Et qui le sont encore pour les 96 que je ne trouvent pas dans une bonne phase...

Bonjour à tous,

Je viens de passer un moment sur ce fil et les avis semblent partagés sur le bon moment pour déguster un blanc de Pape Clément. Il se trouve que j'ai une bouteille de blanc 1997 en cave et une bonne occasion se présente pour la déguster. Pensez-vous que je devrais le garder encore davantage?

Autre question: quel accord? Je me dirige vers un poisson type espadon ou un vitello tonato. Qu'en pensez-vous?

Pape-Clément (r.) 1999

bt retrouvées par hasard au fond de ma cave

Robe d'une jeunesse insolente pour ses 15 ans
Les arômes de tabac, cèdre, de terre et de sous-bois en automne exécutent un ballet harmonieux et bien conçu, en bouche c'est le velouté de texture presque pomerolesque / pomerolien ? qui frappe d'emblée
tout est parfaitement rond, fondu, parfaitement calibré, sensation glycérinée ... pas un monstre de concentration ni de profondeur, vin d'une grande harmonie. Le caractère "too much" de certains millésimes plus récents ne se retrouve pas ici.

excellente bt parfaitement à point actuellement, si vous n'êtes pas amant des arômes tertiaires, il me semble qu'il faut les boire

Pape-Clément (r) 2001

Bu en parallèle d'un Reignac 2001

A l'ouverture
Nez net de fruit noir et de cèdre. La bouche est sphérique, rien n'accroche, belle finesse de tanins, c'est très jeune. Le Reignac, légerement plus évolué, semble un peu plus complexe et meilleur compagnon de table.

Le lendemain, le Pape Clément prend une nouvelle dimension, toujours aussi net et sphérique, il gagne en profondeur et en race, très belle bouteille velouté, pleine de jeunesse. Par contre, le Reignac a évolué du coté sombre, il a pris des notes légèrement oxydative, et ne procure plus de plaisir.

Att.

Fabien.

claudius écrivait:

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> Pape-Clément (r.) 1999
>
> bt retrouvées par hasard au fond de ma cave
>
> Robe d'une jeunesse insolente pour ses 15 ans
> Les arômes de tabac, cèdre, de terre et de
> sous-bois en automne exécutent un ballet
> harmonieux et bien conçu, en bouche c'est le
> velouté de texture presque pomerolesque /
> pomerolien ? qui frappe d'emblée
> tout est parfaitement rond, fondu, parfaitement
> calibré, sensation glycérinée ... pas un monstre
> de concentration ni de profondeur, vin d'une
> grande harmonie. Le caractère "too much" de
> certains millésimes plus récents ne se retrouve
> pas ici.
>
> excellente bt parfaitement à point actuellement,
> si vous n'êtes pas amant des arômes tertiaires, il
> me semble qu'il faut les boire

J' ai réouvert cet été le 98 et je pourrai faire un copier coller de ton CR Claude.
Rond et velouté, la belle fraîcheur donne à ce vin un équilibre impeccable, presque bourguignon! Beau bouquet
de petits fruits noirs très purs et de fumée.

La concentration n' en fout pas plein la vue, ni les arômes et goûts de bois précieux. Un vin dont on ressent la belle origine de
part ses qualités de bouche qui m' a beaucoup plu. Un millésime à dégoter en VaE, à prix décent.

Bu face à Pavie 1975 qui lui était bien supérieur

Pape Clément 1978
Ouvert au dernier moment juste avant la dégustation mais pas certain que l'aération lui aurait fait du bien.
Le nez laissait présager une belle bouteille, sur le cuir et les champignons. En bouche, la colonne vertébrale de ce vin semble avoir disparu. Un goût agréable de fruits noirs compotés mais qui tombe vite. 1 heure après ouverture, la bouche semble encore plus fluette, diluée. Dommage, le nez était prometteur.

Je n'ai pas assez de connaissances sur les vieux Pape Clément. Soit il s'agissait d'un cas isolé, soit Pape Clément n'a pas réussi ce millésime.

Romain

Pape Clément a connu un gros trou long de plusieurs années, presque décennies, pour retrouver de son lustre à partir du 1986.
Les années 70 et début 80 sont indignes de ce magnifique terroir.
Donc pas forcément surpris par ta déception.

Pour revenir sur le CR de Fabien, j'ai ouvert aussi il y a quelques semaines un 2001 que j'ai trouvé absolument sublime, évident, fin, harmonieux. C'est le premier millésime ou M. Magrez a lancé le tri "grain par grain".

