Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon Côte du Py 2006

Robe rubis qui s'éclaircit sur le contour du disque.

Nez friand, sur le fruit rouge, mais aussi le poivre et une note de sous-bois qui trahit un début d'évolution et l'ensemble fait penser à un rhône nord si ce n'était la note de cerise typique du gamay.

En bouche, le vin attaque en souplesse, puis beaucoup de fraîcheur. Les tanins s'affirment. Notes complexes de cerise, de poivre et de sous bois, donnant une impression de maturité poussée voire de richesse ; finale fruitée et giboyeuse avec une note de feuille morte, un peu chaude et des tanins poudreux.

Un joli vin bien mûr qui donne du plaisir. Bien 15/20

Ce CR sur mon blog

Domaine Jean-Marc Burgaud , Morgon Côte du Py 2012

Servi sans carafage à température ambiante.

Après coup, je ne dirais pas que c’est ouvert trop tôt : le vin est ouvert dès le nez sur beaucoup de fruits rouges, c’est très typé gamay. Bouche expressive toujours sur les fruits rouges et une pointe de graphite, tannins soyeux, peut être encore un poil durs en finale. Grosse persistance sur les gencives, avec un brin d’acidité. C’est bien bon, bien que manquant un peu de complexité, qui devrait cependant venir avec le temps. On sent la matière qui est là. Rapport Q/P de haute volée.

Bien ++ en l’état,

Cordialement,

Seb.

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Jean-Marc Burgaud. Morgon Côte de Py 2009

La couleur est d'un beau grenat sans aucune trace d'évolution.
Le nez est sur un joli fruit et la bouche a une belle rondeur. Les tannins sont présents mais pas agressifs.
La finale est fraîche sur un joli fruit.
Un vin de qualité encore jeune, agréable à boire actuellement.
Très bien.

jmw

Jean-Marc Burgaud beaujolais villages les Vignes de Thulon 2011

Bouteille vite torchée hier sur une rouelle de porc.

Excellent vin présentant une belle matière, un fruit croquant mais pas caricatural (pas tagada) et une longueur pas phénoménale mais perceptible.

Vous avez dit 5 ou 6 euros ? :

Morgon Côte du Py Javernières 2009, Jean-Marc Burgaud

Bu sur trois jours.
Tout à fait à mon goût les deuxièmes et troisièmes jours après dissipation de la réduction et assouplissement de la matière.
Nez profond sur les fruits rouges, un côté agrume...
Matière dense et fine, ensemble relativement frais. Encore astringent en fin de bouche.
Une note métallique en finale.
Persistant, racé (un trait de "vert", aspect minéral), bref impec.

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon Les Charmes 2006

Robe violacée, largement éclaircie sur l'extérieur du disque.
Un nez engageant et complexe sur la fraise fraîche, les fleurs, une note métallique, le poivre et la réglisse.
La bouche est relativement suave avec une acidité bien calibrée qui donne du tonus au vin.
Très bel équilibre en dégustation avec un tanin juteux, encore légèrement présent, qui soutient une belle structure.
Le final est très long avec un beau retour fruité/épicé.
Un vin bien en place, qu'on peut déguster mais on peut préférer quelques années de maturation supplémentaire pour harmoniser entièrement le tanin.
Splendide en l'état et excellent compagnon de table.
J'ai beaucoup aimé !

Très bien.

Olivier

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon - Les Charmes - 2012

Robe dense (ça m'a un peu surpris venant d'un beaujolais).

