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LPV33: Bourgogne Rouge 2001

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Réponse de si le vin... sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

Une soirée sympa comme toujours avec il est vrai des écarts de niveaux entre les vins.
J'avoue que vivant à Bordeaux il est difficile de trouver de bons rapports Q/P dans la gamme de prix que l'on affiche sur nos soirées.
C'est évident qu'il est plus facile pour nous de faire une belle soirée sur des sauternes 2001 avec de belles choses...
Toutefois je me permets une petite remarque, seul le POMMARD 1er cru Rugiens, JM BOULEY le deuxième, le NUITS SAINT-GEORGES 1er cru Les Vallerots, Chantal LESCURE et le GEVREY-CHAMBERTIN 2003 JL TRAPET en avaient sous la pédale (normal pour trapet compte tenu du fait que c'est un 2003). Alors à la critique faite aux bordeaux (et c'est pas par chauvinisme que je le dis, mais c'est plutôt la question qui résulte de cette dégustaion) de faire des vins à boire jeunes ne s'est-elle pas étendue aux bourgognes de cette gamme là???
Car tout ce que je bois en Bordeaux 2001 en ce moment est très accessible tout en étant bourré de potentiel....
Sur une fourchette de 25 à 40 €, comme ce fut le cas hier soir, on peut se régaler en rhône, bordeaux, loire et autres...
Sans doute n'avons pas eu les bonnes bouteilles mais le problème c'est que pour moi les trouver c'est un vrai casse tête en côte de nuit et beaune.
@+
syl20
20 Fév 2008 18:26 #31

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

Et le Gevrey VV de Sylvie Esmonin, il n'en avait pas sous la pédale ?

Sur une fourchette de 25 à 40 €, comme ce fut le cas hier soir, on peut se régaler en rhône, bordeaux, loire et autres...

En Bourgogne aussi, c'est une évidence, mais c'est vrai que ça demande sans doute un peu plus d'effort de recherche. On trouve rarement son bonheur en grande distribution comme on peut le faire pour Bordeaux, il faut de bons cavistes, de bonnes adresses, aller sur place, goûter et encore goûter, la notion de millésime y a sans doute plus d'importance qu'ailleurs, mais au bout du compte, quand on y arrive, c'est le bonheur.

Luc
20 Fév 2008 18:46 #32

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Réponse de si le vin... sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

Le Gevrey VV de Sylvie Esmonin m'a parru superbe mais la structure tannique assimimilée et la faible acidité m'indiquent que ce vin ne viellira pas très longtemps encore, je pense.
D'accord avec toi Luc mais le trapet sort de chez un caviste et c'est l'un des meilleurs rapport Q/P que j'ai pu trouver. Je suis conscient que bordeaux est très mal achalandé en bourgogne mais si je dois reconnaitre le génie des bourguignons pour avoir su se dévelloper sans le concours des courtiers et négociants à la bordelaise, j'avoue regréter la distribution qu'ils proposent. Cela est plutôt cohérent aux vues de la production mais sans vouloir trouver clos de tart 2005 à carrefour je regrette de devoir l'acheter en belgique pour trouver des prix convenables... CQFD...
20 Fév 2008 19:18 #33

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

Le Gevrey VV de Sylvie Esmonin m'a parru superbe mais la structure tannique assimimilée et la faible acidité m'indiquent que ce vin ne viellira pas très longtemps encore, je pense.

Pas certain pour ma part que ce raisonnement tienne...
On est pas dans le Médoc et le fait que la structure tannique soit bien intégrée est plutôt une qualité qu'un signe de faible potentiel de garde. Idem pour l'acidité. J'aurais plutôt tendance à penser que ce vin, qui semble avoir fait l'unanimité, ne peut l'avoir fait que parce qu'il est mûr et équilibré, deux facteurs à mon sens bien plus importants pour la garde que la quantité de tannins ou l'acidité.

Quant au mode de distribition, tu l'as signalé toi-même, les faibles volumes produits rendent l'achat à la propriété ou chez les bons cavistes (la Belgique en regorge) incontournables.

Luc
20 Fév 2008 19:25 #34

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Réponse de bouhi sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

ce que je remarque également, par rapport à la soirée parisienne, c'est que le Gevrey de Sylvie Esmonin sort du lot, nous l'avions apprécié également...

François
20 Fév 2008 19:59 #35

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Réponse de Gildas sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

BARRET Philippe écrivait:
A Paris, quand on avait dégusté les Côtes de Nuits
2001, il faut avouer qu'on avait visé un peu plus
haut :


Philippe,
Cette dégustation là je la garde encore en mémoire ! Je salive rien que d'y repenser ;)

bouhi écrivait
ce que je remarque également, par rapport à la soirée parisienne, c'est que le Gevrey de Sylvie Esmonin sort du lot, nous l'avions apprécié également...
François

François,
C'est justement à ce vin que je pensais X( , un Clos St Jacques d'ailleurs
20 Fév 2008 22:33 #36

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Réponse de Loup sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

Bonjour à tous.

