Frédéric Esmonin, qui poursuit une carrière de négociant a pris en 1988 les rênes de ce domaine de moins de 5 hectares conduits en agriculture raisonnée.

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J'ai dans ma courte expérience bu de mémoire :

- Domaine Les Estournelles - Mazis-Chambertin 2003
- Domaine Les Estournelles - Charmes-Chambertin 2003
- Domaine Les Estournelles - Ruchottes-Chambertin 2003
- Domaine Les Estournelles - Gevrey-Chambertin Clos Prieur 2004

Les 2003 étaient superbes dans leur jeunesse.

Le Mazis en particulier possédait beaucoup de fraîcheur et un beau fruit en dehors de toute caricature. Ils semblent traverser une phase plus dissociée où l'on sent que ça travaille dans la bouteille. Je n'en ouvrirai plus avant quelque temps.

Les 2004 se goûtent bien sur le fruit.
J'ai ouvert ce soir un Domaine Les Estournelles - Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux Saint-Jacques.

Le vin est marqué par des notes végétales, qui semblent être, ici au moins, la signature du millésime : ronces, sève, rafle, une pointe de confiserie (soufflé aux fraises des bois), liqueur de framboise. La finale longue et fraîche, est étayée par une bonne acidité. L'élevage a été bien intégré.
Avez-vous eu des expériences avec les crus de cette maison ?

Amitiés

Zapata

Zapata,
cette information est à confirmer, mais j'ai le souvenir que les vins de F. Esmonin avait été très bien notés par le Wine Spectator il y a deux ans environ. Si je retombe sur ce numéro spécial bourgogne, je te tiendrai au courant.
Cordialement
Frédéric

Bu hier un Ruchottes de chez lui, millesime 2002. J'ai été epoustouflé en le buvant side by side avec un Gevrey 1er Cru de chez Fourrier, meme millesime, qui ne valait rien.

Je ne savais pas que c'était un negoce.

Je ne sais pas à qui ils achètent ou achetaient leurs raisins de Ruchottes-Chambertin mais un 2003 bu cet été a tenu toutes ses promesses, le vin a gardé de l'allonge et de la fraîcheur et possède encore un bel avenir. Le Mazis de la même année était lui plutôt en phase de sommeil.
Par contre, je n'aime pas du tout ce que sont devenus les Gevrey-Chambertin Clos Prieur et Lavaux Saint-Jacques 2004 dont le caractère végétal exacerbé n'est pas du tout à mon goût, comme d'ailleurs une immense majorité de vins rouges bourguignons de cette triste année. Heureusement je n'en ai presque plus.

Amitiés

Zapata

Domaine Frederic Esmonin - Gevrey Chambertin 1er cru "Estournelles St Jacques" 2003

Bouchon impeccable, nez très charmeur et très puissant, à l'aveugle je serais parti sur un cotes du Rhône. Pointe alcooleuse peu agréable tout de même.
En bouche, c'est très puissant, les tanins sont énormes, un vin complétement bodybuildé, qui ramasse tout sur son passage. A mon sens, définitivement plus Cotes du Rhône que Bourgogne... Effet millésime ou volonté de la maison de faire de tels vins? En tout cas pas ma tasse de thé!

Domaine Frederic Esmonin - Gevrey Chambertin 1er cru "Estournelles St Jacques" 1996:

La robe est sur un grenat légèrement trouble avec une légère trace d'évolution brique sur le bord du disque.
Au nez, un fruit acidulé se dégage, puis à l'agitation se révèle quelques notes épicées.
La bouche est droite sur le fruit acidulé et la finale se décline sur le minéral, très droit dans ses bottes.
Une bouteille qui ne fait pas son âge, très bien.
Il est écrit sur l'étiquette: vin non filtré, mais aucun dépôt en fond de bouteille.

Domaine Frederic Esmonin – Mazis-Chambertin 1996:

Robe rubis foncé, limpide, avec peu de trace d'évolution.
Nez flatteur sur la fraise, la framboise, des arômes de sous-bois, un brin animal. Le vin semble puissant et punchi...
En bouche, sa robustesse se confirme, la matière est bien présente, et les tannins bien fondu enveloppant le palais avec persistance. Belle longueur.
Une belle bouteille qui ne fait pas son âge.

Matthias
Le nez est tout de suite avenant sur la cerise, un peu de sous-bois et même du noyau de cerise. La bouche est toute en finesse avec un peu de framboise et une matière qui fait de ce vin assez puissant en attaque. L'ensemble est plutôt bien équilibré sur les fruits rouges avec la framboise majoritairement et une petite touche végétale de bon aloi et une finale portée sur une petite pointe de réglisse. L'ensemble finit cependant assez rapidement et la longueur de ce vin se révèle la plus faible de l'ensemble des vins bus précédemment. On reste cependant toujours sur une belle bouteille que j'aurais plaisir à ouvrir.
A la découverte de l'étiquette, j'avoue que je ne connaissais pas ce producteur qui a été acheté par notre apporteur du jour pour l'homonymie avec Sylvie Esmonin.

JD
(Pas dégusté à l'aveugle pour moi.)
Nez expressif sur la grenade, l'hibiscus, la ronce, une touche de réglisse, du cuir.
En bouche il y a un très bel équilibre évident, acidulé et délicat quoique peut être un peu comprimé. Les tanins sont nanométriques, denses mais totalement intégrés. Il y a une petite touche de verdeur.
La finale offre une longueur en bouche très honorable mais j'en attendais un peu plus.

Il s'agit d'un Frédéric Esmonin, Ruchottes-Chambertin 2009

Bu chez Lutèce .

Frederic Esmonin Gevrey-Chambertin 1er Cru Lavaux St. Jacques 2017
Sans prise de notes.
Le souvenir d'un pinot présentant une forte réduction assez rare pour le cépage me semble t-il.
La bouche présentait une acidité assez marquée serrant le vin.
A revoir

Domaine Frederic Esmonin, Gevrey-Chambertin 1er cru "Champonnet" 2012

C'est mon apport, un petit clin d'oeil à un nom que nous aimons tous les 3 mais un prénom que nous ne connaissons pas.
Un vin très fruité mais assez simple. Ca pinote bien mais il n'y a pas beaucoup de complexité.
Gérard évoque un Côte de Beaune 2012 et Gaétan un 2017.

Alors oui c'est plaisant mais pas au niveau que l'on peut attendre d'un 1er cru de ce village.
Le niveau n'a pas beaucoup descendu et c'est tant mieux car 48h plus tard, le dimanche à midi j'ai trouvé un vin plus digne de son rang.
L'aromatique avait évolué dans le bon sens, le nez devenait plus complexe avec des notes légèrement terreuses, un peu de champignons et toujours des griottes juteuses.
J'y ai pris bien plus de plaisir que le 1er jour.
Cela dit, les perceptions de l'ouverture pouvaient laisser penser que cette bouteille pouvait attendre et s'aérer.

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