Joli nez fruité (fruits rouges) et épicé.
En bouche c'est très gourmand avec une très belle fraîcheur en final. C'est soyeux et diablement agréable, bref on en redemande !
J'ai même surpris madame se reversant un petit verre après manger :p
Très Bien

C'est vrai que les 2012 se boivent bien pour le moment; c'est en général souple, gouleyant et très facile à boire...
J'aime bien le côte du Py, principalement.
Les cinq ou six 2013 goûtés, s'ils semblent en général d'un niveau ( matière, tanins, garde...) supérieur sont par contre plus difficiles d'accès ; normal vu l' âge; laissons les reposer (dès qu'on les aura) en confiance.
Apparemment assez proches des 2011 mais on a encore le temps d'étudier tout cela à tête reposée.

jlj

Le Régnié Vallières 2012 de Burgaud est un vin de plaisir, d'une grande franchise, avec un supplément de longueur par rapport à son aîné de 2011, portée par une finale légèrement poivrée. Bon vin.
Olivier

Morgon Côte du Py 2009, Domaine Jean-Marc Burgaud

J'ai eu beaucoup de mal à apprécier ce vin sur les 3 derniers soirs. Il me semble qu'il est dans une phase ingrate: je l'ai trouvé fermé aromatiquement et dominé par l'acidité.

JC

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon Côte du Py Réserve 2011

Je viens de finir un côte du py réserve 2011 magnifique.
Je ne pensais pas qu'il se goûterait si bien car le côté du py classique m'avait paru fermé récemment mais j'ai l'impression que l'élevage sous bois le rend accessible plus jeune.
Au nez il est très ouvert, l'élevage est bien intégré, les tanins sont fins et la texture en bouche est très belle.
Une bien bonne bouteille qui n'a pas tenu la soirée à deux pour la finale de ligue des champions.

Moi, pour la finale de la Champions League, je m'étais carafé une James 2008.
Avec l'aération je l'ai trouvée un peu moins abrupte que les précédentes, ouvertes et bues, il faut dire, dans la foulée...
Mais l'élevage ne me semble pas encore tout à fait intégré et je me demande si le vin (et le millésime) demandait un passage en fût aussi important.
Il me reste encore quelques bouteilles et j'aurai sans doute un jour la réponse.

jlj

Bonjour Jean Luc,
Ta remarque sur le passage en fut m'interpelle, penses-tu la même chose des millésimes suivants?

Martin,
Il me semble que la remarque de Jean-Luc s'appuie sur le fait que 2008 est globalement un millésime souple en beaujolais qui n'exigeait peut être pas un élevage appuyé. Jean-Marc Burgaud est en effet un vigneron qui élève ses vins plus longtemps que d'autres (comme Daniel Bouland par exemple) et chez qui le bois peut se ressentir un peu plus. Pour les 3 millésimes suivants, 2009, 2010 et 2011, cette trilogie étant une série de grands millésimes beaujolais, l'élevage appuyé peut trouver plus aisément sa place.

Pour répondre à la fois à Martin et Guillaume, je dirais que bien entendu, pour James 2008, la "richesse" assez relative du millésime ne se prêtait pas tellement à un élevage poussé, mais, après un bon carafage, je l'ai trouvé cette fois plus facile d'accès que les bouteilles précédentes. Il y a peut-être encore un peu d'espoir, même si la richesse du vin ne s'améliorera forcément pas. Mais on peut encore espérer une évolution de l'intégration du bois.
Si j'ai toujours adoré le 2009 et ne me tracasse pas trop de l'avenir du 2011 (même si j'ai toujours eu un coup de coeur pour Javernières sur ce beau millésime), j'ai des craintes par contre pour James 2010 que je trouve vraiment très dur pour le moment, voire asséchant en fin de bouche.
J'espère encore que cela va évoluer favorablement mais je miserais personnellement plutôt sur 2009 et 2011.

jlj

Jean-Luc,
Pour avoir goûté ces vins sur fûts et en bouteilles, j'ai toujours une préférence pour les Côte du Py et Javernières alors que je n'accroche jamais aux cuvées Côté du Py Réserve (je ne vois pas trop à quoi sert cette cuvée) et la James que j'ai toujours trouvé Trop Tout : trop dure, trop austère, trop d'élevage ... Ceci dit, j'en ai un peu en cave pour réviser un jugement hâtif dans quelques années tant j'ai confiance en Jean-Marc Burgaud sur la qualité de son travail.

