Pichon Lalande Comtesse 1996 -actuellement un de mes Bx préféré- cause un orgasme buccal

Pichon Lalande Comtesse 1996 et 1985

in case the link is not working, 2nd half of Antonio Galloni's critic

A la lecture depuis quelques temps de CR sur les 96, j'ai comme l'impression que ce millésime commence à tenir ses promesses !
2016 - 1996 = 20 ans, ben oui, c'est ce qu'on arrête pas de dire !

Jmm

à la dégustation aussi ! essayez les superbes Palmer et Lynch Bages

Palmer j'aurai du mal, je me contenterai de Lynch Bages et Pichon Lalande

Jmm

Les grandes ambitions de Pichon Comtesse

avis-vin.lefigaro.fr...

didier

Bue hier soir Pichon Lalande Comtesse 2001



Bouteille ouverte et épaulée 6 heures avant repas.

Quelle belle bouteille que voila... La bouche est superbe avec une attaque douce, fruits noirs bien murs, poivron, bois précieux, de beaux volumes, avec une fraicheur bien présente. Les tanins sont parfaitement bien fondus. La longueur est superbe, toute en élégance et fraicheur.

Bouteille à parfaite maturité pour moi alliant élégance, finesse et plaisir. Superbe vin.

Pichon Lalande Comtesse 1996Je l'ai bu il y a un mois pour mon anniversaire.... et j'ai pensé à Claudius et son orgasme bucal ! ()X(

C'est un excellent vin, pardon, ma bouteille (pas de généralité) était excellente mais je n'ai pas eu la même jouissance.

Un vin qui peut tenir encore quelques lustres sans problème.

(Vin acheté en primeur et dans ma cave depuis sa sortie).

92/100

Pichon Comtesse 1994

Vin N°5 : La couleur est rubis encore jeune.
Le nez est sur les fruits noirs, la truffe, le sous-bois, épices.
La bouche est équilibrée, dense, tanins encore fermes, c'est long, nette et très bon.

Très bien

jmw

Bu lors du VDEWS 2016

Château Pichon-Longueville Comtesse de Lalande, Pauillac, 1970
Magnum



Robe sombre mais avec un certain âge, par son disque extérieur tuilé clair et une légère turbidité.
Bouquet qui semble très classique d'un médoc à l'ancienne, quand le tabac côtoie des senteurs puissantes de goudron, de créosote ou d'encre avec une pointe végétale pour produire un bouquet complexe et très nettement tertiaire. Le réchauffement rendra le vin plus dur, accentuant à l'excès les notes froides d'encre de Chine aux dépens de celles plus chaudes d'épices douces et qui tenaient l'équilibre.
Bouche fondue, à la matière déliée sans grande réserve de puissance mais d'une allonge et d'une présence certaines.
L'acidité assez haute mobilise ce volume fin sans maigreur et lance une finale d'une bonne buvabilité quoiqu'assez courte quand même.
Un vin qui assume bien son âge et qui, malgré une petite faiblesse de fond, passait parfaitement à table et s'accordait remarquablement sur la finesse épicée du chevreuil au genièvre.
D'aucuns le jugeront d'une faiblesse un peu coupable, moi, j'adhère au style !
Bien à très bien.

Château Pichon-Longueville Comtesse de Lalande, Pauillac, 2007

La couleur est grenat, brillante jeune.
Le nez est fin sur les fruits noirs et rouge.
La bouche est fruitée, avec une jolie matière, pas très puissant, mais long avec une qualité de tanin assez remarquable pour un 07.
La finale est très agréable, fruité, nette, sans aucune amertume. Un très beau 07, qui fut un excellent compagnon de table.

Très bien

jmw

Château Pichon Longueville - Réserve de la Comtesse 2000 - Pauillac

Bouteille ouverte 45 min avant dégustation.
Bouchon impeccable, marqué sur 1mm seulement, le disque est bien noirci.
Robe grenat foncé, pas de trace d'évolution
Le premier nez est un poil terreux, mais laisse place rapidement aux fruits noirs, une point de cèdre, très leger. Très agréable.
Le touché de bouche est soyeux, bien équilibré, légère acidité et un coté évolué du vin très agréable. Un poil plus de matière aurait permis à cette bouteille d'être très très bonne.
Elle reste quand même très agréable à boire, on est sur son plateau de maturité, la dernière qui me reste peut attendre encore un peu.

Bordeaux
Bientôt du chenin blanc chez Pichon Comtesse !

www.thedrinksbusines...

Etonnant alors que la tendance est quand même de voir des cépages coloniser des territoires situés plus au nord que leur berceau.

Jérôme Pérez écrit: Etonnant alors que la tendance est quand même de voir des cépages coloniser des territoires situés plus au nord que leur berceau.

