oui, certain! je suis très éloigné du vin pour tout ce qui touche à leur élaboration,commercialisation, etc..( mais non côté gosier:) )mais à 20 e ça me semble être un bon plan vu les prix habituels de ce cru et la critique émise plus haut sur ce millésime.

Château Raymond Lafon 2006

Bouteille bue lors d'une belle dégustation de Sauternes relatée ICI .

La robe est d’un bel or soutenu, presque fluo.
Le nez est intense et équilibré entre le rôti (abricot) et les agrumes (citron), complémenté par quelques notes de vernis.
La bouche est légère, elle manque de concentration et de longueur même si elle joue dans la finesse. Il est vrai que ce vin est passé derrière un Passito di Pantellaria à la liqueur massive.
Un Sauternes qui va s’améliorer mais ne sera jamais grand d’après moi.
Bien, sans plus.

Jean-Loup

Bu lors de cette soirée

Château Raymond Lafon 1983
Encore un beau nez mais complètement différent sur le vernis à ongle, truffe, champignon, massepain, marmelade d'abricot. Assez enivrant.
Bouche plutôt puissante mais d'un bel équilibre fin. Le sucre est pas très présent. Touche phénolique en finale avec le fruit confit qui ressort avec le massepain. Longueur très bonne.
Excellent.

Bu chez Philou

Château Raymond Lafon, Sauternes, 2011



Oliv: Robe jaune paille aux reflets verts.
Nez dense, mat, sur des notes médicamenteuses (eucalyptus), de cire et ce botytris que je commence à comprendre (mais pas facilement à décrire).
Bouche massive, concentrée, sur une liqueur lourde à la sucrosité forte que de beaux amers sauvent de l’empâtement.
L'ensemble n'en reste pas moins assez peu accessible en l'état, trop puissant et exigeant la garde pour s'affiner.
A revoir.

Philou: Les deux Sauternes 2011 montrent deux visages différents de ce millésime dont j'avais acquis une caisse de chaque. L'occasion est trop belle de faire découvrir deux domaines que j'affectionne sur ce millésime très, trop jeune, mais équilibré. Actuellement, le Doisy-Daëne 2011 possède une harmonie et des charmes qui le rendent assez irrésistibles, alors que le Raymond Lafon montre des caractéristiques plus massives, plus "en dedans", qui peuvent le faire paraître comme pataud en comparaison du Barsac. Mais j'aime autant les deux vins pour des raisons différentes, sur la mangue fraîche au citron vert, l'accord m'a semblé assez bon. Belle qualité de réalisation et de belles promesses sur les deux bouteilles.

Bu lors du VDEWS 2015

Château Raymond Lafon, Sauternes, 1926



Robe acajou digne d'un PX, sur le café.
Nez riche, puissant, très limite en acidité volatile, sur des notes de vinaigre balsamique, de caramel brun, de café.
Bouche puissante, avec encore du sucre mais un peu linéaire, sur une acidité vinaigrée brutale qui, si elle tient le vin, amène un côté monolithique.
L'aromatique est marquée par de fortes notes torréfiées sans beaucoup de complexité.
Finale étirée par de jolis amers mais là encore un peu trop marquée par la volatile qui crée un effet de morsure.
En vie mais pas l'extase.

Château Raymond Lafon, Sauternes, 2010

Bouteille et bouchon sans problème , bouteille ouverte pour voir!
Au nez peu d'exubérance mais l'agrume domine derrière lequel on perçoit un beau rôti.
En bouche le vin confirme le nez, une fine trame d'agrume accompagne la dégustation de ce vin tout en finesse, on pourrait presque dire en délicatesse, il cache sa belle liqueur par son acidité ce qui lui donne un équilibre "sublimissime". (le style R L). Bien sûr le vin est fermé à ce stade car il a commencé son long sommeil mais dans une vingtaine d'années il sera, à mon avis, grandiose.

J'ai eu aussi la chance de goûter un millésime 1926 lors d'une verticale des vins du Domaine au Caveau Grains Nobles , il m'a laissé un excellent souvenir ...Ah les Sauternes des années 20!!!
Cordialement.

