En même temps, les promos de chateauonline...

J'ai le souvenir d'un puligny-Montrachet 1986 de chez JADOT qui était absolument délectable ! Etait-ce un bon millésime ?

Gox570, pour répondre à ta question Les Boucherottes est un des 5 Beaune 1er Cru de Jadot et derrière le Clos des Ursules (plus cher - les autres sont Theurons, Coucheraux et Chouacheux) c'est souvent un des plus réussis. Les Boucherottes a un bon voisinage avec de mémoire le Clos des Mouches au Nord.

Le 2005 est magnifique et donne un plaisr immense (à mon goût) avec une grande tension et de magnifiques fruits rouges. A € 21 c'est un rapport qualité/prix imbattable.

Je crois que les Beaune sont généralement plus réussis en année mûre (2005, 2003, 2002 récemment). Mais je t'invite à franchir le pas pour la science avec le 2004 et a nous faire part de tes impressions. Tu ne dois pas le payer plus de € 20-22.

PA

pierre alexandre ,

merci pour ta reponse je l'ai trouvé a 30€ (e 2004....
alors si tu as des adresses je suis preneur

Laurent, € 30 pour un Beaune 1er Cru dans une année moyenne c'est exaggéré, passes ton chemin. A Luxembourg (où j'habite) j'ai acheté le 2005 au prix que je t'indique et il est sans doute meilleur. J'ai également vu le 2001 en GD (Auchan) à € 20 ou moins mais je n'achète pas de Bourgogne en GD car je crains que la conservation n'ait pas toujours été optimale.

A € 30 il doit y avoir de meilleurs rapports qualité/prix chez ton caviste en villages de la côte de Nuit (Chambolle ou Gevrey) ou 1er Cru de la côte de Beaune (Savigny les Beaune de chez Patrick Bize par exemple).

Pour les cavistes je ne sais pas où tu habites mais il y a le guide des cavistes de la RVF ou Internet sans compter la recherche que tu peux faire dans les archives de LPV.

Bonne chance, le bourgogne c'est si bon...-D

Le 08 novembre 2008 à Tours : Savigny-Lès-Beaune « Les Narbantons » 2000 — Domaine Louis Jadot. 13/20

Nez fin, simple, marqué par l'élevage et l'alcool qui diffuse des senteurs de cerise, vanille, épices, grillé. Bouche et attaque fines où l'on retrouve les notes perçues au nez (pourquoi tant de bois ?), hésitantes dans un premier temps puis plus nettes avec l'oxygénation du vin. Celle-ci permettra de gommer une structure accrocheuse, voire rugueuse, et de faciliter le délié de la bouche, de gagner en fluidité et longueur. Au final, la bouche fine possède une trame longiligne, mais un peu flottante et manquant de tension, de verticalité, de nerf. Peu d'émotions ressenties pour ce vin dont le bois domine les débats et qui semble en définitive manquer d'âme.

Aujourd’hui c’était l’anniversaire de ma fille aînée, et on s’est goinfré d’escargots ! Youpi ! Pour accompagner ce chouette moment, un vin de l’année de naissance de ma fille : Fixin blanc 1996 de la maison Louis Jadot. Hop, hop !

Alors que les soubresauts hormonaux agitent depuis quelques temps déjà ma préado, ce Fixin blanc reste imperturbable depuis 12 ans ! Ses arômes complexes, où se décèle une pointe de menthol, sa fraîcheur et son gras ont tapissé à merveille mon palais, et glissé joyeusement dans mon gosier en compagnie des gastéropodes, du beurre fondu, de l’ail et du persil… olé !

Un grand merci à M. Jacques Lardière d’avoir aussi bien vinifié ce Fixin, et un coup de chapeau à M. Michel Moingeon de la cave Denis Perret à Beaune, qui m’avait prédit fin 99 que ce simple villages blanc serait à son apogée en 2008 : bravo pour cette prophétie avérée 9 ans plus tard !

Louis Jadot - Pernand Vergelesses Clos de la Croix de Pierre 2002

Je me retrouve complètement dans la description qu'en a fait Franck (rzac23) quelques messages plus haut avec le même plaisir. Aussi, je ne rajoute que quelques infos secondaires:
-prix 19€
- le vin s'est aussi bien présenté le soir que le midi. J'ai même trouvé le nez et la bouche un peu plus complexes le soir (notes de cuirs et de fruits noirs que je n'avais pas trouvées le midi). Le site de Jadot conseille 5 à 10 ans de garde suivant les millésimes, je pense que je vais oublier la 2e au fond de la cave pour voir...

