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Château Léoville-Barton, Saint-Julien

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Réponse de Guest sur le sujet CR: Château Léoville-Barton 1997

Dans le cadre des 97 "soldés" un peu partout, j'ai dégusté en magasin un CR: Léoville-Barton 1997. C'est ma première rencontre avec ce vin.

La robe tourne sur le rubis lumineux. Le nez est ample et très beau. Fruits rouges, café torréfié, vanille et un peu fumé. La bouche par contre ne me plaît pas autant. C'est encore très tannique, relativement vert avec une astringence qui ne nous quitte pas jusqu'en fin de bouche. On cherche du fruit mais ... il est bien caché! Par rapport à  d'autres 97, je trouve celui-ci peu aimable à  ce stade. Je me demande, alors que la plupart des autres 97 sont actuellement très agréables à  boire, si Léoville-Barton ne s'est pas un peu "planté" dans ce millésime. A suivre dans 2 - 3 ans.

Alain
09 Mar 2003 11:50 #31

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton 97

97, c'est pas l'année où les grappes étaient constituées de raisins mûrs et d'autres totalement verts ? Alors il fallait être un peu sorcier pour sortir un grand vin ..... Et Anthony Barton n'est pas sorcier ... pas encore. ;-))

Amitiés,
M@nuel.
09 Mar 2003 14:06 #32

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Réponse de Guest sur le sujet CR: Château Léoville-Barton 1994

CR: Château Léoville-Barton 1994

Ouvert ce midi, le Léoville Barton 1994 s'est révélé très nettement supérieur au 1993 que j'avais goûté il y a quelques semaines. Nez plus mûr, plus complexe, déjà  bien ouvert et au boisé fondu. Très bel équilibre en bouche, belle ampleur, belle longueur, tannins encore présents mais qui commencent à  se fondre sans signe de sécheresse comme on en a souvent sur le millésime 1994. Superbe vin qu'on peut commencer à  boire mais qui en a encore pour au moins dix ans devant lui.

Luc
09 Mar 2003 21:34 #33

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

A propo du Leoville Barton, je voulais en commander en primeurs 2000, mais me suis fait souffler les dernières bouteilles sous le nez.

Je n'ai encore jamais gouté ce vin, mais aimerais tenter le primeur 2002. Qu'en pensez vous ? Comment se situe t il qualitativement avec le Poyféré ?

et quel est à  votre avis le prix raisonnable ?

je pense que les cours devraient chuter étant donné "l'embargo" US, et le cours de l'euro. Il devrait donc y avoir du stock sur le marché et les prix devraient baisser . quel est votre avis ?

salutations
11 Mar 2003 15:46 #34

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  • Thierry Debaisieux
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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: Léoville-Barton

Une réponse qui n'engage que moi:

De 83 à  94, Barton me semble nettement l'emporter sur Poyferré.
Au vieillissement, cette différence de qualité devient parfois manifeste, comme en 83.
Pour les millésimes plus récents, je ne peux me prononcer: je bois surtout actuellement mes bordeaux des années 80.

Cordialement,
Thierry
11 Mar 2003 16:31 #35

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Réponse de claudius sur le sujet Re: Léoville-Barton

Thierry,

je ne connais pas Léoville Barton 1990, mais Léoville Poyferré 90 bu chez Yves était un monstre, dans le sens de très grand Bordeaux...

Prior,

Léoville Barton coute environ 33 euros en primeurs, le 2001 semble très bien réussi. Pour un tout petit peu plus cher pourquoi ne pas essayer de trouver les 95 & 96 ...deux grandes réussites.

cordialement
11 Mar 2003 23:36 #36

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

Absolument d'accord avec Claude!
1995 est plus accessible. 1996 est phénoménal, dense et complèxe, mais un peu plus difficile actuellement.
Il y a de grandes chances que 96 se garde également plus longtemps.

En fait, Léoville Barton n'a fait que de grandes choses ces dernières années. Le 1998 est fabuleux de richesse et de concentration. 1999 rentre directement en compétition avec Las-Cases. 2000 fait partie des 15 meilleurs Bordeaux du millésime.

