Domaine Goisot, Saint-Bris 'Exogyra Virgula' 2008

Robe pâle, qui commence à prendre des reflets 'vieil or'.

Nez distingué, assez complexe et difficile à décrire, mûr, évoquant les agrumes, les fruits à noyaux, avec une composante florale marquée.

La bouche offre une acidité très fine, elle laisse une impression de grande pureté, avec une finale marquée par de beaux amers.

Un vin cristallin, qui se boit fort bien dès aujourd'hui, et un superbe rapport qualité-prix (6,70€ au domaine!).

Mathieu

Domaine Goisot, Côte d'Auxerre Biaumont 2004

Bouteille débouchée ce soir dans l'espoir d'offrir un compagnon de jeux à une darne d'espadon à la hongroise.

Hélas, pas grand chose à dire, le vin est fermé à triple tour ! Aération, incantation, enfer et damnation, rien n'y fait !

On verra demain si ça évolue...

Domaine Goisot - Corps de Garde Pinot Noir 2003

Je me suis enfin décidé à ouvrir une bouteille de ce vin malgré la tentation de l'ouvrir plus tôt à cause des différents posts précédents. Et bien m'en a pris d'être patient.
Couleur rouge sombre peu profonde sans une trace d'évolution perceptible.
Nez ouvert, très pur avec des arômes facile à distinguer les uns des autres : framboise, cerises, épices avec des notes florales évoquant la rose rehaussant le tout et donnant de la profondeur.
Bouche moyennement puissante, délicate, élégante marquée par un beau touché en début de bouche. Le milieu est supporté par une acidité fine et laisse la place à une structure tannique qui laisse une fois de plus la place à l'élégance. Belle longueur sur la pivoine et la framboise. Le vin fait l'unanimité autour de la table.

Le plus beau vin de la région en rouge à ce jour et de loin. Très beau rapport qualité/prix. Il peut patienter encore en cave sans problème. Cela sera le cas pour les miennes. Je crois que je vais envisager d'ouvrir un 2002.

Goisot

Côtes d'Auxerre Chardonnay 2008
Un très joli vin, construit sur une tension minérale. Le vin évolue vers plus de richesse, en tous cas par rapport aux bouteilles bues en février et en avril.

Côtes d'Auxerre Corps de garde Pinot Noir 2006
Une déception : un nez un peu trop sous-bois et un fruit qui s'évanouit, écrasé par le bois. Une robe assez évoluée. Problème de bouteille ?

Julien

Bonjour,

samedi, je suis passé chez Guilhem et Jean Hugues GOISOT, profitant d'une visite dans la région. J'y suis allé uniquement sur la foi de ce que j'en avais lu sur LPV. Le moins que l'on puisse dire est que je n'ai pas été déçu!

Accueilli par (probablement) Guilhem, grand gaillard dans la trentaine taillé dans le chêne et très sympathique, qui parle posément et avec passion de son vignoble et de ses vins.
La période ne nous a pas permis de gouter toute la gamme, pour cause de rupture, mais tout ce que l'on a dégusté était au niveau de mes attentes

Pas pris de note, je rassemble mes impressions et les posterai plus tard.

Mais en résumé, les blancs sont superbes, les rouges sont en rupture de stock, sauf corps de garde 2005 en magnum. (N'y aller qu'après la mise, à partir de fin novembre et pour 3 mois assure la dispo totale). TOUT respire la sincérité, le terroir, l'amour de la terre, l'amour du travail bien fait chez les GOISOT.

Pendant plus d'une heure, Guilhem nous parle de ses vins, de ses terres, des fossiles d'oursin trouvables dans un seul petit rond qu'il peut localiser les yeux fermés à un pieds de vigne près, de ses prix terriblement raisonnables, de sa recherche d'expression authentique du terroir : tout ca sans jamais mentionner le mot "bio". Parce que je pense qu'il a tellement ça dans le sang qu'il ne ressent aucunement le besoin de faire valoir ses certifs Ecocert et Demeter. Il markete son vin en ne le marketant pas, justement. Parce que ca se passe d'enrobage dialectique, ca se respire et ca se goute, tout simplement, et quand c'est fait, tout est dit...

Merci aux LPViens qui par leurs CR m'ont permis de découvrir cette maison. J'ai (sincèrement) l'impression d'être rentré dans un cercle de privilégiés, maintenant que j'ai du G et JH Goisot en cave.

Merci, merci merci!

J'étais persuadé que le nom du domaine était Ghislaine et Jean-Hugues Goisot mais sur le site intenet, il est bien indiqué Guilheme et Jean-Hugues Goisot. Qui a la réponse pour l'énigme des prénoms?
Sébastien

Guilhem est le fils de Ghislaine (pronnoncer Guylaine) et Jean-Hugues Goisot et il prend bien sa place au domaine.