Pape Clément rouge 1998 & 1999

pas grand chose à rajouter à mon cr ci-dessus sur le 1999 ...
ouverts à l'aveugle avec un autre Pessac, Haut Bergey 2000, les 2 Pape Clément étaient aisément identifiables de par la similitude de leur bouquet
le nez du 1998 ressemble au 1999, mais il est beaucoup plus expressif, il chante déjà à pleine voix
en bouche aussi plus de matière et de puissance que le 1999, plus de tanins parfaitement bien enrobés
les 2 sont à point et prêts à boire

Bu cette bouteille lors d'une dégustation à l'aveugle : Pape Clément 1999

Je rejoins les commentaires ci dessus. Le vin est pour moi à son apogée mais rien ne presse pour autant. Les arômes vadrouillent entre le cassis, le tabac, le cèdre, sous-bois, un toucher de bouche splendide, des tannins bien fondus. C'est long!

Excellent

Bien cordialement,

Thibault

Bu à l'aveugle ce Pape Clément 2007

Cassis, bois, vanille, un peu de tabac et de lard fumé, mais surtout une très belle structure, un bel équilibre. Un vin clairement à attendre et je suis surpris du millésime à la découverte de l'étiquette!

A attendre.

Bien cordialement,

Thibault

2007 Comme quoi... cela ne m'étonne pas..

Tu es dans une période PAPE CLEMENT en ce moment, perso j'adore ce vin....
un 98 a gouter très prochainement.. j'ai hâte..

Avec quelques LPViens sur la région, nous avons bu ce Pape Clement 2007 en décembre 2014. De mémoire l'impression générale était que c'était bien fait mais un peu 'chiant'. Dis moins brutalement, nous étions contents d'avoir bu un verre mais nous ne nous sommes pas rués sur le deuxième. Il m'en reste une bouteille. Ca sera interessant de voir comment le vin évolue.

Nicolas,

Si je puis me permettre, je te conseillerais d'attendre au moins 7-8 ans pour ta prochaine bouteille. Je pense que ce vin en a sous la pédale mais ne lâche pas grand chose pour le moment... Et je suis d'accord avec toi, ce vin en l'état ne m'a pas procuré d'émotion

Thibault

Pape Clément 2002



Couleur grenat moyennement sombre sans grande trace d évolution.
Au début le nez n est pas très causant, ce n est que après 1 h que le vin commence a dégager des arômes de fruits noirs, de caroube..
En bouche le vin est plus avenant, avec des tannins fins ajustés sur une sapidité de fruits noirs (mûre cassis), fleur séchée, le bâton de réglisse avec une pointe fumé.
Très bon vin dans un petit millésime, que je conseille d ailleurs de carafer 1 ou 2 h avant service, une aération lui aurait été sans aucun doute profitable

Pape Clément blanc sans étiquette (1978 ou 1979) bu en dégustation LPV Vaucluse vendredi dernier.
Robe or, presque ambrée.
Nez typé botrytis sur une base d'agrumes et de fruits confits auxquelles viennent s'agréger des arômes tertiaires (truffe notamment).
En bouche l'attaque est pleine riche (mais sans lourdeur) et complexe.
On y retrouve principalement les arômes tertiaires et le côté délicatement musqué caractéristique du blanc de ce domaine.
La finale est d'une grande longueur.
Assurément un grand vin arrivé à maturité et pas du tout usé.

Pape Clément 2000

3 ème bouteille bue et elle montre des signes d'évolution par rapport aux 2 précédentes.

Elle est moins dans le coté confituré avec cassis à gogo.
Un peu de fumé et des arômes tertiaires qui commencent à apparaitre sans pour autant prendre le dessus.
Les tannins vraiment soyeux donnent une grande buvabilité.
La longueur en bouche est très belle.
Dommage que je n'en possède pas dans d'autres millésimes pour pouvoir comparer.

Bu hier avec ma Valentine, le vin s'est présenté sous un plutôt bon jour.
Pape Clément 2003
Ce doit être la troisième fois que je bois ce millésime et je suis moins dithyrambique que la presse spécialisée et notamment Parker à son sujet;

A mon goût, après 3 à 4h d'aération lente le vin commence à s'extirper du boisé de sa prime jeunesse, marque de fabrique appuyée de la famille Magrez... .

