OK merci

Bu au cours d' une soirée entre collègues

Moillard - Pernand-Vergelesses 1er Cru "Les Fichots" 2005
Ouvert une bonne heure avant dégustation et rafraîchi après avoir eu un coup de chaud en voiture...

Malgré ses dix ans, la robe est rubis franc, limpide, avec seulement une très legère teinte ambrée sur le bord de verre.
Le nez est délicat, j'ai du mal à identifier clairement les arômes. Un peu de fruit, un peu de bois, un peu de sous-bois ?
La bouche est tout en finesse (trop à mon goût) avec une acidité qui trace droit et qui porte bien la finale, toujours sur des arômes assez légers.
Les réactions sont contrastées. Ca va de "pouah, c'est du vinaigre", à "wouah, c'est carrément un autre niveau. Quel nez, quel velours", en passant par "oui, c'est pas mal, mais la Bourgogne, ce n'est décidément par encore ma tasse de thé". Pour moi au final c'est bien fait mais ce n'est pas mon préféré.

Pas évident à boire pour lui tout seul en ce qui me concerne, alors j'essaie avec des ailerons de poulet. Mouais sans plus. Et dans le lot certains étaient épicés (les autre nature), ça donnait un côté métallique pas très agréable au vin.

Tiré de cette dégustation

Romanée saint Vivant 1986 Moillard

icna
Ce vin est pas mal évolué aussi mais avec plus de velouté, sur les fruits rouges, c'est animal, juteux, sanguin, je pars sur un vieux C9P de plus de trente ans mais la piste Rhone Nord n'est pas bête car c'est vraiment frais. Du coup je me dis que ça me fait aussi penser à un bourgogne du style de prieuré roch mais le vin a un très joli volume pour un vieux vins. C'est très bon, gourmand, à boire.

E.L.
Les pétales de rose auraient du m'envoyer en Bourgogne comme le coté fruits rouges
Mais le coté viande et juteux m'a fait placer ce vin en Rhone Nord
Une belle finale
Superbe vin j'ai adorré
[/quote]

Echezeaux 1990 Moillard
Robe rubis aux reflets brique.
Nez sur la fraise des bois, la groseille, notes réglissées.
Bouche assagie où rien n'accroche ni ne dépasse (tanins fondus, fraîcheur et acidité juste ce qu'il faut, fruits macérés).
Ce n'est pas d'une complexité folle mais c'est plein de charme et long en bouche.

Moillard Nuits Saint Georges 1er cru Les Thorey 2001

Petit CR de mémoire de ce vin bu ce we en soirée. Ouverture une demi-heure avant le repas, remonté de cave, servi à une vingtaine de degrés, ce qui plutôt frais par les temps qui courent...
Bouchon très souple et se désagrégeant au fur et à mesure que la pointe du tire-bouchon s'enfonce. Pas annonciateur de bonnes news...
Robe: claire et limpide. Joli couleur entre vermillon et brique.
Nez: Premier nez: pas d'odeur de bouchon. On est sur le sous bois et le cuir. C'est pas très expressif. Deuxième nez légèrement plus développé.
Bouche: Attaque droite. Rapide ressenti tannique, puis l'acidité prend le dessus. Le tout sans agressivité. Longueur moyenne +. Fin de bouche: retour d'une légère astringence. Mais pas colossale.
Bref, sans être fracassant, joli vin sur la finesse. Cela peut se garder encore deux, trois ans. Mais pas certain qu'il y gagne en complexité. Mais la qualité de ce bouchon me fait dire qu'il faut plutôt boire si vous en avez.

Moillard - Hautes Côtes de Nuits blanc 2010
Bouchon comme neuf, adhérent, même pas imbibé
Couleur paille
Nez relativement discret sur le silex frotté, la pierre à fusil, légèrement levuré.
Attaque fraîche et ronde, puis arrive la puissance et enfin retour de fraîcheur accompagnée d'amertume pour étirer la finale. Arômes un peu discrets, fruits jaunes. A boire frais toutefois, il est un peu mou au réchauffement.