Merci pour vos réponses,
ce qui m'interpellait, c'est la formulation de Jean-Luc " je me demande si le vin (et le millésime)", qui donne l'impression que ce n'est pas que le millésime qui est en cause et que peut-être l'élevage pourrait être trop appuyé même sur les autres millésimes.
Je n'ai pas touché encore à mes James 2009 et 2011 mais le seul que j'ai bu est le 2010 sur lequel je rejoins un peu Jean Luc sur l'impression de dureté il y a 6 mois (même après gros carafage).

Je n'ai pas touché encore à mes James 2009

Cela dépend bien entendu de l'état de ton stock mais je me suis déjà fait quelque fois plaisir avec le 2009...
Ce qui ne m'empêche pas non plus d'en laisser vieillir pour voir ce que cela donnera au fil des années!

jlj

s'il y a une cuvée à vraiment oublier 10 ans, c'est "James", surtout sur les millésimes 09, 10 et 11.

Bonjour à tous,

Dans le cadre d'un week-end vin en Beaujolais, notre groupe d'amateurs passionnés a rencontré plusieurs vignerons de cette région parmi lesquels Jean-Marc Burgaud dont la réputation n'est plus à faire sur l'appellation Morgon. Nous avons été extrêmement bien reçus (encore une fois dans cette région) par ce vigneron qui a passé plusieurs heures à nous expliquer ses terroirs, ses méthodes de vinifications puis à nous faire déguster ses vins.

Tout d'abord, il nous explique qu'il y a 6 climats dans l’appellation Morgon : Charmes (plateau granitique), Corcelette (côté Chiroubles), Douby et Les Micouds (côté Fleurie), Les Grands Cras (argileux) et Côte du Py au milieu (oxyde de fer – idem Brouilly). Sur la Côte du Py, il possède 1/3 de ses vignes sur la côte sud qui donnent de la rondeur et 2/3 sur les autres secteurs qui donnent de la richesse et de la structure. En termes de vinification, il vinifie en grappes entières (fermentation semi-carbonique) + macération à 22-24° au départ avec une durée variable selon cuve.

Passons à la dégustation de ses vins :

Beaujolais Blanc 2013 (9 €) : rendement de 25 hl/ha. 100 % cuve. Fruits jaunes, Vin légèrement floral. A boire. MOYEN

Morgon Les Charmes 2012 (9 €) : 100 % cuve. Mise en bouteille fin juin 2013. Fruits rouges, tannins fins, structure légère. A boire. MOYEN

Morgon Les Grands Cras 2012 (9 €) : 100 % cuve. Nez plus profond que les Charmes, herbes, tannins plus présents et surtout une belle longueur. A boire dès maintenant et sur 2-3 ans sur le fruits. TBIEN

Morgon Cote du Py 2012 (11 €) : 100 % cuve. Mise en bouteille fin juillet 2013. Plus de structure mais moins de fruits que dans Grands Cras, belle acidité et longueur moyenne. A boire dans 2-3 ans ou après une aération dans le verre. BIEN

Morgon Javernières 2012 (Partie Est - 16 €) : 100 % fûts de 4-5 vins. Fruits rouges murs, belle structure, tannins fins et belle longueur. A attendre 3-5 ans. TBIEN

Morgon James 2012 (sommet côte sud - 19 €) : 100 % fûts de 3-4 vins. On perçoit au départ le côté boisé puis ensuite la belle structure, fruits rouges, herbes, tannins plus durs que les vins précédents. Presque sensation d’une petite verdeur même. A revoir dans quelques mois. A ce stade simplement BIEN

Morgon Javernières 2013 : 1ère partie sur fût de 225L de 6 vins. Fruits rouges en abondance tannins serrés et un peu agressifs/asséchants à ce stade, structure plus fine que 2012, Surtout quel fruité ! Puis 2ème partie sur fût de 350L de 3 vins : Moins de fruits que l’autre barrique, tannins moins asséchants. Finesse toujours. Les 2 parties seront assemblées ultérieurement et en tout état de cause, le 2013 sera plus fin et rond que le 2012. TBIEN+