Au nez c'est très classique, du cèdre, des fruits noirs, et du tabac blond.

En bouche c'est plutôt rond mais tout de même fort tannique. Heureusement le vin évite les méandres de certains 2003 car il n'y a pas de touche solaire trop prononcée mais ce qui me gêne le plus c'est le côté relativement monolythique et la 'sucrosité' légère de ce bon vin.

C'est un bon bordeaux, après de là à dire que cela justifie sa cote actuelle il y a un pas que je ne franchirai pas.

Je préfère nettement le 2004 plus frais, plus franc et plus classique.

Alex

Château Pape Clément - Pessac-Léognan 1998
La mise en place des émoticônes dans les vieux CR à parfois des conséquences inattendues, en particulier me faire ouvrir cette bouteille que j'avais commentée de manière dithyrambique aux débuts de LPV. La robe est intense, encore bien jeune, aux reflets rubis à grenat. Au nez, l'élevage est encore bien présent, certains diraient sans doute trop présent, pour un vin de cet âge. Les notes torréfiées sont en effet toujours à l'avant plan, accompagnées d'étonnantes notes de banane mûre, mais également de fruits noirs, de notes fumées, et de pierre mouillée. En bouche, belle fraîcheur, style relativement strict, encore tannique mais sans sécheresse, droit, et de belle longueur. Un vin qui a perdu une bonne partie du côté sexy, gourmand et glycériné de sa jeunesse, pour se retrouver dans une phase plus austère, plus classique aussi sans doute, mais non dénuée de qualités. Vous comprendrez que je suis désormais moins dithyrambique au sujet de ce vin, est-ce lui ou mes goûts qui ont le plus changé, je ne saurais le dire, même si on peut sans craindre de trop se tromper penser qu'il s'agit un peu des deux... À mon sens, il est encore à attendre. Très bien -

Luc

N'est ce pas plutôt que plus de 10-12 ans d'expérience accrue en dégustations diverses ont conduit à un jugement bien plus acéré ?

Je te dis ça car personnellement c'est mon cas.

Un de mes vins révélations et coup de cœur était un Cos labory 89 qui m'avait subjugué.

Rebu il y a 3/4 ans je l'avais trouvé bon voire très bon mais la part de magie s'était envolée...

Alex

Oui, sans doute, mais il est indéniable aussi que ce vin à changé.
La principale réflexion que je me fais, c'est que lorsqu'on apprécie à ce point un vin (comme c'était mon cas en 2003), on ferait mieux de le boire rapidement pour profiter de cet état de grâce, plutôt que spéculer sur une éventuelle amélioration future et prendre le risque d'un possible changement radical de nos goûts.

Luc

Luc, je plussoie 100% ! Quand un vin me plait beaucoup actuellement, j'en bois... Pour certains j'en garde une quand même, histoire de me dire, j'ai bien fait ou au contraire, trop gourmand !
Amicalement, Matthieu

Un excellent Pessac-Léognan pour un dimanche ensoleillé..
Château Pape Clément 2004 Grand Cru Classé de Graves
Magnifique robe dense, grenat sombre et intense.
Nez puissant et explosif sur le pain grillé, le pain d'épice et le spéculos, beurré et chocolaté le boisé est précis et classieux, petites notes fleuries de violette et de framboise, d'épice et d'encens avec une touche vanillée et un petit côté cuir... c'est immense.
La bouche est sphérique, velouté, crémeuse, suave et ronde sur la cerise, la réglisse, un fruit magnifique, un alcool précis et fondu, beaucoup de finesse et de relief,longueur exceptionnelle ... très très grand vin

18,5/20
WILLBIL

Pape Clément - Blanc - 2006

Le vin se présente tout en harmonie. Assez floral sur un fond d'agrumes et un fin boisé (vanillé) très bien intégré. Quelques notes de miel, cire donnant un peu plus de complexité à ce vin.
La bouche est très agréable, avec de la profondeur, une belle fraicheur. Le boisé est intégré et le tout forme un ensemble complexe qui finit sur une belle longueur.
Belle surprise, à l'aube de sa maturité. Il devrait encore gagner dans les années à venir.
TRÈS BIEN+

Et dire Mathieu que tu as râté la dégustation du Pape Clément blanc 1978 d'il y a quelques semaines. Un grand vin !

