CR:Gruaud Larose 1986.
Couleur : c’est foncé, à peine évolué.
Nez : très nettement sur le cuir.
Bouche : moyennement longue, mais équilibrée grâce à l’acidité.
Aucune trace tannique.
Ce n’est pas mauvais, mais le vin (de cette bouteille) semble avoir atteint son plateau de maturité.

Bonsoir,

Il y a 12 ans de cela, c'était une très grande bouteille à mon goût.

Cordialement
Gaëtan

12 de cela
12 jours, 12 mois, 12 ans ?

Pour quel millésime:
1979, d'après le titre de la réponse de Gaëtan,
ou 1986, car il répondait à Philippe.
J'ai beaucoup aimé le 1986...

Thierry
Quand a tu ouvert ta bouteille de 1986 que tu as aimé ? J'ai encore 2 bout il faut que je les ouvre vite ????
Merci
Gio

Arrakis
La plupart du temps, ces bouteilles ne déçoivent pas, mais la loi du liège fait son office et la loterie aussi: Sans doute la cave du précédent propriétaire était(elle trop humide.

Je ne vois pas ce que vient faire l’humidité la dedans! Il n'y a jamais d’excès d’humidité hormis pour les étiquettes.

Giovanni,

Je m'aperçois que j'ai oublié de commenter ce Gruaud Larose 1986.
Je l'ai bu l'an dernier.
Il me semblait avoir encore du potentiel de garde, mais il avait été acheté dès sa commercialisation et n'avait donc jamais bougé de ma cave fraîche.

Merci....Je vais ouvrir une bout bientôt et je vais mettre un commentaire.
Bonne journée
Gio

Bonjour,

La dernière bouteille de Gruaud larose 1986 dégustée le 4 août dernier présentait une matière immense et une longueur en bouche énorme. C'est une belle pièce très loin encore de son déclin. Ce qui est étonnant, c'est la souplesse des tannins pour un 1986. Un Talbot 1986 dégusté la semaine dernière présentait des liens de parentés avec ce gruaud bien que Talbot soit plus solide et plus masculin que Gruaud,

Cordialement.

Bonjour à tous,

Dégusté de Gruaud 86 le WE dernier. Grosse matière, belle structure mais après les arômes de poivron un peu vert quand même, un irrémédiable fond de bouchon est venu gâcher la fête !!! Dommage.

Amicalement, Matthieu

Bouteille bue en mars dernier. Mon premier Saint Julien

Une des plus nettes impressions de ma courte vie de dégustateur. Non pas que cette bouteille m'évoque une foule de superlatifs, mais il s'agissait pour moi d'un vin assez atypique par rapport à ce que j'ai l'habitude de goûter, si bien qu'en en parlant plus de deux mois après, la saveur me revient tout de suite en bouche.

Un premier nez surprenant (typique saint Julien?) avec tout de suite côté un peu "marin" qui me prend les naseaux (pour pas dire "moule" et "cendre", je dirai "poivron vert", "terre" et "graphite" comme dans les CR de dégustation ci-dessus...). Pour moi c'est un peu déstabilisant, néanmoins on sent un gros volume, et une assise qui se confirme en bouche, avec une charpente encore présente qui vient porter le rôti de bœuf. Le toucher est noble, la matière dense. Un petit regret nous prend parfois de ne pas voir le fruit s'exprimer un peu plus, et bousculer ce nectar de force tranquille. Mais en même temps l'ensemble est si cohérent qu'on perdrait peut-être quelque chose à perturber cette sérénité funèbre, vecteur d'une certaine classe.
Finale conséquente sur l'amertume et le torréfié (café, tabac...). C'est net, ça prend en bouche, le vin sait où il veut nous emmener, alors on y va.
En résumé : un peu interpellant au départ, mais du coffre, de la tenue, un bel équilibre de vin (peut sans doute patienter 5/10 années supplémentaires) et une certaine personnalité (en tout cas pour moi qui découvre gruaud larose et plus généralement les saint julien). Le fruit un peu en retrait vient rappeler qu'il d'agit d'un vin à maturité qui joue sur d'autres atouts désormais.

Joli cru bordelais de 20 ans qui a su me surprendre...

Geoffroy

Et en avant pour mon premier CR ici!

Triplette GL 1996 achetée aux enchères à un prix plus que convenable...

Bouchon imbibé sur 2 mm, en parfait état.Dégusté "pour lui même" .

Épaulée, je la laisse reprendre vie une petite heure avant de lui rendre hommage...