Il n'y a que 2001 (que je n'ai pas goûté personnellement), mais que certains critiques jugent qualitativement un ton en-dessous.

Léoville-Poyferré est également un superbe domaine, mais n'atteint peut-être pas tout à  fait la même dimension que L-B.

Léovillement vôtre
Alain
12 Mar 2003 09:42 #37

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Réponse de Guest sur le sujet CR: Château Léoville-Barton 2000

CR: LEOVILLE-BARTON 2000 - SAINT-JULIEN
70% Cabernet Sauvignon - 22% Merlot - 8% Cabernet Franc
Nez somptueux de fruits rouges, banane, framboise, bois de santal. A
l'attaque en bouche, les tannins sont très présents, mais sans aucune trace d'agressivité. Puis, comme lors d'une procession arrive une expression de fruit particulièrement pulpeuse, d'une réelle intensité, tout en demeurant facile et accessible. Longue finale harmonieuse d'où ressort une impression de potentiel incroyable. Du grand art! 96/100
21 Mai 2003 23:30 #38

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  • Thierry Debaisieux
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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: Léoville-Barton 89 et 90

Lors des rencontres flamandes, j'étais heureux de pouvoir comparer les 89 et 90 de Barton.

Je pensais que le 90 allait l'emporter.

Ce fut le contraire.
Mon impression était partagée par Daniel Bécu, Luc et DidierT, dont voici le commentaire qui résume nos sensations:

"Léoville Barton 90 : Pour moi la déception de la dégustation. Je ne reconnais pas un 90. Le vin est léger, manque de matière. Problème de bouteille ?

Léoville Barton 89 – Bien supérieur au 90. Grande puissance tout en élégance avec de la rondeur et profondeur qui donnent une structure de grand. Très beau Barton. Encore tout jeune. Le meilleur des Bordeaux de la série pour moi"

Cela provient peut-être d'un problème de conservation: le 89 n'a jamais quitté ma cave et, si j'ai bien compris, le 90 venait d'une salle de ventes.

Cordialement,
Thierry
19 Jui 2003 22:40 #39

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet CR: : Léoville-Barton 1988

CR: J'ai ouvert ce midi trois Bordeaux: Pavie 86, Chasse-Spleen 86 et Léoville-Barton 88.

C'est Léoville-Barton 1988 qui me reste, ce soir, très présent en mémoire.
Du cèdre, des fruits noirs et du tabac, au nez.
De la rondeur, de la plénitude, de l'élégance en bouche, concentrée, équilibrée et aromatique.
Une belle finale, longue...

Une bien belle bouteille au bel avenir.
Aucune trace de l'acidité, souvent trop présente, des bordeaux de cette année.

Cordialement,
Thierry
26 Juil 2003 22:07 #40

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Réponse de Hurson sur le sujet LB 2000 : la claque de la RVF

La RVF du mois de septembre n'est pas tendre pour LB2000 qu'elle trouve bon mais surevalue et surmediatise.
Ca sent le reglement de compte avec 4 * seulement pour ce millesime de légende encensé à  ses debuts pour une revue qui n'est pas avare de bonnes notes en général. Sont-ils vexés de la reputation de Parker, le commentaire sur le vin est en tout cas cinglant.

Ca me fait mal au coeur pour la propriété ... et les acheteurs qui se sont précipité à  un prix de légende lui aussi! Le SAvous cLub avait pris acte par exemple en remontant ses tarifs de pres de 20% sur tous les millesimes de LB.
Un exemple : LB 96 passe de 62 Euros a 76 en cette fin de mois d'aout. 98 de 49 a 57.

Titus
25 Aoû 2003 11:33 #41

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

Peux-tu nous mettre un extrait de leurs commentaires?
Merci par avance.

