Les beaux amers étaient perceptibles sur le 2005. J' avais adoré ce style
frais (menthe), fin et complexe. J' ai trouvé ce vin racé et à l' opposé des
vins noirs bordelais, comme par exemple le grand-mayne 2004 bu ce soir. Pas mauvais
mais manque certain de personnalité.

Sur ce 2006 point de fraîcheur !

Ha, tant pis pour moi! En 2005, je lui trouvé un jus très fruits rouges, une belle acidité le tout digeste,
de toute beauté.

Château Gruaud Larose 1996

Bouteille ouverte avec une aération lente de 24h.
La qualité d'ensemble m'a un peu déçu.Certe on devine que c'est un vin qui a eu surement un gros potentiel ,mais sur cette bouteille,on constate qu'il est bel et bien dans sa phase descendante.
Tant au niveau visuel ou l'on voit très nettement son auréole orangé qui entoure une robe rouge/marron assez limpide mais d'un éclat pas très reluisant, tant au niveau olfactif et gustatif ou l'on ressent que le vin est fatigué,qu'il a perdu de sa superbe.
Un nez discret et pas très enthousiaste.
En bouche,l'attaque est molle,des arômes qui n'explosent pas ... C'est dommage car je le répète ,je suis sûr que quelques années plutôt, il devait être excellent.
Bon Dimanche a tous.

un St Julien de ce calibre du millésime 1996 ? cela paraît pour le moins étonnant

- problème de conservation de la bt ?
- les phases de fermeture, d'apogée ne sont pas linéaires mais souvent sinusoïdales ...

bon dimanche

Château Gruaud Larose 2000

Je viens d'ouvrir un flacon qui est manifestement en phase de fermeture mais oh combien prometteur et l'on sent nettement l'immense potentiel.
Cordialement.

Château Gruaud Larose 1996

Quand au 1996 personnellement je n'aurais pas "aéré" le flacon sans prétendre aucunement détenir la vérité,il s'agit plus d'une demande de vos avis en fait sur les conditions de service car mon dernier flacon ouvert m'avait un peu déçu mais cela fait bien 18 à 24 mois alors que le précédent qui était très "animal" m'avait subjugué.
Cordialement.

Ouvert un Gruaud Larose 1982 le 21.04.12, de bonne provenance. Niveau très haut dans le goulot.
Bouchon homogène qui a bien tenu à l'ouverture. Côté vin, il était fragile sur 3 mm.
Non décanté ni carafé, comme je le préconise toujours : il est toujours temps d'aérer un vin.
Robe profonde rubis, moyennement évoluée à évoluée, assez lumineuse. Nez intense et complexe de fruits rouges et noirs (cassis), de viande, de notes animales (cuir). En bouche, l'attaque est souple à souhait, les tanins sont très fins, la concentration se manifeste sans agression, et elle est hors norme : la queue de paon est au rendez-vous. Typique 1982, avec une légère sensation de sucrosité. Toujours autant de fruits noirs, cèdre, graphite. La finale est sur le réglisse. La persistance est extraordinaire. Le dernier verre, que je me réserve souvent à cause du dépot, était...wouahouh...
Ce vin est parfait, et mérite tous les superlatifs. Néanmoins, si la bouche accède à la perfection, mon esprit n'est pas aussi ravi que lors de la dégustation du Grand Puy Lacoste 1982, où j'avais été fortement impressionné, ému même, par les arômes plus rares, plus raffinés, plus exotiques. C'était une alchimie où il y avait de la magie, de la suggestion, du voyage, alors qu'ici tout est généreusement intense et plaisant, certes à un niveau extrèmement rare (le Pichon Comtesse est aussi dans ce registre).
Je l'ai bu sur 24h, avec mise en atmosphère neutre à la moitié (plutôt efficace, mais pas parfait). Il n'avait pas bougé d'un poil. Il peut encore tenir 2 ou 3 ans, voire plus, mais je trouve que c'est bien de le boire maintenant, tranquillement (sous réserve que les flacons soient bien conservés).
Je le note 19/20 sans hésitation.
Je rêve de le confronter un jour à l'aveugle avec Las Cases et Ducru Beaucaillou...Mais est-ce bien raisonnable? Le jeu en vaut-il... la dépense...

Ducru 82 est très grand....si le bouchon l'autorise (plusieurs bts défectueuses dans ma caisse d'origine ! )
Las Cases 82 bu il y a 2 ans aussi mais à attendre encore 5 à 10 ans.

Château Gruaud Larose 1990

Bouchon entièrement imbibé, épaulé 4h

Le nez est élégant, beaucoup de tabac, du café, des épices.

