bonjour

j etais assez fana de Sociando mallet dans les années 90 et je trouve que les trois derniers millesimmes 2002 2003 2004 (goutes a l aveugle avec d autres medoc) n ont plus cette qualite qui faisait la reputation de Sociando

cordialement

GUY

Sociando-Mallet 1996:

Robe sans aucun signe d'évolution. Bouquet très intense, d'abord sur la cerise, mais après aération, il devient un peu terreux, animal, gibier mouillé... pas forcément agréable même si je ressens aussi la race des grands cabernets. Après une plus longue aération encore (24 h), les arômes de gibier mouillé sont moins prononcés. La bouche est dense, profonde, tannique surtout en fin de bouche. Sans être ronde, elle est plus douce après 24 heures. Longue finale sans être très intense. Vin encore à attendre, je pense. ***/***(*)

Sur cet échantillon, peut-être pas à son meilleur (un léger défaut ?), et contrairement à la verticale publiée il y a peu sur LPV, je préfère nettement le côté 'viande juteuse' et gourmand du 1990 ou le plaisir immédiat du 2003 (il y a encore peu).

Je me retrouve dans tes commentaires, Jean-Michel (jmg)
J'ai eu aussi des problèmes avec du Sociando 1996 (achetés en primeurs chez CAVE). Il y a 2 ans j'avais ouvert 4bt indignes (on ne les a pas bues, tellement elles étaient insipides !) de celles dégustées auparavant que nous avions beaucoup appréciées. Un responsable de CAVE m'avait répondu qu'il n'avait jamais eu connaissance de problèmes dans ce millésime ! Intéressant, non !?

Sociando-Mallet 2002

Le vin est carafé deux heures.

La robe est sombre,le nez n'est pas trés complexe mais agréable, et délivre des notes de cassis mélées à un boisé retenu.En bouche,le vin se présente finement,avec une belle harmonie et de l'équilibre.La longueur est bonne.

Au total,un vin d'ores et déja agréable pouvant attendre encore quelques années.Noté 15,5

Bouteille n°4 : Sociando-Mallet 2002 : "gros" cabernet-franc ligérien, concentré mais svelte, minéral, sapide, long, net, sans concession 16/20

Je suis rassuré de voir de je n'ai pas été le seul à être très déçu par une bouteille de SM 96.
Comme je l'ai évoqué dans un autre post, le vin était parfaitement insipide, un nez faible et pas très net et surtout une bouche sans volume, manquant totalement de fruit
Très peu d'amélioration après 24h00
Le vin a clairement frôlé le vinaigrier...

Sociando-Mallet 2001

robe noire
nez discret de crayon à papier (graphite, ça fait plus classe !),chocolat,tabac,myrtilles (peut-être un peu de framboises)
ciselé en bouche, tannins présents mais déjà soyeux,élégant
belle finale, une trentaine de secondes (caudalies, c'est plus poétique)

on va en rouvrir une dans 2 ans, c'est un adolescent prometteur (91pts sur notre échelle)

SOCRATO "not a number, but a free man" The Prisoner

Bu hier en aveugle une

Demoiselle de Sociando-Mallet 1998 (non carafée): la robe est rouge sombre avec quelques reflets d'évolution.

Le nez est médocain: cassis, poivron rouge, épices et humus en arrière plan. La bouche est d'un beau volume, avec des tannins veloutés sans aspérité aucune. La matière est pleine, gourmande, avec de la fraîcheur. La finale est de longueur moyenne mais sans sécheresse.

Un très beau second vin dans sa phase "early matured" d'un niveau supérieur à certains GCC .

Le genre de vin qui peut relancer sans problème de débat sur les seconds vins

Eric

Château Sociando-Mallet 1997

Une bouteille bien agréable que ce Sociando 1997. Une robe de belle intensité, sans signe notable d'évolution, un nez charmeur, mûr, sans trace de sous-maturité, une bouche ample, très bien équilibrée et de bonne longueur, beaucoup de plaisir aujourd'hui et encore certainement pour de nombreuses années. A mon sens, une des réussites majeures de ce millésime très inégal.