A.
25 Aoû 2003 12:06 #42

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Réponse de Hurson sur le sujet Re: Léoville-Barton

C'eut été avec plaisir Alain mais je n'ai pas la RVF sous la main. Demain si une âme charitable n'a pas mis l'extrait d'ici là 

Titus
25 Aoû 2003 13:01 #43

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Réponse de M@nuel sur le sujet Re: Léoville-Barton

Allez, je m'y colle .... (bbb)

Léoville Barton 2000 :

Belle robe pourpre assez éclatante, nez puissant et racé de fruits noirs, avec une belle intégration du bois, plus séveux et généreux que Poyferré, légèrement moins subtil dans la définition des arômes et du tanin, beaucoup de style et d'allonge: un très beau vin, voire un grand vin, mais certainement pas l'égal des cinq ou six meilleurs médocs goûtés à  cette occasion . Il est dommage que ce vin ait été surmédiatisé trop vite sur des échantillons précoces. Apogée dans quinze à  vingt ans.


Bon, finalement c'est pas si dramatique que ça .... (aaa)

En fait, la RVF est un peu jalouse de l'influence des notes de Parker sur les prix des grands bordeaux .... Si Parker est assez fiable il lui arrive de se planter ou de réviser ses notes. Léoville Barton est un exemple récent, de 99+ il est passé à  96 (96/100 ça reste une excellente note). Par contre il s'entête à  mal noter des vins comme Figeac 89 ou Cheval Blanc 89 (par exemple), ça reste assez .... incompréhensible ... Je me demande même si 89 n'a pas été un millésime mal juger dans son ensemble par Parker, enfin, bon, c'est juste une impression ...
C'est vrai que parfois Michel Bettane met dans le mille comme avec Lafite 96 où dès les primeurs il a décelé le millésime de légende, Parker, lui, n'a vu la grandeur de ce vin que quelques mois plus tard (91/93+ puis 100/100). L'inverse est vrai aussi pour Margaux 96.

Amitiés,
M@nuel.
25 Aoû 2003 14:00 #44

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Léoville-Barton

Moi qui pensait être une âme charitable, voilà  que Manuel m'a pris de court...

Ce commentaire me semble effectivement tout sauf cinglant...
Ce qui me fait tout de même sourire, c'est que la même RVF a très largement participé à  cette surmédiatisation hâtive du 2000, car quand je relis ce qu'ils en disaient dans le spécial millésime, on ne peut pas dire qu'ils nous aient fait part du moindre doute sur les qualités du cru : "Ce millésime de Barton est très largement, avec Las Cases, au sommet d'une appellation d'un niveau pourtant extrêmement élevé... Bouche... magnifiquement soutenue... tannins... d'un soyeux éblouissant,... une profondeur intense et une longueur racée tout à  fait inoubliables. Un grand Barton." Sans commentaires...

Voilà  une belle illustration de la capacité des médias français à  faire la leçon aux autres sans même penser à  relever leurs propres imperfections.
Sauf bien entendu si la RVF admet que son jugement n'a strictement aucune influence sur le marché et que seul l'avis de Robert Parker importe. Peut-être est-ce finalement un éclair de lucidité dans le chef de cette glorieuse revue...(bbb)

Luc, âme charitable tout de même...

PS : pour moi qui n'ai pas pu obtenir le Barton 2000 en primeur, la situation prête à  sourire car sur la même appellation, je me suis procuré entre autres du Gruaud Larose 2000 à  34 € en grande surface, qui lui, a évolué de façon inverse à  Barton au niveau de ses notes dans la RVF, où il est même considéré actuellement comme le plus grand vin de son appellation (LLC non dégusté)
25 Aoû 2003 15:08 #45

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

Hi..hi..
L'histoire de la paille et de la poutre..

Merci à  tous 2 de vos commentaires éclairés!

