Que c'est sans doute davantage le mode d'élevage que le cépage ou le terroir qui sont responsables de ces notes.

Luc

ah bon!! Mais alors pourquoi je ne retrouve jamais cette sensation à Puligny ou à Savigny pour ne citer que ceux là.

Il me semble qu'il est connu et reconnu que le chardonnay propose une expression variétale très proche des notes beurrais et briochées..

Je sais que c'est ce qui se dit, sauf que je ne retrouve pour ma part jamais ces notes dans les vins issus de ce cépage quand ils ne sont pas élevés en fûts.

Luc

On les retrouve souvent sur des champagnes blanc de blanc jamais élevés en fûts pourtant

On les retrouve souvent sur des champagnes blanc de blanc jamais élevés en fûts pourtant

Es-tu sûr de cela?

Julien

FR 51
Goûtez les vins de Sauzet, il est bien à Puligny? Vous retrouvez ces notes que vous attribuez à Meursault!! A l'aveugle même les vignerons du secteur s'emmêlent les pinceaux pour savoir où et quoi. Il n'y a que sur Lpv que les choses sont d'une évidence biblique!

R

Sur le site d'E. Delmas il est écrit que les vins de Rémi Jobard sont élevés "1 an en fûts, dont 25% neufs, puis 6 mois en cuve". "Il est important de noter que ces fûts sont autrichiens. La marque, Stockinger est propulsée par le tonnelier Thomas Teibert ( récemment propriétaire du Domaine de l'horizon à Calce, en Roussillon). Ces fûts, donc, offrent d'après Rémi un avantage considérable car ils ne maquillent pas le vin, et mettent en valeur ses arômes naturels".

Source : www.sommelier-vins.c...

Voilà ce qu'il s'écrit sur la société Stockinger dans la revue Viti de mai 2011 :

" Petite société artisanale d'une quinzaine de salariés, la société autrichienne Stockinger réalise 80 % de ses bois, foudres et cuves suivant des principes ancestraux qui n'ont pas évolué Sa philosophie est de produire des barriques qui respectent au maximum le vin, son fruit, son terroir, son expression naturelle Des valeurs fortement recherchées par les vignobles en biodynamie Leurs chênes sont sélectionnés dans les forêts d Autriche et d'Allemagne, « des forêts reconnues pour leur très bon niveau de qualité », précise Thomas Teibert, distributeur de Stockinger en France Les bois d'Autnche sont reconnus neutres au niveau de l'apport aromatique pour les vins Accompagnés d'une chauffe légère, ils ne dominent pas sur le vin".

Source : www.tonneliersdefran...

Certaines levures peuvent donner ce gout de grillé au chardonnay

Merci pour le rappel de ces évidences et pour les informations sur l'origine des barriques.
J'ai eu l'occasion, chez un restaurateur presque voisin, de boire à de nombreuses reprises plusieurs cuvées 2008 de Rémi Jobard.
La fraîcheur de ces vins m'a poussé à en mettre en cave. J'ai un petit faible pour Poruzot-Dessus en 2008 et 2010.

Amitiés,
Thierry

Je suis allé chez Rémi Jobard en 2007 : il n'avait pas de Stockinger en cave (on les remarque). D'ailleurs, personne n'en parlait encore à l'époque. Cela fait seulement 2-3 ans que l'on commence à les voir ici et là.

Merci de corriger Eric (le Meursault 2006 n'a donc pas été elevé dans ces futs autrichien) : rien ne remplace la visite du vigneron.
L'article d'Emanuel Delmas est de 2010.

Goûté hier parmi d'autres blancs, un Meursault Narvaux 2009 de Rémi Jobard:
une excellente surprise, le vin est délicieux actuellement, le nez est séduisant, la bouche est ample et savoureuse, le gras rencontre une acidité adaptée qui évite toute sensation de mollesse, la finale est très satisfaisante.
Le style est très différent de celui du Narvaux 2008, le millésime a marqué le vin de son empreinte mais de manière non caricaturale.

Bu lors de cette soirée

Remi Jobard - Meursault 1er Cru Genevrières 2005
Nez un peu recroquevillé sur lui mais qui va s'ouvrir au fur et à mesure de la soirée sur des arômes de poire, citron. C'est frais et on ressent aussi du beurre, tilleul. Beau côté mentholé, aiguille de pin.
Bouche moyennement puissante avec très peu de gras. Là aussi, le vin joue sur la finesse avec une texture soyeuse. L'acidité est assez importante et la longueur est bonne avec un retour sur le côté mentholé du nez.
Bien +.

Un vin bu en très belle compagnie !