Au nez, c'est clairement vieux cuir, fruits rouges à point,du genièvre (j'ai eu ce sentiment là ) avec un petit côté un peu plus "punchy", presque iodé, puissant, qui se répand dans toute la cavité nasale, jusque dans la gorge, et qui dure un long moment, comme du menthol.

En bouche, on est clairement sur un Bordeaux en pleine forme, dans la force de l'âge. C'est souple, soyeux, bien droit, avec une jolie acidité en milieu de bouche, un peu trop prononcée (pour mon palais évidemment) et une belle et longue finale pour conclure...

Je reste persuadé que demain, il sera encore meilleur, et qu'un long carafage n'aurait pas entamé ses qualités olfactives et gustatives.

En conclusion, une vraie belle bouteille, qui garde encore un joli potentiel pour les années à venir.

Julien.

Bue ce jour
Nez :Un peu de fruits rouges (mure cassis) un peu viandé et poivré,vieux cuir,assez végétal sous bois, terre mouillée.
En bouche:Rond, souple, fondu, poivron, pruneaux cuits; Pas très corsé juste ce qu'il faut pour être très bon, à point, bonne longueur belle persistance.
Gérard

bouteille achetée 23 euros je ne sais plus où

carafé 1h
1er jour, : un nez plaisant, boisé, mure, chocolat… j'attends quand même la bouche. Puissant au début (sans être ample), s'assagit ensuite. Densité d'un second vin. Le fruit est présent mais c'est tout de même trop bodybuildé (vanille, café), avec une point d'épices, et une bone longueur pour ce niveau d'appellation. C'est bon mais sans plus, un petit peu écoeurant même. A attendre encore pour que le boisé se fonde, mais un bon mariage à table doit déjà pouvoir le sublimer à ce stade. Bien ou Bien -

A noter que malgré un bouchon vide-air, le vin évolue rapidement (2 jours) vers quelque chose d'un peu plat, avec des tanins asséchants...

Gruaud Larose 1988

Bouteille bien conservée, niveau dans le goulot.
Robe foncée, nez discret, en bouche, c'est bon, mais sobre, comme si le vin se retenait, l'acidité est agérable, mais les tannins sont encore un peu trop perceptibles.
Notes de cuir, d'humus, de boite à cigare.
Vin très agréable, mais je me demande quand il sera à sa plénitude.

Gruaud Larose 1990, un des mes favoris dans le Médoc. La couleur du Saint Julien est Noire opaque, de légers reflets tuilés me font opter pour un millésime des année 90, mais plutôt 1996 ou 1998. Le nez explose de fruits rouges, de cannelle et s’allonge vers des notes fumés d’épices et de réglisse. La bouche, bien qu’encore puissante, fait ses gammes dans un registre classique médocain. A travers un panier de fruits et baies sylvestres apparaissent ponctuellement des notes toastés et de bois précieux. Grande bouteille.

Gruaud Larose 2003

Voici un vin d'une jeunesse fringuante qui devrait réconcilier les non aficionados avec le bordeaux.
Un vin tout à fait remarquable qui amorce à peine son plateau de maturité.
Epaulé et aéré 6 heures avant dégustation tant la première approche musclée invitait à le laisser s'assagir.

Un Saint julien très classique, au nez pauillacais de cèdre et de cassis mais avec une jolie touche fumée qui rappellerait Pessac.
Nulle surmaturité liée au millésime, un vin mur, plutôt tannique mais d'un joli équilibre, avec un grain très fin et qui délivre un jus fruité, soyeux sur la cerise mais fraîche (point d'arômes compotés) et la myrtille ce qui atteste sans doute d'une conservation remarquable (bouteille en provenance de la cave de notre bien aimé Totolouga).

Un vin dans la pure tradition bordelaise qui apporte (ou du moins à votre humble serviteur) beaucoup de plaisir en l'état.

Je trouve le 89/100 de PArker bien sévère d'ailleurs, ce qui démontre une nouvelle fois l'intérêt plus que relatif des notes des critiques...
Je l'ai pour ma part préféré au 2001 (mieux noté il me semble), bon également mais un cran en dessous.

Du plaisir et de l'avenir pour "le vin des rois, le roi des vins"

Alex

merci intéressant ! le critique René Gabriel avait écrit, super-réussite, un vin à pourchasser, ce qui rejoint donc ta perception

de plus une affaire intéressante, puisque le prix reste raisonnable

Assurément, si j'en retrouve à prix décent, j'en prends !