Luc

Caudalie : la persistance aromatique ou longueur du vin en bouche, mesurée en secondes.

Un très joli mot, que j'ai du chercher, et qui n'est même pas dans les grands dictionnaires. Merci Socrato

Bebert: "Caudalie : Un très joli mot. Merci Socrato"
De rien !
J'aime bien aussi ce mot.

"Je pense queue" Serge Gainsbourg

Bonsoir;

dans le cadre d'un petit repas dégustation entre amis samedi soir, je vais faire découvrir l'univers sociando à quelques néophites.

Seront servies à l'aveugle:
- sociando 86
- demoiselle 96
- sociando 2000 ou 2001

N'ayant pas sufisamment de repères sur ces vins, quels conseils me donnez vous sur les conditions de service de ces 3 bouteilles (carafage, durée d'aération, ordre de service, ...)

Merci de vos conseils avisés

Xavier

Assurément Demoiselle d'abord puis Sociando, en commençant a priori par le plus jeune des deux. En ce qui concerne l'aération, c'est plus difficile à dire, mieux vaut goûter quelques heures avant la dégustation et aérer plus ou moins fort en fonction du degré de fermeture des vins ou d'une éventuelle rédution.

Luc

Il faut ouvrir les 2000 et 2001 la veille au soir afin de les servir le lendemain.Tu les laisses en bouteille bien entendu et en les rebouchant (dégager jusqu'aux épaules les bouteilles). Sinon,tu n'auras que le bois et pas de fruit...
24 heures d'aération pour des vin aussi jeunes et "construits" pour la garde n'est pas un luxe!
La Demoiseille 1996 est à ouvrir quelques heures(3 ou 4) avant par contre.Cela devrait suffir même si j'ai le souvenir d'un second vin boisé comme le premier.
Sociando 1986, à oubrir 12 heures avant en le laissant en bouteille ou le carafer quelques heures(2 ou 3) avant le repas.

Tout ou presque semble avoir été écrit sur ce vin. Certaines tournures un peu saillantes et d'autres plus élogieuses viennent à se compléter. Mais quoi qu'on en dise, ce vin ne laisse jamais indifférent. Ce petit post vient juste compléter ce qui se dit et non pas en commentant une dégustation ou pour traduire d’un ressenti général sur les vins de Sociando Mallet, mais en vous faisant partager un moment rare.
Voilà bientôt 27 ans que je vis dans le médoc et comme tout le monde je suis capable de vous dire quel air on respire à l’ombre du Corcovado mais je ne peux en rien témoigner de ce qui se vit dans les trésors qui gisent à quelques petits kilomètres de chez moi. Je ne sais pourquoi on va sans cesse chercher loin des plaisirs qui pourtant gravitent en permanence autour de nous.
Fort de ce constat, j’ai décidé de profiter de ces vacances pour flâner dans mon vignoble natal. Ce faisant, j’ai eu la bonne idée (maintenant je peux le dire) de me rendre au château Sociando Mallet. Une question bien précise en tête : quid du devenir de la cuvée Jean Gotreau ???
J’arrive sur les lieux et dans la cour, deux hommes discutent. Un peu gêné je l’avoue, j’ai failli faire demi-tour. Finalement je m’avance et je fais part à ces messieurs du pourquoi de ma venue. Sans même que je le sache, j’étais en train de m’adresser à Mr Jean Gotreau lui-même ainsi qu’à une autre personne du château dont je ne saurais que le prénom : Vincent (selon un ami il semblerait qu’il soit régisseur ou chef de culture ???). La connaissance de la cuvée semble interpeller Mr Gotreau. Je m’explique en citant de long post résultant de la dégustation en Suisse de Yves Zermatten. Un sourire se lit sur le visage de Vincent, sans doute connait-il LPV ? Le sujet semble bien remplit de mystère, je me demande à ce moment si je n’aurais pas mieux fait de taire cette demande. Après quelques courts échanges Mr Gotreau tout juste arrivé de déplacement me propose de déguster en compagnie de Vincent. Flatté de l’invitation je me sens alors comme un gamin à qui on propose d’aller faire un tour dans le cockpit d’un avion.
Après une courte attente j’accompagne Vincent jusqu’aux chais… J’avoue me poser quelques questions tant mes connaissances en vins sont bien maigres face à un professionnel. Je ne voudrais pas blasphémer le fruit d’un travail soigneux. Aux vues de la simplicité du moment et de son caractère pour le moins inattendu, la dégustation dont le plus beau moment fut la rencontre avec le fameux 2005, semble presque « secondaire » (l’expression me déplait mais je n’ai pas trouvé mieux). Nous échangeons sur différents millésimes (99….2005) et nos propos se rejoignent sur plusieurs points. Je constate qu’avec beaucoup d’humilité, mon interlocuteur échange avec moi à la hauteur de mes faibles connaissances de la culture et la vinification. Mr Gotreau nous rejoint et la magie se prolonge. Ses propos confortent ceux avancés précédemment, les complètent et saupoudre de mythe lorsqu’il nous parle des vieux millésimes (62, 75…) et de son expérience. J’ai bu ces paroles comme on déguste un élixir (presque religieusement, curieux dans la bouche d’un non croyant non ???). Le don rare dont j’ai fait l’opportune aumône me comble, ce matin encore, de joie. Dans ces moments l’on aimerait retenir chaque seconde pour prolonger la part de rêve mais sur la pendule des réalités le concret est de mise. Je me dois donc de repartir avec amertume certes mais avec la joie d’avoir vécu un moment rare que seul le hasard offre un plateau d’écrin. Je suis entré petit parmi les grands et tout le trajet retour, je me suis senti grand parmi les petits. Le soleil se mourant dans un rouge rubis inondait la vigne et mon visage radieux, comme un dernier cadeau de la nature pour clôturer une délicieuse journée.
Merci à mes hôtes.
Si le vin…
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PS : pour la cuvée Jean Gotreau, le suspens reste entier mais je ne décourage pas j’ai encore toute une vie devant moi.