Château Raymond Lafon - Sauternes - 2005

_{Bue à l'aveugle.}

Robe assez dorée, sans plus.
Nez très ouvert, miellé, notes d'agrumes, beau rôti.
Bouche très grasse, d'une belle liqueur très prégnante, acidité sensible mais pas structurante, clairement à attendre encore pour que le sucre se fonde et que la vivacité ressorte, mais bien agréable quand même. A d'ailleurs été très apprécié par la plupart.
Bien ++

Jean-Loup

chateau Raymond Lafon 2001 sauternes

servi en demi-bouteille

nez sur le safran+++, l'écorce d'orange, les épices douces, le rôti ,l'abricot frais, les fruits jaunes, très ample et profond, avenant pour le moins...

bouche un peu fluette à l'ouverture, puis au bout de quelques minutes le vin se dévoile complètement : ample, assez puissant avec une petite touche chaleureuse pas nécessaire, le safran++ témoigne d'un flacon ayant le cul entre les 2 chaises que sont la jeunesse fringante et la maturité à venir, le format y étant certainement pour quelque chose,le vin est large, très riche, profond et doté d'une petite acidité sous-jascente bienvenue pour étirer le vin sur une très jolie longueur safranée.

ce n'est pas la phase d'évolution que je préfère des liquoreux, mais je dois reconaitre la très belle qualité des amers nobles et du sucre, finalement pas dominant et bien fondu dans l'ensemble

ceux qui ont des 75 cl seront bien inspirés d'attendre encore un bon bout de temps...

très bien(+) en l'état

Château Raymond Lafon 1998
niveau bon, bouchon non imbibé.
A l'ouverture un nez dominé par de beaux rôtis puis après aération le roti safrané domine une marmelade d'agrume etc
En bouche le vin rappelle le nez ,une belle liqueur accompagnée d'une subtile trame acide donne au vin, finesse , élégance, et équilibre et quelle pureté. Un vin qui se boit facilement!
Ce vin parait encore étonnamment jeune, il est parti pour 20 ans de plus sans problème.
Une bien belle bouteille.
Cordialement

chateau Raymond lafon 2003 sauternes

nez charmant sur l'abricot, le safran++, la cire d'abeille, ample et généreux..

la bouche est ample, riche et assez puissante, démonstrative, bien dans l'esprit de ce que le millésime me rappelle, le sucre est de bonne qualité sans être extraordinaire, ni très fin, avec de surcroit un léger déséquilibre sur l'alcool en fin de bouche qui gâche quelque peu le plaisir.

ceci dit ce déséquilibre est compensé à table par le plat, et le vin fait un superbe accord avec un saint-albray bien fait... affinant, le vin et le rendant plus précis, moins pataud...

belle finale légèrement chaude pour un vin dans une phase qui ne me plait pas plus que cela, la prochaine pas avant 10 ans

très bien-

Château Raymond Lafon, Sauternes, 2006

A l'apéritif et au dîner de rillauds, salade verte tarte tomates anchois comté moutarde, oreilles de cochon au four, crème fouettée salade de fraises et myrtilles.
Bouteille de 50cl numérotée. Le bouchon est si compact, clair, sans traces et lisse que je le confonds un instant avec un bouchon synthétique type nomacorc. Beaucoup de brillance dans la robe or, larme déjà accrocheuse de belle densité. Nez rond et citronné. En bouche des agrumes en finesse type mandarine, un soupçon d'amers sucré type kumquat. Sans aération ce liquoreux légèrement rafraîchi (14-16°) paraît équilibré et plaisant. La chute fortuite d'une guêpe dans la bouteille m'amène à carafer, lui amenant un nez plus étoffé et en bouche un peu plus d'amplitude et de gras. Un bon vin liquoreux qui s'exprime bien à table, quelques minuscules cristaux blancs pour toute trace d'évolution à ce jour.

