Château Pavie 2000

La bouche offre un joli fruit un peu cuit, une belle structure tannique qui laisse croire à un cabernet. Des notes de café et chocolat viennent complexifier ce nectar d’un haut niveau malgré une sécheresse légère en finale. Très beau vin, je suis un peu étonné par l’évolution précoce de ce 2000 (et d’autres).

Lorsqu'on sait ce que c'est, on peut certainement lui trouver moultes qualités.

Lorqu'on ne le sait pas, on pense à un bon Pauillac d'une vingtaine d'années, ce qui est gênant pour un Saint Emilion de 8 ans. Deux questions me viennent en tête:

- est-ce que la bouteille présentait un défaut (avis aux détenteurs de cette bouteille pour qu'ils nous donnent leur avis)?

- serait-ce l'utilisation (peut-être excessive?) de la micro-oxygénation qui entraînerait un vieillissement prématuré?

Pour l'instant, je n'ai pas de réponse, si ce n'est que ce n'est pas le premier 2000 que je goûte qui semble fatigué avant l'heure (et Sylvain semblait avoir vécu pareille expérience).

A moins qu'on se rende enfin compte que 2000 n'est pas aussi grand qu'annoncé, en particulier sur la rive droite...

Luc

Je rapelle ici qu'à l'aveugle nous fûmes 5 à penser que ce vin était un médoc de 96 (Montrose). L'évolution de la robe peut n'inquiéter personne mais le nez me pose question tout de même. 60% de merlot çà se sent en principe sur un vin de 8 ans non??? Je penche vers l'hypothèse d'un vin où la recherche d'extraction fut assès importante. Et je crois que ces premières rides sont le signe d'une évolution précoce. Ceci étant le vin était superbe et il régalera les dégustateurs pendant quelques années encore mais de là à imaginer cette bouteille dans 10 ans sur nos table. Je n'en mettrais pas ma main à couper. Sans chercher à faire de clivage rive gauche rive droite, j'avoue avoir majoritairement rencontré ce phénomène à l'est de la gironde...

Pavie 2001 / carafé 2h

Nez sur les fruits rouges

Robe rubis

En bouche, on retrouve la groseille et le cassis avec une touche de minéralité (pierre mouillée), le bois est digéré...
L'équilibre est bon, un poil chaleureux indiquant probablement des raisins très mûres....

Comparé à l'angélus 2001, il s'en sort mieux sur ce coup...

Classement final:
1) Conseillante 2001: 18,5/20
2) Pavie Decesse 2001: 18/20
3) Pavie 2001: 17,75/20
4) Angelus 2001: 17,5/20

C'est surprenant l'évolution de Pavie 2001 et Angelus 2001 en 6 mois!!!!!
Une telle différence m'effraie un peu....
Je pense quand même que je n'ai pas eu de chance sur la bouteille d'Angelus 2001.

Pavie 2001 me déçoit globalement sur les deux dégustations par rapport à ce qu'on a pu entendre (meilleur bordelais 2001 suivant un dégustateur anglais je crois...).
S'il fallait en garder deux, je choisirais Angelus 2001 et conseillante 2001.

-D

Si l'un d'entre vous a goûté MONTBOUSQUET 2000(rouge)je suis très curieux de son avis.
Merci d'avance et très cordialement.

monbousquet 2000
bu a trois reprises (la derniere début octobre), tout simplement enorme, hors norme et pour faire plaisir a mr barret certainement le boisé le moins perceptible ou le mieux integré.
pour moi le meilleur de monbousquet ( 1994 1995 1997 1998 2001 2004 ) le plus concentré le plus st emilion, superbe aujourd'hui et je pense pour au moins quatre cinq ans.
un superbe st emilion noir dense, avec un nez tres expansif sur les fruits noirs et en bouche pas d'astringence c'est du velour.
je te conseille vivement dans deboucher une et de nous donner tes impressions.

Merci très vivement de ton avis,je n'ai malheureusement aucun flacon en cave,mais je vais essayer d'en acheter quelques uns.,as tu une idée d'un prix correct pour un tel flacon?Tu peux me donner ton avis par la messagerie interne.
Amicalement et sincères remerciements Denis

ils etaient en vente a 100 euros la bouteille mais je les ai acheté 45.