Cordialement

Marc

Louis Jadot - Meursault blanc 1999:

Le vin exhale des notes d'encaustique délicates, de fumé de toasté avec une touche beurrée.
A l'agitation les traits empyreumatiques s'effacent au profit de fleurs blanches: effet garanti !!

J'aime bien l'aspect "traçant" de cette bouteille ainsi que sa bouche de cire et de miel, teintée de minéralité.
Un vin exotique fort plaisant.

CORTON « Pougets »1999. Grand cru. JADOT: en compagnie de Jean Jacques pour notre écoute comparative du mardi après midi avec ce coup-ci Les tableaux d'une exposition de Moussorgski.

Quand nous ouvrons 99 je me souviens en vins jeunes la fraîcheur et la pureté de fruit des 96 associées au volume et à la concentration des 90.

La robe reste jeune, brillante et transparente. Le nez très expressif sur les petites cerises noires mais aussi l'encens et le bois de sarment de vigne. La bouche a la tension des affleurements de la roche et tout le poids de la montagne de Corton. Le volume est moyen, le déroulement en bouche plutôt en finesse. Il y a dans un beau contraste tout en progressivité, comme en fondu enchaîné, le plaisir fruité qui laisse place à la rigueur du sol avec ses composantes minérales et salées. En bientôt dix années, la fermentation insensible aura fondu l'acidité et la présence tannique, le vin restant un jouvenceau qui devrait révéler une personnalité bien campée, classique et distinguée dans 5 à 8 années. Beau. 16-17/20 pot.

Nous avons retenu Brendel dans un enregistrement mono (55?) chez Vox.

Bonnes fêtes à tous,

Lionel.

Jadot Savigny lès beaune Clos des Guettes 2003

De douces saveurs de cerise noire exhalent de ce vin léger, une longueur moyenne mais un petit plaisir indéniable.

Ce midi, au restaurant:

-Morey blanc 2002 "En la Rue de Vergy" - Bruno Clair
-Meursault-Charmes 1999 - Jadot
-Chambolle "Les Véroilles" 2003 - Bruno Clair
-Chambertin-Clos de Bèze 2001 - Faiveley

Le Meursault-Charmes est superbe!
Le nez est envoûtant et correspond à nos souvenirs de ceux des grands Meursault déjà bus.
La bouche est ample et fraîche, savoureuse et longue. Elle est concentrée et elle nous offre une superbe finale, avec l'impression que les saveurs ont imprimé les papilles

Cordialement,
Thierry

Louis Jadot Morgon Roche Noire 2005

Enorme plaisir. Sorti de ma cave à 10°c, déjà au débouchage, le premier verre nous en met plein les narines. On respire du fruit. La robe est superbe. A température ambiante, le nez est magnifiquement expressif, la matière est là, le fruité nous en met plein la vue, équilibre impressionnant, tanins fondus...

Je ne vois vraiment pas ce qu'il peut gagner en vieillissant tellement le plaisir actuel est grand.

Bu ce week-end, lors d'une horizontale de 2004.

Griotte-Chambertin 2004 Louis Jadot

Robe vermillon assez colorée. Le nez est magique, étonnamment très ouvert (bref carafage) avec un très beau fruit (petits fruits rouges, cerises), des épices, de la réglisse, girofle, qui se poursuit sur des notes de torréfaction. Dès la première gorgée, on ressent ce toucher de bouche à la fois soyeux et serré d'un vin qui donne déjà beaucoup et promet encore plus. D'une élégance folle, très belle définition du terroir, et pour ne rien gâcher la finale est délicieusement longue. Un bourgogne dans toute sa classe ! noté 17/20

Cordialement,

Bonjour,

Des commentaires de dégustations sur le Beaune Theurons 2001 de la maison Louis Jadot?
Je pensais les servir bientot a un diner entre amis

Ivan

Puligny Montrachet 2001 - Louis Jadot

Carafé une demi-heure avant le service.