Bonjour à tous,

Château Gruaud Larose 2002

Bouteille achetée en FAV en 2004 ou 2005 pour 24 €, et bien 15 après ça ne vaut pas plus ! La robe est peu évoluée, mais dès le début le vin est limpide et transparent, trop, on ne s'attend pas un monstre de concentration.
En bouche rien de désagréable, il n'est pas fatigué, mais quel manque de matière, comparé à un Pontet Canet 2002 bu il y a deux semaines (même si là aussi le millésime joue tout de même).
Donc pour conclure vin gentil, à boire, mais très loin de ce que l'on pourrait attendre d'un second cru classé, même sur un millésime peu flatteur.

Cyril

Gruaud Larose 1972

Robe rouge claire orangée
Nez sur les fruits noirs macérés, assez discret, plutôt emballant
En bouche, c'est très soyeux, élégant, d'une grande finesse alliant confiture de mûres et quelques arômes d'épices

Un excellent vin et de l'émotion

Matthieu

Matthieu, j'ai l'impression que Gruaud Larose se conserve très bien et que des millesimes antérieurs aux années 1980 en ont encore sous la pedale....

Maxime

D'où te viens cette idée saugrenue?
Gérard

Château Gruaud Larose 1990

Quel est l'intérêt de poster un commentaire sur une bouteille défectueuse ?? Cela n'intéresse personne d'avoir des commentaires sur des bouteilles mal gardées.

Gruaud-Larose 1990 est un grand vin qui est encore en phase montante et qui est magnifiquement corsé et dense.

Cordialement

je crois qu'il y a un problème d'irrégularité de bt avec Gruaud Larose 1990, certains le considèrent comme grand et d'autres, comme moi qui en ai bu 4 bt, sommes interloqués voire stupéfaits. Ce que j'ai trouvé 4 fois dans mon verre n'était certes pas minable, mais ressemblait plutôt à un Haut-Médoc correct sans race plutôt qu'à un grand vin !
ergo l'unique explication possible: variations de qualité entre bt
autre cas similaire et éclatant: Léoville Poyferré 1983 !

s'il s'agissait d'un problème de conservation, certains signes ne trompent pas: couleur brune de la robe, arômes tirant sur le Madère etc ce qui n'était pas le cas de mes bt

Gerard :
En lisant les CR sur ce fil, je vois que 71/72/75 se comportent encore bien. Pour ma part, le 79 bu l'an dernier était splendide.
Ce n'est qu'une remarque subjective mais qui ma foi, a le mérite d'être en partie recevable.

Maxime

Château Gruaud Larose – Saint-Julien - 1988

Bue lors d'une dégustation sur les grands Saint-Julien relatée ICI

Jean-Loup
La robe est sombre et un soupçon plus évoluée que le Las Cases.
Très intense, presque puissant, le nez propose une aromatique plus classique, avec du balsamiquCR: Château Gruaud Larose – Saint-Julien - 1988e, de sous-bois, du havane, le tout sur un fond fruité secondaire.
La bouche possède une très grande fraîcheur qui équilibre bien la matière encore très dense, aux tanins complètement assagis. Je ne lui reproche qu’une petite rusticité qui vient du millésime. Il pourra poursuivre son bonhomme de chemin, comme son associé d’’une après-midi, dans un registre très différent.
Très Bien ++ pour moi mais certains, et notamment des jeunes ( !), l’ont préféré au Las Cases.

Julien
Nez très causant de suite sur le cassis frais, la mûre, le balsamique, très charnu mais également élégant, jamais outrancier.
En bouche il y a tout, une matière énergique, tanins de grande qualité, aucun bois, du fruit, énorme longueur fraiche.
J’adore !
Superbe vin.

Florent
Nez sur les fruits noirs, des notes balsamiques, de la fraicheur. C’est assez gourmand et très plaisant au premier abord, plus que le Las Cases.
En bouche l’acidité ressort, matière en demi corps, finale sur l’acidité et la fraicheur.
Le millésime se fait sentir mais c’est tout même un beau vin.
Très Bien +(+)

Eric
Une robe assez similiaire. Par contre, le nez est plus tonique, à la fois plus solaire (fruits compotés, cuir) et plus frais (cassis). La bouche est d'une vivacité assez incroyable avec une fraîcheur aromatique (menthol) limite envahissante qui persiste plus d'une minute après la dernière goutte avalée. La matière est dense et veloutée, mais dans ce contexte frais/vif, elle devient très glou-glou. On en boirait plus que de raison. La finale est encore un peu serrée, laissant imaginer que le vin n'a pas toujours dû être aimable. Mais aussi qu'il pourra tenir encore un bon bout de temps.