Merci,amicalement.

Je voulais savoir si quelqu'un saurait me dire si le 2005 sera le monstre annoncé par parker et wine spectator(98+ et 100/100);en tout cas son prix l'est assurémment;je commence à me demander si;avec des aussi grosses notes chez les critiques aussi régulièrement;PAVIE ne serait pas en quelques sortes en train de devenir le "petrus" de saint emilion,les prix n'ayant pas encore suivis sauf sur le 2005.J'ai bien peur que les Pavie à moins de 100euros se rarifient dans les prochaines années;j'en suis même persuadé.

Même si je n'adhère pas à ce que j'écris, on peut dire que St Em a déjà son Pétrus (dans le sens où tu en parles, notes, prix...). Il s'appelle Ausone

Ch. Monbousquet 1998 - St Emilion - Novembre 2008 :

Bu avec un Clos de Tart 2001 et (un repas) après un Chambolle du domaine JP Magnien particulièrement charmeur. Je pense que cela l’a desservi. Après un beau premier nez sur la cerise noire et le cèdre, l’aération a fait apparaître des notes de fruits noirs et un boisé trop important à mon goût. La bouche est très concentrée, tannique mais sans agressivité, avec une pointe d’amertume qui a disparu après 2 heures de carafe. Longue finale mais trop torréfiée et sur le café pour moi. Beau vin mais pas dans le style racé ou charmeur, les 2 types de vin que je préfère à St Emilion **(*). Unanimité de la tablée qui a préféré le Clos de Tart.

PAVIE 1995
Dégusté ce midi une bouteille délicieuse.
Belle robe rubis intense et vive. Nez fruité, bouche bien équilibré et grande longueur. Un vrai plaisir.
Je me demande combien d'années on peut encore conserver ce millésime avant de le déguster à nouveau.

Monbousquet 2000.
Une précision alphabétique,ce domaine ne prend pas de T après le N comme j'aurais eu moi même tendance à l'orthographier et comme il l'est dans certaines rubriques.
Flacon provenant d'une vente aux enchères.
Le vin n'est pas carafé,il a tempéré après avoir été remonté de la cave.
Au débouchage le bouchon est préoccupant,il est imbibé de flammes de liquide en partie sur toute la hauteur et mon fils qui l'a ouvert déclare sans doute possible:bouchonné!
Le nez sur le goulot du flacon est plus rassurant,dans le verre la couleur est sombre.
Le nez est très prolixe sur la prune et le pruneau,je n'ai pas souvent perçu ces saveurs sur un vin ,dans ma mémoire il s'agit de l'épisode un(critique,cinéphile également),et la cerise à l'eau de vie,le nez est épicé,fumé avec des saveurs de bacon,un nez très varié,des plus étendus dans le bordelais.
La bouche est chaude,un peu brûlante,les tanins sont encore bien présents,au premier contact elle est en retrait par rapport au nez ,elle semble un peu courte et diluée en regard du nez,peut être est ce du au caractère plein,varié et prolifique de ce dernier,elle est sur la prune à l'eau de vie,la menthe et un peu de poivre,sur une finesse certaine mais qui contraste avec la pléinitude du nez.
Il faut dire que ce flacon était base goulot et de ce fait je l'ai ouvert en premier,les suivants de la caisse sont quasi immaculés,je pense en ouvrir un autre très prochainement.
Cordialement

Petit match entre ces 2 St-Emilion de Perse. L'un étant d'ailleurs plutôt difficile à dégotter.
Ouverts et dégagés jusqu'aux épaules +- 3 heures avant le service. Les 2 bouteilles titraient à 13.5 °. Pour info, la bouteille de La Clusière (achetée à une enchère publique) avait une contre étiquette américaine donc peut-être a-t-elle fait l'aller-retour entre les USA et ici, on ne le saura jamais. Ce qui pourrait expliquer sa relative méforme ou bien cela veut peut-être dire que Pavie était simplement au-dessus du lot...
Effectivement le nez de Pavie donne le la directement en terme de puissance et de complexité. Le La Clusière est nettement plus discret quoi que non dénué d'une certaine race. En bouche celui-ci est néanmoins un très bon vin qui semble (curieusement ?) déjà être dans son plateau d' apogée depuis un certain temps. Pavie prend nettement le dessus en terme de puissance, longueur, persistance des arômes et jeunesse.