Domaine Rémi Jobard, Meursault, En Luraule, 2005



Robe sur un doré léger.
Le nez est ouvert, assez solaire, sur des notes chablisiennes de léger miel, de fleurs blanches et de fin praliné.
La bouche est délicieuse, sur une matière ample parfaitement équilibrée par une belle acidité.
Les goûts sont nets, sur les fruits jaunes et des notes de pierres frottées.
Jolie finale ronde et facile, d'une grande gourmandise.
Un vin d'une grande évidence.
Délicieux !

Bien aimé ce vin aussi, très réussi, sans élevage prégnant, parfait à boire maintenant.

Bonjour,

Bu ce jour un très joli " Domaine Remi Jobard Meursault En Luraule 2008 ".

Vin goûté avec un 1/3 de verre suivi une 20aine de minutes.
La bouteille et une 2e ont été mises au frais en carafe le temps de se décanter (un peu), pendant 45 minutes avant d'être servies sur le repas.

Robe : Jaune paille d'un scintillant alléchant.

Nez : Assez expressif dès l'ouverture. Légèrement miellé, discrètement fleuri avec une petite pointe de lime.

Bouche : Le vin se montre assez accessible dès l'ouverture. Certes une tension acide démontre que l'air lui profitera aisément. Mais dès l'entrée en bouche un gras séduisant l'emplit. Une discrète note saline qui s'estompe au profit de notes minérales, un brin d'agrume, un petit fond de mousse qui disparait laissant un voile fleuri.
Le vin se montre bien plus subtil et prêt à boire que je le concevais, même si une certaine fougue dans l'expression laisse deviner que le tout peut s'harmoniser plus avant.
Après sa respiration et en se réchauffant tranquillement dans de larges verres, la bouche se fond un peu plus. Toujours une jolie acidité sans la moindre astringence, qui porte le vin avec juste le gras nécessaire pour enrober le palais sans s’appesantir ni écraser de fraiches et assez subtiles saveurs.
Finale plutôt raffinée sur un léger miel et un petit retour d'agrume.

Très joli mariage sur des saints-jacques. Comportement tout à fait équilibré et expressif sur une belle volaille comme sur le veau du voisin.
Le vin n'était pas prévu pour le dessert. Cependant, un fond de verre oublié et "sacrifié" sur une bouchée de crêpe aux oranges confites (doux et très léger amer), a apporté juste ce qu'il fallait d'acidité (ce mariage n'est pas sa destinée, mais offre de bonnes idées pour l'avenir).

Certes, on peut rêver à des perceptions gustatives un peu plus précises, à une expression du tout plus subtile encore, à quelque chose d'encore plus équilibrée entre l'impression de rondeur et l'acidité (qui demeure néanmoins sage).
Mais cela reste à la fois plein de fraicheur, équilibré, expressif dans le bon sens du terme et suggestif.

J'aime beaucoup la formule qu'Oliv a appliqué au 2005 de la même cuvée qu'il a dégusté (cf. son CR ci-dessus) :
" (...) Un vin d'une grande évidence (...) " .

Belle rencontre.

Cordialement,
dfried

Merci, Denis, pour ce compte-rendu détaillé.
Il y a un bon moment que je n'ai pas bu En Luraule 2008.
Je partage ton avis sur les qualités et les petits "manques" de ce vin.
Les Chevalières 2008 devraient plus répondre à tes attentes qualitatives.
Mon préféré en 2008 est le Poruzot Dessus pour son côté cristallin, mais beaucoup vont choisir plutôt Genevrières.

Amitiés,
Thierry

Bonjour Thierry,

Merci beaucoup pour ces conseils.
Cette intrusion dans la production 2008 du domaine m'a donné effectivement l'envie d'aller plus avant vers ce millésime chez Remi Jobard.

Amicalement,
dfried

Denis,

Les 2010 sont superbes également.
Par contre, les 2009 me semblent un peu mous, même en premier cru.
Après, à partir de 2011, les prix grimpent, je n'ai plus suivi.

Bonne journée,
Thierry

En rouge Thierry chez R.Jobard j'aime bien son Volnay Santenots, à l'occasion essaye d'en trouver quelques bouteilles, de mémoire le tarif reste "sage".

Bernard,

Je connais bien son Monthélie les Champs Fuillot.
C'est, sur les quelques millésimes que j'ai bus, très agréable.
Je vais être attentif aux propositions de Volnay.

Amitiés,
Thierry

J'ai bu avec grand plaisir 7 Meursault Terres Blanches 2008 de Pierre Morey, ces derniers mois.
j'ai eu envie d'en comparer une bouteille avec une Chevalières 2008 de Rémi Jobard, que je n'avais pas bue depuis un bon moment.

Deux belles bouteilles !
Terres Blanches semble un peu moins frais, mais plus concentré, plus ample et plus long.
Chevalières me charme par sa fraîcheur, son équilibre et son côté cristallin.

