Clos de la Roilette, Fleurie cuvée tardive 2015

Une très belle bouteille , beaucoup plus buvable à viellissement égal que le millésime 2009 que j'avais du attendre si longtemps . Beaucoup de fruit , du relief en bouche grâce à l'acidité . A noter un dépôt assez important au fond de la bouteille

Bonsoir Raymond,

Ne penses-tu pas qu'il faille encore vieillir cette bouteille quelques années pour mieux l'apprécier ?
Cordialement
Gaëtan

Certainement. Mais avec les Beaujolais je suis un incorrigible impatient et je les préfère dans les premières années.
La plupartdu temps je les bois dans les 2 ans. J’ai déjà fini mes Cotes du Py Burgaud 2016 par ex .
2015 aura besoin de 1 ou 2 ans de plus
Seuls les Moulin à Vent ont véritablement besoin et bénéficient à coup sûr du vieillissement.

Clos de la Roilette - Fleurie "Cuvée Tardive" 2016



Nez sur la griotte, avenante.
La bouche possède une belle trame acide, il y a un côté fumé dans ce vin qui me plait beaucoup, c'est fruité mais avec des tanins encore bien présents. Bien.

Bouteille bue ici

Clos de la Roilette - Fleurie "Cuvée Tardive" 2011

Nez très légèrement confituré sur la fraise et la mûre, c'est beau ça !
La bouche est superbe, très classe et facile d'accès avec des tanins bien polis. Un très beau beaujolais à maturité ?

Bouteille bue ici

Clos de la Roilette - Fleurie - 2015

Robe très sombre aux reflets violets

Le nez fait très syrah sur les fruits noirs et le poivre

La bouche présente une matière assez imposante mais resserrée, sur une aromatique fruits noirs, les tanins ressortent un peu sans être durs, la finale est agréable sur les épices mais un peu courte.
Un vin avec beau potentiel mais qui ne se présente pas sous son meilleur jour à ce stade. La prochaine ne sera pas ouverte avant 2/3 ans.
Le fond de bouteille bu le lendemain confirme mon pronostic.

Mathieu

Clos de la Roilette - Fleurie - 2017

Le vin s'exprime pleinement ce soir après deux jours d'ouverture. Il y a du fruit sérieux au nez, une structure riche et puissante en bouche et ça finit long. Pas mal pour une entrée de gamme ! J'ai cru comprendre qu'Alain Coudert avait décidé de faire avec sa petite récolte sans avoir recours à l'achat de raisins. Chapeau !

Clos de la Roilette – Fleurie – 2006



Bue lors d'une dégustation éclectique relatée ICI

Robe moyennement sombre dévoilant des reflets légèrement tuilés.
Très ouvert, le nez associe de beaux fruits noirs à du cuir noble. J’ai moins été ressenti que d’autres des arômes encore plus animaux.
La bouche est d’une austérité raffinée : c’est frais, droit, long, et même plutôt racé ! C’est dans la finale que le fruité ressort pour apporter une touche plus gaie.
Je pense à un très beau cabernet franc de Loire et c’est un très beau cru du Beaujolais qui a remarquablement tenu douze ans et qui peut encore aller plus loin, même s’il n’y gagnera sans doute pas.
Très Bien

Avec des crozets aux girolles l’accord (3,5 / 5) se fait sur l’aromatique.

Jean-Loup

mgtusi écrit: Clos de la Roilette - Fleurie - 2017

Le vin s'exprime pleinement ce soir après deux jours d'ouverture. Il y a du fruit sérieux au nez, une structure riche et puissante en bouche et ça finit long. Pas mal pour une entrée de gamme ! J'ai cru comprendre qu'Alain Coudert avait décidé de faire avec sa petite récolte sans avoir recours à l'achat de raisins. Chapeau !

Je n'en n'ai qu'une bouteille, tu me conseilles d'attendre un peu ou ça me convaincra déjà de passer une nouvelle commande ?

Vu prix angélique auquel ce vin est vendu, bois et reprends en !

