C'est une caricature

... je trouve que ce vin laisse un mauvais goût en bouche un peu comme le goût que m'ont laissées les rares cigarettes que j'ai fumées dans ma vie

ce vin a peu être été élevé en barriques brûlées en excès.

D'ailleurs la fin de la bouteille a fini dans l'évier

Château Joanin Bécot 2007

Ce 2007 de la famille Bécot ne me laisse aucune émotion. Sans pour autant laisser une sensation désagréable, il reste plat sans intensité, sans puissance, trop rond excepté cette sensation de fumé trop présente propre à certains 2003 vendangés trop tardivement après la canicule . Je partage donc le ressenti de Sergio et Gaeli. A noter toutefois que le second vin de Grand Puy Lacoste, lacoste Borie 2003 exprima jusque début 2010 cette sensation trop forte de fumé, pour l'oublier complètement aujourd'hui. Quels regrets ai je d'ailleurs ce jour d'avoir trop rapidement bu ces bouteilles que je croyais sans aucun potentiel d'évolution. Il faut se méfier de ces vins qui se ferment rapidement les premières années avant de s'ouvrir à 6, 7 ans d'age.

Maintenant si l'on se fonde sur le ressenti aujourd'hui en août 2010, les notes de Quarin et de Parker me semblent presque trop généreuses et j'aurais plutôt tendance à rejoindre Jancis Robinson qui donne un 14,5.

Concernant le prix, 14 EUR, autant le considérer " Hors de Prix " aujourd'hui ! Quand je repense au Vrai Canon Bouché dégusté hier, à 13, 5 EUR, il n'y a pas commune mesure .... dire que j'estimais le prix du Canon Fronsac un peu trop élevé. Très franchement, les Bécot 2007 sont beaucoup trop chers. J'ai dégusté un Beauséjour au chateau il y a quelques jours qui ne m'a laissé guère plus d'émotions. Le prix au château était le prix fort, bien entendu, du fait du contrat tacite passé avec les négociants pour éviter de leur faire de l'ombre, mais très franchement, je ne suis vraiment pas convaincu à ce,jour du Millésime 2007 chez les Bécot. A suivre, bien évidemment, car il est difficile de juger un vin 2 ans après sa mise en bouteille alors que certains se ferment justement pendant cette période.

NB : Dans quelques jours seulement, la foire aux vins débute, attendons nous à découvrir les grands crus 2007 et les quelques 2008 déjà en bouteille. J'appréhende vraiment ce millésime. Hormis quelques Pessac comme le Domaine de Chevalier et curieusement quelques Saint Julien comme Lagrange, les quelques 2007 dégustés à ce jour ne m'ont vraiment pas laissé de bons souvenirs. A suivre ....

Château Joanin Bécot 2006

Sous l’égide de Juliette Bécot (fille de Gérard Bécot à Saint Emilion) , ce domaine s’est hissé parmi les stars de l’appellation Côtes de Castillon, suivant les brillantes traces du domaine de l'A. Il est composé de 75% de merlot et de 25% de cabernet franc et la conduite de la vigne suit celle de son ainé : plantation dense (6200 pieds) , vendange en vert pour limiter les rendements et avoir plus de concentration, rendements maitrisés (entre 30 et 40 hl/ha)... la vinification suit les mêmes et luxueuses règles : 3 tris successifs au chai , sélections parcellaires pour le premier vin , macérations pré-fermentaires à froid , pigeage manuel , cuvaison thermo-régulée pendant 30 jours, et élevage en barriques neuves (70%) et d'un vin

La robe est grenat . Le nez demande de l'aération pour se libérer, sur des notes de fruits noirs frais (prune, cassis, mure sauvage), les épices douces (safran, carvi) , de légers arômes d'élevage (pain grillé, chocolat) , de boite à cigare, graphite , un coté légèrement fumé. la bouche est compacte au départ mais s'ouvre progressivement, avec des tannins veloutés, une bouche mure et fraiche sur les fruits noirs et le zan avec une belle finale sur le chocolat noir. Un vin qui a de la classe , inconstablement, à attendre encore je pense 2 à 4 ans pour atteindre l'apogée (2012-2014).