Les Bourgogne dégustés cette semaine, sont à mon avis dans la droite lignée de ces innombrables vins honorables qu’un avenir même charmant ne saurait objectivement métamorphoser en crus légendaires. Il va sans dire qu’une telle affirmation, extensible aux vins de partout, même aux Bordeaux ;), n’est proférée qu’à partir du seul échantillonnage de cette semaine. De vraies perles existent en Côte d’Or comme ailleurs et si nous avions dégustées celles-ci, la Bourgogne aurait été portée aux nues. Mais ce ne peut être le cas aujourd’hui.

Pour ma part, j’ai globalement aimé ces vins aux couleurs brillantes, pourprées, rubis, et encore relativement jeunes. J’ai une attirance pour les tons appuyés mais apprécie aussi les pastels moirés. Ce soir là rien de rose falot, ouf ! Mais la couleur ne fait pas tout.

Les nez sont apparus assez semblables, présentant pour la plupart des notes de coulis de gariguette, parfois un peu de gras et montrant assez de fraîcheur sur des touches discrètement fleuries. Rien de démonstratif ni de fabuleux au sens normal du terme, mais le LPVien est exigeant comme vous le savez.

Des bouches vives et souvent acides, aux tanins parfois bien policés alors que d’autres apparaissent plus vulgaires. La longueur des vins n’a pas été le point fort et même si ceux-là ne sont pas dépourvus d’une certaine d’élégance, ils n’offrent pas la joie de surfer sur de trop hautes vagues qualitatives. Au cas par cas certains méritent un satisfecit, la majorité ne peut prétendre selon moi au tableau d’honneur.

Je n’ai pas sous les yeux le détail de mes observations et notes mais me souviens du vin qui m’a le plus marqué, sinon frappé et surtout affligé. Il s’agit du n° 8 amené par un coupable dont je tairai le nom (il n’est pas facile à reconnaître puisqu’il est lui aussi éminemment sympathique) mais qui n’y est pour rien je crois, dans la production du cru. Attention cette anecdote n’engage que moi et ne doit pas figurer dans les tables de la loi. J’ai découvert ce mardi un vin affreux, infect, putride. Un outrage au goût. Pratiquement impossible à approcher du nez et moins encore en bouche. Ces impressions ont été partagées par mes proches compères de tables à des degrés divers et en des termes moins tranchés. Je regrette un peu de mettre ainsi en exergue ce vin qui a été apprécié, et même bien par ailleurs. Ma note égale à un exceptionnel zéro pointé n’a pas été prise en compte. Etonnante quand même cette dispersion d’appréciation.

Une agréable soirée ayant permis de retrouver de réjouis et gracieux lurons, même si cette dégustation de Bourgogne 2001 ne restera pas dans les annales. Le Bigoudy a permis de déguster une très bonne viande. Pour parfaire l’identification (!) des crus servis à l’aveugle au moment de la prise de notes, je vous propose d’apporter prochainement quelques étiquettes autocollantes en vue de leur numérotation sur les caches. Ce sera sans doute plus simple que de noter par exemple « Vin n°3 : celui à la chaussette avec un nœud violet », « Vin n°4 : celui au papier alu avec un B écrit », etc…

A bientôt. E viva España !

Loup.

PR
21 Fév 2008 10:20 #37

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: LPV33: Bourgogne Rouge 2001

Pour moi, la Bourgogne est la corpulence dans l'élégance et la fraîcheur dans la sensualité.
Manifestement, à la lecture des CRs, on est loin du compte.

Quelques réflexions : je ne connais pas du tout le domaine qui a fourni les vins 1 à 3, ni les vins du Château de Santenay et pas davantage les vins de Chauvenet.
Le vin de F. Magnien avait-il été carafé ?
A la lecture des CRs de Sylain et de Fred, je retrouve un constat que j'ai déjà personnellement fait sur les vins du domaine.
A l'ouverture, l'élevage est très marqué avec des notes de réduction qui disparaissent avec une longue aération.
Mais je comprends tout à fait la polémique sur cet échantillon. ;)

Pour le classement, le trio de tête ne m'étonne guère avec cependant un avantage au vin de Trapet qui se présente dans un millésime au profil gourmand, ce qui ne doit rien enlever à ses qualités intrinsèques.

Olivier
21 Fév 2008 13:36 #38

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