A.
25 Aoû 2003 16:56 #46

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Réponse de Hurson sur le sujet Re: Léoville-Barton

Luc,
Je disai cinglant parce que l'air de rien, d'un truc enorme, LB est passé à  commun dans le millesime. Les mots employés dans le commentaire attenuent l'effet dévastateur du classement d'étoiles.
Même si la RVF n'a pas le meme impact que Parker, il y a quand meme du monde pour la lire et la suivre. En étant acheteur, le doute profite au porte-monnaie, surtout a 120 Euros la bouteille. Et 4* en 2000 ne correspondent pas a 96/100. Si on lit bien, on voit que Bettane & Co ne mettent pas en cause la mise en bouteille mais les qualités intrinsèques. Il y donc un leger décalage entre 4* et "un très beau vin, voire un grand vin".
Au prix ou la bouteille s'est négociée ils ont beau jeu effectivement à  brûler l'icone qu'ils ont eux-même portée au firmament.

En somme je trouve le procédé assez inélégant pour ne pas dire plus. Parce que le perdant je pense sera le propriétaire et pas le journaliste.

Titus
25 Aoû 2003 17:09 #47

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

Ce que déplore implicitement le journaliste qui a rédigé ce commentaire sur LB 2000, c'est la hausse excessive du prix d'un vin qu'il apprécie tout particulièrement qui le rend inabordable pour lui (eee)

Hypothèse : Ne peut-on pas se demander si Léoville Barton 2000 n'est pas en train d'entrer dans une phase de fermeture qui le rend peu défini à  la dégustation ?

Un commentaire tiré du B&D 2003 au sujet de LB peut étayer cette hypothèse : "... Magnifiquement charnu en primeur, le vin passe souvent par une phase d'austérité puis prend peu à  peu sa forme définitive, déployant un des bouquets les plus complexes et les plus élégants du Médoc."
25 Aoû 2003 20:25 #48

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

La question que l'on doit se poser est la suivante : A quel moment la RVF se rapproche telle au plus près de la grandeur de ce vin?
Est-ce le commentaire d'il y a un an ou celui d'aujourd'hui, est-ce la notation 5* ou la notation 4*.
Finalement , il n' y a aucune raison que l'on accorde davantage de crédit au commentaire d'aujourd'hui car comme le fait remarquer David, le vin évolue et peut entrer dans une phase austère.
On peut juste remarquer que la RVF et Parker ont tous deux , revu le vin à  la baisse...c'est donc qu'il impressionne moins AUJOURD'HUI qu'hier mais peut être moins que demain.

Ce que, nous , on sait :
1: il s'agit d'un très grand vin.
2 : La vérité sera dans 10-20 ans.

Jmm
25 Aoû 2003 20:39 #49

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

Cette note de dégustation a de quoi laisser un léger goût amer en bouche et illustre bien, selon moi, le caractère illisible ou, pour le moins, difficilement lisible, du système relatif de cotation de la RVF.
Voici, par exemple, :
- Barton 1999 : "sa robe violine précède un nez racé. En bouche, beaucoup d'ampleur et de richesse de sève s'associent à  un élevage maitrisé. Un géant dans le millésime." Nb d'étoiles : 5
- Barton 2000 : vous savez.

Au bout du compte, si je n'avais que la RVF comme source d'information, je serais (hors toute possibilité de dégustation propre) dans l'incapacité d'apprécier ces deux bouteilles l'une par rapport à  l'autre.

Pour tout dire, je trouve même que ce système est à  la limite de la tromperie et du manque de courage (je ne crois pas à  l'humilité qui s'opposerait à  la "prétention" du système absolu). En ce qui me concerne, j'ai du 2000 à  un prix abordable. Je ne l'échangerais pas contre du 1999 (qui est sûrement excellent, par ailleurs) : des dégustateurs, dont la parole n'est pas d'Evangile mais qui s'engagent davantage envers le consommateur, m'ont incité dans cette voie. (pas besoin de se référer à  Parker. Tanzer : LB 1999 : 89; LB 2000 : 94)

A bientôt
25 Aoû 2003 20:43 #50

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Réponse de M@nuel sur le sujet Re: Léoville-Barton

Comme le dit Jmm la vérité sera dans 10-20 ans, je dirais plutôt 20 ans si les aléas de la conservation n'ont pas tout gaché.