Jean Gautreau aurait changer son nom en "Gotreau" pour faire plus smart ???


Pierre

Jolie histoire.. comme quoi, il sert de vaincre sa timidité!

Alain

si le vin...:"Je ne sais pourquoi on va sans cesse chercher loin des plaisirs qui pourtant gravitent en permanence autour de nous."

C'est facile à dire pour toi qui habites dans le Bordelais ! (bon je ne suis pas jaloux, j'habite le Valais, c'est plus beau !)

Merci pour ton récit passionnant empreint de sagesse et de vérité qui m'a émerveillé ! Tu as raison tout n'a pas été dit, tout est à dire par Toutatix !

PS serais-tu trop sensible à l'amertume ? (le grand moment que tu as vécu, nul ne pourra te l'enlever et ça donne envie d'en vivre d'autres !)

SOCRATO "Idéfix" (avais-tu pris rendez-vous ?)

j' ai beaucoup aimé "l' histoire de l'hasard" avec J Gautreau...
Vraiment, ca me fait rêver moi - même.
Cette semaine j' ai encore eu le plaisir de boire un Sociando Mallet 2001.
Pas carafé, il était plutôt facile à boire, un Bordeaux classique, très frais, balancé et élegant. Je suis parfois surpris quand je lis les commentaires sur ce vin.
j' ai pas du tout veçu trop de bois, ni trop de tannins qui doivent se fondre.

Pardon pour avoir écorcher le nom de celui qui m'a si bien accueilli. Voici là une malheureuse offense qui traduit bien mes faibles connaissances. J’ai honte. En tout cas cela ne peut en rien atténuer ce que j’ai pu vivre. Une fois de plus merci à Mr Gautreau et à Vincent.
PS: je n'avais pas pris RDV et j'avoues que cela donne encore plus de charme à cette rencontre

Un petit post pour rebondir sur celui de Pierre. Le personnage est d’une simplicité hors normes. Se pencher sur l’histoire de son château, c’est découvrir qu’il a commencé avec 5 hectares pour après toute une vie (malgré qu’elle ne soit pas terminée) finir avec presque 100. Gérer 100 hectares, cela ne se fait pas comme gérer un vin de garage « préfabriqué », succès garanti à 100€ la bouteille. Si tu vois de qui je veux parler. Dans le milieu du vin ces personnes là sont rares et je ne suis que plus heureux d’en avoir rencontré une.