Clos de la Roilette - Visite du 2 novembre 2018

Rendez-vous avait été pris avec Alain Coudert ce vendredi 2 novembre.
Nous voilà embringués dans une dégustation marathon entrecoupée par des anecdotes narrées par Alain Coudert entouré de son fils, qui travaille maintenant à ses côtés, et sa fille qui a plutôt choisi une autre voie.

Brouilly 2017 : pas très convaincu par ce vin plutôt léger, en retrait du reste de la gamme à mon avis.

Fleurie 2017 : là on est dans le sérieux avec cette magnifique entrée de gamme, un vin concentré, riche et large.

Fleurie cuvée tardive 2017 : vin élaboré avec les plus vieilles vignes du domaine (certaines ont 80 ans). Plutôt fermé à ce stade, le vin possède quand même un touché superbe.

Fleurie La Griffe du Marquis 2016 : sensiblement issu des mêmes vignes que la cuvée tardive, la Griffe est élevé en fûts (âgés) pour lui donner plus de structure. Le vin est assez ouvert, puissant, profond avec un côté sudiste.
Superbe déjà aujourd'hui.

Fleurie La Griffe du Marquis 2013 : joli vin plus ouvert que 2016 mais moins profond, moins dense, moins tout !

Fleurie 2007 : belle surprise avec ce vin parfaitement à point qui a encore pas mal de choses à raconter . La structure n’est pas fantastique mais on prend du plaisir à boire ce vin à la juste maturité.

Malicieux, Alain Coudert nous ouvre une dernière bouteille ; robe assez soutenue, nez et bouche sur le végétal mais rien d’insurmontable, ça se boit encore bien.
Il s’agit d’un Fleurie 2004 ! Pour l’anecdote, le vin se présentait plutôt mal après la mise.
Alain Coudert est allé pour la première fois aux Etats-Unis en 2006 présenter ses vins ; il s’agissait du 2004. Miraculeusement, le vin s’est révélé fort avenant et s’est très bien vendu !

Nous finissons par prendre congé en remerciant chaleureusement Alain Coudert pour son formidable accueil.

04 et 07 Michel, dans le genre millésime merdique, ça se pose là, preuve de la qualité des vins du domaine.
Le roilette 17 est une décoction de fruits noirs confiturés sans lourdeur. j'y vais bientôt

Pour Alain Coudert, LE millésime merdique c'est 2008.

Clos de la Roilette, Fleurie, 2001



Robe rubis tuilé toute légère.
Nez délicat et gourmand et qui évoque irrésistiblement le floral d'un grand pinot bien vieilli, sur le bouton de rose, le pot pourri, le foin avec un fruit léger et croquant, sur la fraise poivrée. C'est superbe !
La bouche est un vrai bonheur de finesse, conciliant une délicatesse d'attaque, sur une matière d'une suavité légère parfaitement et une acidité bien intégrée qui pose un vin tout en déliés.
Les goûts sont en pleine phase avec les senteurs du nez, croquant et précis, sur un point d'évolution parfait, quand les épices douces du tertiaire n'écrasent pas le fruit mais le complexifie, compromis de fraise, d'épices et de fraîcheur mentholée.
La finale est toute en délicatesse, sur des tanins totalement intégrés et d'une buvabilité irrésistible.
C'est superbe !

Merci à Alain et Alexis Coudert pour la générosité vraie de leur accueil et le superbe moment passé ensemble.

Merci Oliv.
Cela conforte mon pronostic sur le 2006 bu récemment : il pourra aller encore plus loin !
Jean-Loup

Je dirais même plus, JL !
Le 2006 doit encore être attendu, en tout cas pour les fragiles comme moi.

Alain Couderc a tenu à nous ouvrir une dernière bouteille (dernier doit avoir un sens en patois beaujolais que je ne maitrise pas car y'en a toujours ensuite... ) qui s'avéra être Roilette 2006.
Changement de style complet avec un vin plus dense, à la robe sombre, avec un côté sérieux, plus de fruits noirs et un côté petit côté syrah.
Après le petit bijou de finesse du 2001, je ne lui aurais pas donné seulement 5 ans de plus.
Aucun doute que le conserver en cave ne lui fera aucun mal.