Par ailleurs ce qui m'a paru un peu bizarre c'est de lire "tiré du fût" dans plusieurs cr sur les 2000.
Ma question est donc à  quand remonte la dégustation de la RVF ???!!

Amitiés,
M@nuel.
25 Aoû 2003 21:12 #51

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: Léoville-Barton

Manuel,

J'ai une explication : ce sont probablement les CR de D. Couvreur, qui a dû refiler ses vieux CR de dégustation des primeurs (aaa)

amicalement

Yves

Yves Zermatten
25 Aoû 2003 22:52 #52

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Réponse de claudius sur le sujet Léoville-Barton

le vin se referme et les troubadours envoient leur tirade, scandalisés sans doute de ce que l'un d'entre eux aie une voix qui porte plus loin...moi je m'en fous, j'ai planqué les bt au fond de la cave non sans leur avor souhaité une agréable période d'hibernation prolongée. En 2010 j'ouvre la 1ère bt avec un Gruaud Larose du même millésime et je parie que cela sera superbe!

Je vous place les 3 CR de Tanzer avec date:

May/Jun'01
Good bright ruby. Highly aromatic nose combines
cassis, black cherry, black raspberry and licorice,
along with a whiff of minty austerity. Sweet,
dense and very ripe, with dark chocolate and
mineral flavors. This big wine is extremely rich but
just short of heavy today. Finishes with big but
even tannins and excellent persistence. If there
enough acidity here, this will be the best
Leoville-Barton in years. 90-94 points

May/Jun 02
Bright full ruby-purple. Black fruit, licorice and
mineral aromas lifted by pungent spices and floral
perfume; shows a medicinal austerity that I find
refreshing in the context of the vintage. Sweet,
densely packed and suave; a very rich, deep,
oaky wine with outstanding potential. Finishes
vibrant and very long, with broad, chewy,
thoroughly ripe tannins. A great vintage for this
chateau, and likely to develop in bottle for
upwards of 25 years. 92-94 points

May/Jun 03
($77-$100) Full medium ruby. Knockout superripe
nose combines black cherry, licorice and exotic
spices. Compellingly sweet, lush and complete,
with harmonious acids giving the wine lovely
vinosity and extending the flavors. Finishes with
lush, dusty tannins and superb persistence. A
great vintage for Leoville-Barton. 94 points

on va se régaler les amis
26 Aoû 2003 00:20 #53

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: Léoville-Barton

salut,

je pensais la même chose presque au même moment !

chapeau à  Tanzer pour ses CR. C'est pas du pipeau à  la française (je vais me ramasser (aaa)), c'est vraiment pro.

amitiés

Yves

Yves Zermatten
26 Aoû 2003 00:29 #54

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton

Merci Claude.
C'est vrai que Tanzer est un des rares qui revoit les vins à  intervalles réguliers permettant par là  de suivre leur évolution sur quelques années. Ses notes sont bien structurées - presque un peu scolaires - mais ça a au moins le mérite de la précision.

Je suis juste un peu surpris par ses commentaires sur les tannins d'une année à  l'autre:

2001
Finishes with big but even tannins and excellent persistence.

2002
Finishes vibrant and very long, with broad, chewy, thoroughly ripe tannins.

2003
Finishes with lush, dusty tannins and superb persistence.

En 2002 les tannins sont expansifs, moelleux et mûrs.
En 2003, les tannins sont sèveux, poussièreux (?) et superbes de persistance.
Pour moi, la description 2003 des tannins n'est pas tellement à  l'avantage d'un vin ! (eee)

Alain
26 Aoû 2003 08:20 #55

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Réponse de Guest sur le sujet Une verticale du Château Léoville-Barton

Club toulousain In Vino Veritas
Club Burdigalla
CR: Verticale Léoville-Barton

Les commentaires de dégustation sont de Pierre Citerne.