Le Chenin fait sa place dans le Sud-Ouest : il est de plus en plus présent à Cahors, et il est autorisé en Bergerac blanc (Tirecul la Gravière en a planté, par ex). C'est un apport d'acidité bienvenu, même s'il a rarement le tranchant ligérien.

je suis bien d'accord : il est également très présent dans le languedoc de longue date avec d'ailleurs ce constat que tu fais au niveau du tranchant même si son apport d'acidité est intéressant.
Certaines sources affirment son origine sud ouest ce qui ôte toute gageure à l'entreprise de PIchon C. Je n'ai personnellement pas de grands souvenirs avec un chenin sudiste (même celui de Chabannon) et n'ai pas trouvé à Cahors de quoi me régaler (Triguedina, Cèdre par exemple) avec ce cépage.

cependant il est clair que son lit (à défaut de berceau) actuel est le val de Loire et que dans le contexte actuel de réchauffement climatique les flux migratoires de cépages se font en général dans l'autre sens.

Ensuite et pour être complet, personnellement, je préfère le sauvignon ligérien aux expressions bordelaises, même si ce constat tient au moins autant des vinifications (macération préfermentaire à froid dans certains cas) et des élevages bordelais. Voyons donc ce que donnera ce chenin et comment on l'habillera.

La robe de ce vin est très foncée,sans signe d'évolution;le disque est très légèrement orangé sur les bords.
Le nez est intéressant,puissant sur le cassis ,la violette.Dans un 2 ème temps on a des notes de cuir,des notes de chocolat aussi.
En bouche belle conjugaison puissance - élégance.Le volume est plus important que sur la bouteille bue en 2016.Nous retrouvons les fruits,les épices aussi;les tannins sont fondus.La finale est assez longue,fraîche.Sur un millésime difficile ce Pichon Comtesse Lalande 2002 s'impose agréablement.
Bernard

Sur un millésime difficile ce
CR:Pichon Comtesse Lalande 2002 s'impose agréablement.

tout à fait d'accord !
à mon avis avec Cos d'Estournel, Vieux Ch. Certan et Mouton R. le meilleur vin de ce que j'ai dégusté dans ce millésime 2002

Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande, Pauillac, 1972

Une bouteille trouvée chez mon caviste favori

Le bouchon est très imbibé mais se retire d'un seul tenant et reste bien souple ensuite. Il est très long.
La robe est rouge brique/brune.
Le nez est sur le fruit rouge léger, cerise du nord.
La bouche est portée par l'acidité, sur la cerise acidulée.
C'est léger mais il y a du vin.
Intéressant sans être grand


Julien

Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 2005

Vin encore jeune, mais sans boisé ostentatoire, plutôt sur le cèdre, la cerise noire, beaucoup de fruit!
La bouche est fraiche, juteuse, matière en finesse avec une acidité sous jacente!
J'ai beaucoup aimé et à revoir dans 5/10 ans!

julien

Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 2005

Vin dégusté à l'aveugle. Voilà une bouteille qui aura provoqué une conversation animée au sein du club.

Pas de note sur la robe...petit oubli!

Le nez est sur les fruits noirs, le pruneau, une pointe végétale, un peu de fumé et du bois de cèdre.

La bouche est ample, fine, ronde, sur une matière "chocolatée", une pointe végétale. Les tanins sont encore bien présents.

Nous sommes tous d'accord pour le placer en Bordeaux rive gauche, avec une majorité de cabernet sauvignon.
Là où le débat va s'animer c'est que certains pensent que le vin (nous sommes encore à l'aveugle), est en fin de course et marqué par l'acidité.
Un camarade et moi, défendons l'idée que celui-ci est plutôt fermé et entre deux âges. Il n'a certes pas beaucoup de fruits, mais la structure, les tanins et l'acidité sont là.
De plus, il n'est pas encore sur des arômes tertiaires d'évolution. A noter, et cela a dû énormément jouer, le vin n'a pas été aéré très longtemps avant d'être servi en carafe.

A revoir dans quelques années, mais en l'état, il faut avouer qu'il ne fut pas à la hauteur de son pedigree.

Surprenant quand meme les deceptions sur le millésime 2005, tellement enchanté a sa sortie...

Je regrette presque d’en avoir autant en cave, meme si a l’époque ca ne coutait pas autant que maintenant !

Soit 2005 a été encensé mais n’est pas et ne sera jamais a la hauteur du message marketing de sortie...soit il va falloir se montrer tres tres patient (un peu comme 1986 ?)
Nicolas

Je n'ai pas vu Parker l'encensé bien au contraire mais pouvait on lui faire confiance ?

2005, c'est un millésime qui demande à être gardé une dizaine d'années supplémentaires pour être apprécié pleinement. Pour l'instant, je ne touche pas aux miens. Pour l'instant, ce sont les 2007 qu'il faut boire (et qui sont très bons, malgré la piètre réputation du millésime). Enfin, pas Pichon 2007 : il est en dessous de tout.

On ne peut juger ces vins qu'au bout de 25 ans minimum.

J'ai des certitudes mais aussi et toujours de grandes interrogations sur ces vins.