Y'a d'Aviolo qui râle dans l'oreillette
Pour vous la faire courte, ça donne un truc : "normal, patate, t'y connais vraiment rien décidément. C'était une Tardive, la 2006"...

Même s'il reste du boulot, ils pourront quand même pas dire que je fais pas d'efforts pour progresser, mes z'affreux...

et en plus il fatigue trèeees vite car après la tardive 06 on a bu une très jolie roilette 2014 bien ouverte que not' pdf a omise....

Oui, mais la 2006 apportée par BJL n'était pas une tardive...

Ce qui n'empêche qu'elle était très bonne !

Jean-Loup

mgtusi écrit: Clos de la Roilette - Fleurie - 2017

Le vin s'exprime pleinement ce soir après deux jours d'ouverture.

Mince j'aurais dû relire le topic plus tôt. Je vais en ouvrir une pour ce soir, quelle préparation ? Carafage ?

ClémentQ écrit: Mince j'aurais dû relire le topic plus tôt. Je vais en ouvrir une pour ce soir, quelle préparation ? Carafage ?

Je l'avais juste ouverte mais un carafage peut se tenter sans risque.

Bravo pour mettre un beaujolais sur la table du réveillon !

Merci

Oui surtout que je ne sais même pas quelle viande on va manger encore, mais j'ai envie de beaujolais aujourd'hui !

Fleurie Clos de la Roilette « Cuvée Tardive » 2013
Commentaire le lendemain de l’ouverture.
Nez ouvert de cerise, un trait vert, de poivre, framboise dans un ensemble très fin.
La bouche possède des tannins glissants, c’est très frais avec une touche végétale, sans la dureté ou parfois l’austérité du millésime. Plein de fruit jusqu’en finale, ça goûte bien. Très Bien.

Clos de la Roilette - Fleurie - 2017

Bu sur deux repas.
Très jolie robe translucide d'un rouge carmin éclatant avec des reflets violets, c'est vraiment limpide et ça donne très envie de goûter le vin.
Nez sur les fruits noir avec des notes poivrées et épicées.
L'attaque est fraîche, encore du fruit, le vin s'écoule sans aspérités et fini sur le fruit.
Un peu monolithique sur les arômes primaires à ce stade, à revoir dans quelques années pour plus de complexité.

Bien

Fleurie 2018 - Clos de la Roilette

Pour finir les restes du BBQ du weekend j'ai décidé d'ouvrir cette bouteille après le Beaujolais Village Vignes de Lantinié 2018 de Burgaud.

Cette bouteille est issue d'une, je cite:"première mise des cuves les plus fruitées et les moins structurées" (source Beaujoloire).

Comparé au Burgaud, je trouve le vin plus complexe et moins évident à lire au nez, présage d'un vin plus sérieux, ce qui n'est pas pour me déplaire. En bouche, j'ai eu l'impression que chaque gorgée était différente l'une de l'autre. Épicée à un moment, sur un côté tellurique à un autre,...

Ce que j'en retiens, c'est que sur la viande de boeuf, le vin est magnifié avec une rétro qui dure quelques secondes qui mêle les arômes de la viande grillée à ceux du vin. Sur le chorizo grillé, bien qu'il ne soit pas trop épicé, le vin s'affaisse un peu, il a du mal à répondre positivement je trouve. J'ai tenté sur des fromages de chèvre, bon, n'essayez pas. Mais ce n'est pas la faute du vin, mais juste de ma curiosité du soir un peu trop exacerbée.

Comme l'impression d'un vin qu'il faudrait attendre (or, cette mise récente est destinée à une consommation plutôt rapide) mais qui sait révéler de beaux atouts si on trouve l'accord idoine (et là, à mon avis, le vin trouve toute sa pertinence).

Même si par moment j'ai eu plus de mal à le décrypter que le très évident Burgaud cité plus haut, il a quand même ma préférence par ce qu'il a pu proposer par moment, notamment sur la brochette de boeuf.

Il m'en reste une moitié de bouteille pour voir demain ce que ça raconte.