Bonne soirée

Quelle efficacité.
Sébastien

et sur le panneau d'entrée, c'est bien les noms du père et du fils qui sont désormais inscrits.

cdt,

Lionel

Goisot Côtes d'Auxerre Corps de Garde 2007
Bue ce soir à l'apéritif. Le nez fait la part belle à la minéralité et aux fruits exotiques. En bouche, on retrouve ces saveurs avec des arômes de fleurs blanches, des agrumes et une pointe de miel. La longueur en bouche est correcte. Encore une belle bouteille de ce domaine, rapport qualité prix au top malgré un goût de trop peu...
Sébastien

Domaine Goisot, Côtes d'Auxerre Corps de Garde 2007

Jolie robe or assez prononcé, très brillante à reflets verts.

Le nez est splendide, retenu et distingué, complexe, il évoque le miel, la poire, le sous-bois (si j'osais, les chanterelles ramassées il y a peu!), un poil de vanille, une note grillée.

La bouche est équilibrée, fraîche, elle est également marquée par une amertume agréable, d'une longueur très correcte.

Sans l'attendre plus longtemps, déjà une très belle bouteille (de manière générale, je trouve de plus en plus que les vins de Goisot s'expriment bien dans leur relative jeunesse).

Mathieu

de manière générale, je trouve de plus en plus que les vins de Goisot s'expriment bien dans leur relative jeunesse

C'est sans doute vrai pour les corps de garde mais ça n'est pas du tout mon vécu sur les parcellaires !

Certes, c'est à relativiser selon les cuvées, forcément. A titre personnel, même sur les parcellaires, je les trouve relativement accessibles (Gondonne 2007 est déjà en forme - je n'ai pas dégusté les autres depuis quelque mois - alors que le millésime n'est pas un séducteur les cheveux au vent).

(toujours difficile, de répondre à ces messages d'une ligne...)

Mathieu

J'ai dégusté Biaumont 2007 au domaine fin aout, et je l'ai trouvé éclatant de beauté. Dans le même registre que le Cotes d'Auxerre corps de garde, en Plus intense au nez, plus complexe, plus tapissant et plus long en bouche.

Comme Denaire, j'ai trouvé la un parcellaire très accessible, et j'espère qu'il peut procurer encore plus de plaisir avec l'age. Mais là, c'est déjà du grand art à ce niveau de prix.

Bien à vous
Lionel

Goisot Saint Bris Corps de Garde Saint Fié 2008
Bue hier soir, le vin présente de beaux reflets dorés. Au nez, ce sont des arômes de fruits exotiques, de miel, de fleurs qui se dégagent. La bouche présente ces mêmes arômes avec un belle minéralité malgré un encore un peu de retenue. Belle bouteille qui doit attendre encore un an ou deux.
Sébastien

Saint Bris Moury 2008 /

Un très joli Saint Bris Moury 2008 associant maturité du fruit et minéralité réhaussés par une note fumée. Une longueur également appréciable pour ce niveau d'appellation et de prix.

Bien cordialement.

Lionel

Domaine Goisot, Bourgogne Aligoté 2008

Nez aux notes grillées, beurre frais, pamplemousse, très joli. La bouche est légère, portée sur les agrumes, salivante, engageante.

Encore un joli vin au rapport qualité prix impeccable.

Mathieu

Bu hier, Côte d'Auxerre Gondonne Goisot 2004.

Il s'agissait de la 5ème bouteilles ouverte depuis l'achat au domaine.
Je gardais un bon souvenir des bouteilles précédentes bues il y a plus de 2 ans.
Par contre, cette dernière bouteille fut une véritable déception.
Peu de richesse aromatique et un côté végétal très marqué.

Bonjour,

Se faire une idée des Chardonnay de Goisot en ne parlant que d'un vin (en plus un 2003), ça me semble super léger. Avez-vous goûté un simple Côte d'Auxerre en 2005 par exemple ? Ou mieux un Corps de garde de la même année ?
Par ailleurs, la généralisation qui suit est pour le moins étonnante !
Je ne sais pas ce qui est sous entendu par "Chardonnay basique" (les vins bas de gamme à base de Chardonnay ou tous les Chardonnay ?) mais il suffit d'avoir bu une fois dans sa vie un grand Chablis, Meursault ou encore mieux un Montrachet pour comprendre pourquoi le Chardonnay peut déchaîner les passions...

++

Piero

Pas mieux que Piero

Je pourrais dire également que les quelques "alvarinhos" (ou albarinos) que j'ai bus en Espagne ne m'ont pas laissé un souvenir inoubliable .