Prix : 15 € - Note 15.5/20 (en l'état à revoir dans 2/3 ans sur le magnum qui me reste). J'ai pris beaucoup de plaisir, contrairement aux intervenants précédents, sur un millésime plus mur et plus favorable il est vrai

Accords mets/vin : une tajine d'agneaux aux pruneaux, des magrets de canard aux cerise, un lapin à l'olive, un brie fermier

Château Joanin Bécot 2007
Je n'ai pas eu l'occasion de déguster le 2006. Mais en ce qui concerne le 2007, j'y vois - mais ce n'est qu'un avis personnel - un vin tout à fait correct. Une belle longueur, un fruité bien présent. Bref, je ne regrette pas du tout cet achat. Ce vin ne manquera pas de s'améliorer encore, je pense, d'ici quelques années.

Philippe

Je pense que l'ambition du domaine , vu le luxe des conduites à la vigne, la vinif et l'élevage est de faire bien plus qu'un vin correct...Merci toutefois de contrebalancer les avis négatifs.sur un millésime médiocre pour quasiment tout le monde ...C'est le millésime qu'il faut assurément éviter ...Je pense qu'il suit les traces du domaine de l'A et autre aguilhe et qu'il sera un acteur majeur dans le bordelais dans 10 ans , quand les vignes seront un peu plus agées encore

Je retente le coup avec un Château Joanin Bécot 2008 après un 2007 moyen et là j'ai aimé.

Un vin puissant, avec beaucoup plus de fruité et de profondeur. Une belle texture en bouche avec du fruit très présent dès l'attaque et de la minéralité.
L'élevage est encore perceptible mais cette fois-ci ça passe nettement mieux.

Bien/Bien+ si l'élevage s'intègre un peu mieux

Château Joanin Bécot 2007
vin encore marqué par l'élevage, notes fumées/moka comme evoqués dans d'autres CR . A revoir dans 1 an ou 2

Château Joanin Bécot 2004
Belle bouteille. Ouvert et carafé une heure avant le repas (sans doute trop peu). Un vin d'une grande puissance, belle robe pourpre. Beaucoup de matière. Très belle longueur en bouche. Belles notes fruitées. Mais un boisé un peu trop présent. Manifestement, il peut et, pour moi, doit encore attendre.
En regard de ce 2004, je comprends mieux la déception de certains face au 2007, bien plus léger, mais que je ne renie pas. A ouvrir dans d'autres circonstances.

Philippe

Château Joanin Bécot 2006

Dégustation sans autre protocole après ouverture sur un filet de boeuf charolais;

Nez : fumé, fruit rouge confituré, épices.

Bouche : Un peu de tanins, asséchant en fin de bouche contrebalancés par une légère acidité apportant de la fraîcheur. Fruit rouge confituré à noire. Clou de girofle, réglisse.
Passage en fut bien intégré.
Longueur en bouche moyenne. On sent aussi un peu la chaleur alcoolique.

Fond de verre sympa.

Moi, j'aime ce vin. A boire maintenant. Du mal à évaluer le potentiel de garde mais j'ai le sentiment que ce n'est pas énorme ...
A 15€, bon rapport Q/P. Je n'ai pas une grande expérience sur les Bordeaux, mais j'ai déjà goûté moins bon pour plus cher.

Manu
PS : j'ai aussi du 2004, 2005 et 2007. J'ai zappé le 2008. Mais j'attends le 2009

Manu,

A te lire c'a n'a vraiment pas l'air terrible, et poutant avec 15€ il y a vraiment moyen de se faire plaisir, et même à Bordeaux.

J'ai essayé ce vin en 2007 et l'ai trouvé déséquilibré avec un boisé mal intégré.

Amicalement.

Serge

En ce jour (non, non pas un poisson ! , j'ouvre ce midi, un Château Joanin Bécot 2008.
A l'ouverture et après consommation du premier tiers, c'est timoré au nez mais des notes fruitées se révèlent.
En bouche, c'est directement fruité et souple. Cette souplesse étant bien agréable. En fin de bouche, les tannins apparaissent, moyennement légers mais de bonne tenue.
Ce soir, après le deuxième tiers, toujours du fruité (relativement complexe) et cette agréable souplesse.
Le troisième tiers a été ré-embouteillé (environ 24,9 cl dans topette de 25 cl) et sera consommé dans une dizaine de jours.

A ce stade, ce vin me plait même (et surtout) s'il doit encore vieillir. Il est déjà d'une belle tenue à table et avec une préparation adéquate (carafage), ...
Les soeurs de la défunte patienterons encore quelques temps.

