Château Labégorce 1990

Petite pensée à mon papi confiné qui m’a donné cette bouteille et que je ne remercierai jamais assez pour tout ce qu’il a fait directement ou indirectement pour moi.

Bouteille ouverte 2h avant dégustation, et ce ne fut pas de trop tant les arômes dégagés à l’ouverture tirent vers l’animal.

La robe reste étonnement soutenue et brillante pour une dame de 30 ans. L’ensemble est clair, peu troublé avec tout de même un excédent de dépôt.

Petit a petit le nez s’ouvre sur des accords tertiaires avec de belles notes de fraîcheur.

Certes on sent la terre, le sous bois, le cèdre, le tabac, le cuir, mais une pointe de cerise griotte me souligne que nous ne sommes pas sur un millésime faiblard et qu’un soldat ne dépose jamais les armes.

En bouche l’attaque est étonnamment fraîche, le milieu de bouche manque de consistance les tanins étant aux abonnés absents mais une belle, très belle longueur vient rattraper l’ensemble.

Ça manque de gourmandise c’est sur, mais l’essentiel n’est pas la.

Je suis émerveillé d’apprécier une si belle garde.

Merci papi, c’était très bien.

Chateau Labegorce - Margaux 2017:
^{13vol%; 46% Cabernet Sauvignon, 40% Merlot, 8% Cabernet Franc 6% Petit Verdot.}
Rouge grenat plus fort avec quelques reflets violets. Beau nez particulier, floral prononcé (violette, pot-pourri, éventuellement lavande), cassis (frais), un peu animal et cuir, une pointe de caramel. Intense et élégant; fin et soyeux.

Belle acidité claire, fraîche et douce. Corps moyen, moins extrait, sec sans aucune impression sucrée. Tanins mûrs à grain très fin, pas beaucoup, mais suffisants pour créer une structure mince; texture lisse et soyeuse. Fruit très propre, vraiment agréable et frais (cassis et cerise), long, se termine harmonieusement sur tabac. De plus, légèrement épicé et un peu de réglisse. Intense, bien équilibré, accessible et jeune. Fin et riche en arômes.

très bon

Le vin était parfaitement présent immédiatement après l'ouverture, tant au nez qu'en bouche, soulignant le caractère soyeux et floral. Grâce au fruit assez discret et à l'utilisation très subtile des barriques avec un toasting retenu, le vin est très fin. Cela se poursuit dans les beaux tanins mûrs et à grain fin, je n'ai jamais trouvé de tanins aussi agréables en millésime 2017.

Si vous aimez ce style et cet arôme, ce vin donne vraiment du plaisir actuellement, je peux vraiment le recommander. Le deuxième jour, il se retire, va probablement entrer dans un arrêt léger à un moment donné. J'ai ensuite acheté quelques bouteilles à garder, je veux bien observer ce vin.

Cheers -- Ion

Chateau Labegorce 2014, Margaux

Nez expressif, boisé, avec pointe de fruits et sous bois
Bouche en demi corps. Joli moelleux présent des l’attaque, qui laisse ensuite transparaître une matière peu concentrée, presque fluette. Vin clairement à attendre mais j’en attendais plus compte tenu que certains bordeaux 2014 se boivent actuellement très bien.
Lendemain : nez encore plus expressif, sur un joli boisé, un coté champignon et plus mentholé.
En bouche, la matière a gagné un tout petit peu en corps. Mais l’assèchement en fin de bouche est toujours présent. Des tannins rugueux encore présents. Les prochaines bouteilles attendront 3-4 ans
Potentiel 15,5 je pense

Chateau Labegorce Margaux 2010

Robe sombre, nez sur le cassis, la cerise et un fond d'épices, une fraicheur végétal associée, bouche encore légèrement stricte à l'ouverture mais bien construite, c'est mur , sensation de graphite, des tanins fins , présents mais pas agressifs, c'est élégant, belle acidité , beau potentiel de garde, trop jeune pour dévoiler de la complexité mais c'est déjà très bon.

Très bien à revoir dans 5/10 ans pour la prochaine.