Robe or, presque ambrée.
Nez typé botrytis sur une base d'agrumes et de fruits confits auxquelles viennent s'agréger des arômes tertiaires (truffe notamment).
En bouche l'attaque est pleine riche (mais sans lourdeur) et complexe.
On y retrouve principalement les arômes tertiaires et le côté délicatement musqué caractéristique du blanc de ce domaine.
La finale est d'une grande longueur.
Assurément un grand vin arrivé à maturité et pas du tout usé.

Bu à deux reprises Pape clément 2000 avec un à-priori négatif eu égard à son propriétaire mais force est de reconnaître qu'il s'agit d'un grand vin qui supporte très bien un élevage un peu outrancier mais quelle matière originelle et des arômes nobles dignes d'un grand médoc, Fruits noirs, bois précieux, cèdre et santal, épices orientales, tabac. Certainement beaucoup de plaisir en devenir.

Château Pape Clément - Pessac-Léognan 1997
Je ne sais pas ce qui m'arrive ces derniers temps, mais je me remets à ouvrir des Bordeaux, oubliés une dizaine d'années en cave, et croyez-le ou pas, mais il m'arrive même parfois d'avoir de bonnes surprises. Drôle d'idée tout de même d'avoir conservé ce 1997 aussi longtemps alors qu'il s'agissait d'un millésime considéré comme étant plutôt de consommation rapide. Mais bon, à une époque, je n'avais plus envie du tout de boire du Bordeaux, alors voilà ce qui arrive...
Ce qui est certain, c'est que si problème il y a, il ne viendra pas du bouchon, superbe, long, souple, et entamé sur à peine 1 ou 2 mm. Tiens, c'est bizarre, il sent la fumée...
Belle robe, intense, assez peu évoluée, ça semble encore plutôt jeune.
Au nez, le terroir de Pessac me saute au nez ! A moins que ce soit le bois. Va savoir... Ce qui est certain, c'est que ça fume et que ça goudronne à plein nez. Ma femme me crie tout à coup : "cours à la cuisine, ça sent le brûlé !". Je cours, et me dis aussitôt que je n'aurais pas du lui mettre mon verre sous le nez, c'est certain... Nous dirons donc nez fumé, ou nez fumée, suie, feu de cheminée, c'est comme vous voudrez, parce que derrière ça, on ne sent plus grand chose.
En bouche, le millésime 1997 me saute aux papilles, et me confirme que j'aurais certainement mieux fait de boire cette bouteille il y a dix ans, avec qu'elle commence à se décharner. Parce que bon, là, ça manque tout de même un peu de gourmandise. Ça manque même d'un peu de tout. Sauf de fumée, mais ça je dois déjà vous l'avoir fait comprendre. Bon, on ne peut pas gagner à tous les coups... Moyen

Luc

C est drôle, enfin y on peut trouver ça amusant, mais ta description me fait penser a un Bon Pasteur bu il y a 1an, sauf que le mien avait en plus un joli fond de café brûlé !

Pape Clément 2002

La robe est d'un rouge foncé sans signe d'évolution.

Côté Nez ça envoie fort; fruits rouges et noirs,tabac et un peu d'arômes chocolatés.

En bouche l'attaque est belle ,pleine mais le milieu de bouche est plus mince.C'est fruité,avec une belle acidité et des tanins bien souples.La finale est correcte et au total c'est un beau vin mais nous prenons moins de plaisir qu'avec le Malescot St Exupéry du même millésime ouvert et dégusté ce jour.UnCR: Pape Clément 2002 moins grand que celui du millésime 1998 dégusté au restaurant sans prise de notes voilà quelques mois mais dont la description de Luc un peu plus haut me cause bien.
Bernard

Bonjour,
Bu hier soir Pape Clément Rouge 1990
Ouvert et épaulé 8 heures avant dégustation, et il en avait besoin...
Couleur rouge sombre, peu de trace d écolution. Très joli nez sur le tabac blond, la boite à cigare, bois précieux. En bouche, l'attaque est douce, on retrouve en bouche ce qu'il nous promet au nez avec élégance, tanins fondus. La longueur est corecte, garde de la fraicheur, malgrè une finale légèrement poussiereuse.
Bref, joli vin mais je peux lui reprocher un manque de complexité et de volume tout de même.

Pape Clément 2003

Une robe très foncée pour ce vin dont les tannins sont bien fondus.
Des aromes de fumé, un peu de boisé, et du tabac.
Beau vin à boire dès aujourd'hui mais qui peut aussi attendre encore quelques années.
Accord nickel avec une côte de bœuf !

Arnould.