Morgon James 2013 (fût de 350L) : Quel fruité ! Les plus beaux fruits du week-end avec en tête le cassis acidulé. Belle rondeur, tannins très très fins. Finesse est le mot qui caractérise le mieux ce vin. A encaver d'urgence dès sa sortie dans quelques mois. EXCELLENT

Morgon Cote du Py 2011 (Magnum 22 €) : Un peu de réduction au nez d’abord puis les fruits arrivent. Tannins doux mais présents, Belle acidité, herbes. A boire sur 3-5 ans. BIEN+

Morgon James 2011 (Magnum 38 €) : Nez bourguignon, beaux fruits rouges qui commencent à murir. Bel équilibre tannins/alcool/acidité. De la finesse avec une belle matière quand même. Cerise griotte en second rideau. On en reparle dans 10 ans puis dans 20 ans (cf. 1994 ci-dessous) !! JM Burgaud n'en a plus au domaine mais pour moi c'est un "must-have" en cave. EXCELLENT

Morgon Cote du Py 2010 : moins de fruits que le vin précédent bien évidemment. Belle acidité, tannins un peu asséchants. Matière vraiment plus légère que les cuvées parcellaires, ce qui influe certainement sur mon appréciation. A boire avant la même cuvée en 2011. BIEN

Morgon Cote du Py 2009 : Couleur rouge profonde. Un peu de réduction au nez. Fruits murs, tannins doux, acidité plus faible que 2010 que l’on perçoit assez rapidement mais le vin reste bien équilibré. A boire sur 3-5 ans. TBIEN

Morgon Cote du Py 2006 (pas de parcellaires à l’époque) : Réduction. Notes de sous-bois. Belle acidité puis arrivent les tannins. Malgré tout un peu fluet au niveau de la matière à mon goût. Commence à basculer dans le secondaire. BIEN+

Morgon Cote du Py 1994 : Commence à tuiler légèrement, Nez de vin vieux mais encore un poil de fruits. En bouche, on retrouve des notes animales, le sous-bois, les champignons. Très bonne longueur. EXCELLENT

Merci à Jean-Marc Burgaud pour cet accueil et cette superbe dégustation dont les cuvées "James" 2011 et 2013 sont/seront énormes et plus généralement les millésimes 2011 et 2013 ressortent en pointe. Sans oublier la Côte du Py 2009.

Aimé

Merci Aimé pour ce compte-rendu très complet.

J'ai bu Morgon - Les Grands Cras - 2011 ce week-end, une bouteille qui s'est magnifiquement présentée.

Bouteille ouverte et bue dans la foulée.

Dès l'ouverture, le nez est ouvert et charmeur sur la violette et la framboise. A l'aération, il gagne en profondeur et quelques notes d'épices apparaissent.
La bouche fait la part belle aux fruits (rouges surtout) et présente une jolie matière enrobée de tanins fins. L'équilibre est superbe avec une trame acide parfaitement intégrée qui apporte un côté juteux ainsi qu'une gourmandise irrésistible.
Belle finale sur les épices.
Très bien.

Manu

Aimé,

J'ai du Morgon James 2011 en magnum et je le trouve également superbe !!!
Lors de ma visite au domaine, on m'avait dit que ce flacon était fait pour durer, en aurais-je encore ???

Jean Marc Burgaud, Régnié Vallières 2012

Robe grenat translucide, légère.
Nez ultra frais, sur la cerise, un peu de framboise, et un côté épicé affirmé sur le clou de girofle.
En bouche, on se délecte du vin, frais, droit et sans chichi. Les arômes sont cohérents avec le nez, l'harmonie est belle entre les fruits et les épices, j'aime beaucoup.
Petite dureté des tanins en final, mais le vin offre un plaisir indéniable.
Quand c'est comme cela, le gamay a vraiment de jolies choses à offrir.

Bien + +

Marc,

Et pourtant, ce serait intéressant de voir ce vin à différentes étapes (dans 5, 10 et 20 ans) et dans différentes ambiances de dégustation d'autant que, si j'ai bien compris, 2011 est le millésime de rêve, l'année de référence en Beaujolais (le "2005" local).

