Merci à tous pour ces précisions fort utiles.

Alex

Je pensais que le millésime 2000 aurait été seulement commercial mais mes 2 rencontres sur ce millésime m ont assez enthousiasmé.

Après ce CR (merci Claudius) je pense que je vais en sortir une dès que je serai de retour en France et le mettre en carafe le matin pour le soir.
Je pensais aussi que 2000 était plus commercial qu'autre chose ayant jusqu'à présent toujours préféré les Bordeaux 1999 ou 2001, mais ils sont finis.

totolouga écrit: Après ce CR (merci Claudius) je pense que je vais en sortir une dès que je serai de retour en France et le mettre en carafe le matin pour le soir.
Je pensais aussi que 2000 était plus commercial qu'autre chose ayant jusqu'à présent toujours préféré les Bordeaux 1999 ou 2001, mais ils sont finis.

Grrr 1999 année que je trouve moyenne à bordeaux. Lynch bages 1999 pareil
2001 top par contre.

francois999 écrit:

totolouga écrit: Après ce CR (merci Claudius) je pense que je vais en sortir une dès que je serai de retour en France et le mettre en carafe le matin pour le soir.
Je pensais aussi que 2000 était plus commercial qu'autre chose ayant jusqu'à présent toujours préféré les Bordeaux 1999 ou 2001, mais ils sont finis.

Grrr 1999 année que je trouve moyenne à bordeaux. Lynch bages 1999 pareil
2001 top par contre.

Tu as raison Lynch Bages 1999 est correct mais pas mémorable. Sur 1999, Le Bon Pasteur a surement été mon favori.

Château Lynch-Bages 1991, Pauillac
Bouchon à peine entamé de très bonne qualité.

Robe : belle, tuilée, orangée avec des fines larmes
Nez : typique du bordelais. Boite à cigare, havane blond, humus. Un peu de café. C'est très bon.
En bouche : Les tanins sont bien fondus. Au départ, on est sur un demi-corps, puis au fur à mesure, on trouve un peu plus de corps. on retrouve le havane blond. C'est très fin avec une très très belle persistance aromatique.
On adore !
Excellent
Gaëtan

Château Lynch-Bages 1937
Pauillac

Bouteille achetée aux enchères, bue en février 2017, pour les 80 ans de mon père, né donc en 1937!
Beau flacon ancien. Etiquette en lambeau. Bouchon très fragile. Niveau base goulot.

Robe d'un beau rubis, à peine tuilé.
Beau nez tertiaire complexe, un vrai plaisir!
Bouche avec un volume correct, de la rondeur. Avec cependant une amertume un peu gênante en fin de bouche (maturité un peu juste je suppose).

Issue d'un millésime peu réputé pour les rouges, une bouteille encore très belle, plus fraiche et de bonne tenue que je ne pensais.

Château Lynch-Bages 1996 :

Carafé deux heures avant.
Robe noire.
Premier nez vif, pointu, d'orange sanguine, de goudron, de cassis, de tabac. Le vin, clairement, n'est pas en place. Il délivre des arômes foxés, tels des notes de réduction, Un peu ce que j'avais déjà ressenti avec un Poyferré du même millésime en 2012, pas carafé au préalable et qui était resté renfrogné tout au long de la dégustation.
J'ai donc carafé ce vin deux heures auparavant mais cela ne semble pas avoir été suffisant malgré les 7 ans d'intervalle.
Bouche cependant d'une suavité impressionnante.
Touche mentholée.
A l'aération, deux heures après, le vin se civilise, gagne en harmonie. Le nez devient vraiment classique d'un Médoc (et d'un grand Médoc), perdant ses notes pointues, devient élégant. La bouche devient dense, épaisse.
Le vin emplit la bouche, tapisse le palais.
Une pointe épicée pimente le tout.
Par contre, à carafer 4 à 6 heures avant.
Grand.

Cordialement,

Hervé

Château Lynch-Bages 1958

Bouteille ouverte 12 heures avant dégustation, niveau milieu épaule.

Bouchon intégralement imbibé mais venu entier au bilame.

La robe est brique, intensité moyennement soutenue.

Aucun signe défaut type liège, mais s’il existe une phase après le tertiaire nous y sommes en plein dedans. Hormis un boisé intégré et quelques arômes de vin cuit le vin ne dégage rien de particulier.

La bouche sera du même acabit, acidité conservée à l’attaque, milieu de bouche ni fluet ni rond, pas d’aigreur, pas de longueur, pas de rondeur.

En résumé, je suis bluffé par la garde de ce vin qui ne présente aucun défaut après plus de 60 années, si ce n’est d’avoir dépassé son apogée.

L’équilibre est conservé malgré sa vieillesse.

Un joli moment, plus de curiosité que de pur plaisir de dégustation mais un joli moment tout de même.

Château Lynch-Bages 1989

Bouchon parfait, marqué sur le disque seulement.
Bu à l'aveugle.

Robe dense, grenat, d'une belle jeunesse!
Au premier coup de nez... on a le sourire qui monte aux oreilles, alors on profite!
Ce nez alors?
C'est simple: il y a tout!
Tout? Oui! Mais pas seulement!
Car tout avoir, c'est bien joli, encore faut-il que ce tout soit harmonieux... et là, ça l'est!
C'est une myriade de fruits noirs et cerise burlat au départ, puis une touche de cèdre amène une classe immédiate, de la ronce, des épices douces, on se balade également en forêt avec des feuilles séchées.
Le tout se mêle dans un carcan d'élégance lié à une gourmandise réelle.
Magnifique!
En bouche, ce jus de plus de 30 ans a encore plein de choses à nous apporter.
La matière est dense en attaque, ronde et patinée par les années, presque du velours où les arômes du nez viennent apporter du plaisir puisque le fruit est encore frais, complexe.
Les tanins sont d'une qualité superlative, et la longueur phénoménale.
Rémanence du plaisir procuré par vagues successives.
Exceptionnel!

Un des plus grands Bordeaux que j'ai eu l'occasion de boire, Pascal, merci!

Julien