La robe jaune pâle a des reflets gris vert. Les larmes sont nombreuses et grasses, accrochent les parois du verre.
Le nez est splendide, beurré et végétal, très puissant.
En bouche, une structure, un gras et un magnifique boisé fondu entrainent le vin vers des sommets. C'est très classique et harmonieux.
Très vif avec beaucoup de répondant, l'acidité minérale n'a rien de maigrichon, c'est un escalier en pierre.
Cette minéralité de pierre chaude d'une grande ampleur, amplifiée par le végétal, produit une finale racée très tendue qui s'étire longtemps.

Je suis vraiment impressionné par cette bouteille splendide, qui gagne à être bue à 14 voir 15° selon moi, car sa race s'en trouve décuplée.
C'est tout ce que j'attends d'un Puligny, quelle maestria.
Et dire que ce n'est même pas un 1er cru et que du Batard Montrachet 2005 m'attend en cave.
Autant vous dire qu'il attendra un moment.

Dans tous les cas, me voila fan de la maison Louis Jadot, il faut que j'encave leur Puligny à grande échelle !

Bonjour Sandorin,

"qui gagne à être bue à 14 voir 15° selon moi, car sa race s'en trouve décuplée."

Je suis surpris par votre impression : généralemnent (en France) on boit un "grand vin "
de bourgogne à 10, on estime qu'a 12 c'est la temprérature idéal pour un" grand cru"; Mais à 15 pour un blanc jeune , je ne comprends pas.

Pouvez-vous expliquer ce choix qui me paraït plus que saugrenue.

Xavier

Bonjour Santorin et Xavier,

Je bois toujours à table.

Je sers mes grands blancs de Bourgogne autour de 12°C. J'aime suivre leur évolution jusqu'à 16°C : j'évalue leur tenue, voire leur complexité grandissante.

La vérification de la température du vin dans le verre réserve souvent des surprises...

Ce n'est pas une nouveauté pour moi que de carafer les Puligny autour de 12° 13° (sortie de la bouteille de la cave vers 11° ouverte et laissée 1 bonne heure dehors) et de les laisser se réchauffer 1/2 heure en carafe.
Et c'est souvent en deuxième moitié de repas que je me délecte le plus sans être le seul à avoir ces sensations (fortes) autour de la table.
Je trouve que les viandes blanches accompagnent généralement bien ce vin pour vous situer le cadre.

En fait ces 15° sont une estimation car je n'ai pas d'appareil de mesure approprié. J'imagine (peut-être à tord c'est possible) qu'on ne doit pas en être loin.
Saugrenu ? Mais c'est mon goût, assumé à 100%! et sur des Puligny denses et structurés, qui sont plus sur le végétal que sur le fruit,
ils gagnent selon moi à se réchauffer.
Il y a des variantes et tous les grands blancs de Bourgogne n'ont pas droit au même traitement, car je profite souvent des Meursaults (servis avec du poisson cette fois) a des températures plus fraîches.
De même, certains Puligny plus "légers", exemple récent Clerc 1er cru les Folatières 2001, ne gagnent pas au réchauffement.

Mais dans mon expérience personnelle, les Puligny les plus à mon goût (côté végétal très marqué vous l'aurez compris) ne font pas ressortir l'alcool au nez ni en bouche lorsqu'ils se réchauffent. Au contraire, cela permet au nez de se démultiplier et d'accentuer encore leur structure et leur complexité sans parler de la minéralité (le côté pierre chaude évoqué dans mon CR).

Je ne sais pas si c'est un crime de lèse majesté et peu m'importe, mais je prends beaucoup de plaisir comme ça (et en fais prendre) depuis longtemps et pour longtemps.
Mais je n'entends pas faire école autour de ce rite qui ne reflète que mon goût et mon expérience personnelle bien entendu, tellement variable en fonction des individus.

Ne le prenez donc pas pour une généralité car je n'ai pas le bonheur à ce jour de connaître tous les trésors que recelle le village de Puligny et tous ses premiers crus.
Cependant, pour vous situer les vins sur lesquels je trouve mon compte dans leur réchauffement, ce Puligny Montrachet Jadot en est une parfaite illustration.
Quant à sa jeunesse, avec ses 8 ans au compteur dans un millésime pas transcendant, n'oublions pas qu'il s'agit d'un générique.
Attendre 20 ans ce genre de bouteille est chose possible et je ne m'en priverai pas, mais suivre son évolution me semble plus que salutaire. C'est ce que je signale en disant qu'il faut que j'encave, il ne s'agit pas d'en acheter une caisse et de les boire à réception !