La bouche délivre une belle matière, encore un peu rude, avec un zeste d'acidité. C'est encore sur le fruit, avec des saveurs chocolatées et torréfiées. Très beau bordeaux, qui me réconcilie un peu avec cette région. La finale est encore un peu serrée, mais elle est très intense. Ce vin en a sous le pédale, y a pas à dire, tant que le bouchon ne lui fera pas défaut.

Très beau vin

Château Gruaud Larose 1970

Bouteille dégustée au restaurant (112€). La robe est peu évoluée, le nez complexe et élégant, en bouche c'est soyeux, frais et déilcat, il y à une belle longueur, un vin qui est encore très jeune et qui m'à apporté beaucoup de plaisir.

salut benoit,
tu soulignes un problème relatifs aux vins de cordier en général à l'époque : la qualité des bouchons
j'ai pu constater d'immenses différences entres des mêmes vins provenant des mêmes endroits et donc conservées de la même manière
les moins bonnes sont bas goulot voire pire (talbot 82 et 86 très souvent) mais aussi gruaud larose sur les mêmes millésimes
les 90 prennent le même chemin
le seul GL qui me reste a un niveau dans le bouchon, ça promet !

Gruaud-Larose 2004 (Saint-Julien) : nez sur le cuir, robe vermeil médocaine, tannins fondus, ensemble rond et soyeux, finale longue. Malgré l'air réprobateur de mon père, j'ouvre ce précieux flacon sans attendre qu'il fût remis de son périple (impétuosité de la jeunesse), en prenant soin cependant de le maintenir à 16° (il est servi incliné dans un panier rempli d'eau froide). Des notes à la fois végétales et animales de sous-bois apparaissent, emplissent le palais : au fur et à mesure du déjeuner, le vin gagne en complexité et en profondeur, sans astringence ni rugosité. Son apogée est proche : cru délicat, arômatique qui n'a pas la capacité de garde de son successeur, très plaisant en tout cas.

Gruaud Larose 1993
Pas un très grand vin mais une bien belle bouteille bue hier dans ce millésime 1993 qui ne m'a pas apporte de grandes satisfactions.
En revanche une fois de plus Gruaud Larose ,lui, ne m'a pas déçu .
Je trouve que c'est un GCC un peu sous estimé .
Et nouvelle preuve que les GC de Bordeaux ont souvent besoin de 20 ans!

Château Gruaud Larose 1986

2.5 heures de carafe.
Bu à 16°.
Enfin, une bonne bouteille.
Belle longueur.
L’acidité, qui était un défaut sur les deux dernières bouteilles, est bien intégrée.
Beau vin.

est-il concentré ou pas (dans mes souvenirs c'était un monstre)
sinon tu penses qu'il est à boire ou plutot à attendre (il ne m'en reste qu'une et le niveau dans le bouchon me fait augurer le meilleur )

Château Gruaud Larose 1986

Frédéric,
Ce vin, c'est janus !
Il a été extraordinaire, jusqu'au début des années 2000. Et là, il y avait une grosse matière.
En 2011, j'en ai dégusté deux bouteilles : grosse déception ! Vin sans grand intérêt, bouche courte, acidité importante.
Avec la bouteille bue hier, nous ne sommes ni sur la qualité des années 1990/2000, ni sur la qualité des bouteilles bues en 2011.
Pour répondre à tes questions :
- Est-il concentré ? Réponse : non
- A boire ou à attendre ? Ça, c'est la question qui tue ! Eu égard à ce que j'ai bu hier, je dirais : à boire, mais il n'y a pas d'urgence (mais s'améliorera-t-il ???) !
nb : il m'en reste à peu près une demi-bouteille; je verrai donc l'évolution sur la semaine.

merci philippe de cette réponse de normand

Frédéric,
Je viens de finir la moitié de la bouteille ouverte la semaine passée.
Le vin s'est totalement effondré.
Bois ta bouteille !

Philippe,

Pour avoir bu récemment un Gruaud Larose 1986, je ne pense pas qu'il y ait "urgence"... Le vin était à maturité, et je n'ai pas resenti le manque de matière et l'acidité que tu décris plus haut... Certes, je n'attendrai pas les autres bouteilles encore 10 ans, mais je leur laisse encore quelques années (2-3) avant qu'elles soient sur le déclin.

Quelqu'un d'autre aurait-il dégusté un GL 1986 récemment et pourrais nous faire part de ses observations? :-)

Paps,
OK, mais moi, je ne parle pas de TA bouteille, mais de celle que j'ai bue.
Les conclusions peuvent être différentes.

Philippe,

Pas la peine de prendre la mouche ;-) Je n'ai jamais remis en cause TA dégustation... ;-)

Château Gruaud Larose 1978

Bouteille ouverte pour les 34 ans de ma femme.

Le bouchon imbibé presque totalement vient en 2 morceaux.