J'ai du mal à comprendre le premier message de Disfraz.Parler dans le même message d'un vin de Goisot,du chardonnay en général,du champagne pour finir sur les vins espagnols.Le tout sur un ton "humoristique" me parait pour le moins curieux.Expliquez moi svp

ce qui est étonnant, c' est notre tendance à généraliser, à juger à l' emporte-pièce ! Que la Gondonne 2003, ne plaise pas à Disfraz, c' est son droit ; de là à lancer une diatribe en coupe sombre sur le Chardonnay en général ! Quel goût çà a le Chardonnay en général ? Soyons juste, ce qui est incriminé, c' est le Chardonnay basique...en général ! Sur quels vins bus pour de vrai, cette diatribe repose t' elle ? J' adore certains Verdejo ou Albarino espagnols, mais pas en général ! Disfraz, je te suggérerais, bien modestement, n' étant pas à l' abri, moi-même, des généralisations, d' argumenter un peu tes prises de position ! Pour un premier message, tu y vas un peu fort....

Daniel

2003... ce n'est quand même pas ce qu'il y a de plus caractéristique de cette appellation (région)... qui plus est, Gondonne n'est pas un Chardonnay basique et pour finir, on n'a pas à faire un pèlerinage chez Goisot pour avoir du vin donc je ne vois pas trop d'où vient cette description déplaisante du domaine. Par ailleurs, dans le cadre de cette passion du détail, j'aimerai savoir à quelle température, avec quelle ouverture et dans quels verres ce vin a été dégusté. Parce que honnêtement, la voûte, la RVF et la prière, ça n'a pas réellement d'importance en matière de dégustation.

Quant à la suite du message : moi, j'ai bu cet Abarino dégueulasse l'autre jour. Franchement les cépages aromatiques, c'est d'un vulgaire ! Et puis quelle malhonnêteté que ces macérations préfermentaires à froid et ce levurage qui donne des arômes tellement irréels qu'on se croiraient dans Star Wars...

Non, sans rire, c'est un chouia exagéré. D'autant qu'il me semble que, pour revenir de manière rationnelle sur les fameux Albarino, il est plutôt commun qu'ils soient eux aussi (sur)boisés.

Ceci étant, j'ai pu goûté il y a encore quelques semaines à un magnifique Corps de Garde 2002, il faut dire que pour le coup, le millésime aide ! Le vin commençait à être un peu évolué (notes de miel de cire) mais compte tenu de la cave où il était conservé, je n'ai pas trop de crainte dans une cave normale. Un vin qui m'a donné vraiment beaucoup de plaisir, mûr, exotique tout en étant sur le floral... juste très beau. Non noté car au restaurant.

Un premier post pour le moins excessif...

Corps de Garde 2003 goutée jeune m'avait laissé un magnifique souvenir !
Un vin mûr, sur des notes exotiques mais sans aucun des défauts craints sur le millésime 2003.

Oliv

J'avais acheté chez Goisot des vins du millésime 2000 en 2002 ou 2003
Corps de Garde rouge et blanc ainsi que La Gondonne.Les rouges bus vers 2005/2007 avaient perdu le fruit qui m'avait plu à la dégustation et me semblaient acides et faiblards.
La Gondonne dont Mr Goisot m'avait vanté les qualités de garde et bu fin 2009 m'a paru oxydé et lourd sur des notes de fruits jaunes.Pb de bouteille?En tous cas j'espère car il m'en reste une.
Le vin qui s'est le mieux comporté toujours vers 2005/2007 est le Corps de Garde blanc qui avait gardé de la fraicheur mais qui était en phase descendante.

Pour ma part je trouve que les vins de Goisot évoluent plutôt très bien dans le temps. Comme nombre de vins la phase sur le fruit dure une à deux années après la mise en bouteille. Ensuite les vins se referment mais pour mois cela n'a rien d'un déclien. Les 2000 sont superbes aujourd'hui, et j'ai encore quelques 2002 que j'attends patiement. Je ferai une remarque d'ordre général. On est souvent près à mettre de coté des bouteilles de grands crus pour une dizaine d'année de coté, mais on ne le fait que rarement pour des bouteilles que l'on achète 10 euros. Pourtant c'est beaucoup plus doux pour le porte monnaie et je crois que les vins de certains domaines comme ceux de Ghislaine et Jean-Hugues en font partie. Les Coprs de garde de 10 ans sont souvent superbes, sur de beaux arômes tertiaires qui n'ont rien d'arômes de fin de vie. Du moins c'est l'expérience que j'ai eu sur les vins du domaine.

Bonne soirée

Julien

Difficile d'isoler une phrase dans la logorrhée dont vous nous gratifiez (pour quelqu'un qui a l'air particulièrement sûr de son (bon) goût, vous m'avez l'air d'avoir beaucoup de comptes à régler, et l'on se demande en quoi ces griefs divers et variés méritent de tomber sur ce domaine, hormis la dégustation d'une Gondonne d'un millésime atypique).

Celle-ci, cependant, me semble particulièrement contestable:

Disfraz écrit: Le chardonnay basique est un cépage planté ailleurs que sur les grands terroirs historiques.