Château Raymond Lafon, Sauternes, 1988

Un nez exubérant de fruits exotiques et de miel précède une bouche très ample où une trame acide imposante vient contrebalancer un sucre tout aussi présent. L'équilibre se trouve, la distinction aussi jusqu'à une finale longue. J'ai beaucoup aimé ce Sauternes riche et puissant.

Château Raymond Lafon, Sauternes, 2006

Bue le 25 décembre sur un foie gras dans des verres Cristal d'Arques Wine Emotion de 47 cl.
Très apprécié des convives.

Couleur: Orangée, ambrée.

Nez: coing, fruits compotés, fruits confits, fruits exotiques.

Bouche: un délice d'équilibre et de gourmandise, toujours sur les fruits exotiques, le coing, les fruits confits.

Une finale très agréable et une bonne longueur.

TB+ 16,5/20.

Bu lors de cette soirée

Château Raymond-Lafon - Sauternes 2005
Nez net et précis sur la marmelade d'orange, massepain, grillé, citron confit, pêche. Belle intensité et facile à lire. De fines notes florales donnent du volume à ce beau nez.
Bouche moyennement puissante, crémeuse avec un bel équilibre entre le sucre moyennement présent et l'acidité sous-jacente. Belle intensité aromatique similaire au nez. La finale est de bonne longueur et fraîche.
Joli.

Château Raymond Lafon - Sauternes 2002 : Couleur or, nez sur le safran, encore des notes d'élevage vanillées. Bouche épaisse, assez bonne acidité dans le fond, aromatique sur le miel, l'orange, l'abricot, la vanille, encore un peu d'élevage, c'est tout jeune. Finale d'assez bonne longueur mais vite lassante, un peu lourde et boisée. A attendre encore peut-être.

Château Raymond-Lafon - Sauternes 2002

Robe peu marquée
Nez clairement sur le safran et l’encaustique
Bouche portée par une belle acidité et une fin de bouche sur l’orange amère et le pamplemousse. Belle persistance.
Vin encore jeune mais il me semble accessible.
TRÈS BON
Par erreur , J’ai laissé plus de trois mois ( dans une cave à 8°) deux verres au fond de la bouteille : le safran et le sucre dominent le vin. Il n’est pas agréable mais parfaitement buvable . Cette expérience malheureuse confirme le potentiel de garde de la bouteille.

Sauternes, Château Raymond-Lafon 1986
Trouvé aux enchères. Le domaine était de création trop récente pour le classement de 1855, mais ses 18 ha (80% sémillon & 20% sauvignon) sont cernées par les GCC. Raymond-Lafon en était le premier propriétaire, depuis passée au sein de la famille Meslier. Cette bouteille a parcouru 9000 km jusqu'au Mexique où elle a accompagné un événement familial et échappé d'extrême justesse aux rets du douanier.

Oeil : La robe est cuivrée sans excès (ce n'est pas la couleur marronnasse).

Nez : Evolution perceptible mais avec toujours ce rôti du botrytis qui indique que le vin sera liquoreux (ou pas...). Complexe, il mélange fruits secs et confits (abricot, orange notamment), rancio, noisette et pistache, botrytis.

Palais : Les sucres sont digérés et le vin se trouve à équidistance du liquoreux à botrytis, le digestif et le vin muté voire oxydatif: la tablée aux goûts très divers trouve son bonheur pour des raisons différentes alors que certains membres sont réfractaires au sucre. En effet, les arômes de fruits secs et confits sont présents et le sucre résiduel leur confère plus de poids, mais le rancio et les noisettes peuvent satisfaire les amateurs de whisky passé en fût de Jerez (le sucre résiduel donnant une force substituant agréablement l'alcool), tandis que le rancio et les épices peuvent satisfaire les amateurs de vin muté voire oxydatifs. La persistance aromatique est évidemment notable.
J'avais d'ailleurs opté pour un accord "osé" avec le plat principal : poulet à la sauce maya qui fût une belle réussite.