Ces bordeaux ont un équilibre magique. Une intensité grande.
Ces bordeaux restent pour moi très difficiles d'approche quant au moment où il faut les ouvrir.
Je dis pour moi car je ne me contente pas, pour ces prix, d'une complexité rabougrie. Quand je lis cèdre, cassis et pas beaucoup plus ou sur des vins évolués sous bois, champignon et pas beaucoup plus et que beaucoup ont l'air de s'en contenter, je m'interroge.
Du coup, l'enjeu pour moi, est de les attraper sur une réelle complexité : primaire, secondaire et tertiaire...tout à la fois. Et parfois il faut attendre longtemps, très longtemps...

Dernièrement deux grands souvenirs :

Un Brane Cantenac 2000 magique de complexité : fruit, floral, épices...... On ne parle pas trop de ce vin et les critiques sont sévères en comparaison avec d'autres vins. Donc les critiques....
Un Montrose 1997 hallucinant de complexité bu à 20 ans d'âge sur un petit millésime, magnifique ! Un vin relativement encensé par la critiques puis oublié par les amateurs. Donc les amateurs ))

Alors pour revenir sur ce Pichon, pas la peine de s'interroger sur ce millésime ou sur ce vin.

Il faut s'interroger de manière plus globale sur ce que l'on attend réellement d'un grand bordeaux et se dire que ce ne sera alors jamais évident si on a un minimum d'exigence de l'ouvrir au bon moment.
Du coup, pour le juger définitivement, ce n'est surtout pas aujourd'hui, il faudra hélas attendre pour savoir.

Ce qui est bon à ouvrir en 2005 en ce moment c'est Lafleur Haut-Gaussens, 6€ la bouteille, là c'était en magnum

Bonjour Martinez

En phase sur pas mal de points, à croire qu’on a les mêmes gouts ou tout du moins une approche similaire quant aux vins de Bordeaux

« Ces bordeaux restent pour moi très difficiles d'approche quant au moment où il faut les ouvrir » => j’ai un ressenti similaire pour les millésimes vendus comme étant magiques, unique, profond, complexe… ; 2005, 2009, 2010 et plus récemment 2015 et 2016 en font bien évidement partie. On en attend un grand moment de partage, convivialité et de dégustation et on se dit qu’on est prés à attendre le temps qu’il faut pour vivre cela et éviter toute déception…quand les ouvrir reste en ce sens primordiale

« Je dis pour moi car je ne me contente pas, pour ces prix, d'une complexité rabougrie. Quand je lis cèdre, cassis et pas beaucoup plus ou sur des vins évolués sous bois, champignon et pas beaucoup plus et que beaucoup ont l'air de s'en contenter, je m'interroge » => là aussi entièrement en phase ; je rajouterai en plus de la variable prix, l’attente née du message marketing et de l’attente en tant que telle des bouteilles laissées au repos dans la cave aussi longtemps car après tout quel est l’intérêt d’attendre très longtemps un moment particulier si ce n’est pour ne pas être déçu ?

Concernant Brane ; tu prêches un converti ; je garde aussi un grand souvenir du 2000 mais aussi d’un 2009 bu il y a peu !

Dernièrement et concernant les « petits millésimes » tels que 97 et 07 j’ai aussi eu de superbes moment de dégustation notamment en Saint Estéphe (superbe Phélan et Gloria) ou Médoc (Belle-Vue). Ce qui m’amène parfois à me questionner sur l’intérêt de payer le prix fort pour des millésimes du siècle quand je compare le plaisir ressenti lors d’une dégustation d’un millésime dit faible – on est dans une attente naturelle d’un plaisir décuplé notamment au regard du différentiel de prix ce qui n’est pas toujours (souvent ? ) le cas.

Bonne journée
Nicolas

Et pourtant il y en a qui font des horizontales de GCC 2005 et qui trouvent ça très bon.

Tous les goûts sont dans la nature.

Quand on commence a ouvrir des vins anciens il faut etre tres pointilleux surtout les grands crus
Bouteille tempère la vielle primordial
Si superieur a 24 degré c est mort
Ouverture ou decantage 2h minimum avant
J ai flingué un gruaud 2005 la semaine dernière
Ouvert à la minute dans la cave a 12 degrés
Carafé le vin a commencé a s ouvrir quand on a fini la bouteille

On ne peut pas qualifier un bordeaux 2005 de vin ancien

mgtusi écrit: On ne peut pas qualifier un bordeaux 2005 de vin ancien

Cha ches chur - perso. je place les 90 en vins contemporains alors les vins des années 2000 n'en parlons pas...

Mais pour aller dans le même sens que la remarque précédente la relative jeunesse du vin me semble être essentiellement liée aux conditions inhérentes à son millésime ; d'où l'intérêt de déguster maintenant des 1997, 2002, 2007 puis dans pas longtemps 2013 afin de maximiser le plaisir lors de la dégustation....quant aux autres millésimes plus qualitatifs...attendre semble être le maître mot

Nicolas