Pavie 1999 rapporté à ce millésime est certainement ce qu'on peut appeler pour moi un grand vin. Très nettement meilleur cette année-là que Pavie macquin et Troplong Mondot. Je placerais la Clusière en troisième position et Canon La Gaffelière en seconde position. Mais ce match me donne envie de suivre Pavie d'un peu plus près vu que c'était mon premier millésime du château.

Jean-Philippe

Pour Nouvel An j'ai ouvert mon second flacon,je poste sans avoir relu mon message pour le premier flacon,le dégustateur face à lui même en quelque sorte.
Le flacon n'est pas carafé,il a tempéré après sa remontée de la cave.
Le bouchon est imbibé sur 2 mm avec 2 flammèches remontant de chaque côté du bouchon jusqu'à mi hauteur,la couleur est rubis foncé.
Le premier nez est sur le fumé,le cuir et la fourrure.
Je perçois une belle bouche ,fruitée ,l'attaque est souple et longue,sur la toute fin de bouche apparaît un peu d'amertume mais dans une relative douceur.
Je perçois un peu d'alcool au nez et en bouche ainsi que de la mine de crayon et du graphite.
La bouche est savoureuse avec une belle attaque,franche et dont la puissance mesurée augmente graduellement , la puissance est moyenne et la durée est longue.
Ensuite le nez se place discrètement sur le cèdre et la poudre de céleri,le noyau de cerise et des tanins finement poivrés en bouche.
jJai bien aimé ce second flacon que j'ai trouvé plus équilibré que le premier dont le niveau était plus bas dans le goulot,je suis très curieux de voir mes différences de perception sur ces deux flacons.
Cordialement.

Monbousquet 2001

- Robe plutôt sombre sans trace d’évolution,
- Nez présentant un élevage ambitieux marqué, exprimant des senteurs d’épices mais n’écrasant cependant pas complètement le fruit plutôt noir que l’on apprécie malgré tout...
- En bouche le vin présente une belle attaque puis un équilibre correct. Le vin est joli, les fruits sont de bonne maturité, mais le bois est là encore bien présent, un peu trop à mon sens, surtout qu’il est fondu au sein d’un ensemble au toucher plutôt fluide sans crème ni onctuosité, paramètre manquant au merlot je trouve...

Finalement, un assez joli vin qui n’est pas mon style de vin mais je comprends assez aisément que l’on puisse aimer...

Noté 16/20

Cordialement

Merci de penser à indiquer dans le titre de votre message la dénomination du vin pour lequel vous laissez un commentaire, cela facilitera les recherches ultérieures, en particulier dans une rubrique comme celle-ci, qui mériterait d'être scindée en trois (mais c'est trop compliqué...).

Luc

Un entretien avec Gérard Perse sur videos.lefigaro.fr/v...

Comme quoi la vie est faite de belles surprises.....concernant l'achat de Pavie....intéressant cette petite vidéo.

Bonjour,

Bu hier soir un Monbousquet 1999. La bouteille a été ouverte environ deux heures avant dégustation au cours d'un repas.

La robe du vin est rouge foncé, avec des traces d'évolution sur le bord du disque (orangé). De mémoire, il me semble que la robe était nettement plus foncée lors de ma dernière dégustation (il y a environ deux ans). Le nez est encore bien sur les fruits rouges, avec un boisé important. La bouche est fruitée, mais aussi très boisée, bonne acidité mais avec des tanins un petit peu asséchants. Très belle longueur.

Je comprends que certaines personnes puissent ne pas aimer ce vin du fait de son côté très boisé. Personnellement j'ai bien apprécié ce vin. Je n'ai par contre pas retrouvé le côté café (ma femme non plus) que certains avaient pu signaler en son temps.

Serge

Bonsoir,

Monbousquet 2001.

Carafé une heure avant le service à 15/16°.
Couleur rubis avec un disque acajou.
Nez élégant sur le cassis, des notes vanillées, petites épices.
En bouche c'est équilibré; long, avec une certaine astringence en fin de bouche qui apporte une certains vivacité. Les tanins sont présents mais policés. C'est bon, pas lourdaud, c'est long, rond et vif tout à la fois, très agréable en bouche.