Bref cette bouteille me semble avoir atteint une forme de maturité plus que délectable aujourd'hui... Et permettre une garde de 4 ou 5 ans encore au moins.
Ayant donné mon avis, j'attends assez impatiemment les votres sur l'évolution de cette très belle bouteille.

Santorin,

Je ne vous suis pas sur la distinction des finages.

Mon expérience est simple : plus le vin est grand, plus il supporte cette montée en température.

J'ai bu un extraordinaire Meursault Charmes Bouzereau 1959 qui dévoila toute sa complexité autour de 15/16°C.

Intéressant. Quand je l'avais bu chez à la propriété, il est enorme (meme un peu atypique avec des notes de fruits noirs) mais un peu fermé. J'en ai six dans ma cave et je crois que je vais en ouvrir une suite à votre message. Si je me souviens correctement, Roche Noire est un parcelle en bas de la Cote du Py à l'est (Javernière est une parcelle également en bas de la Cote du Py mais au sud / sud-est. Il faut absoluement mettre en places des climats et un classement dans les crus du Beaujolais comme en Bourgogne ... avec des premiers crus et des villages, puis une vrai délimitation des climats.
Pour les premiers crus à Moulin à Vent : Carquelin, le Clos du Moulin à Vent, Rochegres, La Roche, A Morgon : La Cote du Py; à Fleurie: La Madonne, La Roilette, Les Moriers, etc.
Lulu

Charles,

Précisions: j'ai mal choisi mon terme concernant le côté plus "fin" du folatières exprimé ci-dessus, il est en fait plus discret, moins puissant et expressif que le Jadot (bien que ce soit un premier cru).
Je suis persuadé comme vous que plus le vin est grand plus il supporte cette montée en température (j'ai pu le constater sur un Chevalier 90 dernièrement), il faut qu'il ait du "coffre" pour ça. On dit généralement d'un grand vin qu'il est "fin"... ce qui n'a rien à voir avec la dilution ou la légèreté !

Et Meursault peut bel et bien être aussi grand que Puligny j'ai aussi pu le constater (sur un "casse-têtes"). Quel dommage que ce ne soit pas (encore) sur des bouteilles comme celle dont vous parlez. Le plus ancien Meursault que j'aie en cave date de 1990.

Pour m'aider dans cette quête consistant à découvrir les climats de Meursault et de Puligny qui correspondraient à ma préférence, pourriez vous m'orienter vers les climats/1er crus présentant le plus de minéralité et de végétal ? Idéalement chez Jadot qui est l'objet du post et dont j'affectionne le style.

Santorin,

Allons au-delà de termes qui pourraient enflammer ce forum...

J'ai eu la chance de déguster deux fois une partie importante de la gamme avec Jacques Lardière.

Si je vous ai bien compris, je vous recommanderais 2 vins (Domaine Jadot) : Corton-Charlemagne et surtout Chevalier-Montrachet Les Demoiselles (au Nord du climat). Un choix certes convenu...

Louis Jadot - Meursault 1999

bouteille ouverte 30 minutes avant le service. Non carafé.

A l'ouverture
La robe est d'un beau jaune pâle. Le nez est sur une forte odeur de graines grillées, peut-être le sésame. La bouche est elle aussi marquée par ce goût de graines grillées, le vin ne m'a pas paru gras.

A table, on retrouve un premier sur le grillé, mais après (forte) agitation, c'est un bouquet d'agrumes et de fleur. La bouche est ample et bien équilibrée, je crois reconnaitre le pamplemousse. La longueur est plutôt bien. Un vin trés agréable avec les saint-jacques.

Petite question, ce nez marqué à l'ouverture, serait-ce que l'on appelle de la réduction? A quoi est-ce dû?
Je l'ai pris, au départ, pour de l'oxydation, mais celle-ci n'aurait pas disparu suite à l'aération

Le Chateau des Jacques Clos des Thorins est en vente sur le site Denis Perret à Beaune .... cela me tente bien. Avez vous gouter le Clos de la Roche 2005 du Chateau des Jacques?
Lulu

Pas gouté le 2005 mais j'attend d'être livré du roche 2006 avec impatience - je goutterais et débriefrais dès que possible.

