendre, bien sûr, mais c'est beau et déjà bon.
Olif
En P.S., copié-collé du CR du 4/7/02 sur DC concernant le Chorey-les-Beaune 97: une robe légèrement trouble, pas de bulles(!), un nez impressionnant, tout en fruit (framboise essentiellement), une concentration énorme, une finale interminable, bref, un Chorey les Beaune superbe, atteignant haut la main les sommets de l'appellation.
Tout n'est pas bon chez Dom. (Vosne Romanée 97) mais c'est souvent trés bon même en petite année et c'est parfois sublime (Charmes Chambertin 97) même s'il est de bon ton de le dénigrer.