Aucune raison que ce vin ne soit pas encore en pleine forme dans dix ans, dans vingt ans, et même trente.
Enfin si, il peut tout de même y en avoir deux, la qualité des bouchons et la qualité de la cave.

Luc

Merci à vous.

Bonjour, un mien voisin me propose du De Fargues 1994 pour boire aux fêtes...un beau vin à votre avis ?

J'en ai aussi une en cave que j'hésite à ouvrir pour les fêtes, hormis la belle couleur qui donne envie de la boire j'aimerai également avoir un avis.

Château De Fargues 1994

Bouteille bue lors d'une belle dégustation de Sauternes relatée ICI .
Par un hasard heureux, cela va donner une réponse à Vinozzi et Ben Dgnn qui se posaient une question sur ce vin. Je crains que la réponse ne les satisfasse pas, à moins que ce soit un problème de bouteille.

La robe est très ambrée, d’une couleur presque caramel.
Le nez puissant part sur la liqueur d’orange, le miel et le vieux rhum, malheureusement avec également des notes pas très nettes.
La bouche est bien dotée d’un peu de sucre et d’acidité mais l’ensemble est dissocié, assez déséquilibré. Les mêmes arômes qu’au nez manquant de netteté sont encore présents …
Un vin qui a mal vieilli, à partir d’un millésime difficile. Claude, qui a choisi ce vin parmi tous les autres, a voulu faire un clin d’œil aux 20 ans de notre club dont on fêtait l’anniversaire à cette occasion. Bravo pour l’intention !
Assez Bien –

Jean-Loup

J' ai bu mes deux Lafaurie-Peyraguey 94 et mes crs pourraient être la copie quasi conforme des tiens.

Merci Jean-Loup pour le CR. Effectivement, j'aurais préféré avoir un avis autrement plus positif.

Je confirme aussi...
J'avais 2 bouteilles en cave. Cet été la décision est prise d'en tomber une en fin de repas.
Et bien pas besoin de dessert, c'est assez lourd comme ça ;-) .
Ca manque de saveurs, d'équilibre.
Bref la dernière dormira encore mais sans grands espoirs...

Mathieu

Bu lors du VDEWS 2014

Château de Fargues, Sauternes, 2009
3 semaines de vendanges, 4 tries



Robe discrète, sur le jaune paille.
Nez précis et jeune, sur le chocolat au lait, l'abricot frais, un boisé épicé noble et des notes minérales.
Bouche dense, sur une liqueur concentrée au volume bien tenue par une acidité haute mais plus particulièrement par des amers très structurants qui étirent les perceptions en faisant saliver.
Finale puissante, encore un peu jeune et tapageuse, sur la confiture d'orange amère.
Un vin très bien né à attendre sereinement pour qu'il gagne en équilibre et en complexité.

Château de Fargues, Sauternes, 1989
3 semaines de vendanges, 4 tries



Robe bronze aux reflets vert fluo sur le disque.
Nez aristocratique et assez typiquement sauternais, ample et évident, sur le caramel au lait, l'abricot et l'orange confits enrobés de notes légères d'encaustique.
L'attaque est énergique, le vin se plaçant immédiatement en bouche grâce à la présence d'une haute acidité qui lance une liqueur agréable et bien intégrée.
Les amers sont en revanche un peu en excès en dégustation seule et laisse une impression de légère brutalité sur la finale.
La marche arrière après la série de vins confirmera cette sensation d'amertume en excès.
Un vin qui me semble appeler la table pour trouver un point d'équilibre plus avenant.
A revoir sur table.

infanticide...
En tout cas le bébé fargues semble porter les stéréotypes des 2009

Mathieu

c'est un peu court...
peux tu nous expliquer ?

Château de Fargues - Sauternes 1996 (1/2bt) : couleur ambre clair, très beau nez sur l'abricot, l'orange, les fruits secs, un peu de caramel et d'épices. L'attaque en bouche est vive, assez puissante, la texture est épaisse et concentrée mais peu à peu l'acidité laisse place à une forte amertume, avec une impression d'orange amère. La finale est de longueur moyenne, un peu trop amère, sur l'orange, les fruits secs. Dommage pour la finale, ça partait très bien.

Chateau de Fargues 1994, Sauternes :

J'ai relu vos commentaires avant de rédiger celui ci, ce qui est une erreur, rien de tel pour influencer un esprit simple comme le mien. Alors je remets le nez dans le verre et la sentence est immédiate : je partage mon avis ci dessous exprimé :

Puissance, longueur et ...relative jeunesse.

Si le taux de sucre résiduel n'est sans doute pas très élevé (sans doute +/- 115 grs... aucune idée en fait c'est quasi digéré), le vin est fort puissant, et derrière la couleur magnifique et très ambrée (pas brun comme un guiraud, disons un vieil or aux reflets orangés) la bouche ne donne pas dans la finesse....mandarine impériale, figue, impression tannique d'un élevage ambitieux pour la matière (?). C'est très bien fait, sans doute ce qu'on pouvait tirer de mieux cette vendange délicate en sauternais.