Maison Louis Jadot, Beaune 1er cru Thuvillains 1999

Très bon vin à maturité, avec des notes de fumé et de fruits rouges, une finale assez longue. Bon équilibre entre finesse et puissance. Excellent accord avec un veau aux olives. Je découvre petit à petit les bons bourgognes et pour l'instant aucun ne m'a déçu mais celui-ci (à défaut d'être le meilleur c'est tellement subjectif) est le plus équilibré.

Marsannay 2006

Parmi les "petites" appellations de la Bourgogne, voici un Marsannay souple et parfumé (fraise, notamment) qui pinote bien agréablement.

Lors d'une dégustation chez un caviste j'ai pu gouter quelques vins de chez Jadot :

Bourgogne blanc Jadot Clos des Jacobins 2007 :

Le nez est un peu beurré (30 à 40% de futs) mais assez discret, assez typique d'un chardonnay, assez simple.
En bouche on sent l'élevage, un peu de vanillé, avec pas mal d'acidité, c'est assez ouvert et facile à boire, le RQP me déçoit.

Givry Jadot 2007 :

Le nez est sur les agrumes, c'est vif, avec un peu de fruits blancs
L'attaque montre un vin discret, puis on a la pêche, l'abricot et un peu de citron, c'est assez gras, avec une bonne longueur sur les agrumes mais avec de l'amertume. C'est correcte.

Bourgogne rouge Jadot Clos des Jacobins 2007 :

Le nez est très expressif, très épicé, sur les fruits rouges acidulés, plaisant
La bouche est épicée, sur les fruits rouges acidulés, avec pas mal d'acidité surtout en finale avec aussi de l'amertume. Dommage qu'il y ait trop d'acidité pour moi, peut être mieux en mangeant?

Moulin à Vent château des Jacques Champ de Cour 2002 :

Le nez est discret, sur les fruits rouges, c'est un peu épicé, un peu vanillé
L'attaque est franche, avec un bouche pleine, sur la cerise, les fruits rouges, un peu de poivre, c'est épicé, avec un léger vanillé et une belle acidité, un peu évolué et pas tannique, bonne longueur. Ce vin ne me fait pas pensé à du pinot mais m'a plu, un bon beaujolais.

Pernand-Vergelesses 1er Cru Jadot Cos de la croix de pierre rouge 2001 :

Le nez est animal, sur la croute de fromage
La bouche est assez ronde sur la cerise, les fruits rouges, on retrouve un peu un coté animal, pas mal d'acidité et des tanins asséchants. Ca ne m'a pas plu.

Beaune 1er Cru Jadot Clos des Ursules 2001 :

Le nez est intense et complexe, sur la framboise, c'est épicé
L'attaque est franche sur les fruits rouges, très épicé, pas mal d'acidité, un peu astringent et asséchant en finale alors qu'il y a de beaux fruits rouges. Cette acidité me dérange même si ce vin est charmant, dommage.(à essayer en mangeant)

Corton Pouget Jadot 1998 :

Le nez est complexe mais pas explosif, un peu acidulé, sur la cerise, c'est un peu terreux, on a aussi un peu de tabac
L'attaque est franche, sur les fruits rouges, on est sur les sous bois, c'est un peu terreux, la finale très épicé et assez longue mais un peu asséchant.
Le vin n'est pas fermé du tout mais pas complètement ouvert non plus.
Ce vin m'a plu même si je pense qu'il y a mieux en Corton (ou peut être est-ce le millésime).

En tout cas merci à la cave du vigneron.

Château des Lumières, Morgon Côte du Py 2005

Carafé 4 heures

Robe superbe, violine, dense et très brillante.
Nez complexe de mûre, réglisse, violette, légèrement fumé.
La bouche est très classe. Beaucoup de tanins mais d'une grande finesse et très bien intégrés.
L'équilibre est irréprochable, le vin est juteux, très fruité, glissant.
Sur le plan aromatique, on retrouve en bouche les notes du nez.
Un vin qui donne l'impression d'exploser très rapidement en bouche, puis de retomber lentement, sur une finale fraîche et assez longue.
Tout le monde a adoré ce vin ! Ouf, j'étais plutôt inquiet de l'ouvrir si tôt...
Un sentiment confus s'empare de moi : le plaisir intense de découvrir un vin très réussi et la honte de mal connaître une si belle région.
Très Bien

Florian