Pour ma part, c'est ce que je vais essayer de faire sur cette cuvée mais ça va être dur, je suis d'accord avec toi.

Bonne soirée.

Aimé

Passage chez Jean-Marc Burgaud la semaine dernière pour gouter les 13 en bouteille et en élevage ainsi que quelques 11 et 12. Les 12 sont extrêmement réussis et se goutent très bien actuellement. Un moment toujours unique chez Jean-Marc et sa convivialité légendaire.

Beaujolais Village Domaine Burgaud "Les Vignes de Thulon" 2013
[size=x-small]Mise fin mars.[/size]
Nez de framboise, de poivre, de violette, c'est juteux. Joli nez.
La bouche est ferme, croquante sur les fruits rouges mûrs et une matière fluide jusqu'en finale de bonne persistance. C'est simple et bon. Bien +(+).

Régnié Domaine Burgaud "Vallières" 2013
[size=x-small]Mise fin avril.[/size]
Nez de cerise, de poivre, un trait vert, c'est moins ouvert que le village.
La bouche est droite, plus grasse mais plus marquée par la vendange entière aussi à ce stade, ce qui la rend ferme aux tannins accrocheurs jusque dans la finale poivrée qui serre un peu. Bien +.

Morgon Domaine Burgaud "Les Charmes" 2013
Nez élégant mais peu ouvert, floral, poivré.
La bouche qui possède encore pas mal de gaz serre le palais avec de la vivacité qui accentue l'impression. C'est fermé, trop jeune, surement bousculé par la mise récente sur un poivre dominant. A revoir. Bien.

Morgon Domaine Burgaud "Les Cras" 2013
[size=x-small]Mise il y a 2 semaines.[/size]
Nez peu disert mais pur sur le poivre, la cerise.
La bouche est plus grasse, plus enrobée que "les charmes" avec une bonne matière bien équilibrée même si elle reste ferme à ce stade avec notamment une astringence finale marquée bien qu'elle soit juteuse. A attendre. Bien +.

Morgon Domaine Burgaud "Les Charmes" 2012
Nez fin de poivre doux, floral, de framboise, de cerise, réglissé à l'aération. Joli nez.
La bouche est ronde, gourmande, souple, pleine de fruit et de fraicheur, kirchée et mentholée, précise et de bonne persistance finale toujours sur le fruit croquant. Un régal. Bien ++/Très Bien.

Morgon Domaine Burgaud "Javernières" 2012
Nez réglissé, kirsché, légèrement boisé, frais, mentholé et assez précis. Joli nez.
La bouche est assez dense avec une pointe de sucrosité, réglissée et salivante. C'est bien équilibré, précis comme le nez et assez long en finale avec un joli fond de verre floral, de thé et kirsché qui laisse augurer un avenir radieux pour ce joli vin à attendre. Très Bien.

Morgon Domaine Burgaud "James" 2012
Nez intense, épicé, kirsché, plein de fruit, réglissé, de thé à la bergamotte. C'est profond, pur. Superbe nez.
La bouche est pleine dès l'attaque, sur des notes de tabac, c'est plein de chair, large, suave malgré la matière conséquente. Pas de bois sensible. Longue finale kirschée. C'est très jeune mais très buvable actuellement. Une grosse réussite du millésime. Très Bien (+).

Morgon Domaine Burgaud "Javernières" 2011
Nez très kirsché, baroque, très mûr, sur le foin. C'est moins précis et évolué.
La bouche est assez ronde, juteuse, de bon volume sur des notes de tabac aussi. Le vin fait plus terne qu'à l'habitude, comme renfrogné, ce qui se confirme en finale manquant un peu d'allonge et qui se livre peu tout en donnant une impression d'évolution. Pas dans sa meilleure phase. Bien +(+).

Morgon Domaine Burgaud "James" 2011
Nez brut sans nuances, massif, sur le cacao, la cerise. C'est très mûr avec un peu d'élevage sensible.
La bouche est dense mais fraîche, toute jeune ce qui dénote avec Javernières et possède un fruit croquant. C'est énergique avec une acidité un peu à côté à ce stade et beaucoup de tannins en finale qui serrent la fin de bouche. Impérativement à attendre mais avec confiance. Bien ++/Très Bien.