Si le vin...

Bravo pour ce récit que je découvre plein de delicatesse et de modestie mais "si bien écrit....."

Merci du compliment Raymond mais ce qui rend l’histoire belle, c’est ce que m’ont fait vivre des personnes simples. Moi je ne fais que rapporter.
Si le vin…

Sociando-Mallet 2005

Un petit mot sur le 2005 quand même:
Malgré l'élevage en cours et la totalité de la récolte passé en barriques neuves, voici un vin qui transpire la fraicheur et la souplesse. L’attaque est franche et soyeuse sur des fruits de fraise des bois, de griottes et de mures (qui ne le sont pas trop d’ailleurs). Des tanins d’une souplesse rares (rien à voir avec 2003 et 2000 par exemple). Une finale toute en longueur sur des fruits murs et une pointe de cacao. Les bois sont d’une discrétion absolues mais tout de même présents et relèvent un vin dont je ne saurais définir le potentiel de garde mais dont je vois clairement le coefficient plaisir…. J’ai hâte de recevoir mes primeurs…..

Sylvain.

Et 2004 ?

Une barrique remplie de vin peut faire plus de miracles qu'une église remplie de Saints (proverbe italien).

Je souhaite acquerir des vins de se domaine dans un avenir proche.Le prix en vos t il le ramage?N aillant pas une grande experience pour les "tres grands"comme ce domaine il a t il une alternative dans cette ordre de prix.Merci de m éclairer

Philippe,

Pur moi Sociando est une des valeur sûr du Bordelais et reste encore largement accessible au regard des prix pratiqués par certain.
De plus, en prévision d'une longue garde comme pour la naissance de ton fils, :)o, ce vin à l'instar de certain St-Estèphe, mérite plusieurs années avant de s'épanouir.
Avec un petit effort financier, pense à Léoville Poyférré,mais d'autres peuvent être cité (Pavie-Macquin, Clos Fourtet,Montrose,...).
cdlt

François

Sociando mallet 2003,
Dégusté hier soir et carafé une bonne heure et demie avant d'être consommé, au nez du poivron (rouge), du cassis et des arômes provenant de l'élevage ressortent légérement. En bouche, on retrouve le cassis, l'élevage est légérement perceptible mais ça va, les tannins sont étonnement bien intégrés, et le vin dégage une impression de concentration mais pas de puissance, au contraire il est fin, digeste, très équilibré, et la finale est d'une bonne longueur. Typé Médoc très classique, et pour un 2003 pas de fruité exhubérant ni de déséquilibre sur l'alcool. Une excellente bouteille.

Sociando-Mallet 2001

Première rencontre avec ce domaine en ce qui me concerne.
Le vin a été carafé 3 heures.

La robe est pourpre rubis, sans trace d'évolution.
Le nez est sur le cassis (il évoluera vers le sureau), le poivron rouge, des notes herbacées (potager, feuille de tomate), un peu de goudron, et une légère touche de graphite.
L'attaque en bouche est très concentrée et puissante, le milieu est tendu et équilibré, et la finale s'étire longuement sur des notes minérales et de sureau.

C'est un beau vin du Médoc, à boire à table à mon avis, car il a, du moins à ce stade, trop de puissance pour être siroté seul.
Il reste 1/2 carafe, nous verrons ce soir ce que cela donne après 30h d'ouverture.

Bonjour
J ai ouvert hier midi une bouteille de Sociando-Mallet 1997. Selon ma petite experience j ai remonté de cave la bts 24 heures à l avance et j ai ouverte cette derniere 2 heures avant le repas.
Premieres impressions:couleur poupre limite noir d encre le nez est assez fermé.
En bouche on peut decouvrir le cassis le tabac.Apres quelques minutes d aération dans le verre les petits fruits noirs apparaissent.La structure du vin est ample et assez fermé.
Au final: je pense oublier les quelques bouteilles en ma possession encore un certains temps avant de voir l evolution de l ensemble (3à5 ans).Cest bon mais Poujeaux 1997 m a laissé une plus grande impression.