Je n'en regouterai pas avant 5 ans au moins, et encore quand je vois comme les 1989 évoluent (certes le millésime à la base est plus généreux) je pense plutot ouvrir ces1994 pour leurs 30 ans. Le bouchon à peine imbibé m'y autorisera surement.

Bonjour à tous,

La passion du vin sommeillait en moi depuis quelques années (98 au moins cependant, date de mes premiers achats) et j'ai constitué petit à petit une cave au fur et à mesures du temps et de mes moyens.
Je n'ai à ce jour que peu d'expérience, ayant participé pendant quelques mois mais il y a désormais bien longtemps à un club d'oenologie avant de déménager. L'épreuve du nez à vin m'a rappelé l'humilité nécessaire s'il en était besoin, mon bulbe olfactif reconnaissant les senteurs mais mon cerveau peinant à y faire correspondre une image. Je suis loin de l'aile ou la cuisse et je suis admiratif de vos descriptions et reconnaissances lors de vos dégustations. J'ai du boulot! En tout cas, le plaisir des papilles je l'ai déjà.

J'ai une question qui me turlupine depuis quelques temps et je commence peut être mal mon entrée dans le forum avec une question de buveur d'étiquette mais tant pis je me lance.
Pourquoi le Château de Fargues 2001 n'est-il pas aussi bien noté que bien des Sauternes de ce même millésime? Ont-ils raté les tris ou les jours J? Parker et consorts l'ont ils dans le collimateur? Je me pose d'autant plus la question que de manière générale, quel que soit le millésime, les notes sont moins bonnes. Mon plaisir à la dégustation primera toujours sur la cotation des "experts" mais malgré tout, j'ai du mal à comprendre qu'il ne soit pas "en haut de l'affiche"

Eric B notamment qui chérit ce chateau pourrait-il éclairer ma lanterne?

Merci pour vos réponses.

Stéphane

Je pense que Fargues 2001 est trop subtil pour être compris par les experts sus-nommés

Je l'ai bu en 2007. Je l'avais trouvé absolument superbe, avec une fraîcheur cristalline

Bonjour Éric,
Je ne lis ce message qu'aujourd'hui et merci pour votre réponse ne me surprend pas!
Je suis sur Bordeaux pour quelques jours et le retour se fera avec une caisse du millésime 2005. J'aimerai l'accompagner de quelques 2001 mais le budget n'est pas le même!
Cordialement
Stéphane

Château de Fargues, Sauternes 1994

Bouchon intacte, bouteille épaulée cinq heures avant repas.

Une robe qui tire dans l'ambre jaune avec des reflets orangés.
Un nez puissant qui part sur la pain d'épices et les fruits confits. C'est assez prometteur, malgré un manque de finesse.
En bouche, la puissance est peu agréable car marquée par de l'imprécision et du déséquilibre. On est sur des notes miellées et de figue, mais figue qui aurait mal tournée.
Malgré la déception, l'accord reste agréable sur le bleu d'Auvergne et le brie de Meaux, car l'onctuosité du fromage adoucit le toucher de bouche. Mais, s'avère très mauvais sur la tarte aux abricots, l'acidité de celles-ci faisant ressortir l'amertume du vin.

château de Fargues 2003

Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu ce 2003 et la demi bouteille ouverte hier soir confirme les qualités entrevues il y a quelques années.
Un vin manifestement encore très jeune. Robe à peine évoluée. Nez complexe sur les fruits frais, la pêche rôtie, la vanille bourbon, le safran. C'est très élégant. En bouche, l'équilibre est superbe : la richesse sans la lourdeur avec une liqueur carrément exceptionnelle. Je ne me lasse pas de ce style de sauternes. Grande longueur et grandes promesses pour l'avenir. -D
Il y a longtemps que je n'ai pas bu Yquem 2003 mais il me semble du même niveau!
Excellent.

Denis

De Fargues 1986 (Sauternes).
Hormis un épiphénomène à l'ouverture (maladresse insigne : une partie du bouchon casse et tombe dans la bouteille), ce Sauternes n'a suscité qu' ... et beauté, luxe, calme et surtout volupté.
... car tous les éléments d'un très beau liquoreux sont présents d'emblée : une farandole olfactive de fruits exotiques (mangue, ananas, litchi, pamplemousse) et de coing), une acidité qui étire la bouche ample et gourmande, une finale interminable.
Beauté comme un Sauternes parvenu à maturité (la robe ambrée et la très grande cohérence d'ensemble en témoignent).
Luxe d'un flacon qui, sans crier gare, procure dès les premières effluves une grande émotion.
Calme inspiré par la quiétude d'une belle conservation : le niveau très haute épaule, le bouchon sain; la capsule irréprochable en attestent.
Volupté procurée par cet équilibre souverain entre une liqueur conquérante et une acidité bienheureuse.