A j+4, le nez est toujours aussi discret, mais a dérivé vers les fruits jaunes et le caillou mouillé ; la bouche n'a pas bougé.
Si l'accord initial tenté avec un comté a été raté (vin pas assez vieux ), ce soir avec une choucroute c'était vraiment pas mal, et ça m'a rappelé les pinots blancs goûtés en Alsace récemment !
Pour le prix d'achat d'il y a 5 ans (< 8€), c'est plutôt intéressant.

Bu ici

Moillard - Les longs bois - Bourgogne Aligoté 2016
Paille clair
Citron, menthol, une touche de buis (?!?)
La rondeur prend le pas sur le fraîcheur, qui paradoxalement se révèle au réchauffement. Jolie amertume en finale typée zeste citron. Aromatique timide, peut être mon début de rhume...

Moillard-Grivot, Vosne-Romanée 2015.

Bouchon liège simplement estampé 'mis en bouteille dans nos caves'. Robe colorée, transparence, pinot noir. Nez fruité, boisé, d'excellence. Mûre, fraise cuite. Séduction et équilibre. Déjà délicieux, acidité et structure en symbiose avec un fruit ouvert. Fraîcheur et fruité inimitables de la bonne Bourgogne (et de la côte de Nuits).

Moillard - Chassagne-Montrachet 1998

Robe tuilée et trouble à la transparence marquée.
Nez discret et frais.
La bouche montre une structure tannique encore perceptible; l'acidité est marquée.
J'y retrouve une douceur propre à la confiture de cerises associées à des notes poivrées.
Il y a une belle longueur.

Vin pas désagréable.

Gilles

On s'est arrêté hier dans ce caveau.
Visite agréable suivie d'une dégustation (payante si on n'achète pas)

Ladoix Blanc : bof bof
Nuits St Georges Village 2016 : pas mal sans plus
Chassagne Montrachet Premier Cru "Les Embazées" 2015 : vraiment très sympa, pour moins de 40 euros. Très beau nez, belle longueur et élevage suffisamment discret. Hyper agréable.
Nuits St Georges 1er cru "Aux Boudots" 2015: nez épatant, très grande longueur et plus de droiture que le Chassagne. 55 euros par contre
Vosne Romanée village 2013 : un peu acidulé, moins de longueur mais très digeste. Sympa mais trop cher. J'ai pas pu goûter le 2015 mais le vendeur m'a dit qu'il était bien mieux que le 2013... 52 euros le 2015.
Morey St Denis village 2015 : d'autres personnes qui visitaient en même temps que nous ont adoré. Moi j'ai trouvé ça bon mais moins que les précédents.

Je suis reparti avec un Chassagne, un Nuits 1er cru et un Fixin "Clos du Meix Trouhans" (pas goûté mais pas très cher et conseillé par le gars)

Moment très sympa sinon.

Je ne me serais peut-être pas arrêté si j'avais lu les mauvaises critiques avant. Le temps dira si j'ai eu raison de faire quelques emplettes ou non

A noter que les références que j'ai achetées ne sont pas présentes sur leur site de vente en ligne, qui est pourtant très fourni

Moillard - Pommard 2009

Bouteille amenée par mon père, bu sans avoir connaissance de l'étiquette.

Nez assez simple et pas franchement gourmand sur la truffe, un peu de fruits cuits et du pruneau.
Bouche à la texture glycérinée, l’équilibre est bon, sur la fraîcheur, une acidité bien intégrée en finale. Les tanins sont fins, et la longueur tombe court. Pas d’arômes de fruits éclatants, pas tellement d’arômes tertiaires, entre deux âges mais sans grande complexité. Fruits peut être un peu verts faisant un vin un peu trop sérieux et pas très gourmand.

Moillard - Hautes Côtes de Nuits rouge - Les Vignes Hautes - 2018

Une bouteille ouverte en dernière minute, et dont je n'attendais pas forcément grand chose (je ne sais plus d'où vient cette bouteille, mais je ne l'ai pas achetée)... Les préjugés (teintés de snobisme? ) ont la vie dure!