Jean-Loup

Château Gruaud Larose – Saint-Julien - 2009

Bue lors de la même dégustation sur des grands Saint-Julien relatée ICI

Jean-Loup
La robe est très sombre, plus que celle du Lagrange, mais moins dotée en parure de jeunesse.
Le nez est moyennement intense mais allie grande profondeur et belle complexité. Le merlot (29 %) semble l’emporter par son caractère très fruité et un côté terreux prenant.
La bouche est grandiose, certes jeune par sa puissance et sa matière au fruité éclatant, mais son acidité structurante et équilibrante est magnifique, faisant plus penser à un 2010 qu’à un 2009. La très longue persistance et la finale dynamique laissent augurer un grand avenir.
Très bien ++ / Excellent déjà en l’état !

Julien
Nez aussi expressif et jeune mais beaucoup plus complexe et charmant que le précédent. On a de la myrtille, des épices douces, de la pivoine aussi et beaucoup de profondeur.
La bouche est puissante mais quel équilibre !
Tanins classieux, pas de bois, de l’énergie, du fruit, une grande longueur fraiche qui appelle à se resservir.
Superbe et surement grandiose dans 10 ans.

Florent
Nez sur les fruits noirs, les épices, presque typé syrah mais très agréable malgré la jeunesse.
Bouche puissante, tannique, légèrement chocolatée et boisée. C’est là aussi trop jeune mais le potentiel est bien là avec une très belle structure.
Très Bien +

Eric
Une robe un peu moins concentrée. Le nez est encore plus marqué par l'élevage, avec des notes de fumée et de café. La bouche est par contre plus friande, plus fraîche, moins "travaillée". Hélas, les tannins commencent à apparaître dès le milieu de bouche et ne font que se durcir en finale. Peu de plaisir sur ce vin qui est clairement à attendre.

Jean-Loup

Château Gruaud Larose – Saint-Julien - 2002

Une demi-surprise...

Robe plutôt sombre , sans trace d'évolution
nez sur les fruits rouges et noirs,
En bouche, demi-corps, souple, on retrouve ces arômes de fruits rouges ( cerises ? ) , la longueur est correcte, et le vin se boit facilement. Pas de trace de sous-maturité, mais rien de trop non plus...
Payé une vingtaine d'euros à l'époque, c'est honnête mais çà ne vaut pas plus !
Joli vin à boire lors des réunions familles, quand les invités ne sont pas forcément des connaisseurs et qu'on n'a pas envie de sortie de grosses quilles... :-)

Ludovic

Château Gruaud Larose – Saint-Julien - 1998

Bue lors de la même dégustation de grands Saint-Julien relatée ICI

Jean-Loup
La robe est dense et encore un peu moins évoluée.
Le nez gagne beaucoup à l'aération dans le verre pour offrir alors un très bel ensemble alliant menthol, balsamique, très beau fruit avec des notes prenantes de cassis.
La bouche affiche un profil large et une matière encore bien dense, un toucher au grain fin, une belle fraîcheur et une finale saline de classe. Que demander de plus ?
Très Bien ++ / Excellent

Julien
Nez plus frais, un peu de cuir, de cèdre et derrière le fruit arrive avec la myrtille, la cerise et du menthol aussi.
Quel nez magnifique !
La bouche est pure, avec de la finesse et de la fraicheur, superbe longueur.
J’adore là aussi.
Excellent !

Florent
Nez sur le menthol, le cèdre, les fruits noirs.
La bouche est structurée, les tanins sont beaux, il y a de la fraicheur, de la matière et une bonne longueur.
Très Bien +

Eric
Robe proche du précédent, mais un peu trouble.
Le nez est un peu réduit au départ. Puis s'ouvre sur le cassis et le tabac.
La bouche est encore plus fraîche, plus tonique, avec un fruit éclatant et une matière juteuse. La finale est encore plus marquée par le cassis et le menthol. Un vin plein de jeunesse et d'énergie qui offre beaucoup de plaisir.

Jean-Loup

LR écrit: Une demi-surprise...
Joli vin à boire lors des réunions familles, quand les invités ne sont pas forcément des connaisseurs et qu'on n'a pas envie de sortie de grosses quilles... :-)
Ludovic

Ce ne serait pas Gruaud Larose qui me viendrait tout de suite en tête dans ce contexte..

Bonsoir,
Je partage l'avis de Ludovic.
Gaëtan