Le chardonnay est donc "basique" hors des "grands terroirs historiques". Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire? La formulation incite même à se demander si c'est le même cépage dont il est question, selon qu'il est planté sur un "grand terroir historique".

Mais qu'est-ce qui a fait de ce terroir un "grand terroir historique"? Si l'on découvre quelque part un terroir possédant des conditions pédoclimatiques analogues à la côte de Beaune, mais dont les hasards des conditions économiques, sociales, ou les traditions locales ont fait que jamais la vigne n'y a été plantée, a-t-on le droit d'envisager, aujourd'hui, de le faire?

Et le cas échéant, si on réussit à y transposer les connaissances et les savoir-faire humains nécessaires à la production de grands vins, aura-t-il un jour le droit de se voir qualifier de "grand terroir historique", ce petit terroir oublié par l'histoire?

L'étude précise de la longue et graduelle naissance de grands vins, sur un terroir donné, montre qu'elle est toujours soumise à des contingences nombreuses, des hasards de l'histoire qui font qu'à cet endroit, il a fallu une série de conditions favorables pour la naissance de grands vins, et la confirmation, par cette naissance même, de la présence d'un terroir permettant leur élaboration - quand ce terroir n'a pas été créé lui-même par la technique. Il existe à coup sûr des lieux pour lesquels toutes ces conditions n'ont pas jusqu'ici été réunies, et dont les qualités seront un jour mises en valeur.

Votre phrase est particulièrement révélatrice d'une conception de l'histoire qui méconnaît toutes ces contingences possibles, ces hasards de l'histoire qui conditionnent la naissance des grands vins. Le problème est que cette histoire vue avec des oeillères, où tout est figé, est fondamentalement conservatrice, car elle nie aux terroirs qui n'ont pas été révélés dans le passé la possibilité de l'être à l'avenir : c'est une une vision enchantée du passé qui désenchante l'avenir. Elle est triste en même temps que fausse.

Mathieu

Mathieu,
pour rester encore un peu hors-sujet, j'aime beaucoup cette phrase de Flaubert, extraite de sa correspondance avec Louise COLET (le vrai chef d'oeuvre de Flaubert c'est sa correspondance):
l'avenir nous tourmente, le passé nous retient et c'est pour cela que le présent nous échappe...

Bonne journée

R

Belle citation Rachid!

Disfraz,

Vous avez parfaitement le droit d'exprimer votre goût .
C'est la façon de jeter le bébé (chardonnay+Goisot ) avec l'eau du bain qui est choquante

Les propos de Disfras sont une très bonne expression de la maladie de l'amalgame. Ces propos expriment clairement, que si l'on aime goisot
on est lecteur de la RVF
on y connait rien au vin
on est des buveurs d'étiquettes.
Valider ses compétences en dégustation en disant que l'on a apprit auprès de Steven Spurrier puis de Denis Dubourdieu me semble une pratique assez proche de celle du buveurs d'étiquettes qui fait valoir sa connaissance du vin pour avoir des Pétrus dans sa cave. Et cela montre un esprit guerrier qui voit aussi dans le vin un scène ou des camps doivent s'affronter. Que vous ayez des goûts, des idées, bien sûr mais quel besoin de guéroyer ainsi en brandissant pour les porter au bucher les inepties de la RVF et mellant tout le monde dans la même sauce? Je ne lis pas la RVF, ni le guide monsieur Bettane, je n'ai aucune envie de les attaquer non plus, je goûte les vins des Goisot depuis le millésime 1990, j'ai donc l'impression que je connais ce domaine assez bien, et que j'en ai une vision surement plus précise qu'avec la dégustation d'une seule bouteille sur un seul millésime. Pour ce qui est des grands terroirs historiques, les Goisot ne prétendent pas avoir un grand terrroir historique comme le Montrachet ou le Charlemagne, cependant ils pensent qu' en travaillant bien les sols des Côtes d'Auxerre, on peut sortir de très bons vins, qui vieillissent bien et ont une typicité qui n'est pas celle de Chablis, ni celle d'une quelquoncque autre région mais celle de Saint-bris, qui s'il n'est pas un grand terroir historique, est tout de même un terroir historique de la Bourgogne,( présence de la vigne depuis plus d'un millénaire) . Et je partage leur avis. Si vous êtes initié à la dégustation de si bonne manière, vous savez trés bien que sur un millésime comme 2003 le terroir peut prendre du temps pour s'exprimer, et ce sans snobisme de dégustateur? Bref. No comment. Peut-être en effet que cette bouteille vous sert à régler des comptes avec le chardonnay, la RvF, et tout un mélimélo de gens. Peut-être serait 'il plus juste d'être... plus juste et de donner une seconde chance et d'être moins véhément, non?

Allez
Bon dimanche

Julien