Stéphane

Chateau Labegorce Margaux 2003

Un nez sur le tabac, le graphite, le cuir, le cassis, la cerise. Dans ce vin d'un millésime solaire, il n'y a plus de fruit tout frais, mais pas plus de fruit surmûri ou de pruneau.

En bouche, aucun excès non plus. C'est équilibré, à la fois tendre et droit, rond et frais. On retrouve ces arômes, peut-être légèrement austères du fait d'un fruit un peu en retrait, mais élégants, assez classieux. Belle longueur, ça file droit jusqu'en finale où l'on sent que le vin a encore de la force et de l'acidité fraîche et enrobée.
La bouteille a été ouverte et non épaulée deux heures avant, et vite bue à plusieurs juste après un Hautes Côtes de Beaune hyper fruité. Une aération plus longue aurait peut-être permis de révéler davantage le fruit.
Entre bon et très bon, et un plaisir certain à le boire.

Château Labegorce Margaux 2012

Bouteille ouverte 2 h avant le repas, mise en carafe directement, bue avec une cuisse de dinde rôtie.

Une couleur rouge sombre brillante et profonde

Un nez discret de fruit rouge, cuir et beaucoup de grillé, toasté, il se développe un peu à l'aération avec une certaine finesse et des notes mentholées mais le grillé reste très présent.

Une bouche fraiche, belle acidité, des tannins fins mais très présents, on retrouve ce gout de grillé et une pointe de vanille. Cependant la bouche est persistante avec une belle ampleur, on détecte comme au nez derrière ces tannins et ce grillé une belle charpente et une finesse certaine confirmée par une belle longueur très plaisante.
Le vin est agréable bien que trop jeune et encore sur la retenu et ce goût toasté cache ses capacités.
Je n'ouvrirais pas les autres bouteilles avant plusieurs années en attendant que ces tannins et le grillé soit fondus et je suis sûr que le vin sera superbe à ce moment là.

Aujourd'hui bon 14/20. Bien meilleur dans le futur.

  château Labégorce 1990 margaux
je ne vais pas vous mentir, acheté à "petit" prix sur un site de vente aux enchères en ligne bien connu, j'ai fait un pari...
force est de constater que le pari est réussi
le nez est magnifique sur la fraise des bois, la framboise (oui du fruit !) sur la rose fanée, le pot pourri, très fin est très complexe, petite note de piment, d'écorce d'orange, de réglisse, nez changeant et très agréablement envoûtant... superbe en un mot !
la bouche présente une attaque intéressante portée par une acidité qui sera là tout le long de la dégustation, de jolis amers et une texture de type réglissée mais qui, étrangement, rend le vin assez "aimable"
le milieu de bouche est lui marqué par l'acidité que certaines et certains trouveront dérangeante, or elle porte le vin, les amers ne me dérangent pas non plus car ils accompagnent un côté "terreux" donné par des tanins "granuleux" qui font certes un peu "old school" mais un style qui me rappelle mes premières dégustations, ce qui date quelque peu... un style certes désuet, mais non dénué d'intérêt, loin de là...
la finle est là, portée par de jolis amers prégnants (de plus en plus, le vin est clairement sur le déclin) une acidité qui devient de plus en plus envahissante (sans devenir acerbe, ce qui fût ma peur de départ)je voulais voir ce qu'avait pu donner un très grand millésime sur un château qui ne m'a jamais fait vibrer, ce n'est certes toujours pas le cas, mais je trouve l'expérience intéressante et enrichissante, à défaut d'être jouissive
bien !
 

 

Chateau Labegorce, Margaux 2008.

Bouchon liège tous marquages impeccable.

Robe grenat sombre avec petit dépôt d'usure et extreme bord du disque evolué.

Nez fruité assez compoté, fruits noirs, pruneau.

La bouche avec un fruit en plénitude, du corps et de la souplesse, tertiaire cacao tabac, l'elevage parfaitement intégré par le temps. Le vin s'affirme sans finesse mais avec une force qui donne du volume et une longueur en persistance. 
Mis à température et aéré deux heures, à un second repas le vin semble évoluer vers un fruit moins avantageux s'amaigrissant en un équilibre plus acide.

Paté foie de canard, merguez fenouil braisés, salade, fromages, chocolats et glaces.