Quelques commentaires de contexte :
- Les vins ne sont pas dégustés à  l'aveugle
- Nombre de dégustateurs : une vingtaine
- DS : Didier Sanchez - PC : Pierre Citerne

1. Léoville-Barton 1996
DS : 15,5-16- PC : 15 vers + ? . Note moyenne : 15,5
 Robe mate, peu intense en couleur.
 Nez d'un grand classicisme, noble, fond fruité de cassis complété de notes grillées, fumées et viandées.
 Expression austère en bouche, sur les tannins et l'acidité, peu charnu, avec une indéniable allonge mais aussi une sensation de creux en milieu de bouche.

2. Léoville-Barton 1995
DS : 15 - PC : 14,5-15 . Note moyenne : 15
 Rubis assez tendre, peu intense.
 Nez fin et mûr, toujours “classique” : cèdre, cassis, humus, cuir.
 Assez raide en bouche, élégant certes, mais la matière manque d'ampleur jusqu'à  en paraître étriquée.

3. Léoville-Barton 1994
DS : 14,5 - PC : 13,5. Note moyenne : 14
 Robe toujours légère, première nuance orangée.
 Feuilles mortes, humus, cassis… toujours la même veine.
 Bouche sapide mais mince, avec des tannins secs, agressifs.

4. Léoville-Barton 1993
DS : 15 - PC : 14,5-15. Note moyenne : 15
 Même robe que la précédente.
 Même type de nez, harmonieux et distingué, avec une pointe végétale en sus (feuille de cassis, poivron, poivre vert).
 Très souple et harmonieux en bouche, même s'il reste mince et plutôt austère, avec une certaine longueur.

5. Léoville-Barton 1990
DS : 16 - PC : 16-16,5. Note moyenne : 16
 Robe solaire et riche, brillante.
 Nez très mûr, fruit confit, intense, beaucoup de finesse et de race : café, nougat, pistache, gibier à  plume.
 Mûr, sapide, sans lourdeur, reste frais et strict en finale, expression noble et déliée – un parti pris d'élégance manifeste.

6. Léoville-Barton 1989
DS : 15-14,5 - PC : 15,5. Note moyenne : 15
 Belle robe grenat, dépouillée, brillante.
 Racé, grillé, solaire : fumé, graphite, fruit confit et menthol à  l'aération.
 Assez dense (mais toujours svelte), velouté, avec une pointe de chaleur confiturée en finale – semble un peu moins frais et équlibré que le 1990.

7. Léoville-Barton 1986
DS : 15 ,5-14,5 - PC : 16. Note moyenne : 15,5
 Robe évoluée mais riche, brillante, belles nuances fauves.
 Fumet giboyeux au nez, dominante tertiaire, sous bois, fruits secs, gelée de cassis – bouquet fondu et complexe.
 Equilibré et svelte en bouche, avec encore une accroche tannique et de la vivacité, racé, la finale semble un peu fluide.

1. Léoville-Barton 1985
DS : 16,5 - PC : 16,5-17. Note moyenne : 16,5
 Robe évoluée, bords tuilés, centre grenat dépouillé.
 Bouquet fin et évolué, plein, vibrant : poivron noble, graphite, sous-bois.
 Grande suavité en bouche, structure souple, très mûre, texture veloutée sans alanguissement, avec l'austérité racée, la sveltesse propre au cru.

1. Léoville-Barton 1983
DS : 14-13,5 - PC : 13,5-14. Note moyenne : 14
 Robe brique, dépouillée.
 Nez pleinement tertiaire, évanescent mais offrant quelques jolies nuances : gibier, menthe séchée, bois humide (pointe cartonneuse ?).
 Mince en bouche, saveur racée mais finale sèche, grain tannique de raffle..

1. Léoville-Barton 1962 (niveau assez bas)
DS : 12,5 - PC : (12). Note moyenne : 12
 Aspect fauve et tuilé.
 Nez puissant, organique : viandox, nuoc-mam, humus, cuir de Russie…
 Désincarné et plat en bouche, il ne reste que le squelette acide du vin.