La robe du vin est très claire pour un Bordeaux et légèrement trouble dans le verre. Le vin est évolué bien évidemment cela se voie, se sens et se goute.

Le vin est bien vivant. Très cuir au nez, ça truffe un peu aussi. En bouche l'attaque est fraiche le corps léger mais présent et la finale un peu réhausée par les épices. Longeur moyen moins à court. J'avais peur que le vin ne soit passé mais il était encore bien et a été apprécié pour ce qu'il avait à donner. Beau moment rehaussé par le coté anniversaire de la bouteille.

AB

Château Gruaud Larose 2010

le nez est une explosion d'arômes fruités allant de mûres, de cassis, de cerises noires mais également d'épices subtilement assoçiées...
D'entrée, la bouche est riche et puissante mais s'équilibre assez rapidement pour nous emmener vers une finale éblouissante malgré la présence de tannins certe raffinés mais qui m'empêchent d'avoir un plaisir immédiat. A regouter d'ici 2 à 3 ans et lorsque ces tannins seront bien intégrés, je n'ai aucun doute que ce vin sera grandiose(tu)
Salutations vineuses,

Christophe

bonjour,

personnellement je trouve que le 2001 de gruaud est à son apogée, un beau corps et un gout très fruité.................il a du succés auprès de mes amis et ma famille chaque fois que j'en ouvre une

2001 est un millésime que j'affectionne particulièrement chez ce domaine(tu)

Christophe

Pareil, je dirais même que j' affectionne le domaine en général:) par contre sur 2001 et l' année dernière, je le trouvais très agréable mais quand je
goûte au 89 par exemple, je me dis qu' il y a le temps pour parler de son apogée!

Gruaud Larose 1972

Un petit mot sur cette bouteille, acquise grâce à LPV, et bue pour marquer le coup de mes 40 ans.
Le vin s'est bu avec plaisir, le nez étant net, évolué, sur l'humus, les épices.
Bouche très agréable, caressante et veloutée, même si en demi-corps.
Bon moment.

[size=x-small]Merci Didier![/size]

Ouvert le 24.12.12 un Gruaud Larose 1990 de bonne provenance.
Des CR que j'avais pu lire, je partais sur un vin d'excellent niveau, mais pas un grand vin
Non carafé. Long bouchon de qualité.
Robe très moyennement évoluée, tout à fait normale pour le millésime et le niveau du cru.
Nez un peu timide mais bien ouvert de fruits rouges et noirs (cassis, mûres). Humus, épices, fumé. Mais rien d'exceptionnel en première impression, hormis le côté fumé et épices, très plaisant. On craint un peu que la bouche déçoive. Le nez sera beaucoup plus généreux après une heure d'ouverture de la bouteille. Mais on n'est pas dans la grande complexité des arômes tertiaires avec les vieux cuirs et autres boites à cigare. Le fruit prédomine.
C'est en bouche que les choses deviennent sérieuses. Attaque veloutée, sans agressivité, par des tannins d'une très grande finesse, et d'une concentration exceptionnelle sur le fruit, avec une légère minéralité et une fraîcheur que je n'avais pas ressenties sur le 1982, pourtant jugé comme bien supérieur. C'est très serré, très fruité typé St Julien, dans un équilibre périlleux avec ce niveau de concentration, car le petit côté sucré des grands millésimes au raisin bien mûr n'est pas perceptible ici, cela reste sec et très fruité, donc sans aucune lourdeur, avec beaucoup de distinction. J'ai aussi senti le chocolat noir fin (vif, moelleux, mais pas amer) et un peu de réglisse. Très bon support acide, "à la limite du manque" (donc juste ce qu'il faut), avec aucune sensation d'alcool.
Grand équilibre. Très bonne longueur, sans être exceptionnelle. Le vin est à son apogée pour une dégustation parfaitement réussie.
Bref, j'ai préféré au 1982, plus "immense 1982" que "grand St Julien".
Aïe Aïe Aïe. Mon jugement serait-il erroné?

Château Gruaud Larose 1996

Servie à l'aveugle ce midi par beau-papa, j'ai réussi à trouver Bordeaux, rive droite et plus de 10 ans, l'honneur est sauf

Pour le reste, la robe sombre, très peu évoluée ne trahit pas son âge.
Au nez, les notes de graphite/mine de crayon sont très prononcées et le vin me parait manquer un peu de complexité. Ce n'est qu'en bouche que le vin exprime une grande élégance avec des tanins bien fondus. Le vin tapisse le palais et la longueur est remarquable.
J'ignore si ce vin peut encore gagner à être attendu mais suis en revanche convaincu qu'on ne risque rien à l'attendre encore 4-5 ans.

Arnaud - LPV Vaucluse