Le premier parfait pour un homard, le second pour un turbot... A mon avis.

Après avoir bu samedi dernier un Chevalières 2008, j'ai eu la chance, ce soir, de me voir proposer un Meursault Narvaux 2008, également de Rémi Jobard.
La bouteille avait été ouverte ce midi.
Le nez était puissant. Nettement plus puissant que celui de Chevalières.
Des agrumes, de la brioche, des nuances de noisette.
La bouche avait une trame acide et savoureuse qui s'exprimait dès l'attaque et qui donnait de la longueur à la finale.
A côté de celle-ci, on notait une belle concentration et du volume.

Narvaux me semble plus "puissant" et moins cristallin que Chevalières, actuellement.

Nouvelle rencontre avec un Meursault Les Chevalières 2008 de Rémi Jobard, ce midi.

Le nez est très plaisant: citron et touches de brioche et de noisette verte.
La bouche est fraîche, savoureuse, avec une belle acidité citronnée qui persiste longtemps en finale. La matière est là, mais le côté cristallin l'emporte dans ce vin plus tendu que ample.

Ce soir, un Meursault Premier Cru Les Genevrières 2009 de Rémi Jobard.

Un très beau nez frais, sur le citron et la minéralité. Il est élégant. L'agitation souligne les notes de beurre frais et de noisette verte qui passent au second plan au repos. A l'aveugle, je penserais à un 2008 ou un 2010.
La bouche confirme cette impression. Elle est cristalline. Ce vin savoureux, sur l'orange et le citron, possède une belle matière et un beau volume. Sa concentration répond à l'acidité pour donner un superbe équilibre. Ample, il offre en milieu de bouche une belle matière sur fond de trame acide et il possède une superbe finale sur un fruité acidulé et une délicate amertume.

J'ai bu ce vin face à un très beau Meursault Perrières 2009 de Michel Bouzereau
lapassionduvin.com/p...
et il a planté celui-ci grâce à son équilibre et sa fraîcheur.

J'ai pris la précaution d'en commander quelques bouteilles de plus avant de publier cette note

Belle longueur pour ce simple bourgogne blanc qui pourra se conserver encore quelques années sans problème.

J'ai acheté 14 bouteilles de Meursault Premier Cru le Poruzot-Dessus 2010 de Rémi Jobard en me fiant à la qualité du 2008 de cette cuvée.
Il fallait goûter: erreur ou bonne affaire?

Le nez est très élégant, sur le citron, la noisette verte avec un fond brioché.
La bouche est délicieuse: concentrée et ample, elle est fraîche et équilibrée. Ce vin est savoureux et offre de beaux amers qui explosent dans la longue finale.

A mon avis, c'est un très beau Meursault à attendre avec patience.
Je n'ai pas fait une mauvaise affaire

J'ai goûté à nouveau, ce soir, le Meursault Premier Cru le Poruzot-Dessus 2010 de Rémi Jobard.
Il était toujours délicieux.
Un belle sole l'a accompagné remarquablement.
Elle a souligné les notes d'élevage, mais celles-ci sont très "mesurées" et très "élégantes".
Encore un bon moment avec ce vin!

Bu au restaurant Pierre Reboul à Aix-en-Provence.

Le nez est très ouvert et racé sur les agrumes et une trame minérale que je trouve marquée et agréable car elle apporte beaucoup de profondeur.. Des notes de noisettes grillées me semblent un peu moins élégantes. Je les attribue à l'élevage qui n'est pas encore complètement intégré. En tout cas pas besoin d'aller le chercher et même avec le boisé, l'élégance est bien là. A l'aveugle je n'aurais pas donné 2009 mais plutôt 2008 (même avec ce "grillé").

La bouche est au diapason, tendue, intense et très longue pour un village. Les amers de la finale me plaisent particulièrement.

Un magnifique village que j'aimerais revoir dans 2 ans. Ma première rencontre avec ce domaine me convainc parfaitement, j'aime le style et le fait que les vins me semblent de garde.

Bien cordialement,
Matthieu

Soirée Rémi Jobard hier pour l'anniversaire de madame avec : Meursault Limozin 2010 et Monthélie 1er cru 2011
Le Limozin 2010 est sur la finesse et la pureté avec des arômes de citron, fruits secs. Pas d'une richesse prononcée mais c'est frais, net et agréable.
Plus à l'aise avec le méli-mélo de gambas, mousse d'artichaut que sur le foie gras poêlé citron confit, pamplemousse cébettes.
Le Monthélie 1er cru 2011 est souple, fruité, tanins très discrets, sur les petits fruits rouges, conforme au millésime et ne pose pas de problèmes au superbe filet de biche.

jlj