En guise de conclusion :
Des vins d'un grand classicisme, les mots race et élégance reviennent souvent. Le corps de Léoville-Barton est toujours svelte, jamais massif ni lourd, son expression aromatique toujours noble et subtile. Les millésimes 1995 et 1996, de grande réputation, nous ont surpris par leur couleur diaphane, leur matière vraiment légère, presque étriquée.
27 Aoû 2003 15:42 #56

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Réponse de claudius sur le sujet Léoville-Barton 1996

pour avoir gouté Léoville Barton 95 et 96 dans leur jeunesse, je puis vous assurer qu'ils possédaient une matière somptueuse, le 96 même explosive tant le vin paraissait presque brutal.

Je me demande si ces deux millésimes ne sont pas en période d'hibernation profonde...c'est la seule raison que je vois pour expliquer pareille divergeance de perception.

Ceci dit je trouve intéressant que le millésime 1985 remporte le maximum de points, lors de notre verticale Cos ce même millésime a fait l'unanimité, preuve que les 1985 sont à  parfaite maturité à  présent.
28 Aoû 2003 00:16 #57

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton 1996

A quelle date les avez-vous goutés ?

Sur fût ?

Ils sont peut-être effectivement fermés (avec un effet possible sur la structure en bouche) : dans un autre registre, j'ai le souvenir d'un Yquem 90 bu sans carafage qui s'était révélé très décevant, tant par ses arômes que par sa structure.
Nous l'avions regouté 3 mois plus tard (tjs à  l'aveugle), après 4 heures de carafage, et le vin était superbe.

Il y a aussi la possible variabilité d'une bouteille à  l'autre.

Je pense encore à  Cheval Blanc, dont on dit qu'il s'étoffe nettement avec l'âge (j'avais ainsi été déçu par cheval 86 (bu en 98)). Maintenant, il est peut-être somptueux ?!

Est-il possible de lire votre verticale de Cos, voire des 85 bordelais ?
28 Aoû 2003 15:10 #58

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Réponse de claudius sur le sujet Re: Léoville-Barton

j'ai gouté plusieurs fois L.B. 95 entre 98 et 99 ainsi que le 96 après sa mise.

Je crois que durant leur phase de réduction, certains grands médocs présentent parfois une acidité omniprésente qui réduit le vin à  sa plus pauvre expression. Cela m'est par ex arrivé avec Cos 95 ainsi que Las Cases 88. J'ai tout essayé, changement de température, carafage prolongé, rien n'a servi...heureusement Las Cases 88 se présente actuellement très bien, pour Cos j'attends encore pour me faire une opinion plus précise.

J'ai essayé d'établir une règle pour ma consommation des grands médocs de bons ou grands millésimes et ceci dans le but d'éviter les plus grandes frustrations. Je les bois ou très jeunes durant leur phase de fruit, c-a-d environ 1 à  2 années après leur mise en bouteille et ensuite je les oublie jusqu'à  ce qu'ils fêtent leur premiers 10 ans d'âge. Je suis persuadé que L.B. 95 et 96 vont sortir de leur gangue. Rendez-vous en 2005 et 2006.
Ceci dit, il est bien entendu très intéressant de gouter entre ces deux périodes.

La verticale Cos se trouve ici dans la même rubrique, le 1985 était parfaitement à  point.
29 Aoû 2003 00:09 #59

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Léoville-Barton 1997

En "farfouillant" dans ma cave, je suis tombé sur cette bouteille que j'avais presque oubliée. Je l'ai servie sans carafage.

robe: rubis, pas très dense, avec de légères traces d'évolution.
nez: d'abord poussiéreux, cassis, avec un boisé pas très noble.
bouche: attaque souple, le milieu de bouche manque dans un premier temps de définition et de volume. Toutefois, à  l'aération le vin gagne un peu de velouté et de finesse.
finale: moyenne longueur, mais les tannins sont fins et racés.

Ce vin, que j'ai terminé le soir, s'est présenté plus charnu et séducteur. Cela laisse à  penser qu'il a encore un certain avenir. Il se situe toutefois loin derrière Sociando-Mallet et Montrose; les deux meilleurs 1997 que j'aie bus à  ce jour.

Grégoire
14 Sep 2003 19:50 #60

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