Conclusion : C'était mon premier Sauternes très vieux et une jolie réussite. Quelle mutation entre le vin jeune et celui de 36 ans mais une évolution assez brillante à mon humble avis, et qui justifie amplement le fétichisme historique pour les vins liquoreux. En l'occurrence, il est difficile de trouver le vin sucré en bouche, la texture donnant l'indication du SR mais pas le goût, qui lui devient d'une complexité impressionnante avec une puissance évidente.

Ilroulegalet écrit:

Sauternes, Château Raymond-Lafon 1986
Trouvé aux enchères. Le domaine était de création trop récente pour le classement de 1855, mais ses 18 ha (80% sémillon & 20% sauvignon) sont cernées par les GCC. Raymond-Lafon en était le premier propriétaire, depuis passée au sein de la famille Meslier. Cette bouteille a parcouru 9000 km jusqu'au Mexique où elle a accompagné un événement familial et échappé d'extrême justesse aux rets du douanier.

Oeil : La robe est cuivrée sans excès (ce n'est pas la couleur marronnasse).

Nez : Evolution perceptible mais avec toujours ce rôti du botrytis qui indique que le vin sera liquoreux (ou pas...). Complexe, il mélange fruits secs et confits (abricot, orange notamment), rancio, noisette et pistache, botrytis.

Palais : Les sucres sont digérés et le vin se trouve à équidistance du liquoreux à botrytis, le digestif et le vin muté voire oxydatif: la tablée aux goûts très divers trouve son bonheur pour des raisons différentes alors que certains membres sont réfractaires au sucre. En effet, les arômes de fruits secs et confits sont présents et le sucre résiduel leur confère plus de poids, mais le rancio et les noisettes peuvent satisfaire les amateurs de whisky passé en fût de Jerez (le sucre résiduel donnant une force substituant agréablement l'alcool), tandis que le rancio et les épices peuvent satisfaire les amateurs de vin muté voire oxydatifs. La persistance aromatique est évidemment notable.
J'avais d'ailleurs opté pour un accord "osé" avec le plat principal : poulet à la sauce maya qui fût une belle réussite.

Conclusion : C'était mon premier Sauternes très vieux et une jolie réussite. Quelle mutation entre le vin jeune et celui de 36 ans mais une évolution assez brillante à mon humble avis, et qui justifie amplement le fétichisme historique pour les vins liquoreux. En l'occurrence, il est difficile de trouver le vin sucré en bouche, la texture donnant l'indication du SR mais pas le goût, qui lui devient d'une complexité impressionnante avec une puissance évidente.

Même lot, même année, mais pas la même bouteille et cela change beaucoup de choses.

Oeil : La robe est or plein mais pas ambrée

Nez : Le botrytis et les fruits confits prédominent nettement sans vraiment d'arômes tertiares.

Palais : Le sucre résiduel est perceptible et le vin se comporte comme un Sauternes en fin de période primaire. C'est liquoreux sans être écoeurant mais le pain d'épice, le rancio et le caractère légèrement oxydatif de la précédente bouteille n'apparaissent pas. La bouteille fait 20 ans de moins que la précédente.

Conclusion : Un bel exemple de la variabilité intrinsèque du vin. Bel équilibre d'ensemble mais j'ai trouvé ce vin trop jeune pour son âge et elle m'a nettement moins fasciné que la bouteille précédente. C'est néanmoins un très bon vin qui en a encore longtemps sous le pied.

Château Raymond-Lafon 2001
 La robe est or jaune, la matière est lourde.
 Le nez est sur l’abricot sec, le miel, les amandes, coing, pêche, notes de fruits tropicaux.
 La bouche ne manque pas de fraîcheur, superbe matière qui tapisse le palais et offre une finale très très longue.

Pas tellement expert en Liquoreux, ce vin me semble (même si déjà appréciable) encore très jeune. Le lendemain j'ai bu un Rayne-Vigneau 1996 qui était beaucoup plus évolué notamment sur la couleur. Même si le Rayne Vigneau avait plus de complexité et de matière, le Raymon-Lafon me semblait offrir plus de fraicheur et finalement être plus agréable à boire.
C’est très bon et peux être excellent dans quelques années.

Effet 2001, immense millésime en liquoreux.