Château de Fargues 1989
niveau normal
Bouchon imbibé irrégulièrement sur le tiers de sa longueur; (à noter que le domaine n'indique le millésime que sur la longueur du bouchon).
Très belle robe ambrée.
Nez sans exubérance voire discret mais très subtil le roti accompagné de safran , abricot, agrumes praline etc
En bouche une très belle liqueur maîtrisée par de beaux amers donne à ce vin une élégance , une finesse une subtilité rares. Un vin civilisé voire de grande culture! qui cultive sa discrétion avec l' assurance de son exemplarité.
Une très grande bouteille dans 30 ans et plus.
Cordialement

alcas écrit: niveau normal
Un vin civilisé voire de grande culture! qui cultive sa discrétion avec l' assurance de son exemplarité.

Voilà qui est joliment dit, ça sonne plutôt bien, mais je ne vois pas vraiment, en pratique, ce que ça veut dire...

Luc
Il arrive parfois qu'on transcrive un sentiment personnel qui peut paraître éloigné de commentaires stricts sur telle ou telle bouteille.
Je pensais sans doute à "la civilisation du vin ou autour du vin au sens art de vivre" dont cette bouteille (à mon avis) est une digne représentante.
L'autre partie de la phrase est plus en relation avec le domaine dont on sait la discrétion et la volonté de faire de grands sauternes.
Cordialement.

Château de Fargues 1988

Robe d'un or profond. Hypnotisante. Nez subtil sur des arômes qui surpassent de loin les traditionnelles notes botrytisées des sauternais. C'est ravissant. En bouche, magnifiques notes miellées. Remarquable structure où l'attaque est ample et le volume superbe. Excellente viscosité sur le palais. Gras, acidité, alcool et sucre s'équilibrent parfaitement. Fraîcheur finale au top. On est au sommet, indéniablement.
Un grand vin, hors-norme !
Probablement proche de d'Yquem 88. À confirmer.

Bu en Auvergne

Château de Fargues, Sauternes, 1988



Bobosse
Un très joli nez sur une sorte d’infusion de fruits exotiques, un rôti noble et un côté armagnac élégant et salivant. Bouche malheureusement un peu en décalage, marquée par une acidité un peu mordante, un côté décharné et un manque général de caractère et de vivacité. Je pense que le vin présentait une pointe d’oxydation. Bien +

Oliv
Robe dorée cuivrée tirant sur l'acajou.
Nez sur le caramel au lait, la confiture d'abricot mais aussi des notes plus lourde de confiture d'orange amère, de fruits secs et une pointe poussiéreuse.
Bouche un peu massive, sur une liqueur riche un peu pesante à mon goût, avec un côté linéaire sur le palais qui manque de capacité de relance et de complexité.
Finale sur l'orange amère, le safran mais sans relance, avec un petit côté usé.
Bien.

Dégusté hier midi en entrée pour accompagnement une tarte maison à base de feuille de brick et saumon une bouteille du Château de Fargues, millésime 1997.

La robe est or ambrée

Le nez évoque immédiatement un très bon Sauternes avec les notes habituelles d'ananas, cire, coing, tarte au citron meringuée mais sans rentrer dans une quelconque caricature de vin sucré

La bouche est admirable de finesse : voici un Sauternes qui commence à atteindre son plateau de maturité (selon mes goûts perso.) offrant un bel équilibre entre l'acidité et la sucrosité de cet or liquide. La finale est "monstrueusement" longue.

L'un des meilleurs liquoreux bu jusqu'à présent et qui m'évoque d'autres émotions comme la jeunesse prometteuse d'un Rayne Vigneau 2001 ou encore l'imposante stature d'un Bastor Lamontagne 1990.

Excellent
Nicolas

Château de Fargues 2002 sauternes


Belle robe dorée

Nez encaustique, cire , orange , mandarine
Bouche superbe de précision , grasse , enrobante avec une belle acidité. Aucun sensation de sucre ou liqueur trop entêtante. Quelle buvabilité !
Fin de bouche interminable sur le safran. Beaucoup de plaisir
Excellent

Château de Fargues 1988

Robe "orangée".
Nez : notes d'orange très murs, presque confites.
En bouche la matière est très riche, sans être lourde ni pâteuse, et s'étiiiiire longtemps.
Arômes d'oranges confites, de marmelade d'abricot et des notes de quinquina ( amers nobles ).
Beaucoup de densité et belle complexité dans ce vin que j'ai préféré après conservation de 7 jours au frigo après ouverture.
Pour chipoter, j'aurais aimé y trouver un "chouia" d'acidité en plus pour apporter un peu plus de fraicheur.
Très beau vin

Ludovic

Château de Fargues - 1995

La robe est orange et commence à brunir légèrement.
L’aromatique est magnifique. Le safran domine les débats, je n’ai jamais ressenti aussi nettement le safran sur un vin, les fruits secs et l’abricot sec en particulier sont de la partie, c’est floral aussi.
La bouche manque un peu de tension pour vous envoyer au 7ieme ciel mais qu’est-ce que c’est complexe.
Gros plaisir sur ce vin.
Très bien

Bonjour Loïc,
Attention car le titre ne correspond pas au message
Merci de penser également à mettre le tag CR2points dans le titre