Clos de la Roilette, Fleurie, 2017



Bouchon sans défauts.
Robe grenat légèrement violette finalement assez claire.
Le premier jour, le vin renifle un peu la violette et les fruits noirs, sans une grande expressivité.
La bouche est correcte mais un peu sévère et ferme.
Changement de registre complet le lendemain soir à température un peu plus élevé.
Le vin a pris un fruit délicieux, sur la cerise noir, presque la confiture de fraise, toujours la violette.
Et la bouche s'est élargie et enrobée, prenant du corps et donc de la gourmandise.
La finale se resserre autour d'un peu d'amertume et d'un petit râpeux pas désagréable à table.
Bien+

A aérer généreusement et à ne surtout pas servir trop fait.

A aérer généreusement et à ne surtout pas servir trop fait.

En début de soirée donc ?

Elle est tellement belle que je la laisse !

pas trop fait (frais)

Comme tous les bons gamay tradi.

Dégustation au Clos de la Roilette.

Au cours d'un mini séjour dans le Beaujolais (magnifique), nous sommes accueillis au domaine par le vigneron et son épouse pour une dégustation splendide.

Brouilly 2018. (domaine Coudert)
Première claque. On est donc en présence de "l'entrée de gamme". Mazette! Nez très volubile. Bouche gourmande, sur une matière très généreuse et fruitée. Pourtant on est loin du simple vin de soif. Ce vin ne manque pas de profondeur et ne peut être considéré comme le gentil canon qu'on débouche vite fait et qui va accompagner la discussion avec les potes de passage. Equilibre parfait. Rien ne dépasse (sauf la gourmandise ) Le r/q/p est démentiel.

Fleurie 2018.
A nouveau un nez très expressif (comme pour toutes les cuvées qui ont pourtant été ouvertes devant nous et n'ont bénéficié d'aucune préparation) Grosse matière, beaucoup de fruit, là encore de la profondeur et du sérieux, on mâche le jus qui envahit tout l'espace. C'est très très bon. On se demande à quoi bon attendre.

Fleurie. Cuvée tardive 2018.

Le vin est lui aussi doté d'une impressionnante matière savoureuse. A nouveau on croque du fruit, plutôt noir, à nouveau on est saisi par l'affolante gourmandise de ce vin et on se demande ce que cette cuvée qui vieillit bien pourrait gagner à être attendue. Il va falloir oublier les bouteilles pour ne pas céder à la tentation. C'est donc ça 2018 dans le Beaujolais? Mais il faut en acheter des hectolitres!

Fleurie. Griffe du Marquis 2017.
Quel vin! Quel délice! Le nez est superbe, fruité, un peu cacaoté, intense. La bouche n'est pas en reste. Fruité omniprésent, équilibre d'école, matière ample, adossée à une impressionnante fraîcheur mentholée. De délicats tannins poudrés se font légèrement sentir en finale et nous rappellent, parce qu'on pourrait l'oublier tant ce vin est bon, qu'on peut (qu'on doit sans doute) attendre,

Fleurie. Griffe du Marquis 2016.

Encore un nez superbe, très grillé comme un toast qu'on aurait laissé trop longtemps sur le grille-pain, avec des notes de café, le fruité noir est un peu en retrait mais existe. C'est complexe. La bouche est très belle, sur un fruité moins exubérant, mais un jus serré, dense, à la manière d'un café serré à l'italienne. Grosse fraîcheur encore une fois. Des tannins encore assez marqués resserrent la finale sans l'assécher pour autant. On peut attendre en confiance à mon avis mais c'est d'ores-et-déjà magnifique.

Voilà tout. Tous les vins se sont magnifiquement goûtés. Les 2018 sont impressionnants de gourmandise. Comment se résoudre à les attendre? Je suis inquiet!
Un dernier mot sur l' accueil parce que ça compte. C'est simple, dès le premier regard, dès la poignée de mains, on sait que ça va bien se passer. Et en effet on est vite à l'aise. Aucun chichi, les éclats de rire ponctuent les échanges, on est un peu à la maison. Le petit dernier (12 ans) vient de dire qu'un vin sent la cerise ? (le Fleurie)
"-Mais mon garçon tu vas t'ennuyer ici ! Je t'emmène au cerisier à côté de la maison. Mange tout ce que tu veux…"
Comme à la maison je vous dis…
Je veux déjà revenir.