Morgon Domaine Burgaud "Javernières" 2008
Très joli nez épuré et complexe de fraise, de framboise, de pêche, d'orange sanguine avec une touche florale.
La bouche est gourmande, ronde et fraîche. Le fruit est croquant, encore plein de jeunesse et vivacité. On salive sur les notes kirchées et la finale est persistante. Parfait à boire en ce moment. Grande réussite du millésime. Super bon. Très Bien +.

Un moment toujours unique chez Jean-Marc et sa convivialité légendaire.

Ca on ne l'écrira jamais assez ! Je viens de prendre rendez-vous en juillet avec cet exceptionnel vigneron de part sa compétence, sa disponibilité, sa sympathie et sa passion.
Pour moi, certainement un des meilleurs accueils toutes régions confondues.

En bref, J-M (Jean-Marc, ne nous méprenons pas ) président

Domaine Jean-Marc Burgaud. Morgon - Côte du Py réserve 2002

Vin bu en magnum ce midi par une grande assemblée par forcément ultra connaisseuse (?).

Le nez laisserait penser un vin très évolué, ce que dément totalement la bouche où s'expriment pleinement des arôme de fruits rouges ; le toucher de bouche est subtil. La finale est très conséquente.

Impeccable bouteille qui a totalement éclipsé le magnum de Côte du Py 2011 mis en "opposition".

Après rendez-vous pris de longue date, nous arrivons au domaine à 16 heures pétantes et Jean-Marc nous attendait bien évidemment.

Quelques échanges après nous nous installons dans la salle de dégustation légèrement modifiée depuis ma dernière visite (2012) et démarrons la dégustation avec les 2013.

En puriste qu'il est, Jean-Marc tient à faire déguster ses vins sur un pied d'égalité, donc il débouche toutes les bouteilles que nous allons déguster.
Nous démarrons par le beaujolais-villages 2013, croquant et frais ; le Régnié Vallières 2013 qui suit est réellement superbe quoiqu'encore un peu sur la réserve, mais quel fruit et quel toucher !
Les morgons suivent avec Charmes et Les Cras puis Côte du Py encore en cuve. Ce sont évidemment les Charmes qui se goûtent le mieux mais la Côte du Py sera assurément superbe d'ici quelques mois.
En Beaujolais, les 13 ont bien plus de volume que les 12 et les 11 chez Jean-Marc sont claiement à attendre.

Vient alors ce qui sera pour moi le clou de cette dégustation, à savoir Javernières 2013 goûté en fût. Le jus est monstrueux, le soyeux du vin est incroyable. Un must have incontestablement.

James est superbe mais un ton en dessous.
Nous goûterons (bien sûr) tous les 12 que j'ai tout de même trouvé un poil en dessous des 13 et quelques 11 pour comparer.

Enfin Jean-Marc me demande ce que je veux goûter ; lorsque je lui dis que je me demande si les 12 James 2009 que j'ai acheté pour mon fils tiendront vingt ans, il me propose d'en déboucher une.
Et là je suis pleinement rassuré (je n'était toutefois pas réellement inquiet) car ce James est une splendeur moyennement pas mal d'aération car la matière est énorme.

Encore et toujours, un moment inoubliable chez Jean-Marc Burgaud.

Je m'aperçois que j'ai oublié de citer le beaujolais blanc 2013 de Jean-Marc, absolument irrésistible. Un beau fruit servi par une sacrée matière.

Morgon Javernières 2009 - JM Burgaud

Avec ce genre de bouteille , fermeture connais pas .
J'ai simplement des hauts et des bas , disons des bouteilles qui oscillent entre 14 et 16 si je devais les noter .
Celle ci , superbe , serait plutôt dans le haut de la fourchette . Un vrai régal tout près mais juste en dessous du Fleurie 2009 de Foillard bu récemment .