Lentement mais sûrement, les Bordeaux se re-copinent avec moi.

10Djé et/ou Didier

Château Joanin Bécot 2009

Bouteille bue cette semaine sur deux jours.

Belle robe profonde aux reflets violacés. Nez puissant sur le cassis ; pas de trace d'élevage dans la bouche élégante, ni d'astringence. Je n'irai pas jusqu'à qualifier ce vin de gourmand car la matière est très ramassée pour le moment.
Je vais oublier un peu ses petites camarades en cave mais ça se goûte fort bien aujourd'hui.

Bien, voire très bien.

Château Joanin Bécot 2008

Bouteille ouverte une heure avant le repas, bouchon parfait. Bue sur plusieurs jours

Robe: Soutenue et foncée, pourpre. Pas de signe d'évolution
Nez: Sur les épices, légèrement poivrée. Puis, aussi baies noires (cassis) surtout au deuxième nez. C'est bien expressif.
Bouche: Attaque franche, milieu de bouche sur les épices (un doux poivré) qui s'allonge bien sur un côté velouté et agréable. En toute fin de bouche, légères sensations tanniques.
A noter que le fond de verre est très joli, bien plus complexe (plus de ressentis de fruité entre autres), d'avantage séduisant et engageant que les premier et deuxième nez. Existe-t-il une explication scientifique (rationnelle) à ce ressenti (ce n'est pas la première fois que je note ça), ou n'est-ce simplement qu'une évolution de mes sensations personnelles? Si quelqu'un possède un début de réponse, je suis preneur.

A J+1 et J+2, très peu d'évolutions: un nez un peu plus sur le fruit (pas la bouche) et une sensation de mâche en fin de bouche légèrement plus prononcée. Et toujours un fond de verre très séduisant.

C'était ma deuxième rencontre avec le 2008. Les deux fois, j'ai bien apprécié (comme toute la tablée d'ailleurs). Je n'en ai plus en cave. Dommage, car je pense que ça peut encore bien évoluer sur les trois ans à venir. Trois 2009 attendent désormais. Mais à lire le CR de Michel (ci-dessus), je vais attendre un peu avant d'y toucher.

Château Joanin Bécot 2005

Un vin qui est actuellement dans une belle phase d'ouverture. On a d'abord un beau nez sur les fruits noirs avec de la mûre et du cassis. Une note fumée enrobe le tout. La bouche est bien intégrée malgré des tannins encore présents et sur des arômes de fruits noirs et un bel équilibre/fraîcheur.
Un vin très agréable et encore jeune, bien équilibré.
Matthias

Château Joanin Bécot 2002

Robe très sombre, profonde, un peu trouble. A peine évoluée. Le nez est superbe, épices, notes chaudes, fruits noirs un peu compotés, une note de fumée, cuir, cèdre. Très sexy ! La sensualité se retrouve en bouche, le vin est rond, carressant, plein, mais avec une trame très fraiche. Une petit pointe de chaleur avec le réchauffement, mais cela reste une gourmandise. Prêt à boire à mon sens, sans se presser.

Château Joanin Bécot Castillon Côte de Bordeaux 2015.

Niveau et Bouchon sans problème
Robe assez sombre
Nez sur les fruits noirs avec un léger boisé
Ce  vin (Made with love) comme l'affirme l'étiquette ne peut décevoir se dit on... 
C'est un vin moderne, bien fait , sa belle matière enrobe des tanins déjà fondus et lui donne une belle longueur...mais à ce stade les traces d'élevage sont trop présentes pour moi.
Je dois dire que ce vin a été préféré à Tertre Daugay  1988 par la moitié des convives. Il avait été choisi en remplacement au cas où TD 88 aurait été inbuvable. 
Une bouteille qui n'aurait pas dû être  ouverte bien sûr.
Cordialement

Château Joanin Bécot 2009 75% merlot, 25% carbernet-sauvignon.

J'avais dégusté ce vin il y a plus de huit ans ; nouvelle bouteille débouchée ce midi sur une paëlla au poulet (hauts de cuisse), chorizo de belle origine, riz rond "Bomba", poivrons, tomates, ail et safran.

Le vin n'a pas pris une ride, toujours un magnifique fruit éclatant, de la fraîcheur, un superbe équilibre.

Un très beau bordeaux.