Je m'attendais à un "truc" plus rentre-dedans, très toasté et extrait. Tout le contraire. Digeste et gracieux, sans manquer de matière. D'ailleurs la bouteille est légèrement "ternie" par un léger dépôt.

Hervé.

Très belle robe dorée étincelante.

Nez sur le bourgeon de cassis, l'aubépine

Bouche très grasse, sur le cassis, les fleurs blanches, le litchi

finale pas forcément agréable, un peu amère ou verte

Pas mal, mais ne vaut pas son prix. Je ne suis pas fan car c'est très marqué par le cassis

Faire un kir avec du Monbousquet, est-ce bien raisonnable ?

Monbousquet 2001.

Carafé une heure avant le service à 15/16°.

un service intelligent!

je parie qu'à 18-20° la machine Nespresso se mettait en marche

Servi en 3eme et dernière position ce samedi soir après 1 La Lagune 1982 et 1 Bonnes Mares 2000 de chez Bart

Premier millésime du Chateau sous l'ère Perse.
Ouvert et servi directement à 17° environ. Nez puissant et plutôt flatteur et bien mûr de merlot (et sérieusement enrobé de barrique).
En bouche c'est corsé, concentré, long et effectivement bien mûr et toujours bien boisé. Et même plutôt fin. C'est un vin très bien fait à n'en pas douter mais je lui trouve un aspect monolithique un peu fatigant après le second verre. Peut-être le bois qui sature à la longue, j'ai du mal à savoir pourquoi... Je n'avais pas eu cette impression avec Pavie 99 récemment.
1er du classement du GJE pour les Bordeaux 2001 devant tous les grands Bordeaux habituels, ce n'est pas très étonnant vu son style exhubérant mais j'en attendais un peu plus avec (à cause de) cette 1ere place. J'aérerai la suivante un peu plus longtemps pour voir...

Jean-Philippe

Château Monbousquet - St Emilion Grand Cru - 1998

Le bouchon est très long, parfaitement souple et à peine imbibé sur un cinquième. Il renifle de délicates notes de tabac blond.
La robe est plus tuilée que la photo ne le laisse apparaitre. L'ensemble est grenat tirant sur la rouille.
J'ai ouvert le vin 3 heures avant le déjeuner et malgré un léger dépôt visible à travers la bouteille, je ne l'ai pas carafé mais mis à épaule.
Je goute le vin, je le trouve puissant au nez et laisse le verre sur la table pour retourner préparer le repas de midi.
Ma compagne arrive en tirant la langue !
"Tu as gouté ?" Réponse immédiate : "Oui, ça sent le bois et le café, rien d'autre et puis ça finit sec" !
Remballez vos grands crus, remisez vos blabla, Vox femini - Vox dei !
J'éclate de rire car j'entends me revenir alors la voix d'un grand amateur qui se reconnaitra me prévoir le vin de castor avec cette pénétrante vision : "tu verras ce que c'est quand on fait du vin sur un terroir à asperges" !

Bon, toutes ces considérations périphériques mises à part, mon avis sur ce vin.
Ben, c'est pas mal quand même !
Le nez est bien outrageusement boisé, rien à redire là dessus !
Incroyable impression de mettre la tête dans une boite de cigares, des notes ultra puissantes de cèdre puis de tabac blond vous assaillent à l'aération quand le vin au repos vire totalement sur le café noir, tendance ristretto !
J'ai du mal à m'imaginer ce que peut donner la dégustation de ce vin dans sa prime jeunesse !
La bouche en revanche est agréable, sur une belle matière ample, d'un toucher de bouche crémeux, sur un boisé présent mais moins monopolisant qu'au nez.
L'équilibre matière / acidité est impeccable, les tannins sont bien intégrés mais la finale finit un peu sèchement.
Un vin agréable à boire mais qui ne fait pas dans la dentelle.

Toi, tu bois du Monbousquet :

Oliv,
cela t'apprendra a servir ce genre de breuvage à Brunette...

Remballez vos grands crus, remisez vos blablabla, vox feminae, vox dei !

Olivier,

Les femmes vont très souvent à l'essentiel...