Le vin se livre très rapidement au nez, avec de belles notes classiques de cerise, framboise et épices douces. La bouche est dotée d'une jolie matière, ainsi qu'une certaine fraîcheur. On y retrouve les arômes du nez, et la longueur est bonne. Les tanins sont déjà assez polis en l'état, mais ce vin présente globalement une structure qui me laissent à penser qu'on peut le garder encore quelques belles années.

Un vin sans émotion particulière (en même temps ce n'est pas nécessairement son but), mais une jolie surprise.

Les 50 ans du Vougeot


Moillard, Corton Clos du Roi, 1971

 

Robe de café américano.
Nez oxydé, métallique, iodé, sur la noix.
Bouche imbuvable, sure, sur des goûts poussiéreux.
RIP
 

Moillard, Monthélie 2017

(Bue il y a six mois.)

Sympa ! A nouveau sur 2017 on a un profil fruité très accessible, fluide et infusé.

Le nez est pour moi un peu maigre, c'est ce qui m'empêchera d'aller plus loin dans l'enthousiasme. Ça pinote gentiment sur des notes de groseilles et de feuilles mortes (la robe témoigne d'ailleurs déjà d'un début d'évolution que je n'ai pas encore constaté sur d'autres 17), mais on dirait que le fruit est un peu en retrait. En bouche c'est le contraire, très fruité, facile, limite une petite sucrosité accompagnant un jus de fraise/framboise qui se boit sans efforts.

Bien + / Très bien - / 15/20
 

Moillard, Savigny-Les-Beaune Vieilles Vignes 2017

Un Pinot Noir équilibré mais qui manque d'ouverture aromatique et de spontanéité. C'est d'autant plus décevant au vu du millésime, qui est personnellement un de mes préférés précisément pour son fruité ouvert et croquant, et son accessibilité en jeunesse. Ici le profil est donc un peu fermé mais il y a du fond, sur les baies noires, la ronce assez prononcée, un tanin fin mais présent, un ensemble assez sérieux qui ferait presque penser à de la rafle. Il faut admettre que c'est bien fait dans l'absolu et que l'accord avec un plat un peu trop relevé ne l'a clairement pas servi.

J'ai légèrement préféré leur Monthélie sur ce millésime, dans un style plus aguicheur et fruité, même si moins de fond.

Bien + / 14.5/20

Bu ici

Moillard - Les Affouages - Aloxe-Corton 2018
Robe rubis profond, reflet d’une belle maturité
Le nez présente de belles effluves de fruits rouges (fraise écrasée), accompagnées de notes épicées, presque à la Reynaud, et un boisé bien intégré.
La bouche poursuit cette impression avenante en étant bien ouverte, avec une matière charnue et soyeuse, une acidité bien dosée qui nous ramène au Nord, avec un côté fruit rouge épicé qui pourrait évoquer un gamay.
Ce fut une belle surprise et réellement un bon compagnon d'un rôti de porc basse température et gratin de potimarron fondants.

Bu ici

Moillard - Les Vignes Hautes - Hautes Côtes de Nuit 1995
Nouveau vin de Moillard, pas acheté pour l’occasion mais hérité. Le trouvant dans la cave de mon père, je me dis que c’est le moment ou jamais !
La robe est franchement brunie et relativement trouble.
Le nez est sur le pot pourri avec un fond de fruit rouge terni, clairement sur la pente descendante.
La bouche confirme : elle n’est pas morte, mais l’apogée est franchement dépassée avec un tertiaire marqué et un certain manque de chair. On a pu en profiter avant qu’il ne soit définitivement trop tard !

 sur ma bt Moillard-Grivot 

Moillard Grivot - Santenay 2001
beau nez sur la rose et les épices très fines
bouche sur les petits rouges avec une mâche assez étonnante à partir de la mi-bouche 
les tanins sont un peu trop marqués ou manque-t-il tout simplement d'un peu plus de chair ?
le tout est marqué par la fraîcheur 
la dernière gorgée surprend avec une subtile complexité de saveurs épicées

pas mal pour accompagner un plat, ne vaut probablement pas la peine en dégustation pure